Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire et à la Vie associative, était l'invitée de BFMTV ce vendredi soir dans le Week-End Direct.
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00:00 Moi d'abord, je n'avais pas vu ces images, j'avais entendu bien sûr les faits et j'ai suivi surtout ce qui s'est passé au moment de la condamnation et les prises de parole des uns et des autres.
00:09 Et je vais vous dire qu'hélas, quand on travaille sur cette question de la protection des femmes face aux violences, comme c'est mon cas depuis l'adolescence,
00:16 on sait à quel point ces situations sont extraordinairement complexes.
00:21 Là, je pense qu'on est face à une affaire, à tout le moins, de contrôle coercitif, au-delà de la question de la violence physique.
00:28 C'est-à-dire qu'il a dit qu'il entendait contrôler finalement sa vie, contrôler son activité, contrôler ses choix.
00:34 Et là, en l'occurrence, à partir du moment où elle agit comme une femme libre, qui fait ses propres choix, quels qu'ils soient, en l'occurrence sortir fumer une cigarette,
00:41 il ne le supporte pas à tel point qu'il la frappe en la blâmant.
00:45 J'étais très frappée d'entendre les propos, notamment de son avocat.
00:49 Son avocat, il le défend, c'est son rôle et je ne le remets pas du tout en cause.
00:53 Chacun a droit à une défense dans le cénacle de la justice.
00:56 Mais sur les plateaux de télévision, je suis toujours attentive à ne pas entendre des phrases qui minimisent les violences congales.
01:01 Et quand on explique qu'elle avait dit qu'elle ne fumait pas, mais elle a menti, donc il est devenu violent, je ne peux pas être d'accord avec ça.