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00:00 -Je suis très impressionné parce que les rares fois où nous on se retrouve sur un plateau invité avec des politiques,
00:04 on est terrorisé à l'idée qu'ils nous parlent parce qu'on sait qu'ils sont meilleurs que nous
00:07 et qu'ils sont plein d'éléments de langage et que ce sont des machines de communication.
00:10 Donc je suis très impressionné par ce que vous faites et je me suis posé la question de savoir s'il y en avait un qui vous avait impressionné,
00:16 qui vous avait déstabilisé, qui avait été peut-être un peu désagréable pour vous déstabiliser.
00:21 Est-ce qu'il y a un vrai mauvais souvenir ou vous vous êtes senti en difficulté ?
00:24 -Ou l'inverse, très agréable.
00:26 -Non, oui, ce serait presque encore plus déstabilisant, je crois, parce que c'est toujours pareil.
00:30 Vous parliez de boxe tout à l'heure. Quand on boxe et si l'autre en face ne boxe pas, c'est l'enfer, quoi. Tout s'écroule.
00:37 Il y aura Éric Dupond-Moretti qui va venir dans un instant. Il est très coriace, il est très compliqué.
00:42 Et parfois, quand il ne veut pas y aller, il devient même franchement désagréable.
00:48 -Ah bah non, vous allez me... Ah non, il va partir.
00:50 -C'est quelqu'un de fou. C'est quelqu'un de fou. J'ai mille fois préféré l'interviewer quand il était avocat,
00:59 parce que je l'avais reçu plusieurs fois quand il était avocat. Et c'était beaucoup plus facile, parce que d'abord,
01:05 il était moins sur la défensive. -Vous arrêtez, parce qu'il va venir dans 5 minutes, alors.
01:08 -Je sais. -Vous êtes en train de me tuer mon invité, Apolline.
01:10 -Non, au contraire. Justement, je montre que la barre est hyper haute, les ferrautes.
01:14 Vous allez devoir l'interviewer, mais il va être de mauvaise humeur en arrivant.