• l’année dernière
Pierre de Maere et la France, c'est toute une histoire. De la Bretagne de son enfance à une Provence de carte postale, en passant par la grande roue de Lille, le jeune bruxellois, désormais parisien, nous dévoile les régions qui l'ont marqué.

Place(s) à la France de Pierre de Maere !

Place(s) à, c’est l’occasion de découvrir une célébrité de façon plus intime à travers des lieux auxquels elle est attachée. Cette fois-ci, c'est Pierre de Maere, artiste révélations aux Victoire de la musique et Talent France Bleu qui nous dévoile certains lieux importants de sa vie en France.

00:00 - Place (s) à Pierre de Maere
00:20 - Un lien intense avec la Bretagne
01:37 - Le calme de la vie parisienne
01:58 - Une carrière de photographe à Paris
02:48 - Le fantasme de la Provence
03:19 - Le charme de Lille
03:41 - Le top 3 des meilleurs publics en France

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Musique
Transcription
00:00 Il y a un très chouette salon de beauté à côté de chez moi.
00:02 Il y a un très bon restaurant qui s'appelle...
00:04 Non, c'est trop près de chez moi, je ne le dirai pas.
00:07 Où suis-je né ? Je suis né à Bruxelles, à Hucle,
00:14 qui est une petite commune charmante de Bruxelles.
00:18 Mais je n'ai pas vécu là-bas.
00:19 Ma première fois en France, ça devait être la Bretagne.
00:21 Certainement la Bretagne parce que j'y vais depuis que je suis né,
00:24 plusieurs fois par an.
00:26 Mes parents ont une petite maison en Bretagne,
00:29 à Erquy, un joli village breton.
00:33 Depuis que je suis né, j'y vais très souvent en vacances,
00:35 au moins 4 fois par an, et ce, jusqu'à maintenant.
00:39 Aujourd'hui encore, j'irai en juillet, j'irai en août.
00:41 J'adore la Bretagne pour plein de raisons,
00:43 en particulier ce village qui est...
00:45 D'abord parce que c'est calme,
00:46 il n'y a pas trop de monde, j'aime bien ça,
00:48 c'est très beau, c'est magnifique l'éco-bretonne,
00:50 les côtes d'arbre sont sublimes,
00:52 on y mange bien, c'est toute la raison d'y aller.
00:54 Là où je vais, il y a une plage,
00:56 la plage des hôpitaux,
00:59 il y a un petit îlot qui est une presqu'île.
01:02 En fait, tu peux y aller à marée basse, marcher,
01:04 et à ce moment-là, tu profites du lieu qui est magnifique,
01:07 et il ne faut pas tomber trop longtemps,
01:09 parce qu'en donnée, quand la marée monte,
01:12 forcément, ça devient submergé,
01:15 pas tout l'îlot, mais le chemin qui y mène.
01:17 Et donc, il m'est arrivé de me retrouver habillé
01:21 sur cet îlot, et il a fallu rentrer,
01:23 c'était beaucoup trop tard, et donc jusqu'ici.
01:25 J'aurais pu passer la nuit sur l'îlot,
01:26 ce qui est interdit.
01:27 À ce moment-là, il y a les secours qui viennent,
01:29 quoi qu'il arrive, parce que je ne sais pas pourquoi,
01:31 mais on m'a dit ça, et je trouve ça très dommage.
01:33 Techniquement, je vis à Paris,
01:39 dans le 19e arrondissement, près de l'Aumière.
01:41 C'est bien, on y est pas mal, c'est populaire, c'est cool.
01:44 Il y a de bons restaurants, en réalité,
01:46 qu'est-ce qu'il y a de bien ?
01:46 Il y a les buts de chaumont qui sont à côté de chez moi,
01:49 et c'est merveilleux parce que c'est très beau,
01:51 il y a trop de monde en été, mais c'est quand même très beau.
01:53 Je me sens un peu de touriste quand j'y vais,
01:55 mais je passe du bon temps, et je me pose là,
01:56 et c'est très bien.
01:57 À une époque, j'étais photographe.
02:01 Alors, j'étais photographe, mais j'aimais ça,
02:04 la photo de mode en particulier.
02:05 Ça a commencé d'abord, c'était des portraits.
02:06 J'avais 14-15 ans, et je prenais en photo ma sœur.
02:09 Et un beau jour, j'ai eu envie de monter en gamme,
02:11 et je me suis mis à photographier des mannequins,
02:13 et puis des personnalités.
02:14 Et un beau jour, je me suis venu à Paris,
02:15 j'avais 16 ans, il me semble,
02:17 pour shooter un acteur qui s'appelle Alex Lothar,
02:19 qui joue dans The End of the Fucking World.
02:21 Il est génial ce mec, il a une belle tête.
02:23 Et donc, je me suis dit, je rêve de le shooter.
02:26 J'ai contacté son agence sans aucun espoir de quoi que ce soit,
02:28 et ça s'est mis.
02:29 Parce qu'il y a quelques fois, la chance vous sourit.
02:32 Et il faut toujours oser envoyer des mails,
02:33 il n'y a rien à perdre en envoyant un mail.
02:34 Et donc, ça a eu lieu, et c'était génial.
02:37 Et j'ai fait ça à Montmartre, j'ai fait ça au colonne de Buren,
02:40 j'ai fait ça un peu partout, dans tous les endroits touristiques de Paris,
02:43 mais les photos sont très belles.
02:44 Je vais te dire un endroit où je ne suis jamais allé.
02:49 Je vais te dire la Provence,
02:51 parce qu'on m'a vendu trop de rêves autour de la Provence.
02:53 Je ne sais pas, il y a un truc qui a l'air tellement léger, onirique,
02:56 autour de cette région.
02:57 Je ne sais pas, ça a l'air magnifique la Provence.
02:59 Puis les petites maisons provençales, je ne sais pas.
03:01 Il y a un truc autour de...
03:03 Ma mère a fait toutes ses vacances en Provence,
03:04 et elle m'a vendu des rêves à propos de cette région.
03:06 Donc, ça me fait rêver.
03:07 Et puis, même dans les films français classiques,
03:09 qui sont tournés là-bas, je ne sais pas, il y a un truc.
03:11 Ouais, c'est ma carte postale, carrément.
03:13 Ce serait la Bretagne en été, la Provence à l'automne, au printemps.
03:19 J'aime beaucoup Lille.
03:20 Moi, je trouve que Lille est plein de charme.
03:22 Je trouve que Lille est...
03:23 D'abord, on y est bien venu.
03:26 Je trouve que c'est assez chaleureux.
03:28 J'aime bien le marché de Noël de Lille, qui est très beau,
03:30 avec les grands roues.
03:31 Moi, j'ai des souvenirs amoureux là-bas, alors c'était super.
03:33 Non, ça me plaît. Lille, j'aime beaucoup.
03:34 Je recommanderais ça.
03:36 Après, j'aurais aimé te dire un truc un peu niche,
03:38 mais je ne suis pas assez connaisseur.
03:39 Lyon, c'était extraordinaire.
03:43 J'ai fait un concert à Lyon il n'y a pas si longtemps,
03:45 et j'ai trouvé que le public était génial.
03:47 Lille, tout ce qui est le Nord, généralement, c'est très bon.
03:50 Et les Bretons.
03:51 Les Bretons, j'ai plusieurs bons souvenirs.
03:54 Il y a un festival que je cite à chaque fois, c'était Poligny.
03:56 On lâche rien sauf les chiens.
03:57 C'est un truc très...
04:00 C'est villageois.
04:01 Enfin, c'est un jardin où il y a 600 personnes.
04:03 C'est assez petit comme endroit, mais c'est génial.
04:06 Il y a une ambiance folle.
04:08 Les Bretons sont en public,
04:10 une fois, très prisé, très réactif, bruyant, comme j'aime.
04:14 ♪ ♪ ♪
04:20 ♪ ♪ ♪
04:23 [Musique]

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