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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 On est dans l'abomination, très franchement.
00:01 Ce jeune garçon, c'était son rêve.
00:03 Il est fan de Marseille.
00:04 Il va au stade.
00:06 Il y a des gens qui le repèrent dans une loge où il est au-dessus.
00:08 Trois ou quatre personnes qui foncent dans la loge.
00:10 Un qui tape son père devant lui.
00:12 - Ce n'est pas des gens, Gilles, c'est des sauvages.
00:14 - Oui, enfin, des gens qui étaient présents au stade.
00:17 Je ne les qualifie pas de supporters d'Ajaccio
00:18 parce que le club a très bien réagi.
00:20 Le club d'Ajaccio a donné les images de vidéosurveillance.
00:22 Le président a réagi parfaitement, etc.
00:24 Mais ces gens sont abominables.
00:26 J'espère qu'ils seront condamnés.
00:27 Ce jeune de 8 ans qui a un grave cancer du cerveau,
00:30 il va être traumatisé toute sa vie.
00:32 Il y a de quoi, Cyril.
00:33 Non, mais là, franchement, on est dans l'inhumanité.
00:36 On est au-delà de ce qui est supportable.
00:37 C'est terrible.
00:39 - Le procureur de la République d'Ajaccio s'est exprimé aussi ce matin.
00:43 - Oui, tout de suite, lui aussi.
00:44 - Regardez.
00:44 - La situation m'a laissé samedi en choc.
00:50 - C'est grave et nécessiteront effectivement
00:55 qu'on puisse apporter à la famille, et c'est bien légitime.
00:57 L'ensemble des éléments qui permettront d'asseoir une poursuite,
01:01 sachant que l'objectif du parquet dans ce dossier est d'aller vite
01:04 pour qu'on puisse sanctionner à la juste mesure
01:08 le comportement de ses supporters,
01:10 sachant que l'objectif aussi principal
01:13 est de viser la peine complémentaire d'interdiction de participer
01:16 ensuite à d'autres manifestations sportives.
01:18 L'enquête a été enclenchée sur initiative du commissariat d'Ajaccio,
01:23 sur mes instructions et que, encore une fois,
01:26 même si le temps judiciaire peut paraître long,
01:28 nous espérons pouvoir obtenir rapidement des développements
01:31 au cours de la semaine concernant l'identification
01:35 des quelques auteurs qui ont été à l'origine de ces violences.
01:38 - Alors, oui, il faudrait les condamner très fermement.
01:41 Violence aggravée avec circonstances aggravantes
01:43 parce que c'est dans une enceinte sportive.
01:44 Ça peut être de 5 à 7 ans de prison, Cyril.
01:46 Là, il faut que la justice tranche, aille très loin.
01:48 Même le président Macron s'est exprimé.
01:50 Ça choque la France entière.
01:52 On ne parle même plus d'un spectacle sportif.
01:54 On parle d'une agression d'une famille avec un jeune malade.
01:57 Je suis révolté, je suis révolté.
01:59 J'espère que ces gens iront de longues années en prison, très franchement.
02:01 - Alors, il y a une réaction qui a fait énormément réagir.
02:04 C'est un supporter, regardez, qui dit que, selon lui,
02:08 il n'y a pas eu d'agression.
02:09 Ça a fait polémique.
02:10 Il dit que Kenzo n'a pas été agressé.
02:11 Il reproche à son papa d'avoir montré son maillot de l'OM.
02:14 - Il a pas eu d'agression sur le petit.
02:16 Il a pas eu de coup porté sur le gosse.
02:18 - Non, il a été bousculé.
02:19 - Non, il a été poussé dans un mouvement de foule peut-être.
02:21 - Donc, c'est une agression.
02:22 - Non, non, il n'y a pas eu d'agression volontaire.
02:24 C'est ça que je dis, parce que la mère a déjà changé trois fois de version.
02:27 Le père qui narguait en haut de la tribune à montrer le maillot et tout,
02:30 juste au-dessus des supporters, même s'il s'est condamnable
02:34 et tout ce qui s'est passé, il n'avait pas le faire,
02:36 surtout dans le contexte du match.
02:37 Quand on a un gosse malade de 8 ans dans un contexte comme ça,
02:41 on se tient un peu plus à carreau et on évite de faire le mariole.
02:44 C'est tout, mental.
02:45 - Non, mais c'est pas possible.
02:46 On ne peut pas exemplir, quand on a un enfant malade, on se tire à carreau.
02:49 Le principe même d'un match de foot, c'est deux équipes adverses qui s'affrontent.
02:53 Donc, par définition, il y a des gens qui auront le maillot d'une équipe
02:56 et des gens qui auront le maillot d'une autre équipe.
02:57 Si on considère à ce moment-là que porter un maillot, c'est une provocation,
03:01 on devient fou.
03:03 C'est inaudible, ce que vient de dire ce monsieur. Inaudible.
03:06 - C'est non, tout ce qui s'est passé, c'est qu'en fait,
03:08 ils étaient dans une loge un peu au-dessus.
03:09 Et donc, les supporters en dessous ont vu le maillot de l'OM.
03:13 Ils ont montré du doigt.
03:13 Le petit garçon, le pauvre, a cru qu'on leur faisait coucou.
03:15 Il a fait coucou et eux ont pris ça pour une provocation.
03:18 Ils sont montés.
03:18 La maman est descendue à leur rencontre pour dire que c'était un petit enfant malade.
03:22 Ils ont continué à monter et ils ont agressé le père et le fils.
03:25 Et ont brûlé, enfin, ont pris le maillot du père et l'ont brûlé ensuite.
03:29 C'est vraiment, mais c'est un traumatisme.
03:31 Et quand le monsieur dit non, non, on l'a juste poussé.
03:34 À quel moment tu pousses un enfant de toute façon ?
03:36 - Il y a des arguments.
03:37 - Mais alors, son père, il paraît qu'il a pris des coups de poing.
03:41 - Son père a pris des coups de poing.
03:42 - Ah oui, donc tu rencontres devant son fils, t'es malade.
03:43 - On lui a donné son maillot.
03:44 - Aucune excuse ne tient, aucune excuse ne tient rien.
03:47 On va dire pourquoi il met un maillot de Marseille à Ajaccio.
03:50 Il a le droit.
03:51 Pourquoi le monde ?
03:53 Il a le droit, rien ne tient.
03:54 - Tous les Corses ont été choqués par ce qu'ils ont vu.
03:57 - Ah oui, oui, oui.
03:58 - Ça n'a rien à voir avec Corse.
03:59 - Oui, tous.
04:00 - Apparemment, la maman reçoit des coups de poing.
04:02 - Le club exemplaire, le club d'Ajaccio.
04:05 - Mais même tous les Corses, ils ont mis des messages pour dire que c'était une...
04:08 - Absolument, vous avez raison.
04:09 - Donc bravo à eux aussi, oui.
04:11 - La maman reçoit quand même des menaces sur les réseaux sociaux en disant qu'elle salit l'image de la Corse
04:17 et que c'était une provocation.
04:18 Il y a encore une suite à ça.
04:19 - Il y a quand même un problème dans le milieu du foot.
04:20 - Évidemment que ce n'est pas tout le monde.
04:21 - Dans le milieu du foot, il y a quand même une violence générale.
04:23 - T'es arrivé ici réveillé, lui ?
04:24 - Non, mais je ne dormais pas.
04:25 Mais en tout cas, il y a une violence générale qui devient insupportable.
04:28 On a l'impression qu'année après année, il y a toujours des débordements, des violences.
04:31 Le racisme, l'homophobie, il y a tout dans les stades.
04:33 - Mais dans la société aussi.
04:36 - Mais pas plus que dans la société.
04:38 Arrêtez d'accuser le foot à chaque fois.
04:40 Le foot est le réceptacle de la société.
04:42 - Mais pourquoi ça n'a pas changé ?
04:44 - Et c'est bien, du coup ?
04:45 Et alors, quel est l'intérêt de ce que tu dis ?
04:46 - Mais non, mais là, vous dites le foot, le foot, vous stigmatisez le foot.
04:49 C'est la société qui est...
04:50 - Mais non, mais le foot, c'est le sport national.
04:52 C'est le sport que tout le monde regarde.
04:53 C'est le sport exemplaire en France.
04:54 - Non, mais restons sur Kenzo, là.
04:55 - Le sport le plus populaire après Dédé.
04:57 - Franchement, donc, Gilles...
04:58 - Donc, on a brûlé le maillot de son papa.
04:59 - Voilà, c'est ça.
05:00 - Et en brûlant le maillot de son papa, on a dit, en gros, maintenant, on va te brûler, quoi.
05:04 Donc, ça a été très, très belliqueux, très, très violent, insupportable.
05:07 Pour moi, oui, c'est des sauvages, en fait.
05:08 Et quand même, je constate malgré tout qu'en fait, au fur et à mesure, dans cette émission,
05:12 alors, on tabasse des vieilles dames, on tabasse des enfants, on tabasse des femmes.
05:16 Il n'y a plus des femmes enceintes.
05:18 Il n'y a plus aucun filtre pour rien ni pour personne.
05:20 - Tous les soirs.
05:21 - Donc, on assiste à un non-sauvagement de la société.
05:23 - Tous les soirs.
05:24 - Vous avez raison quand on disait parce que tout le monde est tombé sur l'Armanin.
05:26 - Il est décis, les anciens.
05:27 - Oh là là, on n'a pas le droit de dire ça.
05:28 Si on a le droit de dire ça, la société française est de plus en plus sereine.
05:31 - Tous les soirs, on voit ça.
05:32 - Pour revenir sur Kenzo, les joueurs de Marseille aussi ont été très bien parce que les joueurs
05:35 comme Genbosy, justement, vous en parliez.
05:37 - C'était son idole.
05:38 - Ils lui ont permis en quelque sorte de réaliser son rêve en se mettant à ses côtés.
05:42 Donc, ça, c'est très bien.
05:43 Il y a une grande solidarité au contraire du milieu du foot face à cette attaque indigne, moi, je trouve.
05:47 - Regardez la photo, elle est magnifique.
05:48 - Je ne parle pas des joueurs.
05:49 - Non, mais alors, qu'est-ce qu'il y a ?
05:51 - Ce que j'ai dit, ça ne concerne pas ni les joueurs ni les fédérations, ça concerne les supporters.
05:56 - Tu vois ?
05:57 - Tu as raison.
05:58 - Ce que je dis, c'est les supporters, le problème.
05:59 - Le maire d'Ajaccio avait demandé à ce qu'on annule ce match parce que c'était à haut risque.
06:04 La préfecture a pris la décision de garder.
06:06 - Il y a les Jeux olympiques qui vont arriver, là.
06:07 Il y a les Jeux olympiques qui vont arriver.
06:08 - Ça promet.
06:09 - C'est bien de dire tous les soirs parce qu'on voit, elle dit, Gérardine, l'ensauvagement de la société.
06:13 - Mais non, mais parce que tous les soirs...
06:15 - Rémon, qui vous êtes ?
06:16 - Moi, je suis Raymond Abou.
06:17 Je suis Raymond Abou.
06:18 Je suis un laptop pour rigoler.
06:19 Tous les soirs, on voit des trucs de plus en plus forts.
06:23 - Sinon, ça va, Rémon ?
06:24 Tout va bien ?
06:25 - Non, mais tu vas voir ce que je vais dire.
06:26 Ce n'est pas si con que ça, ce que je vais dire pour une fois.
06:28 Tous les soirs, on voit des trucs de ouf, de mortels.
06:30 Et qu'est-ce qu'ils font, les politiques ?
06:32 Ils prennent leur téléphone et ils tweetent.
06:33 Je suis désolé de la situation.
06:35 - Oui, c'est vrai.
06:36 T'as raison.
06:37 - Toutes les mesures seront prises pour retrouver les coupables.
06:39 Tous les soirs, on a des trucs.
06:40 Là, on a encore...
06:41 La ministre, elle a parlé.
06:42 Elle a dit qu'on ne va pas laisser passer ça.
06:43 Mais là, il y a les Jeux olympiques l'année prochaine.
06:45 Et ce serait bien des exemples comme ça, où il se passe des dingueries comme ça dans des stades,
06:50 où tu vois ces choses-là, où tu vas taper un petit garçon de 8 ans.
06:53 Ça veut dire qu'ils ont des caméras de surveillance.
06:55 Ils vont trouver les mecs et ils vont tweeter.
06:57 C'est bon, on a trouvé les mecs.
06:58 Ça, c'est intolérable.
07:00 - Vous arrêtez avec vos tweets.
07:01 Alors, prenez le temps, la justice.
07:02 Prenez le temps.
07:03 On n'est pas là pour vous dire "Allez vite, prenez le temps".
07:05 Juste quand vous avez des mecs qui foutent le bordel,
07:07 ce serait bien un peu de les sanctionner pour de vrai.
07:09 Prenez le temps, la justice.
07:10 On ne dit pas que vous allez vite.
07:11 Prenez tout votre temps, parce qu'on nous dit qu'on va aller vite.
07:14 - Merci, Patrick.
07:15 - Non, mais ça va tweeter, moi.
07:17 J'en peux plus des tweets.
07:19 J'en peux plus des tweets des hommes politiques.
07:21 Je suis consterné de la situation.
07:22 Je tire les conséquences de ce drame.
07:24 Le directeur décolle.
07:25 - Je veux ouvrir une enquête.
07:26 - Je veux ouvrir une enquête.
07:27 Le directeur décolle.
07:28 Ce n'est pas de sa faute.
07:29 Il réagit.
07:30 Le ministre, il réagit après 3 semaines.
07:31 "Ah, je ne savais pas.
07:32 Je n'étais pas là."
07:33 Mais t'étais où ?
07:34 T'étais où, il y a 3 semaines ?
07:35 T'étais où ?
07:36 Il faut qu'ici, on dise des trucs.
07:37 - T'étais où, mon ami ?
07:38 - Vous rigolez, mais en attendant, il y a plein de délires tous les jours.
07:42 Et eux, ils sont tout le temps consternés.
07:44 C'est les hommes politiques.
07:45 - Alors Benalim, ça ne lui plaît pas, ce que tu as fait ?
07:46 - Ah oui, ils sont consternés.
07:47 Je suis désolé.
07:48 - Je le sens.
07:49 - Non, non, non.
07:50 - T'as raison, c'est un con.
07:51 Je rigole.
07:52 Moi, je suis complètement d'accord avec toi.
07:53 A 100%.
07:54 - Je suis peut-être un con.
07:55 - Si t'es un con, je suis un con aussi.
07:56 - Je suis que de la commune.
07:57 - Continuez.
07:58 Continuez à prendre votre téléphone et à tweeter.
07:59 - Bravo.
08:00 - C'est dramatique, ce qui se passe.
08:01 - T'as raison.
08:02 - Et on ne va jamais chercher les coupables.
08:04 On ne va jamais chercher les parents.
08:05 L'éducation aussi.
08:06 Allez chercher les parents aussi, de temps en temps.
08:07 - Mais bon, tout ce que tu dis, c'est énorme.
08:08 Je suis d'accord à 100% avec toi.
08:09 - On va bien y aller.
08:10 - Je suis d'accord à 100% avec toi.
08:15 [Musique]

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