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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 parce qu'effectivement, j'ai eu des témoignages dans ma circonscription,
00:03 mais aussi sur les plateaux télé, de petits propriétaires qui étaient victimes de squatters,
00:09 qui galéraient du coup eux-mêmes parce qu'ils se retrouvaient en difficulté financière,
00:12 et qui traînaient ça pendant des années et des années.
00:15 On a eu aussi le cas de locataires qui ne sont pas vraiment des squatters,
00:18 mais qui ne payent plus leur loyer pendant des années et des années.
00:21 Pierre et Marie, ce que vous avez par exemple reçu ici, avec qui on a largement discuté,
00:25 c'est exactement leur situation. Pendant deux ans, ils ont eu une locataire qui s'est arrêtée de payer,
00:29 et eux-mêmes ont été obligés de vivre dans une caravane à Marseille
00:33 parce qu'ils avaient une locataire qui ne payait plus pendant deux ans.
00:36 Donc ce que je voulais faire avec cette loi, ce que je voulais faire avec mes collègues,
00:39 et avec une large majorité, c'était durcir les peines sur le squat,
00:42 faire en sorte qu'on les triple, mettre en place une procédure d'expulsion express
00:46 qui fait qu'en 72 heures, quand il y a quelqu'un dans votre domicile, il est sorti.
00:50 Et troisième élément, c'était dans le cas des procédures de contentieux
00:54 quand il y a un impayé locatif, accélérer les choses pour que vous ne vous retrouviez plus
00:57 dans des situations où vous avez deux, trois, quatre années d'impayé.
01:00 Pour les accidents de parcours, ça arrive, vous pouvez avoir un mois d'impayé, deux mois d'impayé.
01:04 La loi ne changera pas, vous pouvez avoir un accident de vie, un accident familial, ça arrive.
01:08 Par contre, trois ans, quatre ans, c'est pas pire.
01:10 – Il y a des gens qui sont vraiment de bonne foi et qui malheureusement ont eu un fait dans leur vie
01:16 qui fait qu'ils sont en difficulté pendant un laps de temps.
01:21 Après, moi, ce que je vise, c'est ceux qui connaissent par cœur les lois
01:25 et qui se servent de la loi et qui se servaient de la loi pour faire des abus,
01:29 qui mettaient des personnes dans des situations inextricables, comme on l'a pu le voir ici,
01:33 et des personnes qui n'étaient pas, je vous le dis, ce n'étaient pas des personnes très fortunées,
01:37 c'est des personnes qui ont travaillé toute leur vie, qui ont réussi à avoir un petit appartement
01:41 et qui perdaient toutes leurs économies à cause de personnes qui se servaient de la loi
01:46 pour commettre des choses inacceptables.
01:48 Et c'est surtout sur ça que la loi est bien faite, puisque on a vu voir cette loi, ce que vous dites.
01:52 C'est-à-dire qu'on va tolérer encore des personnes, 2-3 mois, qui sont en difficulté.
01:58 Mais après, je vais vous dire, ça aussi, c'est les propriétaires qui font cas par cas,
02:04 ils voient très bien si la personne est de bonne foi ou de mauvaise foi, ça on le voit tout de suite.
02:08 Et puis l'espoirteur, alors ça, qu'un mec puisse arriver chez toi, casser ta porte, se faire…
02:12 – Ils sont tolérants, ils sont tolérants.
02:14 – Ils se font envoyer du courrier, ils sont marchés sur la tête.
02:18 On était dans le monde de Gilles Verdez, le monde de ses amis, les insoumis,
02:23 excusez-moi, qui sont à la buvette au lieu d'être à l'Assemblée Nationale.
02:26 Alors dites-nous.
02:27 – Non mais il y a des choses très bien dans la loi, je voulais vous féliciter,
02:30 notamment sur les loyers impayés, ça c'est extraordinaire.
02:33 Le reste, monsieur, très respectueusement, c'est de la poudre aux yeux, votre loi.
02:36 Ça ne fonctionnera pas.
02:38 – Mais pourquoi une loi ça fonctionne ? Pourquoi ça fonctionnait avant quand c'était pourri ?
02:41 – Mais non, vous tapez sur les squattons.
02:43 – Mais si on t'écoute, rien ne fonctionne.
02:45 – Qu'est-ce qui fonctionne chez toi ? T'as ta chasse d'ouvre ?
02:47 – Vous leur mettez trois ans au lieu d'un an de prison, 45 000 euros d'amende.
02:50 Mais quel squatteur va pouvoir payer 45 000 euros d'amende ?
02:53 – Je pense qu'il fallait d'abord envoyer un signal.
02:55 – Non, c'est pas ça, c'est pas ça le truc le plus important,
02:57 c'est que tu peux les déloger très vite.
02:59 – Exactement.
03:00 – Tu n'as rien compris, une fois de plus, tu es encore à côté.
03:02 – Non, j'allais…
03:03 – Tu fais pipi à côté.
03:04 – Non, j'allais y venir, j'allais y venir.
03:06 Moi, l'esprit de la loi qui me choque,
03:08 comme toutes les associations qui s'occupent de logement,
03:11 c'est que plutôt que de résoudre le problème du logement et des pauvres,
03:14 vous faites la chasse aux pauvres.
03:16 Encore une fois, c'est un gouvernement qui stigmatise les pauvres.
03:19 Il y a 330 000 sans-abri, qu'est-ce que vous faites pour eux ?
03:22 – Mais c'était dénoncié.
03:23 – Non, non, non, laissez-moi finir.
03:25 – Attends, attends, attends, c'est inadmissible ce que tu es en train de dire.
03:28 – C'est ça le reproche qu'on fait à la loi.
03:30 – Pierre et Marie, c'était dénoncié, c'était des mecs qui étaient…
03:32 – Mais non, je ne vous parle pas de ça, je vous parle de l'esprit global de la loi.
03:35 – Il me dit dans cette émission, il ne sort que des bêtises de sa bouche.
03:38 – Mais non, mais le droit de regard…
03:40 – Est-ce que vous pouvez lui répondre, Monsieur le député ?
03:42 – La gauche est contre la loi de Monsieur.
03:44 – Mais c'est normal que la gauche soit contre la loi de Monsieur.
03:46 – Mais c'est pas respectable.
03:47 – C'est normal.
03:48 – Pournissez un logement à tout le monde,
03:50 en même temps que de taper sur des gens qui n'en ont pas.
03:52 – En attendant, tu fais quoi ?
03:53 – En attendant, tu fais quoi ?
03:54 Des pauvres gens qui sont obligés de dormir dans une caravane
03:56 parce que leur maison est squattée.
03:58 – Monsieur le député, qu'est-ce que vous répondez à Monsieur…
04:01 – Je réponds que c'est pas…
04:02 – On ne sait même pas qui c'est.
04:03 – Je réponds que ce n'est pas parce qu'on est propriétaire
04:06 qu'on est forcément riche.
04:07 – Bien sûr.
04:08 – Il y a des petits propriétaires qui ont investi leur travail,
04:11 la sueur de leur front, dans un appartement,
04:13 soit pour eux-mêmes, soit pour du locatif.
04:15 Et la souffrance sociale des uns ne peut pas se faire au détriment des autres.
04:18 Et Pierre et Marie, ce que vous avez reçu, il y en a des centaines comme ça,
04:22 c'est des petits propriétaires qui vraiment ont souffert
04:25 de la situation dans laquelle ils étaient.
04:26 Et on ne peut pas leur dire, écoutez, tant pis pour vous,
04:28 c'est comme ça, vous avez fait le choix d'avoir un locataire,
04:31 elle ne paye plus, tant pis pour vous, ça vaut d'assumer,
04:33 parce que vous êtes propriétaire et que par définition,
04:36 vous seriez mieux loti que la locataire.
04:38 C'est faux comme raisonnement.
04:39 J'ajouterai un dernier point si je peux me permettre Cyril.
04:41 – Allez-y. Au contraire.
04:42 – Si on veut encourager dans la crise du logement que vous évoquez et qui est réelle,
04:45 des propriétaires à investir dans l'immobilier et à louer des logements,
04:48 il faut probablement les rassurer sur le fait que quand ils choisissent de louer,
04:51 ils auront moins de problèmes avec des locataires et que ça ira plus vite.
04:54 Si le signal que vous envoyez, c'est de dire, ça peut durer 2, 3, 4 ans,
04:58 il y aura de moins en moins de propriétaires pour louer,
05:00 et il y aura de plus en plus de locataires, deux bonnes fois, en galère,
05:03 parce qu'ils ne trouveront pas de logement,
05:04 parce que moins de propriétaires arriveront à louer.
05:06 C'est ça qu'on essaye de faire à travers ça.
05:08 – Tu as bien fermé ta cuvette.
05:09 – Mais non, parce qu'avec talent, et encore une fois, respectueusement,
05:12 vous ne répondez pas à la question, vous parlez de propriétaires qui pourront louer.
05:16 Moi, ce n'est pas ça le problème.
05:17 – Ecoute, on ne comprend pas ce que tu dis.
05:19 – L'État ne fait rien pour 330 000 personnes qui n'ont pas de logement.
05:22 – C'est à eux de bosser là-dessus.
05:24 – Ecoute, je peux te parler deux minutes là, parce que ça, on est tous d'accord.
05:28 Tu as entendu ce qu'a dit Monsieur le député.
05:29 – Non. – Mais il ne fait rien.
05:30 – Tu es encore comme dans toute ta vie, à côté de la plaque, tu es hors sujet.
05:37 Tu sais quoi, à l'école, dès que tu donnais une copie,
05:39 à mon avis, la prof te le rendait avec "HS", "hors sujet".
05:41 – Pas du tout. – Tu es hors sujet.
05:43 – Pas du tout, j'avais 18 sur 20, ça crois.
05:44 – Tu es toujours hors sujet, mais tu as eu 18 sur 20 à l'école,
05:46 je ne sais pas ce que tu es devenu depuis.
05:48 Regarde, est-ce que tu peux lire ce qu'il y a marqué là, s'il te plaît ?
05:50 – La loi contre les squatteurs, officiellement durcie.
05:53 – Est-ce qu'on parle de la loi sur le logement ?
05:55 – C'est ça que je leur reproche, ils ne font rien.
05:57 – Mais on fera une autre émission, un autre débat là-dessus.
06:00 Pour l'instant, on est sur les squatteurs.
06:02 Mais Gilles, tu comprends le français ?
06:04 – On va régler 18 cas, 150 cas, 200 cas, et c'est formidable.
06:07 – C'est pas possible, mais j'espère qu'ils vont faire mieux.
06:11 Je suis complètement d'accord avec toi là-dessus, il est d'accord.
06:13 Tu crois qu'ils sont contents de voir des gens dehors ?
06:16 Excuse-moi, tu… – Mais qu'est-ce qu'ils font pour eux ?
06:18 – Il faut qu'ils fassent quelque chose, je suis d'accord.
06:20 Mais bon, oui, mais excuse-moi, on parle de la loi sur les squatteurs.
06:23 Pourquoi tu dis des conneries ?
06:25 – C'est anecdotique cette loi, Cyril.
06:27 – Les recrétés qui étaient là, ils les trouvaient anecdotiques.
06:30 Ils vivent l'enfer. – Mais il y en a plein des cas comme ça.
06:33 – Mais bien sûr, il y en a plein.
06:34 – Arrête un peu, on est d'accord avec toi sur la loi sur le logement,
06:37 mais on fera une émission sur la loi sur le logement.
06:39 – Mais ils ne le font pas. – Bon, allez, vas-y, t'es un idiot.
06:41 Excuse-moi, je t'aime beaucoup, mais là, tu me tues, Gilles, excuse-moi.
06:45 – Il y a 2,5 millions de ménages qui voudraient un logement social.
06:47 On fait quoi pour eux ? – Mais on est d'accord avec toi.
06:49 – Oui, mais ça encourage le squat, ça encourage le squat.
06:52 – Mais excuse-moi, mais Gilles, on est d'accord avec toi, on parle de ça.
06:55 Pourquoi, une fois de plus, tu es à côté de la plaque ?
06:58 – C'est pas ça, c'est tout à gauche. – Pourquoi tu es toujours à côté ?
07:00 Va voir tes copains à la buvette. – Ce ne sont pas mes copains,
07:03 mais il y a les 91 députés de gauche qui ont voté pour.
07:05 – Vas appeler Louis Bonnard, va appeler tes amis,
07:07 va à la buvette avec eux et va être bourré avec eux à des soirées.
07:10 – Non, mais je n'ai pas eu de question. – Ben si, mais Raymond.
07:12 – Mais je ne mélangerai rien du tout. – Mais tu mélanges entre les logements
07:16 et les squatters. Les squatters, ils ne veulent pas payer de loyer.
07:18 – Mais oui, c'est insupportable. – Les gens qui cherchent des logements,
07:20 ils veulent payer un loyer. – Bien sûr.
07:22 – Ils veulent travailler, ils veulent être habillés.
07:24 – À cause des squatters, les propriétaires ne veulent plus louer.
07:26 – Même si c'est des logements sociaux, même s'ils ne doivent payer que 200 euros
07:29 parce qu'ils ont des aides, ils veulent payer, ils veulent être en règle.
07:32 Même s'ils n'ont pas de loyer du tout, ce qui n'existe pas, ils veulent être en règle.
07:35 Les squatters, ils ne veulent pas être en règle. Ils rentrent, ils changent les serrures,
07:38 ils restent chez toi et ils ne veulent pas payer.
07:40 Et ils dégradent, et après, ils se barrent. Il y a juste un truc dans la loi,
07:43 et je pense que ça n'a pas été changé, c'est la trêve hivernale.
07:45 Vous n'avez pas changé ça.
07:46 – Pour les squatts, il n'y a pas de trêve hivernale.
07:48 – Il n'y a pas de trêve hivernale pour les squatters.
07:50 – Donc la procédure de 72 heures, elle marche, quelle que soit la saison,
07:53 quel que soit le mois de l'année, et donc en 72 heures, avec l'appui du préfet,
07:57 sans procédure judiciaire, vous aurez accès à l'élu.
07:59 – C'est ce que je trouve un peu violent, mais sinon, dans l'ensemble,
08:01 moi je suis d'accord pour cette loi.
08:02 – Le problème, c'est que si vous rentrez ce soir chez vous,
08:03 et que vous avez quelqu'un dans votre quai, normalement, vous allez dire…
08:05 – Ce sera moi, ce sera fini. Je vous le dis, si ça m'arrive un jour,
08:08 moi je vais directement, j'appelle la police, je vais le chercher.
08:10 – Vous n'allez pas attendre l'ERP, vous voyez.
08:11 – Je vais le chercher parce qu'il y a des gens chez moi.
08:12 Je vais les sortir, ils ne resteront pas.
08:13 – Mais maintenant, ce sera rapide.
08:14 – Maintenant, ce sera rapide, je suis d'accord.
08:16 – Géraldine, qu'est-ce que tu penses de ce que je dis ?
08:17 Est-ce que vous pensez que ce sera exécuté, surtout ?
08:18 Parce qu'il y a beaucoup de lois qui sont formidables,
08:20 et au final, elles ne sont pas exécutées.
08:21 – C'est vrai, elle a raison.
08:22 – Vous savez, on va s'en assurer, mais on aura forcément des loupés.
08:25 Il faut se dire les choses honnêtement, on aura forcément des loupés,
08:27 avec des cas qui sont passés à travers, sur lesquels soit on a eu
08:30 la justice qui a dysfonctionné, soit une préfecture qui a dysfonctionné.
08:33 Je ne peux pas m'engager en vous disant qu'à 100%, partout,
08:36 il n'y aura jamais une faille, il y a toujours des failles.
08:38 En toute honnêteté, on le sait tous.
08:39 Mais en tout cas, avec cette loi, on a essayé de renforcer
08:41 au maximum du maximum de ce qu'on pouvait,
08:43 et on a essayé de boucher les trous qu'il pouvait y avoir dans la raquette.
08:46 – Boucher les trous, Sophie ?
08:47 – Oui, j'espère qu'on comblera un maximum de situations
08:49 pour que vous en receviez le moins possible sur les plateaux.
08:52 Donc, de bonne foi, je vous assure qu'on fera le maximum
08:54 pour qu'elles soient appliquées avec sévérité,
08:56 parce qu'il n'y a pas de tolérance à avoir sur les squatteurs.
08:58 Il y a une tolérance à avoir avec des locataires fragiles,
09:00 mais sur le squat, il n'y a pas de tolérance à avoir.
09:02 – Et Gilles parlait de la gauche qui n'a pas voté.
09:04 – Oui, la gauche n'a pas voté.
09:06 – Mais pas toute la gauche ? Ou toute la gauche ?
09:08 Et sur quelle motivation, en fait ?
09:09 – La motivation, c'est d'excuser le squat en expliquant
09:11 que ce n'est pas la faute des squatteurs.
09:13 – Oh, attend, avant de défendre des amis, laisse-le finir.
09:16 – L'argument que j'avais en face, c'était de dire
09:17 que les squatteurs sont victimes de la difficulté sociale,
09:19 et donc squattent parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.
09:21 Je trouve l'argument fallacieux, parce qu'on sait faire insulte
09:23 à des locataires de bonne foi qui payent chaque mois
09:25 et qui bossent chaque mois pour pouvoir payer.
09:27 Donc je trouve que c'est plutôt insultant vis-à-vis de tous les catéroris.
09:29 – Alors on a un de leurs amis ici, est-ce que vous voulez qu'il vous réponde ?
09:32 Gilles Verdez.
09:33 Comment vous expliquez, monsieur, que toutes les associations
09:35 qui s'occupent du logement, qui sont respectables, vous les connaissez ?
09:39 – Je les connais, bien sûr, le DAL, la Fondation Vélicaire.
09:42 – Ces associations qui bossent au quotidien sont contre votre loi.
09:45 – Moi, je respecte leur combat qui a toujours été celui de…
09:47 – Oui, mais comment vous expliquez leur volonté ? Laisse-le répondre.
09:49 – Je respecte leur combat qui a toujours été celui de lutter
09:51 contre la précarité et lutter pour que chacun ait un toit.
09:54 Ils n'ont pas exactement la même vision de la propriété privée
09:57 que ce que je peux avoir, ce que vous pouvez avoir,
09:59 ce que les Français peuvent avoir.
10:01 Ils considèrent que la propriété privée, qui pourtant est consacrée
10:04 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen,
10:06 pour eux, c'est moins important que le droit au logement.
10:08 Voilà.
10:09 Donc c'est une vision idéologique qui est très différente.
10:11 Donc ils ont un combat idéologique du droit au logement, je le respecte.
10:14 Moi, j'ai un combat pour la propriété privée,
10:16 le respect des petits propriétaires, qui a encore une fois une valeur constitutionnelle.
10:19 Donc je comprends qu'on ait du débat, c'est normal qu'on ait du débat.
10:21 – Fermez la cuvette.
10:22 – Voilà, mais ils ont un combat qui n'est pas exactement sur la même longueur.
10:26 – Je vais remettre juste rapidement, il n'y a pas que des petits propriétaires.
10:28 – Qui t'a donné la parole ?
10:30 – Le revenu… Monsieur.
10:31 [Rires]
10:33 – J'ai rien fait, c'est rien.
10:35 – Monsieur, je l'aime beaucoup, monsieur le député, je l'aime beaucoup.
10:37 Non mais vas-y mon bébé.
10:38 – Merci beaucoup.
10:39 Le revenu médian des bailleurs est quand même deux fois plus élevé
10:44 que celui des Français lambda.
10:46 Donc il y a des exceptions, il y a des petits propriétaires
10:48 qui en souffrent bien évidemment, mais je suis assez d'accord avec Gilles
10:51 sur le fait que ce qui n'est pas normal, c'est que des personnes
10:55 ne soient pas capables financièrement de payer des loyers qui sont parfois très bas.
11:00 Donc il y a le cas des squatteurs violents qui sont là comme ça,
11:05 et il y a aussi le cas de personnes honnêtes qui ne peuvent pas payer leur loyer.
11:09 – C'est ce qu'il a dit dans la journée.
11:10 – Vous reprenez bien vos lois.
11:11 – C'est ce qu'il a dit en préambule, s'il vous plaît, on n'a pas le temps là.
11:13 C'est ce qu'il a dit en préambule.
11:14 – Et la loi ne changera pas grand-chose pour eux d'ailleurs
11:16 s'ils auront toujours le temps de régulariser.
11:18 La loi, elle ne va pas dire du jour au lendemain, vous avez perdu le cadet,
11:20 vous avez perdu votre job, c'est fini.
11:21 – L'amende de mort ?
11:22 – Non, l'amende dont vous parlez, elle arrivera au bout de 2 ou 3 ans
11:25 quand le juge a dit "il faut partir", et que la personne se maintient quand même.
11:30 Excusez-moi.
11:31 – Regardez ça, les lois, oui à 78%.
11:34 Pas beau ça ?
11:35 – Merci.
11:36 – Bravo, bravo, bravo.
11:39 [Applaudissements]
11:45 Maintenant qu'on vous a applaudi et tout ça,
11:47 vous ne pouvez pas faire quelque chose pour la retraite à 64 ans ?
11:50 [Rires]
11:53 Parce que ça par contre, ce n'est pas la même limonade.
11:55 ♪ ♪ ♪

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