Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous.
00:00:04 A la une ce matin, le ras-le-bol des riverains de la place Henri-Freinet,
00:00:08 près de la gare de Lyon, à Paris.
00:00:10 Mineurs non accompagnés, migrants, drogués, ils vivent l'enfer.
00:00:15 Edouard Philippe veut en finir avec l'immigration du fait accompli.
00:00:20 L'ancien Premier ministre propose de revoir les accords de 1968
00:00:25 qui nous lient avec l'Algérie au profit de l'immigration algérienne en France.
00:00:30 Florian Tardif avec nous.
00:00:31 A tout de suite, Florian.
00:00:33 Un drame dans une piscine municipale, ça s'est passé hier dans la capitale.
00:00:38 Une fillette de 6 ans en CP a été placée en coma artificiel
00:00:42 après avoir été retrouvée inanimée au fond d'un bassin.
00:00:47 Maxime Lavandier pour les dernières informations.
00:00:50 La matinale de CNews en direct de Rungis aujourd'hui
00:00:52 pour les 50 ans du pavillon de la viande.
00:00:54 Mathieu Deveze sera en direct avec nous.
00:00:56 A tout de suite, Mathieu.
00:00:58 Et puis l'inflation qui ralentit.
00:01:00 Attention, ça ne veut pas dire que les prix baissent.
00:01:02 L'homme-iguillot nous dira si le pic d'inflation est derrière nous.
00:01:07 On vous parlait la semaine dernière de la situation place Henri Frénet.
00:01:10 A Paris, située juste derrière la gare de Lyon,
00:01:13 elle est le théâtre de bagarres, de vols ou encore de trafic de drogue.
00:01:17 Alors pour attirer l'attention des pouvoirs publics,
00:01:18 des dizaines d'habitants se sont rassemblés hier
00:01:21 devant le commissariat du 12e arrondissement de Paris.
00:01:23 Ils interpellent la mairie et demandent un point fixe de police sur place.
00:01:27 Reportage de Pierre Emko et Sarah Varny.
00:01:30 Ils étaient des dizaines rassemblés hier soir.
00:01:35 Des riverains de la place Henri Frénet,
00:01:37 mais aussi des personnes venues les soutenir.
00:01:39 Il y a des alliés qui ne font rien sur la place.
00:01:41 Il y a des distributions alimentaires.
00:01:43 Enfin moi, je n'aimerais pas habiter là.
00:01:44 Quand on va au parc, on doit tout le temps être avec un adulte pour être rassuré.
00:01:47 On ne peut même plus le faire comme dans un parc normal.
00:01:51 En cause, des distributions pour les plus démunis
00:01:53 organisées sur la place depuis deux ans,
00:01:55 qui génèrent des regroupements, des rixes souvent sous fond d'alcool
00:01:58 et des trafics sous les fenêtres des habitants.
00:02:00 Cette riveraine habite au premier étage, un quotidien devenu un enfer.
00:02:07 On a une crainte et puis voilà, on vit au-dessus.
00:02:11 Constamment, on entend des cris, de la musique.
00:02:14 Il y a des gens qui se promènent à moitié nus.
00:02:16 Il y a des gens qui urinent, qui défeclent devant nous, qui se masturbent.
00:02:20 Donc on a beaucoup de problématiques et on subit la violence.
00:02:24 Les riverains se sentent abandonnés par la mairie
00:02:26 et demandent que les distributions soient déplacées dans la rue d'à côté,
00:02:29 qui n'abrite que des bureaux afin de ne plus subir les nuisances sonores
00:02:33 causées par les faits de résonance.
00:02:34 Ils souhaitent également la mise en place d'un point fixe de police au niveau de la place.
00:02:38 Le collectif sera reçu le 13 juin prochain au commissariat du 12e arrondissement.
00:02:42 Voilà, et on sera ce matin en direct avec un des habitants
00:02:47 qui va nous décrire l'enfer qu'il vit quotidiennement.
00:02:51 Edouard Philippe se dit contre une immigration du fait accompli.
00:02:55 C'est ce qu'il dit dans un entretien chez nos confrères de L'Express.
00:02:58 L'ancien Premier ministre qui veut revoir les accords de 1968
00:03:01 qui nous lient à l'Algérie au profit des Algériens.
00:03:04 Florian Tardif, ce que l'on peut dire, c'est qu'Edouard Philippe jette un pavé dans la mare.
00:03:09 Il veut en finir, dit-il, avec les non-dits.
00:03:11 Oui, tout à fait. Il remet en cause l'accord de 1968,
00:03:14 un accord peu connu et qui a pourtant des conséquences importantes.
00:03:18 Alors, de quoi s'agit-il précisément Romain ?
00:03:21 Il s'agit d'un accord qui définit les conditions de circulation,
00:03:24 de séjour et de travail des Algériens en France.
00:03:26 En clair, il bénéficie d'un régime d'exception et le législateur n'y peut rien changer.
00:03:33 Pourquoi Romain ? Car ce traité relève du droit international.
00:03:36 En clair, il a une autorité supérieure aux droits français.
00:03:39 Vous avez beau changer la loi, si vous ne changez pas les conditions de ce traité,
00:03:44 cela ne sert strictement à rien.
00:03:46 Alors, que prévoit cet accord Romain ? On va le voir ensemble.
00:03:49 Très clairement, il facilite l'entrée des Algériens sur le sol français.
00:03:52 Il facilite le regroupement familial. Il est même presque de plein droit.
00:03:55 Il bénéficie les Algériens de la liberté d'établissement pour exercer une activité de commerçant
00:04:00 ou une profession indépendante sur le sol français.
00:04:02 Et vous le voyez, ils peuvent également plus facilement obtenir un titre de séjour long, 10 ans.
00:04:08 C'est pour ces raisons qu'Edouard Philippe souhaite aujourd'hui renégocier cet accord avec l'Algérie.
00:04:13 Merci beaucoup Florian Tardif.
00:04:15 L'inquiétude avalance après la venue d'un groupe d'individus menaçant aux abords de deux écoles.
00:04:22 Cela s'est passé hier devant l'école Jules Vallès et l'école Brosselet, Chana.
00:04:26 Ces menaces interviennent dans un contexte déjà très tendu sur fond de règlement de compte entre bandes rivales.
00:04:31 Alors, dès aujourd'hui, des équipages de police municipales et nationales seront présents
00:04:35 pour sécuriser les deux écoles. Et jeudi, des cellules d'écoute seront mises en place.
00:04:40 Et puis la crise du prêt-à-porter qui continue en France.
00:04:43 Le groupe Fast Retailing France annonce envisager de fermer 55 magasins de comptoirs des Cotonniers et Princesse Tam Tam.
00:04:52 Il en a 136 actuellement. Au total, 304 postes sont menacés.
00:04:56 Je rappelle que le secteur du prêt-à-porter est secoué maintenant depuis plusieurs mois.
00:05:00 Camailleux, Gaux-Port, Gabes, Coucaille ou encore Saint-Marina ont été placés en liquidation ou en redressement judiciaire.
00:05:07 Un drame. Une élève de CP a été retrouvée inanimée au fond d'une piscine municipale en plein cours de natation.
00:05:16 Ça s'est passé hier à la piscine Georges-Hermans, près des buts de Chaumont à Paris.
00:05:21 Maxime l'avant dit avec nous. Qu'est-ce qui s'est passé exactement, Maxime ?
00:05:24 Oui, la scène se déroule dans le 19e arrondissement de Paris.
00:05:27 La fillette de 6 ans participe à un cours de natation avec son école dans la piscine Georges-Hermans,
00:05:31 comme vous l'avez dit, près des buts de Chaumont.
00:05:33 Elle est retrouvée inanimée au fond de la piscine. Un encadrant plonge pour la remonter à la surface.
00:05:38 Après une réanimation, elle est transportée par les sapeurs-pompiers à l'hôpital de Bré
00:05:42 et placée en coma artificiel pour, selon le maire de l'arrondissement François Dagnaud, faciliter les soins.
00:05:48 Il faut savoir que de nombreux élèves étaient sur place.
00:05:50 On est de trois classes de CP, soit une trentaine d'élèves et également une classe de seconde.
00:05:55 Tous ont assisté à cette scène choquante et également à la réanimation de la petite fille.
00:06:00 Une cellule psychologique a été mise en place pour les élèves, leurs parents, les agents et les personnels de la piscine.
00:06:06 Comment se porte la petite fille ce matin, Maxime ?
00:06:08 La fille se trouvait encore inconsciente hier soir, mais son rythme cardiaque était normal.
00:06:14 Sur le maire, ce drame aurait pu être évité au vu du nombre de personnels présents à la piscine.
00:06:19 Deux maîtres nageurs, deux professeurs de sport, deux éducateurs sportifs de la ville de Paris et trois professeurs des écoles.
00:06:25 Un encadrement bien au-delà de ce que prévoient les textes.
00:06:28 Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.
00:06:31 Et bien sûr, la piscine reste fermée aujourd'hui.
00:06:33 Maxime Lavandier, merci Maxime.
00:06:35 Le drame, c'est dramatique, dramatique.
00:06:38 Cet acte de bravoure de deux policiers municipaux dont on voulait vous parler ce matin.
00:06:44 Le week-end dernier à Bron, une voiture s'est retrouvée submergée sous les eaux après les fortes précipitations sur l'agglomération léonaise.
00:06:52 À son bord, une mère de famille et ses deux enfants.
00:06:54 Un drame a été évité de justesse grâce à l'intervention de ces deux policiers.
00:06:58 Reportage d'Olivier Madinier avec le récit de Mathilde Ibanez.
00:07:02 Il est environ 20h, samedi soir, lorsque deux policiers municipaux arrivent au niveau de ce pont.
00:07:09 En dessous, une mère de famille et ses deux jeunes enfants âgés de 4 et 7 ans sont bloqués.
00:07:15 Leur voiture est submergée sous deux mètres d'eau.
00:07:18 Pour les sauver, Maxime, l'un des policiers présents, se jette à l'eau.
00:07:22 J'ai plongé directement en l'eau, j'ai demandé à la dame ce qui se passait, si c'était ses enfants.
00:07:27 Elle m'a dit oui, c'est ses enfants.
00:07:29 J'ai tout de suite pris le premier enfant qui était devant moi, je l'ai amené derrière en position de sécurité à mon collègue.
00:07:34 Ensuite, je suis allé rechercher le deuxième enfant sous l'eau et je l'ai redonné à mon collègue également.
00:07:38 Ensuite, j'ai pris la dame et on est allé en sécurité.
00:07:41 L'autre policier récupère les deux jeunes enfants choqués.
00:07:44 On a pris en charge les enfants pour les réchauffer parce qu'ils étaient en début d'hypothermie.
00:07:48 On leur a tout de suite prodigué les premiers secours dans l'attente de l'arrivée des sapeurs-pompiers.
00:07:53 Pour eux, il ne s'agit pas d'un acte héroïque mais de leur travail.
00:07:56 Quand on est policier, on est là aussi pour porter secours aux gens, pas uniquement pour réprimer des comportements illicites.
00:08:04 Pour nous, on n'a fait que notre travail de policier.
00:08:08 Je ne suis pas un héros. Vous savez, il y a énormément de policiers qui font le même travail que nous tous les jours, c'est quotidien.
00:08:13 On n'est pas des héros.
00:08:15 Et pourtant, grâce à eux, le pire est évité.
00:08:18 Le maire de Bron, Jérémie Bréau, a demandé à la préfecture de décerner des médailles aux deux policiers municipaux pour leur acte de bravoure.
00:08:27 Ce sont des héros, quel courage. On ne sait pas comment on réagit dans ces cas-là.
00:08:35 Les policiers ?
00:08:38 Je pense qu'on y va.
00:08:41 On va faire n'importe quoi non plus.
00:08:45 On l'a vu assez récemment avec ces deux personnes qui ont essayé de sauver leur chien et qui sont mortes.
00:08:50 Il faut parfois appeler les secours et réfléchir un instant.
00:08:53 Là, ce sont des professionnels.
00:08:55 Bravo à eux. Le procès du meurtre de la petite Chayna, des expertises médicales ont été dévoilées hier pendant la première journée du procès.
00:09:04 On a appris que l'adolescente de 15 ans avait reçu 14 coups de couteau avant d'être brûlée vive. C'était en 2019.
00:09:10 Le suspect âgé de 17 ans à l'époque continue de clamer son innocence face à l'émotion des proches de Chayna.
00:09:17 La séance a dû être interrompue. Son père a laissé exploser sa colère.
00:09:21 Déjà trois coups de couteau, c'est grave. 14 coups de couteau.
00:09:26 Évidemment, car l'adolescente est allumée.
00:09:30 Regardez sur Internet comment le feu a pris.
00:09:35 Ça fait boum. Ça s'est enflammé, ça n'éteignait pas.
00:09:41 Et pourtant, c'était en hiver. Ça s'est enflammé encore, encore, encore.
00:09:45 Et tant que même les policiers ont arrêté, ils ont pu le faire éteindre.
00:09:49 Et pour l'instant, l'accusé, le suspect reste quasi mutique. Il parle très, très peu.
00:09:57 On vous emmène à présent au marché de Rungis pour les 50 ans du pavillon de la viande.
00:10:02 Pour l'occasion, trois jours de festivités sont organisés. C'est pour ça que je voulais qu'on soit sur place.
00:10:06 On rejoint tout de suite Mathieu Deveze en direct avec nous.
00:10:09 Mathieu, vous êtes avec Christophe Deplanche, président du syndicat des viandes à Rungis.
00:10:14 Exactement, cher Romain, car il y a tout juste 50 ans, la viande débarquait ici au marché de Rungis.
00:10:22 Et depuis 1973, donc Carcasse et Gibier se négocient ici.
00:10:26 Bonjour, monsieur. Vous êtes Christophe Deplanche, président du syndicat des viandes ici à Rungis.
00:10:30 Quelle viande vous nous proposez aujourd'hui ?
00:10:33 Bonjour, déjà bienvenue à vous. Bienvenue au pavillon des viandes.
00:10:36 Aujourd'hui, on a du bœuf, du veau, de l'agneau. On a un peu toute diversité, car on est quand même le plus grand marché au monde.
00:10:43 Donc on a de la diversité, de la qualité et surtout aussi de la traçabilité.
00:10:47 C'est important que les consommateurs soient informés de ce qu'ils consomment.
00:10:50 Est-ce que vous pouvez nous montrer un peu concrètement ? On peut déambuler avec vous et nous montrer quel carcasse on a avec nous alors ce matin.
00:10:56 Par exemple, on a du veau, juste ici. Donc c'est une vieille famille, c'est cinq générations avec qui on travaille.
00:11:04 Donc eux aussi, ils ont connu l'arrivée à Rungis.
00:11:07 Au-dessus, on a toute sa PLV, sa traçabilité. Enfin, on peut tout, tout, tout retrouver.
00:11:13 C'est une grosse carcasse qu'on a. Là, combien de kilos à peu près ?
00:11:15 160 kilos.
00:11:16 160 kilos ? Et combien de portions on fait avec 160 kilos ? Vous pouvez nous dire un peu pour un consommateur lambda ?
00:11:22 Là, je vais vous donner un exemple. Pour les trois jours de fête, pour fêter les 50 ans des viandes à Rungis, on a mis un bœuf à la broche et on estime à peu près 1000 portions de dégustation.
00:11:31 Donc en gros, c'est ça.
00:11:33 Très bien pour le veau. On va avancer un petit peu. Est-ce que vous pouvez nous montrer, donc, pavillon des viandes ? J'imagine qu'on a peut-être du bœuf, de l'agneau. Montrez-nous.
00:11:41 Vous avez du bœuf qui est juste à votre droite, là.
00:11:43 Ouais.
00:11:44 Donc là, vous avez les avant-bœufs. Donc voilà. Et de l'autre côté, parce que tout est bien séparé, on a le bœuf, le veau et l'agneau.
00:11:53 On est sur un marché qui est sous agrément, donc service d'hygiène irréprochable.
00:11:59 Merci beaucoup, monsieur. Et il y a quatre pavillons comme celui-ci, ici, qui vont fêter, du coup, les 50 ans de l'arrivée de la viande ici au marché de Rungis pendant trois jours.
00:12:08 Merci beaucoup, Mathieu Devese. Dis donc, un bœuf à la broche, il faut une sacrée infrastructure.
00:12:14 Merci beaucoup, Mathieu Devese. Formidable. Voilà. Bon anniversaire à Rungis, au pavillon de la viande à Rungis. Le sport, tout de suite.
00:12:21 Chana, le Real Madrid va rendre hommage à Karim Benzema, aujourd'hui.
00:12:35 Midi, il y aura lieu une cérémonie d'adieu pour le numéro 9 qui quitte, je le rappelle, le Real.
00:12:39 C'est un événement exceptionnel pour un club aussi important.
00:12:42 Cristiano Ronaldo, qui a joué neuf ans sous le maillot blanc, n'a pas eu droit à un tel hommage.
00:12:47 Une marque d'amour des madrilènes pour remercier les 14 saisons de Karim Benzema, passé à leur côté.
00:12:51 Et puis les premiers quarts de finale de Roland-Garros, avec Novak Djokovic, notamment, sur le terrain.
00:12:57 Oui, Novak Djokovic rencontre le russe Karen Khachanov à 14h.
00:13:02 L'espagnol Carlos Alcaraz affronte ce soir le grec Stefano Tsitsipas à partir de 20h15.
00:13:08 Côté femmes, la tchèque Carolina Muchova jouera contre la russe Anastasia Pavlouitschenkova.
00:13:14 Et la biélorusse Arina Sabalenka rencontre l'ukrainienne Elina Zvitolina à midi 30.
00:13:20 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:13:24 Isolation par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:13:27 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:13:31 C News, il est 6h15. Merci d'être avec nous.
00:13:33 Dans un instant, votre nouveau rendez-vous main d'oeuvre.
00:13:37 C News vous donne un coup de pouce si vous cherchez du travail, si vous cherchez des personnes à embaucher.
00:13:43 On sera tous les jours en direct avec un patron de PME qui cherche à recruter.
00:13:48 Dans un instant, on sera avec Tom Vendaire, gérant des Bistros Gourmands et du Café Noir à Nice.
00:13:54 Bonjour monsieur, merci d'être avec nous et à tout de suite.
00:13:58 C News, 6h15. Tout d'abord, le point info avec vous, Chana Lusto.
00:14:05 La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
00:14:11 250 actions sont prévues un peu partout en France.
00:14:14 Deux jours avant l'examen de la proposition de loi du groupe Lyot qui veut abroger le texte.
00:14:18 Selon les autorités, entre 400 et 600 000 personnes sont attendues sur l'ensemble du territoire.
00:14:23 40 à 70 000 dans la capitale. 11 000 policiers et gendarmes seront déployés dont 4 000 à Paris.
00:14:29 La chaudière à gaz sera-t-elle bientôt interdite en France ?
00:14:33 C'est en tout cas ce qu'envisage le gouvernement pour tenir ses engagements climatiques d'ici 2030.
00:14:37 Une concertation a été lancée avec des élus et des professionnels.
00:14:40 Le ministère de la Transition énergétique précise qu'il n'y aura pas d'obligation de remplacement et que l'évolution sera très progressive.
00:14:49 Et puis deux hommes soupçonnés d'avoir agressé le maire de Manière en meurtre émoselle ont été mis en examen.
00:14:54 Agés de 18 et 25 ans, ils sont accusés de violences aggravées, menaces de mort et outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
00:15:01 Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en relation avec la victime.
00:15:06 Je rappelle que Edouard Babel a violemment été agressé le week-end dernier par un groupe d'individus à qui il demandait de faire moins de bruit.
00:15:16 Main d'œuvre, le coup de pouce de CNews. C'est votre nouveau rendez-vous tous les matins.
00:15:20 Un patron de PME qui cherche à embaucher, qui a des difficultés. On est en direct avec Tom Vendère. Bonjour Tom Vendère.
00:15:27 Bonjour.
00:15:29 Merci d'être en direct avec nous, gérant du Bistro Gourmand et du Café Noir à Nice.
00:15:34 Vous étreinez ce rendez-vous quotidien tous les jours. Donc un patron de PME qui a des difficultés à embaucher.
00:15:40 Est-ce que vous pouvez déjà nous présenter votre activité ?
00:15:45 Bonjour à tous. J'ai deux restaurants. Un qui est un traditionnel français, avec les règles de service bien strictes à la française.
00:15:56 Et après, j'ai une brasserie qui a ouvert depuis trois mois. Et depuis trois mois, c'est un combat continu pour trouver du personnel.
00:16:04 Alors combien de couverts par jour, pour donner une idée ? De quel ordre ?
00:16:09 Ça varie. Pour le traditionnel, on est en moyenne 75-80 couverts. Et pour la brasserie, avec toutes les personnes qui viennent boire un verre ou qui viennent manger, on va être sur 100-150.
00:16:22 Combien de postes vous cherchez ?
00:16:25 Pour la brasserie, un poste de serveur. Et pour le traditionnel, le Bistro Gourmand, un poste de chef de rang, chef de partie et un plongeur.
00:16:35 Ça fait quatre postes au total. Quelles sont les rémunérations que vous proposez ?
00:16:41 Ça dépend des compétences. Après, on est en général un peu plus haut que la grille classique. On est entre 1600 et 2500 euros net. Ça va dépendre du poste.
00:16:51 Entre 1600 et 2500 euros net, ce sont des bons salaires. 2500 euros net, c'est un bon salaire. Chef de rang, on peut gagner jusqu'à 2500 euros net.
00:17:03 Ça va dépendre de l'expérience. J'ai des chefs de rang qui peuvent arriver à ce salaire-là. Ça va dépendre du nombre d'heures. Ça va dépendre de l'expérience qu'ils ont.
00:17:13 Mais bien sûr, quelqu'un qui a 45-50 ans et qui travaille plus de 40 heures, ça peut arriver à ce salaire-là.
00:17:21 Il y a les pourboires qui s'ajoutent, j'imagine ?
00:17:25 Exactement. On a un métier qui a beaucoup d'avantages. On est nourri, on a le pourboire. On l'a bien vu pendant le Covid.
00:17:37 Quand on a arrêté de travailler, on a tous souffert un petit peu par rapport à ça. On n'avait plus ces avantages-là.
00:17:49 Pourquoi vous avez des difficultés ? Qu'est-ce qui se passe quand vous mettez une petite annonce ?
00:17:53 C'est toujours assez compliqué parce qu'on a beaucoup de CV, mais pas forcément de rendez-vous qui est confirmé ou où les personnes se présentent.
00:18:06 On est toujours à la recherche. On a beaucoup de moyens maintenant pour mettre des CV en ligne, mais on ne trouve pas forcément les profils.
00:18:16 Actuellement, ce que je recherche, c'est plus des profils avec de l'expérience. On arrive sur la saison, donc c'est vrai qu'on a beaucoup de profils d'étudiants.
00:18:26 Mais il y a des étudiants qui arrêtent fin juillet qui ne seront pas présents en août.
00:18:31 Là, ça va être très compliqué. Je sais que sur la brasserie, j'ai trois personnes qui arrêtent fin juillet.
00:18:36 En août, on ne sait pas comment on va faire. Et des personnes vraiment du métier. C'est surtout ceux-là qu'on cherche. On ne sait pas où ils sont passés.
00:18:45 C'est des gens du métier qui connaissent le métier. Ce n'est pas si simple de faire tourner une grosse brasserie.
00:18:51 Merci beaucoup, Tom Van Der. Merci d'avoir témoigné ce matin. On va remettre le numéro qui va s'afficher.
00:18:56 Vous avez déjà reçu des appels sur votre portable. Ce sont peut-être des amis qui vous voient et qui veulent vous dire "Salut Tom, je vous ai vu".
00:19:06 Le téléphone du restaurant qui sonne.
00:19:08 J'espère que vous allez trouver grâce à CNews. Nouveau rendez-vous tous les jours, main d'oeuvre, le coup de pouce de CNews.
00:19:15 Bonne journée à vous Tom Van Der. 6h21, dans un instant, l'économie. On va parler de l'inflation qui semble marquer le pas.
00:19:23 Ce sera avec le Midi. On va tout de suite.
00:19:30 Le pic d'inflation qu'on disait initialement prévu pour juin. Juin est-il devant ou derrière nous ? Quelles sont les perspectives et les prévisions, Lomid Guillaume ?
00:19:40 Romain, commençons par les bonnes nouvelles. C'est vrai, l'inflation a nettement ralenti au mois de mai. 5,1% sur un an après 5,9% en avril.
00:19:48 C'est la première fois d'ailleurs depuis un an que l'inflation repasse sous la barre des 5,5%. De quoi se réjouir.
00:19:54 D'autant que les prix de l'alimentaire qui avec l'énergie tiraient l'inflation voient également leur hausse se calmer sur un an.
00:20:00 +14,1% pour l'alimentation en mai après 15% de hausse sur un an en avril. L'inflation s'est aussi accompagnée d'un recul de la consommation.
00:20:10 On consomme moins car ça coûte plus cher. La baisse est de 3,4% sur un an. Mais le phénomène de déconsommation s'accélère nettement depuis trois mois.
00:20:18 Et surtout dans l'alimentation, -10%, les français consomment 10% en moins de produits alimentaires désormais.
00:20:25 Pour beaucoup d'experts, cette baisse de la demande associée à une baisse du coût de nombreuses matières premières va contribuer, devrait contribuer à faire reculer certains prix.
00:20:35 Et donc accentuer le ralentissement de l'inflation.
00:20:38 "Devrait contribuer à faire reculer certains prix". Vous prenez beaucoup de précautions.
00:20:44 C'est vrai. Je ne suis pas le seul. Christine Lagarde, interrogée hier, la présidente de la Banque Centrale Européenne, estime que les indicateurs de l'inflation restent élevés
00:20:52 et que rien ne prouve qu'elle ait aujourd'hui atteint un pic. La BCE estime que l'inflation reviendra à 2%, mais seulement en 2025.
00:21:00 En Europe, pour la France, les prévisions sont que l'inflation restera supérieure à 5,4% en 2023 et sera toujours au-dessus de 3% en 2024.
00:21:10 Qu'est-ce qui désormais alimente l'inflation ?
00:21:13 Ce sont les salaires romains. En effet, les salariés veulent récupérer le pouvoir d'achat perdu en raison de l'inflation, ce qui semble logique.
00:21:20 Et gagner du pouvoir d'achat ne passe pas nécessairement par des augmentations tant que les prix restent élevés.
00:21:25 Le risque, c'est que la consommation reprenne, puisqu'on gagne plus, et avec elle, la hausse des prix dans une sorte de boucle infernale que semble redouter la BCE.
00:21:34 Le problème aussi, c'est que le SMIC est aligné sur l'inflation et il augmente pour l'accompagner et soutenir les ménages les plus modestes.
00:21:41 Mais ce n'est pas le cas des autres salaires. Résultat, on constate en ce moment une sorte d'écrasement de la pyramide des salaires,
00:21:47 avec un SMIC comparativement plus élevé et une impression de déclassement pour les salaires dits « moyens ».
00:21:53 La perte de pouvoir d'achat est vécue comme une véritable injustice par les ménages aux revenus « moyens »
00:21:58 et c'est encore plus accentué par l'inflation, qui n'est hélas pas totalement derrière nous.
00:22:03 C'était votre programme avec IG.
00:22:07 IG, bien plus que du trading.
00:22:09 Une équipe d'experts à vos côtés.
00:22:11 6h27, le temps, Alexandra Blanc.
00:22:16 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys. Légère, résistante, durable. Une nouvelle génération de bagages.
00:22:25 Alexandra, il y a une nouvelle fois aujourd'hui, il y aura une nouvelle fois aujourd'hui du grand beau temps sur le nord du pays.
00:22:31 Oui, et malheureusement, la sécheresse s'aggrave avec en prime ce flux de nord-est et surtout ces 22 jours sans pluie
00:22:37 du côté de Paris, de Lille ou encore de Nantes. On n'a pas vu ça depuis 74 ans.
00:22:41 La dernière fois qu'on avait eu une telle série de plusieurs semaines sans pluie sur les régions du nord à cette période, entre mai et juin,
00:22:48 c'était en 1949. Ça devient assez aggravant, assez inquiétant, puisque la sécheresse est bel et bien au rendez-vous sur les régions du nord
00:22:57 avec plus de trois semaines sans précipitation et on ne prévoit pas de pluie avant au moins samedi.
00:23:03 Conséquence, la sécheresse s'aggrave. Situation à surveiller une nouvelle fois avec des conditions météo qui vont rester relativement belles
00:23:10 sur les régions du nord, pas une seule goutte de pluie en perspective.
00:23:13 Ce matin, on a seulement quelques petits nuages près des Côtes de la Manche ou encore dans le sud-ouest.
00:23:17 Le temps s'annonce très agité en allant vers les Pyrénées. On retrouve également un temps légèrement nuageux sur les Alpes.
00:23:23 Et puis dans l'après-midi, on va de nouveau avoir ce contraste entre les régions du nord et les régions du sud.
00:23:28 Les régions du nord protégées par cette anticyclone britannique et donc conséquence du grand beau temps.
00:23:34 On retrouve également un petit peu de vent près des Côtes de la Manche. Il faut savoir que ce vent, cette bise a tendance un petit peu à aggraver la sécheresse,
00:23:41 à assécher davantage les sols. Et puis dans le sud, on va retrouver un temps instable, variable avec localement des averses orageuses
00:23:49 et puis également de la grêle sur le Pays Basque, les régions centrales, les Alpes ou encore du côté de la Corse.
00:23:55 Côté température, déjà de la grande douceur ce matin. 13 à Paris, 19 degrés à La Rochelle ou encore 17 degrés à Marseille.
00:24:02 Et dans l'après-midi, les températures vont rester estivales. 28 degrés en moyenne pour le bassin parisien, 29 degrés à Lyon ou encore à Grenoble.
00:24:09 29 degrés le long de la Garonne ainsi qu'en allant du côté de Pau et vous aurez localement jusqu'à 30 degrés.
00:24:16 Oui, 30 degrés pour le bord de l'Est aujourd'hui. Donc des températures dignes d'un mois de juillet et qui ne devraient pas baisser avant au moins la fin de la semaine.
00:24:24 On attend donc de la pluie à partir de samedi sur les régions du Nord. Il est grand temps d'avoir de la pluie.
00:24:28 Et puis à Saint-Germain-sur-Est, regardez, du grand beau temps près de la Manche et des conditions météo toujours anticycloniques avec un peu plus de fraîcheur.
00:24:36 C'était votre météo avec Samsonite Proxys. Légère, résistante, durable. Une nouvelle génération de bagages.
00:24:46 Regardez la matinale de CNews. Merci d'être avec nous. Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une ce matin.
00:24:53 Des agents de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques à Nantes qui décrivent un véritable chaos sécuritaire dans l'établissement.
00:24:59 Ils se font agresser des patients, vendent de la drogue. Vous avez bien entendu, on est allé sur place.
00:25:04 Une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites. 11 000 policiers mobilisés partout en France, dont 4000 à Paris.
00:25:12 Vatons vers une organisation et une interdiction, surtout à terme, du remplacement à l'identique des chaudières à gaz.
00:25:19 Elles sont, comme celle au fioul, très polluantes. Une concertation est organisée jusqu'à fin juillet.
00:25:25 Le Micguillau avec nous. Et puis on ira sur la magnifique île de Santorin en Grèce, plutôt au large de l'île de Santorin,
00:25:33 où des filets et des sacs plastiques ont été repêchés lors d'une opération de nettoyage.
00:25:41 La souffrance du personnel de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes. Ils sont en grève depuis 8 mois.
00:25:47 Maintenant, ils dénoncent des conditions de travail compliquées. C'est un euphémisme.
00:25:52 Et ils demandent une revalorisation de leur statut et donc de leur salaire.
00:25:55 L'établissement qui dépend du CHU de la ville est confronté à des situations de plus en plus insécurisantes.
00:26:01 Reportage de Michael Chayot.
00:26:03 Depuis le 1er octobre 2022, les agents de sécurité de cette annexe du CHU de Nantes sont en grève.
00:26:10 Principale revendication, une revalorisation de leur statut pour des personnels qui travaillent de jour comme de nuit
00:26:16 et gagnent 80 euros de plus que le SMIC après 15 ans de carrière pour être confrontés à des situations pas très confortables.
00:26:24 On supporte crachats, insultes, menaces de mort, jets d'urine. On nous a lancé des piles.
00:26:31 Et oui, on rentre comme on veut sur le site de l'hôpital Saint-Jacques.
00:26:35 Il y a des dealers qui vont venir, qui vont fournir des patients, des visiteurs.
00:26:40 Il y a des patients aussi qui deal, qui consomment sur le site.
00:26:44 On a des patients qui consomment, qui prennent des rails de cocaïne à la cafétéria.
00:26:49 Saint-Jacques est un site ouvert avec entre autres 287 lits de psychiatrie.
00:26:54 Trois agents de sécurité sont en burn-out.
00:26:56 Les responsables syndicaux n'hésitent pas à faire le parallèle avec l'agression de l'hôpital de Reims qui a coûté la vie à une infirmière famelle.
00:27:04 Au mois dernier encore, il y a eu une intrusion d'une patiente dans une unité qui est arrivée en menaçant l'équipe soignante avec une arme blanche.
00:27:13 Heureusement qu'ils ont réussi à se réfugier dans un poste de soins.
00:27:18 La conférence de presse n'est pas terminée, que les agents de sécurité sont déjà repartis.
00:27:22 Un patient est coincé dans un ascenseur. La direction du CHU de Nantes n'a pas souhaité répondre à nos questions.
00:27:29 La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. 250 actions sont prévues un petit peu partout en France.
00:27:35 Deux jours avant l'examen de la proposition de loi du groupe Lyot qui veut abroger le texte.
00:27:39 Alors selon les autorités, entre 400 et 600 000 personnes sont attendues sur l'ensemble du territoire, dont 40 à 70 000 à Paris.
00:27:47 Alors à quoi faut-il s'attendre en termes d'éléments ultra-gauche et quel effectif de police est prévu ?
00:27:52 On fait le point avec Amaury Bucaud.
00:27:55 L'ombre de l'ultra-gauche plane encore sur cette 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
00:28:00 À Paris, indiquent les services de renseignement, 1000 éléments à risque pourraient se mêler à la dizaine de milliers de manifestants.
00:28:06 Parmi ces éléments radicaux, des membres de l'ultra-gauche venus de l'étranger.
00:28:10 C'est d'ailleurs ce qui s'était passé, on se souvient, à Sainte-Sauline en mars dernier.
00:28:14 Face à cela, les autorités ont prononcé 17 interdictions du territoire national pour ces ultra-étrangers.
00:28:20 11 000 policiers et gendarmes seront par ailleurs déployés partout en France aujourd'hui.
00:28:24 Et les renseignements territoriaux notent par ailleurs que l'anniversaire de la mort du militant d'ultra-gauche Clément Méric
00:28:31 pourrait servir de prétexte à des débordements.
00:28:33 Je rappelle que des manifestations d'hommage ont eu lieu ces derniers jours, globalement sans incident.
00:28:38 Mais, nous dit une source policière, il est possible que ces manifestants se soient tenus tranquilles ces derniers jours
00:28:45 pour mieux revenir en force ce 6 juin et se montrer violents.
00:28:50 A noter enfin que l'arrivée du bac et des examens de fin d'année devraient néanmoins diminuer le nombre de jeunes manifestants
00:28:58 et donc contribuer à pacifier cette journée de mobilisation.
00:29:02 Voilà, il y a quelques perturbations dans les transports en commun.
00:29:05 La SNCF annonce 9 trains sur 10 en circulation.
00:29:08 Trafic normal du côté de la RATP en Ile-de-France. Dans les airs, 33% des vols sont annulés.
00:29:14 A Paris-Orly, 20% au départ de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes.
00:29:19 La mère de la petite Lindsay n'a pas trouvé Papandiaï, le ministre de l'éducation, sincère.
00:29:24 C'est ce qu'elle a dit hier après avoir rencontré le ministre.
00:29:27 Elle a rencontré le ministre trois semaines après que Lindsay se soit donné la mort.
00:29:31 Elle était la maman de Lindsay, l'invité de Pascal Praud, hier soir sur CNews. Écoutez.
00:29:35 On n'a pas été entendus, donc forcément pour moi c'est près à la légère. Lindsay le demandait beaucoup à l'aide et elle n'a pas été aidée.
00:29:44 Donc c'est facile de venir aujourd'hui et de nous dire je pleure, je suis en deuil.
00:29:51 Le ministre, je lui ai tout dit. Je lui ai dit qu'on avait tout envoyé, que justement l'académie avait envoyé au directeur la lettre de suicide de Lindsay.
00:30:02 Et puis le directeur, après ça, m'a convoqué et lui-même ne m'a pas reçu. J'ai été reçu par le CPE, pas par lui.
00:30:11 Voilà la mère de Lindsay, invitée de Pascal Praud hier soir dans Heure des pros 2.
00:30:16 Un autre sujet. Le gouvernement envisage d'interdire les chaudières à gaz. Pourquoi ?
00:30:23 Parce qu'elles polluent comme les chaudières au fioul. L'ami Guillaume, pourquoi cette mesure ?
00:30:26 Et est-ce qu'on sait déjà qui cela pourrait concerner ?
00:30:30 Oui, alors Romain, le gouvernement vient de lancer, vous l'avez dit, une consultation qui va durer jusqu'au 28 juillet auprès d'élus et de professionnels
00:30:36 pour réfléchir à cette interdiction des chaudières à gaz. Neuve, c'est important, parce que disons-le tout de suite,
00:30:41 il ne s'agit pas de supprimer celles qui sont déjà installées, mais de voir comment faire évoluer de façon progressive le parc d'appareils en France.
00:30:48 L'idée étant de remplacer les chaudières qui arrivent en fin de vie par des pompes à chaleur.
00:30:53 C'est une réflexion qui s'inscrit dans le cadre global du plan climatique, qui vise à réduire d'ici 2030 la consommation d'énergie fossile
00:31:00 et donc les chaudières à fioul ou à gaz qui polluent énormément. 11,2 millions de foyers se chauffent au gaz en France.
00:31:07 Les résultats de cette concertation qui démarre serviront éventuellement à rédiger un futur texte de loi qui pourrait être voté à l'automne 2024.
00:31:15 Vous avez donc encore le temps de vous chauffer au gaz d'ici là.
00:31:19 Merci beaucoup l'ami Guillaume. Auchan contraint de fermer un magasin concurrencé par une enseigne halal.
00:31:26 Ça se passe aux Mureaux dans les Yvelines. H-Market, c'est une chaîne spécialisée dans l'alimentation halal, propose des prix défiants tout de concurrence.
00:31:34 Écoutez les réactions des chroniqueurs de Face à l'Info hier soir sur CNews. Ils vont au-delà du simple aspect économique bien sûr.
00:31:42 C'est plus que consternant. Ça montre que notre société et les uns et les autres peuvent se dire "soyez tolérants, les femmes portent le voile et alors c'est leur liberté".
00:31:52 Qu'il y ait des gens qui viennent mais qu'on leur demande de prendre en considération le lieu où ils vont vivre et accepter la façon de vivre, c'était ça la logique de la laïcité.
00:32:02 Il y a bien une assimilation en France. Dans certains quartiers, le problème c'est qu'elle n'est pas française.
00:32:07 Et c'est ça évidemment le problème qu'on a aujourd'hui. Elle est très liée en effet à cette population qui consomme différemment, mais simplement qu'on ne nous dise pas au moins que ce sont des fake news.
00:32:14 Si la démographie change, il est normal que la culture et l'identité changent. Si vous avez une majorité de musulmans, évidemment la culture va changer. Ça va de soi.
00:32:24 Si vous n'avez plus le même peuple, vous n'avez plus la même culture.
00:32:27 Sous l'eau turquoise des îles grecques se cachent des déchets au large de Centorin, magnifique île des Cyclades. Des bénévoles nettoient les fonds marins, Chana.
00:32:38 Oui, les plongeurs récupèrent des filets de pêche, des pneus, des canettes ou encore des sacs plastiques. Toutes les explications de Mathilde Ibanez et de Maxime Lavandier.
00:32:46 La mer d'Egee, de la célèbre île grecque de Centorin, prisée des touristes du monde entier l'été, est remplie de déchets.
00:32:55 Des plongeurs bénévoles extirpent des fonds marins les filets de pêche, pneus, canettes et sacs plastiques jetés depuis des années.
00:33:02 Ce sont des filets fantômes qui posent un énorme problème dans le monde entier. Ils représentent environ 10% des déchets marins au niveau mondial, trouvés dans les fonds marins.
00:33:10 Il s'agit d'un défi invisible. La plupart des gens ne peuvent pas vraiment constater ce phénomène.
00:33:14 Avec l'aide de robots, les plongeurs professionnels équipés de matériel spécial peuvent plonger pour récupérer des déchets localisés à près de 45 mètres de profondeur.
00:33:23 En 80 opérations de nettoyage, près de 300 plongeurs bénévoles ont remonté plus de 28 tonnes de filets abandonnés ou perdus et des centaines de milliers de sacs plastiques.
00:33:34 "Nous perdons de nombreux filets à cause des conditions météorologiques. Au cours des cinq dernières années, des efforts intenses ont été déployés pour récupérer tous ces filets perdus,
00:33:42 qui n'ont pas seulement servi à pêcher le temps d'une journée, mais qui ont continué pendant des années à piéger des poissons ainsi que la flore et la faune inestimables pour nos mers."
00:33:50 La Grèce impose pourtant depuis 2018 une taxe de 9 centimes sur les sacs plastiques, mais dans les commerces, ils continuent d'être fortement distribués.
00:33:59 Depuis cinq ans, l'ONG sillonne les côtes grecques pour extraire les déchets qui jonchent les fonds marins, afin de protéger les richesses de la mer qui s'épuisent rapidement.
00:34:12 "La municipalité de Santorin serait bien inspirée d'interdire les sacs plastiques. Sur l'île, c'est triste de retrouver des sacs plastiques au fond de cette magnifique mer Égée. Pardon ?"
00:34:22 "Si avec des sacs plastiques, on regarde la photo derrière, c'est..."
00:34:25 "Il y a le même film, Le Grand Bleu, quand il plongeait, il y avait des sacs, des boîtes de conserve et des déchets autour."
00:34:31 "C'est terrible, on n'en parle jamais, les océans, c'est la poubelle du monde, c'est terrible."
00:34:35 "Même à Santorin. Allez, du tennis tout de suite. On part à Roland-Garros."
00:34:41 "Votre programme avec Groupe Verlaine. Installation photovoltaïque garantie 25 ans."
00:34:46 "Groupe Verlaine, connectons nos énergies."
00:34:49 Les premiers quarts de Roland-Garros, aujourd'hui, premier quart de finale à Roland.
00:34:53 Oui, alors, chez les hommes, le serbe Novak Djokovic rencontre le russe Karen Kachanov à 14h.
00:34:59 L'espagnol Carlos Alcaraz affronte ce soir le grec Stefano Tzitzipas à partir de 20h15.
00:35:05 La tchèque Karolina Mutshova jouera contre la russe Anastasia Pavlyuchenkova à 11h.
00:35:11 Et la biélorusse Arina Sabalenka rencontre l'ukrainienne Elina Zvitolina à midi et demi.
00:35:17 Merci, Shana.
00:35:18 Sports auto et basket vont être réunis pour les 24h du Mans.
00:35:22 Une légende du basket sera aux 24h du Mans.
00:35:26 Oui, c'est le Brown James qui donnera le top départ samedi.
00:35:29 Dans un communiqué, l'Automobile Club de l'Ouest se réjouit, hier soir,
00:35:33 d'accueillir l'un des plus grands sportifs de l'histoire.
00:35:36 La légende du basket américain succède ainsi à des personnalités
00:35:39 telles que Steve McQueen, Alain Delon, Raphaël Nadal ou encore Brad Pitt.
00:35:43 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:35:47 Isolation par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:35:50 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:35:53 Une nouvelle fusillade à Marseille, cette nuit.
00:35:57 On l'a appris tard dans la nuit.
00:35:59 Les tuers par balles dans une cité des quartiers difficiles du nord de la ville.
00:36:03 On sera dans un instant avec Rudy Mana, qui est policier et porte-parole Allianz Sud.
00:36:07 A tout de suite.
00:36:08 Bon réveil à tous.
00:36:09 C'est News, il est 7h moins le quart.
00:36:16 Dans un instant, on va revenir sur cette fusillade à Marseille
00:36:19 avec Rudy Mana, policier et porte-parole Allianz Sud.
00:36:22 Mais tout d'abord, le Point Info, Shana Lusto.
00:36:27 Un élève de CP hospitalisé est placé sous coma artificiel
00:36:30 après avoir été retrouvé inanimé au fond d'une piscine.
00:36:33 Ça s'est passé hier en plat-cours de natation à la piscine Georges Hermand,
00:36:36 près des Buttes-Chaumont à Paris.
00:36:38 Pourtant, deux maîtres nageurs, deux professeurs de sport,
00:36:41 deux éducateurs et trois professeurs des écoles étaient présents.
00:36:44 Une enquête a été ouverte et la piscine restera fermée aujourd'hui.
00:36:47 La crise du prêt-à-porter continue en France.
00:36:51 Le groupe Fast Retailing France envisage de fermer 55 magasins
00:36:54 de comptoirs des Cotonniers et Princesse Tam Tam sur 136 actuellement.
00:36:58 Au total, 304 postes sont menacés.
00:37:01 Depuis plusieurs mois, je rappelle que le secteur du prêt-à-porter est secoué.
00:37:04 Camailleux, Gaux-Sport, Gap, Coucaille ou encore San Marina
00:37:07 ont été placés en liquidation ou en redressement judiciaire.
00:37:10 Et puis l'inquiétude avalance après la venue d'un groupe d'individus
00:37:14 menaçant aux abords de deux écoles.
00:37:16 Ça s'est passé hier devant l'école Jules Vallès et l'école Brossolette.
00:37:20 Ces menaces interviennent dans un contexte déjà tendu
00:37:23 sur fond de règlement de comptes entre bandes rivales.
00:37:25 Alors dès aujourd'hui, des équipages de police seront présents
00:37:28 pour sécuriser la zone.
00:37:29 Et jeudi, des cellules d'écoute seront mises en place.
00:37:32 Bonjour Rudi Mana, merci d'être avec nous ce matin dans la matinale CNews.
00:37:38 Actualité, une nouvelle fois dramatique à Marseille.
00:37:41 Vous êtes porte-parole du syndicat Alliance Sud, vous êtes policier.
00:37:44 Un homme a été tué par balle dans une cité des quartiers difficiles du nord de Marseille.
00:37:48 Hier soir, 21h30 à peu près.
00:37:51 Qu'est-ce qu'on sait de ce qui s'est passé ?
00:37:54 On sait tout simplement qu'un ou plusieurs individus sont arrivés
00:37:58 dans cette cité sensible des quartiers nord de Marseille,
00:38:00 dans le 15e arrondissement.
00:38:02 On fait feu sur la personne qui deviendra la victime quelques minutes plus tard,
00:38:07 malgré l'intervention des forces de police
00:38:09 qui sont arrivées en premier dans la cité,
00:38:11 qui ont essayé de prodiguer les premiers soins, un massage cardiaque,
00:38:15 sur l'individu, malheureusement, sans parvenir à le réanimer.
00:38:19 On sait que le Cité de Castellas est un endroit plutôt très connu
00:38:25 pour les trafics de stupéfiants.
00:38:27 Et on sait également qu'il y a déjà eu deux règlements de comptes
00:38:31 dans cette cité sur les cinq derniers mois.
00:38:34 Donc voilà, Marseille est une nouvelle fois touchée par ces règlements de comptes,
00:38:38 par ces fusillades qui ont lieu quasiment tous les jours aujourd'hui.
00:38:43 La situation n'est pas désespérée, mais on n'est quand même pas loin d'y être.
00:38:48 La procureure et la préfète de police parlaient devant le Détat à juste titre.
00:38:52 Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on est quasiment dans une guérilla.
00:38:56 Pas loin d'être dans une situation désespérée, c'est ce que je retiens
00:39:01 et c'est ce qui frappe dans ce que vous nous racontez.
00:39:04 Ce qui frappe également, c'est la jeunesse des victimes,
00:39:07 entre 15 et 22, 23, 24 ans pour les plus âgés.
00:39:12 Là, il était dans la vingtaine, la victime était dans la vingtaine.
00:39:15 Oui, tout à fait, on n'a pas encore la certitude de l'âge.
00:39:19 Vous savez, ça s'est passé hier soir.
00:39:21 Et effectivement, vous savez, nous les policiers, on y est au quotidien dans ces cités.
00:39:27 On essaye de se battre avec force et détermination contre ces trafics de stups,
00:39:32 interpellant tous les jours des trafiquants de stups.
00:39:35 Et on se rend compte que ces règlements de comptes, malheureusement, ont lieu aussi tous les jours.
00:39:42 Donc c'est difficile quand vous faites beaucoup d'efforts,
00:39:45 quand il y a beaucoup d'effectifs qui ont été amenés sur Marseille,
00:39:49 quand beaucoup d'interpellations ont lieu,
00:39:51 c'est difficile de voir que sans arrêt, malgré tout, il y a ces fusillades
00:39:56 et les policiers ramassent ces gamins de 17, 18, 20 ans, comme vous l'avez dit tout à l'heure, Romain.
00:40:02 C'est difficile de voir tout ça.
00:40:04 Alors, bien sûr qu'on va continuer notre tâche, on va continuer à y aller,
00:40:08 on va continuer à se battre contre ce fléau dramatique du trafic de stups
00:40:13 et de ces fusillades à répétition.
00:40:15 Mais je ne vous cache pas que, franchement, on ne voit pas du tout l'issue de ces drames.
00:40:22 Oui, la police a vraiment les moyens de lutter contre ces trafics.
00:40:25 Quand je vous écoute, quand je vois comment ça se passe à Marseille et dans d'autres grandes villes,
00:40:31 on a l'impression qu'on vous envoie au front,
00:40:35 qu'on vous demande de vider la mer avec une petite cuillère.
00:40:39 Exactement, on nous demande de vider l'océan avec une petite cuillère.
00:40:42 Alors, la police a-t-elle les moyens ?
00:40:43 Aujourd'hui, on nous a donné des moyens humains un petit peu plus importants, effectivement.
00:40:46 Vous savez, on a entendu parler ces derniers jours de vagues de démission dans la police,
00:40:51 dans la gendarmerie.
00:40:53 Il y a des signes à tout ça, il y a des raisons à tout ça.
00:40:56 Et ça veut dire qu'il y a de plus en plus de policiers qui sont un peu décontenancés par ce travail,
00:41:00 qui sont un peu désabusés par ce travail, tout simplement parce qu'on a vraiment l'impression,
00:41:04 et vous l'avez dit Romain tout à l'heure, d'être seul face à ce combat.
00:41:08 Et si vraiment, à force de le dire, j'espère qu'un jour on va être entendus,
00:41:12 mais si les plus hautes autorités de l'État ne comprennent pas qu'on veut vraiment,
00:41:17 s'il faut lutter efficacement contre ce trafic de stups, il faut qu'on s'y mette tous dedans,
00:41:22 vous savez quoi, on n'y arrivera jamais.
00:41:23 De plus en plus de policiers et de gendarmes continueront à démissionner.
00:41:27 Et à ce moment-là, je ne sais pas où on en arrivera,
00:41:29 parce que tant que cette digue républicaine des forces de sécurité existe,
00:41:33 tant qu'il y a quelques-uns, encore des infirmières, encore quelques-uns de pompiers
00:41:37 qui se battent pour essayer de préserver cet État d'une marée qui peut se passer,
00:41:42 vous savez, on va continuer à tenir les équilibres,
00:41:44 mais si un jour cette digue cède, franchement, je suis extrêmement inquiet pour la suite.
00:41:49 – Merci beaucoup Rudy Mana.
00:41:51 Alors vous n'êtes pas seul, face à ce combat, il y a la population qui est avec vous.
00:41:54 Après, est-ce qu'il y a une volonté politique ? Est-ce qu'il y a des moyens ?
00:41:57 Est-ce que la justice fait son travail tout le temps ?
00:42:01 Est-ce qu'il faut plus de moyens ?
00:42:03 Ça c'est la question, mais vous n'êtes pas seul face à ce combat.
00:42:07 Merci, voilà, merci beaucoup, bonne journée à vous, bon courage Rudy Mana.
00:42:11 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin 6h50.
00:42:14 Dans un instant, on va parler de l'aide médicale d'État.
00:42:17 Vous savez, c'est l'aide médicale pour les étrangers en situation irrégulière.
00:42:21 Elle fait débat en ce moment, on va en parler avec Florian Tardif, à tout de suite.
00:42:24 [Générique]
00:42:29 6h53, la politique avec vous Florian Tardif.
00:42:32 On va parler de l'AME, l'Aide médicale d'État, qui divise actuellement la classe politique.
00:42:38 Florian, le débat autour de la réforme de ce dispositif est relancé.
00:42:42 Oui, c'est devenu au fil des ans un serpent de mer.
00:42:45 Romain, faut-il restreindre, voire supprimer, même l'aide médicale d'État.
00:42:50 Avant d'aller plus loin, je rappelle ce qu'est Romain, l'Aide médicale d'État, ou l'AME.
00:42:54 L'AME est un dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un panier de soins.
00:43:00 Pour y avoir droit, il faut vivre en France au moins trois mois et disposer de faibles ressources.
00:43:05 Alors, ce débat qui avait déjà agité la classe politique l'année dernière lors de la campagne présidentielle,
00:43:11 Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan proposaient par exemple de restreindre l'AME.
00:43:17 Éric Zemmour, milité jusqu'à sa suppression, revient aujourd'hui, ou plutôt demain, à l'Assemblée nationale,
00:43:23 puisqu'il sera au cœur d'un débat.
00:43:26 Une proposition de résolution des Républicains vise à réformer cette aide au motif qu'elle coûte 1,14 milliard d'euros.
00:43:33 C'est l'estimation pour cette année.
00:43:35 Et que le nombre de bénéficiaires romains ne cesse de croître d'année en année.
00:43:39 Pour vous donner un exemple, c'est plus 20 % en trois ans.
00:43:43 Et on atteint d'ores et déjà plus de 400 000 bénéficiaires par an.
00:43:47 Plus précisément, cette proposition des Républicains invite le gouvernement à, d'une part,
00:43:51 mieux chiffrer le coût réel de l'aide médicale d'état pour des soins d'urgence,
00:43:58 et d'autre part, limiter l'offre de soins aux seuls soins urgents, justement.
00:44:02 Alors, le sujet divise les macronistes.
00:44:05 Oui, le sujet divise la majorité.
00:44:07 Et avant de s'en saisir, il faut regarder les pictogrammes.
00:44:09 Produits corrosifs, voire inflammables.
00:44:12 La semaine dernière, à Pell, Gérald Darmanin avait-il répondu oui à la question.
00:44:15 Faut-il discuter des modalités de l'aide médicale d'état que le débat s'enflamme ?
00:44:20 François Bronde, le ministre de la Santé, et Gabriel Attal se sont opposés à leurs collègues de l'intérieur.
00:44:25 Ce qui n'a pas plu, mais alors pas plus du tout, à Gérald Darmanin d'une source interne.
00:44:30 Et le dossier ne fait pas qu'agiter l'exécutif.
00:44:32 Romain Nant, il divise aussi la majorité, l'aile gauche plutôt de la majorité.
00:44:37 Il est férocement opposé, Sacha Houllier, le président de la Commission des finances
00:44:42 et représentant de l'aile gauche de Renaissance, le parti macroniste,
00:44:46 a ainsi fait de la disparition de l'AME l'une de ses lignes rouges.
00:44:51 C'est un problème, un sérieux problème même pour le ministre de l'Intérieur
00:44:55 qui tente d'avancer sur le sujet de l'immigration, tel un funambule suspendu au-dessus du vide.
00:45:01 Si son projet est trop à droite ou si son projet est trop à gauche, la chute risque d'être dure.
00:45:08 Florian Tardif, merci Florian.
00:45:10 8h15, soyez là, on sera avec Thibaut de Montbrial,
00:45:14 maître Thibaut de Montbrial qui est avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
00:45:19 On va parler de l'AME et on va parler de beaucoup d'autres sujets.
00:45:22 Avec Thibaut de Montbrial ce matin, 8h15 dans la matinale, la musique.
00:45:26 Programme avec Groupe Verlaine, installation photovoltaïque garantie 25 ans.
00:45:32 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:45:35 Le retour de Maroon 5 ce matin avec un nouveau single, Middle Ground.
00:45:41 Le clip nous plonge dans la vie familiale d'Adam Levine au milieu de sa femme et de ses enfants.
00:45:48 [Musique]
00:46:14 [Musique]
00:46:24 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:46:26 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
00:46:29 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:46:32 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:46:36 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.
00:46:40 Légère, résistante, durable.
00:46:43 Une nouvelle génération de bagages.
00:46:45 La météo, Alexandra, avec déjà trois semaines sans pluie sur le nord du pays,
00:46:50 ce qui est bien sûr, et ce qui bien sûr tend à aggraver la sécheresse.
00:46:54 Oui, situation assez aggravante, assez chaotique sur les régions du nord
00:46:59 puisqu'on est maintenant à 22 jours sans précipitation du côté de Paris, de Lille ou encore de Nantes.
00:47:05 C'est-à-dire qu'on n'a pas eu une seule goutte de pluie sur les régions du nord
00:47:08 depuis la mi-mai, du jamais vu, depuis 74 ans.
00:47:11 La dernière fois que c'était arrivé, une aussi longue série, c'était en 1949.
00:47:15 Donc depuis 74 ans, avec ces trois semaines sans pluie sur Paris, sur Lille, sur Rouen
00:47:21 ou encore en remontant vers les régions du nord,
00:47:24 avec donc des précipitations attendues seulement à partir de samedi prochain.
00:47:28 Donc on n'en a pas fini avec cette sécheresse
00:47:31 puisque la sécheresse a tendance à s'aggraver avec en prime le maintien de ce flux de nord-est.
00:47:36 Alors au programme ce matin, un temps relativement lumineux sur les régions du nord.
00:47:39 On a seulement quelques nuages près des Côtes de la Manche.
00:47:42 En revanche, dans le sud-ouest, on retrouve un temps assez mitigé,
00:47:45 déjà presque agité avec localement des brouillards, mais aussi beaucoup de vent.
00:47:50 Et puis dans l'après-midi, on va de nouveau avoir ce qu'on appelle un peu cette météo inversée.
00:47:54 Plus vous irez vers le nord, plus vous aurez du beau temps,
00:47:56 avec d'excellentes conditions, ciel parfaitement dégagé.
00:47:59 Ce vent qui a tendance, je vous le disais, à un petit peu aggraver la sécheresse.
00:48:03 Et puis dans le sud, toujours un temps assez variable, assez instable
00:48:06 avec localement des orages entre le Pays Basque, l'Occitanie, en allant vers le massif central,
00:48:11 les Alpes ou encore du côté de la Corse, avec des orages parfois localement assez violents et accompagnés de grêle.
00:48:17 Côté température, c'est déjà très doux ce matin, 13°C à Paris, 19°C du côté de la Rochelle
00:48:22 ou encore 17°C en allant vers Perpignan.
00:48:24 Et dans l'après-midi, les températures sont estivales, température en moyenne 45°C,
00:48:29 au-dessus des normales de saison, 28°C cet après-midi à Paris ou encore à Dijon,
00:48:33 29°C le long de la Garonne, localement jusqu'à 30°C à la Rochelle.
00:48:37 Et vous aurez également de la chaleur entre Lyon et Grenoble avec 29°C attendu.
00:48:41 Températures qui vont rester estivales au moins jusqu'à la fin de la semaine.
00:48:45 C'est vraiment à partir de vendredi que nous allons avoir un changement de temps
00:48:48 et donc bien sûr le retour de la pluie prévu ce week-end.
00:48:51 Ça c'est plutôt une excellente nouvelle.
00:48:53 On n'attend pas de grosses précipitations mais seulement quelques petites gouttes de pluie
00:48:57 mettant fin à cette série de près d'un mois sans précipitation.
00:49:02 C'était Votre Météo avec Samsonite Proxys.
00:49:05 Légère, résistante, durable.
00:49:08 Une nouvelle génération de bagages.
00:49:10 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous.
00:49:14 Il est 7h à la une ce matin, le ras-le-bol des riverains de la place Henri-Freinet
00:49:19 près de la gare de Lyon à Paris.
00:49:21 Mineurs non accompagnés, migrants, drogués, ils vivent l'enfer.
00:49:25 Vous allez voir notre reportage et puis à 7h10 on sera avec Eric,
00:49:29 habitant du 12e arrondissement de Paris, riverain de cette place,
00:49:34 qui est avec nous sur ce plateau.
00:49:35 Vous allez témoigner.
00:49:36 Merci d'être là, merci d'être avec nous.
00:49:39 Edouard Philippe veut en finir avec l'immigration, du fait accompli.
00:49:42 L'ancien Premier ministre propose de revoir les accords de 1968
00:49:46 qui nous lient avec l'Algérie au profit de l'immigration algérienne en France.
00:49:50 Florian Tardif pour les explications.
00:49:52 Un drame dans une piscine municipale hier à Paris.
00:49:55 Une fillette de 6 ans en CP a été placée dans un coma artificiel
00:50:00 après avoir été retrouvée inanimée au fond du bassin.
00:50:04 La matinale de CNews en direct de Rungis aujourd'hui
00:50:07 pour les 50 ans du pavillon de la viande.
00:50:09 Mathieu Deveze est en direct avec nous.
00:50:12 A tout de suite, Mathieu.
00:50:14 Et puis le boulevard périphérique parisien pourrait perdre une voie de circulation.
00:50:19 Une étude d'impact a été demandée par le ministre des Transports Clément Beaune.
00:50:23 Est-ce que ça va provoquer des bouchons monstres ?
00:50:26 Pierre Chasseret avec nous avant 7h30.
00:50:30 On vous parlait dès la semaine dernière de la situation placent-réfrénés à Paris.
00:50:35 Située juste derrière la gare de Lyon,
00:50:37 elle est le théâtre de bagarres, de vols ou encore de trafic de drogue.
00:50:41 Alors pour attirer l'attention des pouvoirs publics,
00:50:43 des dizaines d'habitants se sont rassemblés hier devant le commissariat du 12e arrondissement de Paris.
00:50:48 Ils interpellent la mairie et demandent un point fixe de police sur place.
00:50:52 Reportage de Pierre Emko et Sarah Varnier.
00:50:55 Ils étaient des dizaines rassemblés hier soir.
00:50:59 Des rifrains de la place en réfrénés, mais aussi des personnes venues les soutenir.
00:51:03 "Il y a des alliés qui ne font rien sur la place, il y a des distributions alimentaires,
00:51:07 enfin moi j'aimerais pas habiter là."
00:51:08 "Quand on va au parc, on doit tout le temps être avec un adulte pour être rassuré,
00:51:11 on ne peut même plus le faire comme on peut le faire dans un parc normal."
00:51:15 En cause, des distributions pour les plus démunis organisées sur la place depuis 2 ans,
00:51:19 qui génèrent des regroupements, des rixes souvent sous fond d'alcool
00:51:22 et des trafics sous les fenêtres des habitants.
00:51:25 Cette rifraine habite au premier étage, un quotidien devenu un enfer.
00:51:31 "On a une crainte et puis voilà, on vit au-dessus et constamment on entend des cris, de la musique,
00:51:38 il y a des gens qui se promènent à moitié nus, il y a des gens qui urinent,
00:51:41 qui défèquent devant nous, qui se masturbent,
00:51:44 donc on a beaucoup de problématiques et on subit la violence."
00:51:48 Les riverains se sentent abandonnés par la mairie et demandent que les distributions
00:51:52 soient déplacées dans la rue d'à côté qui n'abrite que des bureaux,
00:51:55 afin de ne plus subir les nuisances sonores causées par les faits de résonance.
00:51:59 Ils souhaitent également la mise en place d'un point fixe de police au niveau de la place.
00:52:02 Le collectif sera reçu le 13 juin prochain au commissariat du 12e arrondissement.
00:52:07 Edifiant ce qu'on voit, on sera dans un instant avec vous,
00:52:12 Eric, habitant du 12e arrondissement, riverain de cette place.
00:52:16 Merci d'être là et à tout de suite.
00:52:18 Edouard Philippe veut lutter contre l'immigration du fait accompli en France.
00:52:23 C'est ce qu'il dit dans un entretien à L'Express.
00:52:25 L'ancien Premier ministre veut revoir les accords de 1968
00:52:28 qui nous lient à l'Algérie au profit des Algériens, Florian Tardif.
00:52:32 On peut le dire, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe jette un pavé dans la mare,
00:52:36 il veut en finir, dit-il, avec les non-dits sur l'immigration.
00:52:39 "Oui, très clairement, puisqu'Edouard Philippe remet en cause, vous venez de le dire,
00:52:42 l'accord conclu entre l'Algérie et la France en 1968, un accord peu connu
00:52:47 et qui a pourtant des conséquences importantes en termes d'immigration sur notre territoire.
00:52:51 Alors de quoi s'agit-il ?
00:52:52 Il s'agit d'un accord qui définit les conditions de circulation en main,
00:52:56 de séjour et de travail des Algériens sur le sol français.
00:52:59 En clair, il bénéficie les Algériens d'un régime d'exception en France
00:53:03 et le législateur n'y peut rien changer.
00:53:06 Pourquoi ? Car ce traité relève du droit international,
00:53:09 c'est-à-dire qu'il est au-dessus du droit français.
00:53:12 En clair, si vous changez la loi, sans changer le traité, cela n'aura aucune incidence.
00:53:18 Alors que prévoit cet accord ?
00:53:20 Il facilite l'entrée des Algériens sur le sol français, vous le voyez très clairement.
00:53:25 Il facilite également le regroupement familial.
00:53:28 Les Algériens bénéficient de la liberté d'établissement pour exercer une activité de commerçant
00:53:34 ou une profession indépendante, par exemple.
00:53:36 Grâce à cet accord, les Algériens peuvent accéder plus rapidement à un titre de séjour long,
00:53:41 c'est-à-dire un titre de séjour pour une durée de 10 ans.
00:53:44 C'est pour l'ensemble de ces raisons qu'Edouard Philippe, l'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron,
00:53:49 souhaite revoir cet accord qui est un accord, je le précise, asymétrique.
00:53:53 Merci beaucoup.
00:53:54 Merci beaucoup Florian Tardif.
00:53:56 On sera à 8h15 avec maître Thibaut de Montbrial.
00:53:59 On va revenir notamment sur ces déclarations d'Edouard Philippe.
00:54:03 Une élève de CP hospitalisée est placée sous coma artificiel
00:54:08 après avoir été retrouvée inanimée au fond d'une piscine municipale parisienne.
00:54:12 Chana.
00:54:13 Oui, ça s'est passé hier en plein cours de natation à la piscine Georges Hermans,
00:54:16 près des buts Chaumont à Paris.
00:54:18 Pourtant, deux maîtres nageurs, deux professeurs de sport, deux éducateurs
00:54:22 et trois professeurs des écoles étaient présents.
00:54:24 Alors une enquête a été ouverte et la piscine restera fermée aujourd'hui.
00:54:28 Est-ce que la police pourra bientôt pirater,
00:54:31 écouter en tout cas votre smartphone si elle enquête sur vous ?
00:54:35 Ça sera encadré mais bon.
00:54:36 C'est l'une des mesures d'un projet de loi qui sera examinée à partir d'aujourd'hui au Sénat.
00:54:41 Alors très concrètement, comment les autorités peuvent infiltrer votre téléphone ?
00:54:44 On voit ça avec Vincent Farandesh.
00:54:46 Écouter les conversations d'un téléphone ou lire les SMS envoyés et reçus
00:54:52 est largement à portée des autorités,
00:54:54 à la seule condition d'avoir un accord avec les opérateurs.
00:54:57 C'est une communication entre le téléphone et l'opérateur.
00:55:01 Et ensuite l'opérateur transmet cet appel ou ce message au dessinateur.
00:55:06 Donc il est vraiment au milieu et donc il a cette capacité d'intercepter,
00:55:09 donc de voir et de transmettre.
00:55:11 Ça c'est ce qu'il y a de plus facile mais bien sûr il faut un accord avec l'opérateur.
00:55:14 Là où ça se complique, c'est avec les applications de messagerie chiffrée
00:55:18 comme WhatsApp ou Telegram.
00:55:20 Accéder aux données qui y transitent nécessite au préalable d'installer un logiciel malveillant
00:55:25 sans que l'utilisateur s'en rende compte.
00:55:28 Ça peut être tout simplement lui demandant un clic sur un lien,
00:55:31 notamment souvent envoyé par SMS, par WhatsApp, par Telegram.
00:55:33 En fait la victime va se faire piéger.
00:55:35 Donc c'est un petit logiciel, un bout de code,
00:55:38 qui va se déployer à distance sur les téléphones des victimes
00:55:41 et qui va ensuite communiquer avec un serveur, ce qu'on appelle le command and control.
00:55:45 Et ce serveur de command and control va en fait prendre la main sur le téléphone à distance
00:55:49 pour exfiltrer des données, pour activer le micro, pour activer le tracking GPS.
00:55:53 Les téléphones ne sont pas les seuls terminaux à pouvoir être piratés.
00:55:57 Il est également possible d'écouter des conversations via les enceintes,
00:56:01 voitures, télévision ou montres connectées.
00:56:04 Voilà, ça pourrait se faire si la police venait à écouter un portable
00:56:09 dans le cadre d'une enquête contre des trafiquants.
00:56:12 Ça sera évidemment encadré. Pour l'instant on n'en est qu'aux prémices.
00:56:15 On vous emmène ce matin au marché de Rungis pour les 50 ans du pavillon de la viande.
00:56:21 Le pavillon de la viande qui a été déménagé des Halles de Paris,
00:56:26 ça devait aller à la Villette et puis finalement c'est parti à Rungis.
00:56:29 On est en direct avec Mathieu Deveze. Trois jours de festivité organisés à Rungis.
00:56:35 Mathieu, vous êtes avec un invité, vous êtes au pavillon de la triperie.
00:56:38 Quelle est la particularité des produits que vous allez nous présenter au pavillon de la triperie ?
00:56:43 Eh bien écoutez, ils sont très peu chers.
00:56:47 Les tripes que vous allez voir sont même présentées tout simplement comme des produits anti-inflation.
00:56:52 Je parle bien sûr sous le contrôle de Serge Nadeau. Bonjour monsieur.
00:56:55 Bonjour.
00:56:56 Vous êtes président de la Confédération Nationale des Tripiés.
00:56:59 Première question, qu'est-ce qu'on entend par tripes ?
00:57:01 Produits tripiés, c'est toutes les parties de l'animal qui ne sont pas rattachées à la carcasse.
00:57:05 Donc là vous avez des exemples par exemple de langue de bœuf, tête de veau.
00:57:09 Langue de veau, des belles ponces de bœuf.
00:57:12 Des produits tripiés, produits du moment.
00:57:17 Ce sont des produits qui sont destinés à l'abistronomie.
00:57:19 Des produits plein de vitamines et des produits anti-inflation.
00:57:24 En pleine crise alimentaire, c'est des produits qui correspondent parfaitement, parfaitement au goût du jour.
00:57:30 Et concrètement alors, vous disiez anti-inflation, en quoi c'est peu cher par exemple là les joues de porc ?
00:57:35 Les joues de porc, vous avez des produits des joues de porc, des joues de porc très moelleuses.
00:57:40 Ce sont des produits qui coûtent aux alentours de 15 euros du kilo.
00:57:44 Donc c'est des produits qui sont super intéressants.
00:57:46 Et là je vois par exemple un peu plus loin une langue de bœuf.
00:57:49 Imaginons que je veuille repartir à la rédaction de CNews avec 1,5 kg de langue de bœuf.
00:57:53 Combien ça va me coûter ? Et par exemple en comparaison avec 1,5 kg de rôti ?
00:57:58 Ça va vous coûter 2 à 3 fois moins cher qu'un rôti de bœuf.
00:58:01 2 à 3 fois moins cher ?
00:58:03 Qu'un rôti de bœuf.
00:58:05 Si je comprends bien, il y a tout un stand ici pour déguster. Est-ce qu'on peut y aller ?
00:58:10 Le but c'est de revisiter les produits tripiés, les présenter sous des formes différentes, sous des formes de planches canailles.
00:58:19 Alors qu'est-ce qu'on a là ?
00:58:22 Vous avez des brochettes de foie, des brochettes de cœur.
00:58:25 Là un produit extraordinaire, un tartare de rognon de veau, un rognon de veau poêlé servi froid.
00:58:31 Des quenelles de foie, du museau, que des produits revisités.
00:58:36 Une planche canaille, vous faites le buzz à l'apéritif avec ça.
00:58:39 C'est très appétissant en effet.
00:58:41 Et donc les professionnels ont encore 2-3 heures pour venir déguster ici les fameuses planches canailles.
00:58:46 Merci beaucoup, merci beaucoup Mathieu Deveze.
00:58:49 La planche canaille, on fait le buzz à l'apéritif, le monsieur a raison.
00:58:53 Non mais on retient. Bon il est 7h du matin mais on retient.
00:58:56 Pas 7h du matin.
00:58:58 Oui effectivement, c'est vrai qu'il y en a qui sont au café, au cornflakes, c'est certainement votre cas.
00:59:03 Mais quand on est les bouchers, je peux vous dire qu'à 7h du matin, ils ont déjà pris leur petit déjeuner depuis belle lurette.
00:59:10 Et c'est pas des cornflakes ou des graines.
00:59:12 Un peu comme vous.
00:59:13 Un peu comme tous ceux qui se lèvent tôt.
00:59:15 Les bouchers, c'est la France qui se lève tôt.
00:59:18 Donc la France qui travaille, qui se lève tôt.
00:59:21 Elle est très bien cuisinée, la langue de bœuf c'est exceptionnel.
00:59:24 C'est exceptionnel.
00:59:25 On retiendra la planche canaille.
00:59:28 Pour faire le buzz à l'apéritif cet été, le Real Madrid va rendre hommage à Karim Benzema, le sport, tout de suite.
00:59:35 Voilà l'hommage à Benzema au Real, ça sera à midi, Chana.
00:59:49 Oui, une cérémonie d'adieu pour le numéro 9 qui quitte donc le Real Madrid.
00:59:53 Un événement exceptionnel pour un club aussi important.
00:59:55 Je rappelle que Cristiano Ronaldo, qui a joué 9 ans quand même sous le maillot blanc, n'y avait pas eu droit.
01:00:00 Une marque d'amour donc des madrilènes pour remercier les 14 saisons de Karim Benzema passé à leur côté.
01:00:05 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:00:10 Isolation par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:00:12 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:00:17 Restez bien avec nous, dans un instant on va parler de ce qui se passe aux abords de la gare de Lyon, place Henri-Freinet plus précisément.
01:00:25 C'est dans le 12e arrondissement de la capitale.
01:00:27 Il y a des mineurs non accompagnés, il y a des drogués, il y a des migrants, il y a beaucoup d'insécurité.
01:00:33 Les riverains vivent un enfer.
01:00:35 On sera avec l'un d'entre eux, Eric, qui habite ce quartier.
01:00:38 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews pour témoigner.
01:00:42 A tout de suite.
01:00:44 CNews, 7h15, cette information qui tombe à l'instant.
01:00:47 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky va convoquer d'urgence son conseil de sécurité aujourd'hui
01:00:54 après une explosion sur le barrage hydroélectrique de Khakov-Ka.
01:00:58 C'est dans le sud du pays, on l'apprend à l'instant.
01:01:01 Le Point Info tout de suite, Chana Lusto.
01:01:04 La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
01:01:10 250 actions sont prévues un peu partout en France,
01:01:13 deux jours avant l'examen de la proposition de loi du groupe Lyot qui veut abroger le texte.
01:01:17 Selon les autorités, entre 400 et 600 000 personnes sont attendues sur l'ensemble du territoire,
01:01:22 40 à 70 000 dans la capitale, 11 000 policiers et gendarmes seront déployés, dont 4 000 à Paris.
01:01:28 La chaudière à gaz sera-t-elle bientôt interdite en France ?
01:01:32 C'est en tout cas ce qu'envisage le gouvernement pour tenir ses engagements climatiques d'ici 2030.
01:01:36 Une concertation a été lancée avec des élus et des professionnels.
01:01:40 Le ministère de la Transition énergétique précise qu'il n'y aura pas d'obligation de remplacement
01:01:44 et que l'évolution sera très progressive.
01:01:47 Et puis deux hommes soupçonnés d'avoir agressé le maire de Manière en meurtre et mozelle
01:01:52 ont été mis en examen.
01:01:54 Agés de 18 et 25 ans, ils sont accusés de violences aggravées,
01:01:57 menaces de mort et outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
01:02:01 Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrée.
01:02:04 En relation avec la victime, je rappelle qu'Edouard Babel a violemment été agressé
01:02:08 le week-end dernier par un groupe d'individus à qui il demandait simplement de faire moins de bruit.
01:02:13 Eric, habitant de Paris XIIe dans le quartier de la gare de Lyon, place Henri Frénet plus précisément.
01:02:21 Bonjour et merci d'être avec nous ce matin.
01:02:24 Vous vous êtes réuni hier soir avec d'autres riverains devant le commissariat du XIIe arrondissement
01:02:29 pour dénoncer l'enfer que vous vivez.
01:02:32 Racontez-nous ce qui se passe.
01:02:34 Place Henri Frénet, on l'a vu dans ce reportage.
01:02:37 Quelle est votre situation à vous ?
01:02:39 La situation est claire.
01:02:42 C'est un ensemble immobilier qui est géré par la RLVP.
01:02:47 Donc les HLM de la ville de Paris ?
01:02:50 Oui, c'est un bailleur social.
01:02:52 Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que cet ensemble et cette place Henri Frénet
01:02:57 a été construite sur l'ancien île Auchelon,
01:02:59 qui était le supermarché de la drogue dans les années 80.
01:03:02 Et les pouvoirs publics à l'époque, pour éradiquer ce supermarché de la drogue,
01:03:06 avaient décidé de créer un ensemble immobilier avec des bureaux
01:03:10 et un hôtel de luxe, qu'est le Dove Hotel.
01:03:13 Ça fait 27 ans que j'habite dans le quartier.
01:03:16 On n'a jamais vécu ça.
01:03:18 Il y a toujours eu...
01:03:20 On peut nous dire qu'on est à côté d'une place qui est à côté d'une gare
01:03:25 et qui attire forcément une population en grande précarité.
01:03:30 En précarité, ce qu'il faut savoir, c'est que dans le 12e arrondissement,
01:03:33 il y a 3000 personnes qui sont en grande précarité.
01:03:36 Et en fait, la situation s'est dégradée au cours des deux dernières années,
01:03:41 à la sortie du confinement, où on a commencé à avoir,
01:03:44 comme vous le rappeliez, des mineurs non accompagnés
01:03:48 qui foutaient le bazar sur la place,
01:03:51 avec des ricks assez violentes, à coups de tessons de bouteilles,
01:03:54 à coups de battes de baseball, avec des trafics de drogue,
01:03:57 des craqueurs, de la prostitution,
01:04:00 enfin, l'éventail complet de la délinquance,
01:04:05 et avec une insécurité qui est montée crescendo.
01:04:11 Et puis, est venu aussi se greffer de distributions,
01:04:14 les fameuses distributions alimentaires,
01:04:16 pour lesquelles le maire du 12e, écologiste Emmanuel Pierre-Paris,
01:04:20 essaye de nous faire passer pour des nantis,
01:04:22 parce qu'on a osé demander le déplacement de ces distributions alimentaires.
01:04:27 Et ces distributions alimentaires génèrent beaucoup de difficultés sur la place,
01:04:31 notamment parce que les associations ne respectent rien,
01:04:34 c'est-à-dire que ça se fait dans un mode anarchique complet,
01:04:38 il n'y a pas d'encadrement, il n'y a pas de médiateur de la ville de Paris
01:04:41 pour réguler ces distributions.
01:04:44 – Et le maire vous dit, c'est vous qui êtes des petits bourgeois, en clair,
01:04:48 et qui vous plaignez, alors que le vrai problème,
01:04:51 ce sont eux qui ont mangé, c'est ça ?
01:04:53 – Pis encore, ils nous traitent de fachos, enfin voilà…
01:04:57 – Oui, ça c'est la tarte à la crème, il n'y a rien d'autre à répondre.
01:05:01 – Donc on n'est pas des fachos, on n'est pas des nantis,
01:05:03 on veut juste, et on aspire juste à vivre en paix avec nos familles.
01:05:08 Voilà, il faut, pour replacer dans le contexte,
01:05:11 il y a une école qui est quand même à 10 mètres,
01:05:13 un groupe scolaire primaire qui est à 10 mètres de la place,
01:05:15 donc les enfants voient régulièrement des flaques de sang,
01:05:19 sur la place, suite au rix qu'il y a eu dans la nuit,
01:05:22 des immondices, de l'urine, des excréments,
01:05:27 voilà un panel assez sympathique, un cocktail assez sympathique.
01:05:31 – Dans le reportage de CNews, on entend une jeune fille,
01:05:35 une pré-ado, une ado, qui dit qu'elle a peur en rentrant de l'école d'ailleurs,
01:05:40 peut-être au collège ou…
01:05:41 – Oui effectivement, la riveraine que vous voyez sur la photo,
01:05:47 dans le reportage, cette fille, elle a une fille qui a 14-15 ans,
01:05:52 qui s'est fait interpeller à plusieurs reprises par des gens de la place,
01:05:56 en disant "qu'est-ce que tu es bonne ?"
01:05:59 Enfin voilà, moi j'ai trois filles personnellement,
01:06:02 qui sont nées dans le 12ème, qui sont allées dans le groupe scolaire,
01:06:05 on ne les laisse pas sortir seules, même en journée.
01:06:08 – Ce qui est fou c'est que les autorités, quand je parle des autorités,
01:06:12 c'est effectivement la mairie, les autorités ne font rien,
01:06:16 la police fait, mais avec ses moyens, qu'est-ce qu'elle peut faire ?
01:06:19 Elle déplace ?
01:06:20 – Alors ce qu'il faut savoir c'est que la particularité de cette place,
01:06:23 c'est qu'il y a des multis opérateurs, vous voyez sur les galeries là,
01:06:27 vous voyez par exemple, ça, ça appartient à la RIVP,
01:06:29 c'est une partie privative de la RIVP.
01:06:31 – Le bailleur social.
01:06:32 – Le bailleur social de la RIVP, il nous avait promis l'engriagement
01:06:35 des coursifs pour éviter que les gens viennent stagner en permanence,
01:06:39 ça c'était une promesse qui a été faite en décembre 2021, de mémoire,
01:06:44 à ce jour il n'a toujours rien fait,
01:06:47 aujourd'hui nous avons des intrusions dans les immeubles,
01:06:49 heureusement que dans les immeubles il y a une solidarité qui est assez importante,
01:06:55 et dès qu'il y a une intrusion, on s'y colle à la place de la police,
01:06:59 alors la police ne peut pas tout dans le 12ème,
01:07:01 le 12ème c'est 140 000 habitants, c'est un arrondissement qui est très grand,
01:07:05 donc ils ne peuvent pas tout faire.
01:07:07 – Merci beaucoup d'être venu témoigner ce matin,
01:07:09 personne ne peut vivre dans ce que vous décrivez,
01:07:12 dans ce qu'on a vu dans le reportage à 7 heures,
01:07:15 il va falloir que ça bouge, que ça change.
01:07:17 – Juste si je pouvais rajouter un mot, je tiens à insister sur le déni du maire du 12ème
01:07:25 et d'Emmanuel Grégoire qui est élu dans le deuxième arrondissement.
01:07:28 – Le bras droit d'Agnès Dalgaud.
01:07:29 – Le bras droit d'Agnès Dalgaud et ils ne font rien,
01:07:31 donc il y a une charte de distribution alimentaire qu'il ne faut pas respecter,
01:07:34 alors elle est certes pas contraignante mais qu'ils ne font pas respecter,
01:07:37 et donc là on est excédés et on a décidé de prendre notre destin en main,
01:07:41 et puis surtout ce que je voulais rappeler,
01:07:43 vraiment ce qui est important pour le rassemblement d'hier soir,
01:07:46 c'est qu'il y a une solidarité interquartier dans Paris,
01:07:49 hier on avait l'union parisienne qui était là, qui est venue nous soutenir,
01:07:53 il y a d'autres quartiers dans le 12ème arrondissement aussi
01:07:55 qui sont frappés par cette délinquance,
01:07:58 je pense notamment au quartier Erard-Charenton,
01:08:01 au quartier de la vallée de Fécamp, où l'insécurité est croissante,
01:08:04 il n'y a pas que la place Henri Freinet, il ne faut pas croire,
01:08:06 et puis dans Paris il y a les Jardins des Rolles,
01:08:08 il y a la place Auguste Baron et moi je crois…
01:08:11 – Ils sont dans le nord de Paris alors que vous êtes plutôt dans le sud,
01:08:13 il y a tous les quartiers à problème de Paris qui se réveillent
01:08:16 et qui commencent à demander des comptes à la mairie.
01:08:18 – Et demain ce qu'il faut savoir, il faut bien que les pouvoirs publics le sachent,
01:08:21 c'est que demain s'il y a un problème sur la place Auguste Baron
01:08:23 ou sur les Jardins des Rolles, on sera derrière eux
01:08:25 comme ils ont été derrière nous hier soir, je vous remercie.
01:08:28 – Merci à vous, merci beaucoup monsieur, bon courage,
01:08:31 vous parlez à beaucoup de gens je peux vous dire,
01:08:33 on vous écoutait tous déjà sur le plateau
01:08:35 et à beaucoup de gens devant leur télévision et ça sera heureux.
01:08:38 – Et merci d'avoir relayé nos difficultés.
01:08:41 – Vous pouvez utiliser le présent parce qu'on va continuer.
01:08:45 Merci beaucoup monsieur d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews,
01:08:50 bon courage à vous, 7h22, l'économie avec Eric, avec le mythe guillot.
01:08:55 [Votre programme avec IG, IG bien plus que du training, une équipe d'experts à vos côtés]
01:09:03 – De plus en plus de salariés consomment du cannabis, même sur le lieu de travail,
01:09:09 pour y faire face, des entreprises veulent réaliser des dépistages de consommation de drogue.
01:09:14 – Oui évidemment parce que cette consommation pose d'évidents problèmes de sécurité,
01:09:18 notamment pour certains métiers, on pense bien sûr aux chauffeurs, aux livreurs,
01:09:21 mais aussi aux conducteurs d'engins de chantier,
01:09:23 à toutes les personnes qui manipulent des produits toxiques, chimiques ou dangereux,
01:09:27 ou encore à des professionnels en contact avec des enfants par exemple.
01:09:30 Et la liste est loin d'être exhaustive, dans une étude citée par le Parisien aujourd'hui en France,
01:09:35 64% des professionnels de santé disent que le cannabis est la substance interdite
01:09:40 qui pose le plus de problèmes sur le lieu de travail,
01:09:43 de plus en plus d'employeurs songent donc à faire réaliser,
01:09:46 ou à réaliser eux-mêmes des dépistages à l'aide de tests urinaires et salivaires,
01:09:50 afin de détecter une éventuelle consommation de drogue.
01:09:53 Toujours selon nos confrères du Parisien qui ont interrogé une entreprise
01:09:56 qui commercialise justement ces tests, on peut trouver des traces de consommation
01:09:59 dans la salive jusqu'à 8 heures après consommation pour un consommateur ponctuel,
01:10:03 et jusqu'à 8 jours pour un consommateur régulier.
01:10:06 – Alors l'employeur ne peut pas décider d'imposer ces tests du jour au lendemain,
01:10:10 ils peuvent être réalisés de façon aléatoire,
01:10:13 mais il faut d'abord que les représentants du personnel soient consultés.
01:10:16 Quelle est la sanction en cas de test positif ?
01:10:18 – Eh bien elle est immédiate, évidemment il peut y avoir des sanctions prévues
01:10:21 au règlement intérieur, mais généralement il n'y a pas de négociation,
01:10:25 et ça semble normal en cas de contrôle positif,
01:10:28 c'est le licenciement pour faute grave qui prive bien évidemment le salarié
01:10:32 d'indemnité de licenciement.
01:10:36 – C'était votre programme avec IG, IG bien plus que du trading,
01:10:40 une équipe d'experts à vos côtés.
01:10:42 – CNews, il est 7h24, dans un instant l'automobile avec Pierre Chasserey,
01:10:49 bientôt une voie en moins sur le boulevard périphérique parisien,
01:10:52 est-ce que ça va créer des embouteillages monstres ?
01:10:55 On en parle dans un instant, à tout de suite.
01:10:57 Pierre Chasserey avec nous, bonjour Pierre. – Bonjour Romain.
01:11:03 – Bientôt une voie en moins sur le boulevard périphérique parisien,
01:11:06 le ministre des Transports Clément Beaune réclame une étude d'impact, c'est-à-dire ?
01:11:10 – Alors souvenez-vous, sur le boulevard périphérique parisien,
01:11:13 la mairie de Paris avait lancé une consultation pendant un mois,
01:11:16 résultat un camouflet contre cette mesure de suppression d'une voie
01:11:21 qui serait réservée au covoiturage, le projet de la mairie de Paris
01:11:24 c'était la baisse de la limitation à 50 et une voie de covoiturage
01:11:28 à deux plages horaires, une tôt le matin, enfin tôt le matin
01:11:31 jusqu'à dans la matinée à 11h et ensuite de 15h30 à 20h Romain.
01:11:35 – Alors, l'objectif c'est de limiter le nombre de voitures,
01:11:38 selon la mairie de la capitale, il y a du boulot.
01:11:41 – Ah oui, il y a du boulot, il y a du boulot parce qu'hier on était
01:11:44 à quasiment 500 km de bouchons en Ile-de-France, à titre de comparaison quand même,
01:11:49 les bouchons lors des chassés-croisés des vacances c'est 850 km,
01:11:53 là on était à 500 en Ile-de-France, sur la promesse du moins de bouchons
01:11:58 par la ville de Paris, on peut revenir dessus, il n'y aura pas moins de bouchons,
01:12:02 il y aura forcément plus d'embouteillage si on retire une voie de circulation
01:12:06 et c'est l'interrogation du ministre des Transports qui reprend d'ailleurs
01:12:10 les propos que j'avais tenus ici le 18 avril.
01:12:14 – Peut-être qu'il vous écoute tous les matins, il serait bien inspiré.
01:12:17 – À mon avis je pense que ce n'est pas la première fois sur les zones à forte exclusion, etc.
01:12:20 on retrouve la même sémantique, on lui passe le bonjour ministre des Transports
01:12:24 mais il pointe exactement la même chose, l'absence d'études d'impact.
01:12:28 Comment est-il possible de mettre en place une restriction d'une voie de circulation
01:12:34 sans avoir au préalable une étude d'impact sur les embouteillages ?
01:12:37 Alors évidemment les propos de Clément Beaune, je ne peux que les soutenir,
01:12:41 c'est la moindre des choses, quand on lance une mesure qui va avoir un impact
01:12:45 sur la circulation, de pouvoir la mesurer tant sur la pollution
01:12:48 que sur les embouteillages qui vont être occasionnés.
01:12:53 [Musique]
01:13:01 – Le temps Alexandra Blanc.
01:13:03 – Regardez votre météo avec Samsonite Proxys, légère, résistante, durable.
01:13:09 Une nouvelle génération de bagages.
01:13:12 – Un temps qui va rester estival dans le nord, dans le sud,
01:13:16 en revanche ça reste très orageux Alexandra.
01:13:18 – Oui en effet les journées passées se ressemblent, ce matin un temps plutôt calme,
01:13:22 quelques nuages près des côtes de la Manche, des nuages également dans le sud-ouest
01:13:25 et dans l'après-midi toujours ces conditions météo contrastées,
01:13:28 plus vous irez vers le nord, plus vous aurez un ciel parfaitement dégagé,
01:13:31 maintien du vent près des côtes de la Manche et de nouveau des orages
01:13:34 en allant un petit peu plus au sud, entre l'Occitanie, les Pyrénées,
01:13:37 le Massif central, les Alpes ou encore la Corse.
01:13:39 Côté température c'est très doux ce matin, 19° à La Rochelle, 17° à Perpignan
01:13:43 et dans l'après-midi température digne d'un mois de juillet,
01:13:46 28° à Paris, localement 30° à La Rochelle et 29° entre Bordeaux et Toulouse.
01:13:52 – C'était votre météo avec Samsonite Proxys, légère, résistante, durable.
01:13:58 Une nouvelle génération de bagages.
01:14:00 – Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous,
01:14:04 merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une ce matin.
01:14:08 Des agents de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques à Nantes
01:14:11 qui décrivent un véritable chaos sécuritaire dans l'établissement.
01:14:14 Ils se font agresser des patients, vendent de la drogue.
01:14:17 Vous avez bien entendu, on est allé sur place.
01:14:20 Une nouvelle manifestation contre la réforme des retraites,
01:14:22 11 000 policiers mobilisés partout en France, dont 4000 à Paris.
01:14:27 L'inflation qui ralentit, attention, ça ne veut pas dire que les prix baissent,
01:14:31 l'homique Guillaume nous dira si le pic d'inflation est derrière nous ou pas.
01:14:35 Et puis on ira sur la magnifique île de Santorin en Grèce
01:14:38 où des filets et des sacs plastiques ont été repêchés
01:14:41 lors d'une grande opération de nettoyage.
01:14:44 La souffrance du personnel de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes en grève.
01:14:50 Depuis huit mois, ils dénoncent leurs conditions de travail compliquées.
01:14:53 C'est un euphémisme.
01:14:54 Ils demandent une revalorisation de leur statut et donc de leur salaire.
01:14:57 L'établissement qui dépend du CHU de la ville est confronté à des situations
01:15:01 de plus en plus insécurisantes.
01:15:03 Reportage signé Michael Chaillot.
01:15:05 Depuis le 1er octobre 2022, les agents de sécurité de cette annexe
01:15:10 du CHU de Nantes sont en grève.
01:15:12 Principale revendication, une revalorisation de leur statut
01:15:16 pour des personnels qui travaillent de jour comme de nuit
01:15:19 et gagnent 80 euros de plus que le SMIC après 15 ans de carrière
01:15:23 pour être confrontés à des situations pas très confortables.
01:15:26 On supporte crachats, insultes, menaces de mort, jets d'urine.
01:15:31 On nous a lancé des piles et on rentre comme on veut
01:15:35 sur le site de l'hôpital Saint-Jacques.
01:15:37 Il y a des dealers qui vont venir, qui vont fournir des patients, des visiteurs.
01:15:41 Il y a des patients aussi qui deal, qui consomment sur le site.
01:15:46 On a des patients qui consomment, qui prennent des rails de cocaïne à la cafétéria.
01:15:51 Saint-Jacques est un site ouvert avec entre autres 287 lits de psychiatrie.
01:15:56 Trois agents de sécurité sont en burn-out.
01:15:58 Les responsables syndicaux n'hésitent pas à faire le parallèle
01:16:01 avec l'agression de l'hôpital de Reims qui a coûté la vie à une infirmière famelle.
01:16:06 Au mois dernier encore, il y a eu une intrusion d'une patiente dans une unité
01:16:10 qui est arrivée en menaçant l'équipe soignante avec une arme blanche.
01:16:15 Heureusement qu'ils ont réussi à se réfugier dans un poste de soins.
01:16:19 La conférence de presse n'est pas terminée,
01:16:21 que les agents de sécurité sont déjà repartis.
01:16:24 Un patient est coincé dans un ascenseur.
01:16:26 La direction du CHU de Nantes n'a pas souhaité répondre à nos questions.
01:16:30 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
01:16:34 Aujourd'hui, 250 actions prévues un peu partout en France.
01:16:37 Entre 400 et 600 000 personnes attendues sur l'ensemble du territoire.
01:16:42 Amaury Buco avec nous.
01:16:43 C'est une journée sous haute surveillance pour la police aujourd'hui ?
01:16:46 Et oui Romain, puisque l'ombre de l'ultra-gauche plane encore une fois sur cette journée de mobilisation.
01:16:50 A Paris, 1000 éléments à risque, un pourrait se mêler à la dizaine de milliers de manifestants.
01:16:54 C'est aussi le cas dans d'autres villes de province.
01:16:57 Et parmi ces éléments radicaux, des membres de l'ultra-gauche venus de l'étranger.
01:17:01 On se souvient que c'est ce qui s'était passé.
01:17:04 Pour s'insuliner, face à cela, les autorités françaises ont décidé 17 interdictions de territoire.
01:17:09 C'est-à-dire, le but c'est d'empêcher des personnes venues de l'étranger de venir en France.
01:17:13 11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
01:17:15 Il y aura des drones, des contrôles préventifs.
01:17:17 Voilà pour tout ce qui est de sécurité.
01:17:20 Les renseignements, la police craint que l'anniversaire de la mort de Clément Méric
01:17:26 serve de prétexte pour un déchaînement de violence.
01:17:29 Expliquez-nous.
01:17:30 Clément Méric, vous savez, c'est ce militant d'ultra-gauche qui a été tué par un militant d'ultra-droite.
01:17:35 C'était le 5 juin 2013.
01:17:37 Et effectivement, des rassemblements d'hommages ont eu lieu ces derniers jours,
01:17:40 qui globalement d'ailleurs se sont bien passés.
01:17:42 Il y avait des militants venus de partout en France, mais aussi d'Europe,
01:17:46 comme du Royaume-Uni, d'Allemagne ou de Grèce.
01:17:48 Et ce que nous disait une source policière, c'est que ces manifestants pourraient s'être tenus sages
01:17:53 aussi pour pouvoir mieux venir en force ce 6 juin et se montrer violents.
01:17:58 Alors à noter, une dernière chose, c'est que l'arrivée du bac et des examens de fin d'année pour les universités
01:18:04 pourrait néanmoins diminuer la participation des jeunes lors de ces manifestations
01:18:08 et donc contribuer à les pacifier.
01:18:10 Merci beaucoup Amaury Bucaud.
01:18:12 Un homme tué par balle dans les quartiers nord de Marseille, hier soir vers 21h30,
01:18:16 dans la cité du Castellas, la victime est âgée d'une vingtaine d'années.
01:18:21 Et Rudy Mana porte-parole du syndicat de police Allianz Sud était en direct avec nous à 6h45
01:18:27 et selon lui, la situation continue d'empirer à Marseille malgré les efforts de la police.
01:18:32 On se rend compte que ces règlements de comptes malheureusement ont lieu aussi tous les jours.
01:18:40 Donc c'est difficile quand vous faites beaucoup d'efforts, quand il y a beaucoup d'effectifs
01:18:45 qui ont été amenés sur Marseille, quand beaucoup d'interpellations ont lieu,
01:18:49 c'est difficile de voir que sans arrêt, malgré tout, il y a ces fusillades
01:18:54 et les policiers ramassent ces gamins de 17, 18, 20 ans.
01:18:58 Auchan, la marque Auchan, contrainte de fermer un magasin concurrencé par une enseigne halal.
01:19:05 Ça se passe aux Mureaux dans les Yvelines.
01:19:07 H-Market, c'est une chaîne spécialisée dans l'alimentation halal,
01:19:10 elle propose des prix défiant toute concurrence.
01:19:13 Je vous propose d'écouter les réactions des chroniqueurs de Face à l'Info.
01:19:16 C'était hier soir sur CNews et ils vont au-delà du simple aspect économique.
01:19:21 C'est plus que consternant, ça montre que notre société, les uns et les autres,
01:19:25 peuvent se dire "soyez tolérants, les femmes portent le voile et alors c'est leur liberté".
01:19:30 Qu'il y ait des gens qui viennent, mais qu'on leur demande de prendre en considération
01:19:35 le lieu où ils vont vivre et accepter la façon de vivre, c'était ça la logique de la laïcité.
01:19:40 Il y a bien une assimilation en France, dans certains quartiers,
01:19:43 le problème c'est qu'elle n'est pas française.
01:19:45 Et c'est ça, évidemment, le problème qu'on a aujourd'hui.
01:19:47 Elle est très liée, en effet, à cette population qui consomme différemment,
01:19:50 mais simplement qu'on ne dise pas au moins que ce sont des fake news.
01:19:53 Si la démographie change, il est normal que la culture et l'identité changent.
01:19:57 Si vous avez une majorité de musulmans, évidemment la culture va changer.
01:20:01 Ça va de soi. Si vous n'avez plus le même peuple, vous n'avez plus la même culture.
01:20:05 La mère de la petite Lindsay n'a pas trouvé le ministre de l'Éducation Papendiaï sincère.
01:20:11 C'est ce qu'il a dit hier après avoir rencontré Papendiaï,
01:20:14 trois semaines après le suicide de sa fille de 13 ans.
01:20:17 Et Charlotte Cobell, secrétaire d'État à l'Enfance, est revenue sur les différents responsables dans cette affaire.
01:20:22 Ne misons pas la responsabilité des principaux auteurs du harcèlement,
01:20:28 qui vont d'ailleurs être jugés devant un tribunal pour enfants ou devant un tribunal correctionnel,
01:20:32 puisqu'on a aussi des majeurs qui sont impliqués.
01:20:34 Évidemment, la responsabilité de l'État dans chacune de ces sphères,
01:20:37 et c'est pour ça qu'il y a une inspection qui a été demandée au niveau de l'éducation nationale,
01:20:41 on a encore d'autres types de responsabilités.
01:20:43 La responsabilité des réseaux sociaux.
01:20:45 Et vous savez qu'on est engagé dans un plan de responsabilisation des plateformes,
01:20:48 parce que c'est quand même aussi les réseaux sociaux.
01:20:50 Et en ce sens, il faut quand même dire, il y a ce qui se passe à l'école,
01:20:54 et il y a ce qui se passe en dehors de l'école,
01:20:57 et qui fait continuer ou qui augmente les effets de ce qui se passe à l'école.
01:21:00 Et puis enfin, évidemment, les parents.
01:21:02 Moi, je l'ai dit et je le redis, cette situation, ce drame de la petite Lindsay,
01:21:07 doit être l'occasion pour tous les parents d'interroger leurs enfants,
01:21:11 notamment les collégiens, en disant "as-tu déjà subi des faits de harcèlement ?".
01:21:14 Et "as-tu toi-même été harceleur ?"
01:21:17 Cette information que je vous donnais à 7h15,
01:21:20 le barrage hydroélectrique de Khakovka, en Ukraine, partiellement détruit.
01:21:26 Autorités, c'est ce que disent les autorités installées par Moscou.
01:21:33 Ce sont des images que nous pouvons vous montrer,
01:21:37 qui sont publiées sur le compte Twitter de Volodymyr Zelensky,
01:21:42 qui annonce qu'il va convoquer d'urgence son conseil de sécurité,
01:21:46 après une explosion sur le barrage hydroélectrique de Khakovka,
01:21:51 dans le sud de l'Ukraine.
01:21:54 Vous avez vu ces images impressionnantes.
01:21:56 Le barrage a cédé, il y a eu une explosion, le barrage a cédé.
01:22:01 Ce sont des images fournies par Volodymyr Zelensky lui-même.
01:22:07 "Sous l'eau turquoise des îles Grecques,
01:22:13 se cache une mer de déchets au large de Santorin.
01:22:17 Des bénévoles nettoient les fonds marins."
01:22:19 "Les plongeurs récupèrent des filets de pêche, des pneus, des canettes,
01:22:22 ou encore des sacs plastiques."
01:22:24 Toutes les explications de Mathilde Ibanez et Maxime Lavandier.
01:22:27 "Prisé des touristes du monde entier pour son cadre idyllique,
01:22:31 la mer égée de l'île grecque de Santorin accumule les déchets.
01:22:35 Des plongeurs bénévoles extirpent des fonds marins,
01:22:38 les filets de pêche, pneus, canettes et sacs plastiques jetés depuis des années."
01:22:43 "Ce sont des filets fantômes qui posent un énorme problème dans le monde entier.
01:22:46 Ils représentent environ 10% des déchets marins au niveau mondial,
01:22:49 trouvés dans les fonds marins.
01:22:51 Il s'agit d'un défi invisible, la plupart des gens ne peuvent pas vraiment constater ce phénomène."
01:22:55 Avec l'aide de robots, les plongeurs professionnels équipés de matériel spécial
01:23:00 peuvent plonger pour récupérer des déchets,
01:23:02 localisés à près de 45 mètres de profondeur.
01:23:05 En 80 opérations de nettoyage,
01:23:07 près de 300 plongeurs bénévoles ont remonté plus de 28 tonnes de filets abandonnés ou perdus
01:23:12 et des centaines de milliers de sacs en plastique.
01:23:15 "Nous perdons de nombreux filets à cause des conditions météorologiques.
01:23:18 Au cours des cinq dernières années, des efforts intenses ont été déployés
01:23:21 pour récupérer tous ces filets perdus,
01:23:23 qui n'ont pas seulement servi à pêcher le temps d'une journée,
01:23:25 mais qui ont continué pendant des années à piéger des poissons,
01:23:28 ainsi que la flore et la faune inestimables pour nos mers."
01:23:31 La Grèce impose pourtant depuis 2018 une taxe de 9 centimes sur les sacs en plastique,
01:23:35 mais dans les commerces, ils continuent d'être fortement distribués.
01:23:39 Depuis cinq ans, l'ONG sillonne les côtes grecques
01:23:42 pour extraire les déchets qui jonchent les fonds marins,
01:23:44 afin de protéger les richesses de la mer, qui s'épuisent rapidement.
01:23:48 "Restez bien avec nous, dans un instant, on va parler de l'inflation.
01:23:55 L'inflation est à 5,1% pour le mois de mai.
01:23:58 Est-ce qu'on a atteint le pic ? Est-ce qu'on est sur un plafond ou pas ?
01:24:04 Est-ce que ça va continuer à augmenter ?
01:24:05 Je vais poser la question à l'homéguillot dans un instant.
01:24:07 A tout de suite, bon réveil à tous.
01:24:09 Dans un instant, l'économie, on va parler de l'inflation,
01:24:15 mais tout d'abord le point info, Chana Lusso.
01:24:17 Une élève de CP hospitalisée est placée sous coma artificiel
01:24:23 après avoir été retrouvée inanimée au fond d'une piscine.
01:24:26 Ça s'est passé hier en plein cours de natation à la piscine Georges Hermand,
01:24:30 près des Buttes-Chaumont à Paris.
01:24:31 Pourtant, deux maîtres nageurs, deux professeurs de sport,
01:24:34 deux éducateurs et trois professeurs des écoles étaient présents.
01:24:37 Une enquête a été ouverte et la piscine restera fermée aujourd'hui.
01:24:40 La crise du prêt-à-porter continue en France.
01:24:44 Le groupe Fast Retailing France envisage de fermer 55 magasins
01:24:47 de comptoirs des Cotonniers et Princesse Tam Tam sur 136 actuellement ouverts.
01:24:52 Au total, 304 postes sont menacés.
01:24:54 Depuis plusieurs mois, je rappelle que le secteur du prêt-à-porter est secoué.
01:24:58 En France, Camailleux, Gosport, Gab, Coucaille ou encore Saint-Marina
01:25:01 ont été placés en liquidation ou en redressement judiciaire.
01:25:05 Et puis l'inquiétude avalance après la venue d'un groupe d'individus menaçants
01:25:09 aux abords de deux écoles.
01:25:10 Ça s'est passé hier devant l'école Jules Valès et l'école Brossolette.
01:25:14 Ces menaces interviennent dans un contexte déjà très tendu
01:25:17 sur fond de règlement de compte entre bandes rivales.
01:25:19 Alors dès aujourd'hui, des équipages de police seront présents
01:25:21 pour sécuriser la zone et jeudi, des cellules d'écoute seront mises en place.
01:25:25 L'inflation est de 5,1% au mois de mai sur un an.
01:25:40 Est-ce qu'on a atteint le pic d'inflation ou est-ce qu'il est encore devant nous le Mic Guillaume ?
01:25:45 Alors Romain, prenons les bonnes nouvelles.
01:25:46 Vous l'avez dit, 5,1% c'est l'inflation sur un an en mai.
01:25:50 Et c'est une inflation qui se tasse puisque le taux était de 5,9% en avril.
01:25:55 C'est la première fois, surtout depuis un an, que l'inflation passe sous la barre des 5,5%.
01:25:59 Les prix de l'alimentaire qui, avec l'énergie, tiraient l'inflation,
01:26:02 voient également leur hausse se calmer sur un an à +14,1% en mai,
01:26:08 après 15% de hausse sur un an en avril.
01:26:10 L'inflation s'est aussi accompagnée d'un recul de la consommation.
01:26:14 Oui, tout coûte plus cher donc on en achète moins.
01:26:16 La consommation est en baisse de 3,4% sur un an.
01:26:20 Mais cette déconsommation a tendance à s'accélérer,
01:26:23 notamment sur les produits alimentaires.
01:26:25 Là, la consommation est en recul de 10,1% sur un an.
01:26:29 Pour beaucoup d'experts, cette baisse de la demande,
01:26:32 associée à une baisse du prix de nombreuses matières premières,
01:26:35 pourrait contribuer à faire reculer certains prix
01:26:37 et donc accentuer le ralentissement de l'inflation.
01:26:40 Bon, les prix vont baisser ou pas alors ?
01:26:42 Pas forcément. En tout cas, Christine Lagarde n'est pas convaincue.
01:26:45 La présidente de la Banque Centrale Européenne, la BCE,
01:26:48 a estimé hier que les indicateurs de l'inflation restaient élevés
01:26:52 et que rien ne prouvait qu'elle avait atteint un pic à ce jour.
01:26:56 La BCE estime que l'inflation reviendra à 2% en Europe,
01:27:00 mais d'ici 2025 seulement, pas avant.
01:27:02 Pour la France, les économistes tablent sur une inflation
01:27:05 à 5,4% en 2023 et toujours supérieure à 3% en 2024.
01:27:10 Qu'est-ce qui désormais alimente l'inflation ?
01:27:13 Ce sont essentiellement les salaires.
01:27:15 Oui, les salariés veulent récupérer le pouvoir d'achat
01:27:17 qu'ils ont perdu du fait de la hausse des prix.
01:27:20 Et comme la seule manière de gagner du pouvoir d'achat,
01:27:23 c'est d'être augmenté puisque les prix, eux, ne baissent pas,
01:27:26 le risque, c'est que la consommation reprenne,
01:27:28 puisqu'on va gagner plus, et que les prix, eux,
01:27:30 continuent à augmenter puisque la demande va être de retour.
01:27:33 C'est une sorte de boucle infernale, de spirale,
01:27:35 que tout le monde essaye d'éviter.
01:27:37 Le problème également, c'est que le SMIC est aligné sur l'inflation.
01:27:40 Il augmente pour l'accompagner et soutenir les médages les plus modestes,
01:27:44 mais ce n'est pas le cas des autres salaires.
01:27:46 Résultat, on constate en ce moment un écrasement de la pyramide des salaires,
01:27:50 avec un SMIC qui, comparativement, devient plus élevé que les autres,
01:27:55 en tout cas donne une impression de déclassement au salaire moyen.
01:27:59 La perte de pouvoir d'achat pour ces salariés qui sont dans la moyenne
01:28:02 est vécue comme une véritable injustice,
01:28:04 une injustice qui risque d'être encore plus accentuée par l'inflation
01:28:07 si elle continue à se poursuivre et à augmenter,
01:28:10 ce qui malheureusement risque d'être le cas pour encore quelques semaines,
01:28:14 voire quelques mois.
01:28:16 C'était votre programme avec IG.
01:28:18 IG, bien plus que du trading.
01:28:20 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:28:22 Restez bien avec nous, il est 8h moins 10.
01:28:27 Dans un instant, les premiers pas de Sophie Binet à la tête de la CGT,
01:28:31 vue par Jérôme Béglé.
01:28:33 C'est à suivre dans la matinale CNews.
01:28:35 A tout de suite, bon réveil à tous.
01:28:37 7h51, La Politique avec vous, Jérôme Béglé.
01:28:45 Ce matin, Jérôme, vous lamentez du discours de la nouvelle patronne de la CGT,
01:28:49 Sophie Binet, omniprésente depuis son élection
01:28:52 dans le combat contre la réforme des retraites.
01:28:55 - Jérôme est ancienne secrétaire générale de l'UGICT,
01:28:58 le syndicat des cadres de la CGT.
01:29:00 Sophie Binet a été élue à la tête de la centrale syndicale le 31 mars.
01:29:04 C'est la première femme à occuper cette fonction
01:29:06 depuis la création de l'organisation en 1895.
01:29:09 Son élection fut une surprise et le résultat d'un blocage
01:29:12 entre les modernistes et les conservateurs.
01:29:14 Qu'importe, tant il était acquis qu'elle allait se démarquer
01:29:18 de la ligne Martinez auprès de ses sœurs,
01:29:20 soit en faisant cavalier seule au détriment d'un terre syndical sur les retraites,
01:29:23 soit en prenant la tête de la contestation de la réforme,
01:29:26 notamment pour se démarquer de son alter-ego, Laurent Berger,
01:29:30 le patron de la CFDT.
01:29:32 Et deux mois plus tard, la déception est grande.
01:29:34 Sophie Binet s'est coulée dans le moule de Philippe Martinez,
01:29:37 et tient absolument le même discours.
01:29:40 Elle fustige l'extrême droite, tape sur les riches,
01:29:43 porte au pinacle le principe de la grève,
01:29:46 prétend que la lutte contre les 64 ans n'est pas terminée,
01:29:49 tente de ranimer cet inter-syndical moribonde, etc.
01:29:53 Son disque est déjà rayé, avant même d'entrer dans le vif du sujet.
01:29:57 Elle ne trace aucune perspective de ce que sera sa marque de fabrique.
01:30:00 Comment expliquer une telle timidité,
01:30:03 alors que Sophie Binet avait plutôt une image de pragmatisme,
01:30:06 et de volonté de rompre avec les vieilles lunes de la CGT ?
01:30:10 La modernité et le pragmatisme sont restés à la porte de la CGT.
01:30:14 Le syndicat se croit encore aux plus belles heures de la lutte des classes.
01:30:17 Son refrain, c'est blocage, revendication, grève,
01:30:21 et lutte contre le capitalisme et le libéralisme.
01:30:23 Tout un programme.
01:30:25 Les patrons sont encore et toujours des exploiteurs,
01:30:27 les salariés sont encore et toujours des victimes,
01:30:31 exploités, sur les questions d'aujourd'hui, revend silence radio.
01:30:34 Le CDI qui est désormais éboudé par les jeunes, on n'en parle pas,
01:30:37 le télétravail qui se propage à peu près partout,
01:30:41 l'ouverture des magasins le dimanche,
01:30:43 la pénurie d'emplois dans beaucoup de branches de notre économie,
01:30:46 la formation professionnelle qu'il convient de réinventer de A à Z,
01:30:49 un meilleur partage de la richesse entre les actionnaires et les salariés.
01:30:53 Sur ces sujets pourtant primordiaux, la CGT est muette ou d'une navrante discrétion.
01:30:58 Alors Sophie Binet, 41 ans, épouse un officier de la marine marchande,
01:31:02 ancienne cadre dans l'enseignement, aurait pu faire franchir à la centrale
01:31:06 le mur qui sépare l'utopie démodée de la responsabilité
01:31:10 qui sied normalement au syndicat réformiste.
01:31:13 Lasse, Sophie Binet enfourche les mêmes chevaux que ses prédécesseurs
01:31:17 au moment où la CFDT, bien sûr, mais également EFAU,
01:31:20 comprennent qu'il faudra changer de disque.
01:31:22 Elle s'accroche à une éventuelle abrogation ou réécriture de la loi
01:31:26 sur la réforme des retraites alors que celle-ci est déjà promulguée
01:31:29 et ses premiers décrets d'application déjà publiés au journal officiel.
01:31:33 Pour éviter sa banalisation ou son effacement,
01:31:36 Sophie Binet doit imaginer le coup d'après,
01:31:38 préempter un sujet qui n'est pas encore sur la table
01:31:41 mais qui pourrait devenir l'un des grands enjeux de demain.
01:31:43 Et il y a urgence. Dans la fonction publique, son syndicat est d'étant métallonné
01:31:47 par EFAU et la CFDT.
01:31:49 Et la semaine dernière, dernière élection en date chez Michelin France,
01:31:52 la CGT est arrivée derrière Sud, derrière la CFDT et même derrière la CGC.
01:31:57 Oui, vraiment, il y a urgence, Madame Binet.
01:31:59 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:32:02 Sophie Binet qui va défiler aujourd'hui contre la réforme des retraites
01:32:05 avec les autres syndicats, bien sûr.
01:32:08 7h54, 8h15, soyez là. On sera avec Thibaud de Montbrial qui est avocat,
01:32:13 spécialiste des questions de sécurité et d'immigration.
01:32:16 Il est président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:32:19 Il sera avec nous à 8h15 dans la matinale.
01:32:22 Tout de suite la musique.
01:32:24 Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:32:27 Installation photovoltaïque garantie 25 ans.
01:32:30 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:32:33 La musique avec le retour de Maroon 5.
01:32:37 Et on écoute le dernier single, Middle Ground.
01:32:40 [Musique]
01:32:43 [Musique]
01:32:47 [Musique]
01:32:50 [Musique]
01:32:59 [Musique]
01:33:13 [Musique]
01:33:16 [Musique]
01:33:23 [Musique]
01:33:30 [Musique]
01:33:39 [Musique]
01:33:42 [Musique]
01:33:48 [Musique]
01:33:54 [Musique]
01:34:00 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:34:06 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'Etat.
01:34:09 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:34:12 8h05, merci d'être avec nous dans la matinale.
01:34:15 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:34:18 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.
01:34:21 Légère, résistante, durable.
01:34:24 Une nouvelle génération de bagages.
01:34:27 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo
01:34:30 encore contrastées en cette journée de mardi
01:34:33 avec des conditions météo inversées.
01:34:36 Plus vous allez vers le nord, plus vous aurez des conditions
01:34:39 météo plutôt ensoleillées, plutôt sèches.
01:34:42 On en a parlé déjà 22 jours sans une seule goutte de pluie
01:34:45 sur les régions du nord.
01:34:48 Et ça ne va pas s'arranger puisque nous allons conserver
01:34:51 un temps sec et ensoleillé en cette journée de mardi
01:34:54 avec en prime le maintien du vent près des Côtes de la Manche.
01:34:57 Et dans le sud, même configuration depuis déjà
01:35:00 le massif central, les Alpes ou encore du côté de la Corse.
01:35:03 On attend également de la grêle et donc toujours de l'instabilité
01:35:06 en allant vers le sud. Côté température, ce sont toujours
01:35:09 des températures dignes d'un mois de juillet.
01:35:12 On reste largement au-dessus des normales de saison
01:35:15 avec localement jusqu'à 28 degrés à Paris, 29 degrés
01:35:18 entre Lyon et Grenoble, 29 degrés également en allant
01:35:21 vers le sud-ouest et localement jusqu'à 30 degrés à La Rochelle.
01:35:24 Il fait chaud également en remontant vers les régions
01:35:27 de Lyon, 25 degrés à Strasbourg ou encore 27 degrés
01:35:30 du côté de Nancy. La suite du programme, conditions
01:35:33 météo qui ne vont pas évoluer d'ici la journée de demain
01:35:36 avec toujours du grand beau temps sur le nord, quelques orages
01:35:39 en allant vers les Alpes et puis toujours un peu d'instabilité
01:35:42 au pied des Pyrénées avec toujours de la grande douceur
01:35:45 et des températures estivales au nord comme au sud, 28 degrés
01:35:48 mercredi après-midi.
01:35:50 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
01:35:53 Légère, résistante, durable.
01:35:56 - Vous regardez la matinale de CNews.
01:35:59 Merci d'être avec nous. Il est bientôt 8h.
01:36:02 L'équipe est là. On est avec Chana Loustone, avec Florian Tardif,
01:36:05 Jérôme Begley est avec nous, Amaury Bucaud est avec nous,
01:36:08 Lomi Guillaume également. A la une ce matin,
01:36:11 cette information en provenance d'Ukraine.
01:36:14 Le barrage hydroélectrique de Kakovska,
01:36:17 situé dans les zones occupées par la Russie
01:36:20 dans le sud de l'Ukraine, a été partiellement détruit.
01:36:23 En ce moment, Moscou dénonce de multiples frappes ukrainiennes.
01:36:26 Du côté de Kiev, Volodymyr Zelensky va convoquer
01:36:29 d'urgence le Conseil de sécurité nationale,
01:36:32 décryptage avec le général Bruno Clermont.
01:36:35 Direct avec nous dans un instant.
01:36:38 Le ras-le-bol des riverains de la place Henri-Freinet,
01:36:41 près de la gare de Lyon à Paris, mineurs non accompagnés,
01:36:44 migrants, drogués, ils vivent un véritable enfer.
01:36:47 Edouard Philippe veut en finir avec l'immigration
01:36:50 et, fait accompli, l'ancien Premier ministre propose
01:36:53 de revoir les accords de 1968 qui nous lient
01:36:56 avec l'Algérie au profit de l'immigration algérienne en France.
01:36:59 Florian Tardif avec nous.
01:37:02 Un drame dans une piscine municipale hier à Paris.
01:37:05 Une fillette de 6 ans en CP a été placée
01:37:08 dans un coma artificiel après avoir été retrouvée
01:37:11 inanimée au fond du bassin.
01:37:14 Volodymyr Zelensky annonce donc qu'il va convoquer d'urgence
01:37:19 son conseil de sécurité après une explosion
01:37:22 sur le barrage hydroélectrique de Khakovka,
01:37:25 dans le sud de l'Ukraine. Barrage partiellement détruit
01:37:28 par des frappes ukrainiennes selon les autorités locales
01:37:31 installées par la Russie. Regardez ces images,
01:37:34 on voit effectivement l'installation de ce barrage hydroélectrique
01:37:37 totalement submergé. Le général Clermont
01:37:40 est en direct avec nous. Bonjour mon général.
01:37:43 Kiev dénonce un nouveau crime de guerre commis par les terroristes russes.
01:37:46 Pour l'instant, les deux camps
01:37:49 envoient la responsabilité. C'est assez classique.
01:37:52 On voit d'abord que le barrage n'est pas totalement détruit.
01:37:55 C'est un barrage qui fait presque 4 km de long,
01:37:58 qui arrête une retenue gigantesque
01:38:01 de plusieurs dizaines de kilomètres de long et de large,
01:38:04 dont l'objectif est d'avoir une centrale hydroélectrique
01:38:07 et d'alimenter en eau courante le canal de Crimée qui alimente la Crimée.
01:38:10 C'est vraiment un barrage stratégique que les deux camps se disputent
01:38:13 depuis le début de la guerre. Et souvenez-vous, en mai 2022,
01:38:16 il y avait déjà eu des inquiétudes quant au fait que ce barrage
01:38:19 puisse être détruit, un barrage qui a été construit en 1956.
01:38:22 Donc la question est qui profite du crime ?
01:38:25 Qui profite du crime ? Évidemment dans le cadre d'une contre-offensive
01:38:28 que les Ukrainiens doivent mener.
01:38:31 Vous savez que la rive occidentale,
01:38:34 la rive ouest du Kiev est contrôlée par les Ukrainiens,
01:38:37 la rive orientale, la rive est par les Russes. Donc dans le cadre de la contre-offensive,
01:38:40 noyer toute cette région, et en particulier noyer la ville de Kersaune
01:38:44 et les villages à Boisidon fait partie d'une stratégie
01:38:47 qui permet d'empêcher les Russes,
01:38:50 en tout cas les Ukrainiens de la part des Russes,
01:38:53 de reprendre la Crimée. Donc vraisemblablement, alors à nouveau,
01:38:56 on les soumit à des conjectures, c'est plutôt une responsabilité
01:38:59 des Russes qui ont intérêt à détruire ce barrage pour noyer la région.
01:39:02 Une région qui va se noyer lentement parce que tout le barrage
01:39:05 n'est pas détruit, mais il va se noyer lentement,
01:39:08 mais sûrement, catastrophe humanitaire, catastrophe écologique, bien évidemment.
01:39:12 Merci beaucoup mon général, général Bruno Clermont, direct avec nous.
01:39:16 On vous parlait la semaine dernière de la situation, place Henri-Freinet,
01:39:20 à Paris, c'est dans le quartier de la gare de Lyon.
01:39:23 Cette place est le théâtre de bagarres, de vols, de trafic de drogue,
01:39:27 les riverains vivent un véritable enfer.
01:39:29 Alors pour attirer l'attention des pouvoirs publics, des dizaines d'habitants
01:39:32 se sont rassemblés hier devant le commissariat du 12e arrondissement de Paris.
01:39:36 Ils interpellent la mairie et demandent un point fixe de police sur place.
01:39:40 Reportage de Pierre Emko et Sarah Varny.
01:39:43 Ils étaient des dizaines rassemblés hier soir.
01:39:47 Des riverains de la place Henri-Freinet, mais aussi des personnes venues les soutenir.
01:39:51 Il y a des alliés qui ne font rien sur la place,
01:39:53 il y a des distributions alimentaires, enfin moi j'aimerais pas habiter là.
01:39:56 Quand on va au parc, on doit tout le temps être avec un adulte pour être rassuré,
01:39:59 on ne peut même plus le faire comme on peut le faire dans un parc normal.
01:40:02 En cause, des distributions pour les plus démunis organisées sur la place depuis deux ans,
01:40:06 qui génèrent des regroupements, des rixes souvent sous fond d'alcool
01:40:09 et des trafics sous les fenêtres des habitants.
01:40:12 Cette riveraine habite au premier étage, un quotidien devenu un enfer.
01:40:18 On a une crainte et puis voilà, on vit au-dessus et constamment on entend des cris, de la musique,
01:40:25 il y a des gens qui se promènent à moitié nus, il y a des gens qui urinent,
01:40:28 qui défèquent devant nous, qui se masturbent,
01:40:31 donc on a beaucoup de problématiques et on subit la violence.
01:40:35 Les riverains se sentent abandonnés par la mairie et demandent que les distributions
01:40:39 soient déplacées dans la rue d'à côté qui n'abrite que des bureaux
01:40:42 afin de ne plus subir les nuisances sonores causées par les faits de résonance.
01:40:46 Ils souhaitent également la mise en place d'un point fixe de police au niveau de la place.
01:40:49 Le collectif sera reçu le 13 juin prochain au commissariat du 12e arrondissement.
01:40:55 Une élève de CP hospitalisée est placée sous coma artificiel
01:40:59 après avoir été retrouvée inanimée au fond d'une piscine, Chana.
01:41:02 Oui, ça s'est passé hier en plein cours de natation à la piscine Georges Hermand,
01:41:05 près des buts Chaumont à Paris.
01:41:07 Pourtant, deux maîtres nageurs, deux professeurs de sport, deux éducateurs
01:41:11 et trois professeurs des écoles étaient présents.
01:41:13 Alors une enquête a été ouverte et la piscine restera fermée toute la journée.
01:41:17 Edouard Philippe se dit contre une immigration du fait accompli.
01:41:20 C'est ce qu'il dit dans un entretien chez nos confrères de l'Express.
01:41:24 L'ancien Premier ministre qui dit vouloir revoir les accords de 1968,
01:41:28 en tout cas c'est ce qu'il propose, des accords qui nous lient avec l'Algérie
01:41:32 au profit des Algériens.
01:41:33 Florian Tardif, il jette un pavé dans la mare et veut en finir avec les non-dits.
01:41:37 Oui, tout à fait.
01:41:38 Edouard Philippe qui remet donc en cause cet accord conclu avec l'Algérie en 1968,
01:41:42 un accord peu contenu, mais qui a pourtant des conséquences importantes
01:41:46 en termes d'immigration sur le territoire national.
01:41:48 Alors de quoi s'agit-il précisément Romain ?
01:41:51 Il s'agit d'un accord qui définit les conditions de circulation,
01:41:55 de séjour et de travail des Algériens sur le sol français.
01:41:59 En clair, il bénéficie les Algériens d'un régime d'exception
01:42:02 et le législateur n'y peut rien changer.
01:42:05 Pourquoi ? Car ce traité relève du droit international
01:42:10 qui prévaut sur le droit français.
01:42:12 En clair, vous avez beau changer la loi, si vous ne changez pas les conditions
01:42:16 de ce traité, cela ne sert strictement à rien.
01:42:19 Alors que prévoit cet accord précisément Romain ?
01:42:22 Il facilite l'entrée, vous le voyez très clairement, des Algériens en France.
01:42:26 Il facilite également le regroupement familial de ces derniers.
01:42:30 Il est même presque de plein droit, précisons-le.
01:42:32 Il bénéficie également les Algériens de la liberté d'établissement
01:42:36 pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante.
01:42:40 Et ils peuvent, vous le voyez, plus facilement obtenir un titre de séjour long,
01:42:44 soit 10 ans.
01:42:45 C'est pour l'ensemble de ces raisons qu'Edouard Philippe souhaite
01:42:48 aujourd'hui renégocier cet accord avec l'Algérie,
01:42:51 qui est un accord, je le précise, et c'est important, asymétrique.
01:42:54 Jérôme Béglé voulait y réagir.
01:42:56 La maîtrise des flux migratoires passera de toute façon par la révision
01:43:01 de cet accord de 1968 et par une crispation, par une guerre diplomatique,
01:43:05 par des frictions très fortes avec Alger.
01:43:08 Or Alger est un partenaire important pour Emmanuel Macron depuis 2017.
01:43:13 Il a dit-on préféré Alger à Rabat, l'Algérie au Maroc.
01:43:17 Et donc revenir sur cette préférence diplomatique n'ira pas sans mal.
01:43:23 Et on voit qu'aujourd'hui, un certain nombre de ministres
01:43:26 se sont quasiment ouvertement, en tout cas en semi-privé,
01:43:30 déclarés favorables à la révision de cet accord.
01:43:32 Merci beaucoup Jérôme.
01:43:33 L'inquiétude avalance après la venue d'un groupe d'individus menaçants
01:43:37 aux abords de deux écoles.
01:43:39 Ça s'est passé hier devant l'école Jules Valès et l'école Brossolette.
01:43:42 Ces menaces interviennent dans un contexte déjà très tendu
01:43:45 sur fond de règlements de comptes, entre bandes rivales.
01:43:49 Alors dès aujourd'hui, des équipages de police,
01:43:51 municipales et nationales, seront présents pour sécuriser les deux écoles.
01:43:55 Et jeudi, des cellules d'écoute seront mises en place.
01:43:57 À la crise du prêt-à-porter qui continue en France,
01:44:00 le groupe Fast Retailing France envisage de fermer 55 magasins,
01:44:04 comptoirs des Cotoniers et Princesse Tam Tam.
01:44:07 Il y en a 136, donc projet de fermeture de 55 magasins sur 136.
01:44:12 Plus de 300 emplois sont menacés.
01:44:14 Et le secteur du prêt-à-porter est secoué depuis plusieurs mois.
01:44:17 Je vous le rappelle, Camailleux, Gaux-Sport, Gabes, Coucaille
01:44:19 ou encore Saint-Marina ont été placés en liquidation ou en redressement judiciaire.
01:44:23 Un acte héroïque, un acte de bravoure de deux policiers municipaux
01:44:28 dont on voulait vous parler ce matin.
01:44:30 Le week-end dernier, à Brons, près de Lyon,
01:44:32 une voiture s'est retrouvée submergée sous les eaux
01:44:36 après les fortes précipitations qui se sont abattues sur l'agglomération lyonnaise.
01:44:40 Et à son bord, une mère de famille et ses deux enfants,
01:44:43 un drame a été évité de justesse grâce à l'intervention de ces deux policiers.
01:44:47 Reportage d'Olivier Madigné avec le récit de Mathilde Ibanez.
01:44:51 Il est environ 20h, samedi soir, lorsque deux policiers municipaux arrivent au niveau de ce pont.
01:44:58 En dessous, une mère de famille et ses deux jeunes enfants âgés de 4 et 7 ans sont bloqués.
01:45:04 Leur voiture est submergée sous deux mètres d'eau.
01:45:07 Pour les sauver, Maxime, l'un des policiers présents, se jette à l'eau.
01:45:11 J'ai plongé directement en l'eau, j'ai demandé à la dame ce qui se passait,
01:45:15 si c'était ses enfants, elle m'a dit oui c'est ses enfants.
01:45:18 Donc j'ai tout de suite pris le premier enfant qui était devant moi,
01:45:21 je l'ai amené derrière en position de sécurité à mon collègue,
01:45:24 et ensuite je suis allé rechercher le deuxième enfant sous l'eau et je l'ai redonné à mon collègue également.
01:45:28 Ensuite j'ai pris la dame et on est allé en sécurité.
01:45:31 L'autre policier récupère les deux jeunes enfants choqués.
01:45:34 On a pris en charge les enfants pour les réchauffer, parce qu'ils étaient en début d'hypothermie.
01:45:38 Donc on leur a tout de suite prodigué les premiers secours dans l'attente de l'arrivée des sapeurs-pompiers.
01:45:42 Pour eux, il ne s'agit pas d'un acte héroïque, mais de leur travail.
01:45:46 Quand on est policier, on est là aussi pour porter secours aux gens,
01:45:49 pas uniquement pour réprimer des comportements illicites.
01:45:53 Donc non, pour nous, on n'a fait que notre travail de policier.
01:45:57 Non, je ne suis pas un héros. Vous savez, il y a énormément de policiers
01:46:00 qui font le même travail que nous tous les jours, c'est quotidien, donc on n'est pas des héros.
01:46:05 Pourtant, grâce à eux, le pire est évité.
01:46:08 Le maire de Bron, Jérémie Bréau, a demandé à la préfecture de décerner des médailles
01:46:13 aux deux policiers municipaux pour leur acte de bravoure.
01:46:17 Cette information qui tombe à l'instant, règlement de compte à Grenoble.
01:46:21 Il y a six blessés dans une fusillade, c'est ce qu'a dit il y a quelques instants le procureur.
01:46:26 8h08, restez bien avec nous dans un instant.
01:46:28 Maître Thibaud de Montbrial sera avec nous, invité de la matinale.
01:46:32 A tout de suite.
01:46:33 [Musique]
01:46:37 C'est News, il est 8h15. Bonjour Thibaud de Montbrial.
01:46:41 Bonjour.
01:46:42 Vous êtes avocat, bien sûr, et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:46:47 On va s'entretenir dans un instant, notamment de ce qu'a dit Édouard Philippe
01:46:51 dans L'Express à propos de l'immigration.
01:46:53 Ça sera juste après Le Point Info avec Chana Lusso.
01:46:56 [Musique]
01:46:58 La 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
01:47:01 250 actions sont prévues un peu partout en France,
01:47:04 deux jours avant l'examen de la proposition de loi du groupe Lyot qui veut abroger le texte.
01:47:09 Alors selon les autorités, entre 400 et 600 000 personnes sont attendues sur l'ensemble du territoire,
01:47:14 40 à 70 000 dans la capitale, 11 000 policiers et gendarmes seront déployés, dont 4 000 à Paris.
01:47:20 La chaudière à gaz sera-t-elle bientôt interdite en France ?
01:47:24 C'est en tout cas ce qu'envisage le gouvernement pour tenir ses engagements climatiques d'ici 2030.
01:47:29 Une concertation a été lancée avec des élus et des professionnels.
01:47:32 Le ministère de la Transition énergétique précise qu'il n'y aura pas d'obligation de remplacement
01:47:37 et que l'évolution sera très progressive.
01:47:39 Et puis deux hommes soupçonnés d'avoir agressé le maire de Manière en Meurthe-et-Moselle ont été mis en examen.
01:47:46 Âgés de 18 et 25 ans, ils sont accusés de violences aggravées,
01:47:49 menaces de mort et outrage sur personnes dépositaires de l'autorité publique.
01:47:53 Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en relation avec la victime.
01:47:58 Je rappelle qu'Edouard Babel a violemment été agressé le week-end dernier par un groupe d'individus
01:48:02 à qui il demandait simplement de faire moins de bruit.
01:48:05 Thibaud de Montbrial est avec nous. Bonjour Thibaud de Montbrial.
01:48:09 Merci d'être là, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:48:13 Je voulais que l'on vous entende déjà sur ce qu'a dit Edouard Philippe dans L'Express.
01:48:19 Il donne son point de vue, il révèle son point de vue sur l'immigration.
01:48:22 Il veut en finir, dit-il l'ancien Premier ministre, avec l'immigration du fait accompli.
01:48:27 Qu'est-ce que vous comprenez par cette expression de l'immigration du fait accompli ?
01:48:32 Il y a un adage que je répète régulièrement depuis quelques années qui est, dans les faits,
01:48:39 il y a un adage qui est "tu rentres en France, tu restes en France".
01:48:43 C'est-à-dire que la façon dont la France régule son immigration ne fonctionne absolument pas
01:48:48 et que l'on parle de gens qui sont entrés légalement et qui se maintiennent
01:48:53 ou de gens qui sont rentrés illégalement, le taux de reconduite est extrêmement faible.
01:48:57 Il est un tout petit peu supérieur à 10%. Il a très légèrement remonté ces derniers mois
01:49:01 mais il était tombé à 6% par exemple en 2021.
01:49:04 Donc les gens qui veulent rentrer en France savent qu'ils vont y rester.
01:49:07 Ce qu'a dit Edouard Philippe dans L'Express, moi ça m'a fait sourire.
01:49:12 Je me suis dit "enfin, enfin".
01:49:15 Je me suis dit aussi que n'a-t-il pas eu cette prise de conscience quand il était Premier ministre
01:49:21 parce que les problématiques étaient exactement identiques
01:49:25 puisque c'est une problématique qui provient de 40 ans de renoncement.
01:49:30 C'est l'immigration subie ?
01:49:32 C'est une immigration qui est totalement subie et une immigration qui cause en France,
01:49:38 il faut bien le dire, qui est à la base, à mon sens, de trois mots sécuritaires,
01:49:45 des mots culturels, des mots sociaux.
01:49:48 Vous savez, l'INSEE a publié des chiffres récemment, 10,2% des Français sont étrangers.
01:49:55 19 millions de Français ont un lien avec l'immigration extra-européenne à deux générations.
01:50:03 Donc nous avons un véritable problème.
01:50:05 Le problème le plus grave est culturel, il ne faut pas le cacher.
01:50:08 Et ce que dit Edouard Philippe, ça montre que sur l'échiquier politique,
01:50:13 de nombreux politiques enfin le réalisent.
01:50:17 Mais après, il va falloir être courageux,
01:50:19 parce que dénoncer les accords de 1968 comme il en parle,
01:50:22 comme je le prône depuis un moment, ça implique d'avoir du courage
01:50:27 parce que les Algériens, bien sûr, vont protester
01:50:31 et il va falloir assumer un bras de fer diplomatique.
01:50:34 Selon l'ancien Premier ministre, selon Edouard Philippe,
01:50:36 l'augmentation du nombre d'étrangers, dit-il, ne correspond en rien
01:50:40 à un choix politique ou à une décision que nous aurions prise.
01:50:44 C'est ça, c'est subi, personne ne l'a décidé, c'est un état de fait.
01:50:49 C'est subi encore une fois parce que le gros point de faiblesse,
01:50:52 c'est l'absence de reconduite à la frontière des gens qui sont expulsés.
01:50:56 Donc vous avez des gens qui viennent demander l'asile,
01:50:59 certains sont admis et il n'y a pas de difficulté,
01:51:02 certains sont déboutés, mais les déboutés du droit d'asile,
01:51:05 en pratique, restent sur le territoire national.
01:51:07 Vous avez ensuite des gens qui viennent avec des visas,
01:51:09 mais dont les visas expirent et qui restent sur le territoire national
01:51:12 et retournent au problème précédent.
01:51:13 Donc toute la difficulté, d'abord, c'est qu'il y a des flux entrants
01:51:16 qui sont très importants.
01:51:17 Il faut que les gens se rendent compte que le flux entrant en 2022,
01:51:20 il est, toute cause confondue sur l'entrée régulière,
01:51:24 de l'ordre de 500 000 euros, 500 000 personnes.
01:51:28 Je pensais au coût de toute cette immigration.
01:51:33 L'ancien patron de la DGSE, Pierre Brochamp, avait fait une note
01:51:38 extrêmement alarmiste sur l'immigration et il a tiré l'attention sur un point,
01:51:41 par exemple, dont on parle assez peu, c'est qu'on souligne beaucoup
01:51:44 en ce moment le fait que nos services publics fonctionnent
01:51:48 de moins en moins bien.
01:51:49 Mais pourquoi est-ce que nos services publics fonctionnent
01:51:51 de moins en moins bien ?
01:51:52 Notamment parce que vous avez 500 000 clients de plus chaque année
01:51:56 qui sont des gens qui ne contribuent pas ou qui vont se mettre
01:51:58 à contribuer plus tard et très peu, alors que tous les étrangers
01:52:02 en France, y compris ceux en situation irrégulière,
01:52:04 ont droit à presque toutes les prestations sociales,
01:52:07 y compris non-contributives.
01:52:08 C'est-à-dire qu'on ne peut pas faire comme si nous étions dans un moulin
01:52:11 et que ce que les Français et les gens qui sont étrangers régulièrement
01:52:14 en France payent par leurs impôts et leurs cotisations
01:52:17 servent au monde entier.
01:52:18 Il y a un moment où chacun va bien comprendre que ce n'est plus possible.
01:52:21 L'accord de 1968, Edouard Philippe veut le revoir, cet accord,
01:52:25 dit qu'il faut le revoir en tout cas.
01:52:27 C'est un accord d'immigration, on peut le dire comme ça,
01:52:33 au profit des Algériens ?
01:52:34 Oui, et c'est un accord asymétrique, c'est-à-dire que c'est un accord
01:52:37 en contrepartie duquel la France n'a aucun avantage particulier
01:52:41 de quelque nature que ce soit, commercial, diplomatique, etc.
01:52:44 avec l'Algérie.
01:52:45 C'est un accord qui a été pris à une époque
01:52:47 qui était complètement différente de celle d'aujourd'hui
01:52:50 et les accords que l'on signe lorsqu'on est un pays
01:52:54 n'ont pas vocation à durer pour toujours.
01:52:56 C'est tout à fait normal qu'il y ait des clauses de revoyure
01:52:59 et qu'en fonction des évolutions, on les renégocie.
01:53:01 Aujourd'hui, nous avons des mauvaises relations avec l'Algérie.
01:53:05 A chaque fois que le président Macron est allé en Algérie,
01:53:08 les Algériens de facto se sont moqués de lui.
01:53:11 Il y a eu des tas de petites piques, etc.
01:53:13 que chacun a fait en France de ne pas relever.
01:53:15 Mais en réalité, les Algériens se moquent des Français.
01:53:17 Pourquoi ? Pour une raison très simple.
01:53:19 C'est qu'ils savent que compte tenu du nombre d'Algériens
01:53:21 qui sont sur le territoire français, d'ores et déjà,
01:53:24 la politique française est entravée par cette réalité objective.
01:53:27 Donc nous n'aurons pas de meilleure relation à l'avenir avec l'Algérie.
01:53:31 Nous le savons.
01:53:32 Donc autant au moins fermer les vannes et faire preuve d'un peu d'autorité.
01:53:36 Et je suis certain, je vous mets mon billet,
01:53:38 que si nous remettons un petit peu d'autorité dans nos relations avec l'Algérie,
01:53:41 eh bien elles vont s'arranger.
01:53:43 La droite veut restreindre le dispositif d'aide médicale d'État, l'AME.
01:53:48 400 000 personnes en bénéficient en France.
01:53:50 C'est une aide médicale aux personnes en situation irrégulière
01:53:54 pour les soigner puisqu'elles sont sur le territoire.
01:53:56 Ça coûte un peu plus d'un milliard d'euros.
01:53:58 Est-ce qu'il faut, selon vous, réformer l'AME ?
01:54:00 Oui, je pense qu'il faut. L'AME fait partie de,
01:54:02 ça n'est pas la seule prestation, mais ça fait partie des prestations
01:54:05 qui contribuent à l'appel d'air vers le territoire français.
01:54:08 Et ce qui n'est pas question de couper, c'est une aide d'urgence.
01:54:12 Donc il faudrait transformer l'AME en AMU,
01:54:15 c'est-à-dire réduire le périmètre des prestations qui sont prises en charge
01:54:19 pour les étrangers en situation irrégulière.
01:54:21 Je vous donne un exemple.
01:54:22 Il y a 75%, 75% des évacuations sanitaires en avion
01:54:26 depuis Mayotte vers l'île de la Réunion, qui est à une heure de vol,
01:54:29 qui concerne des gens qui sont en situation irrégulière.
01:54:32 C'est-à-dire que nos compatriotes qui nous regardent,
01:54:35 les gens qui sont en France en situation régulière
01:54:37 et qui payent des impôts et des cotisations sous seuil,
01:54:39 payent pour des gens qui prennent un bateau,
01:54:41 qui font 45 minutes de bateau et qui ensuite se font soigner à la Réunion
01:54:44 en étant transportés au frais de la France en avion pendant une heure.
01:54:48 On marche sur la tête.
01:54:49 Mais le ministre de la Santé, François Braune,
01:54:50 dit que ça représente à peine 0,5% de l'ensemble du budget de la Sécu.
01:54:54 Mais parce que, à force de 0,5%, ça finit par faire de l'argent.
01:54:58 D'une part.
01:54:59 Ensuite, c'est une question de principe.
01:55:00 C'est-à-dire que, évidemment, que la modification de l'AME en AMU,
01:55:04 donc Aide médicale d'urgence, ne peut pas être une mesure isolée.
01:55:07 Elle doit s'inscrire dans un grand plan de réforme totale de l'immigration
01:55:11 qui aille de l'accès aux prestations sociales non-contributives,
01:55:15 qu'il faut, à mon sens, vraiment interdire aux gens qui sont en situation irrégulière,
01:55:19 mais également, par exemple, il y a un sujet dont on parle très peu,
01:55:22 c'est le financement des associations qui aident les étrangères
01:55:25 à rentrer illégalement en France.
01:55:27 750 millions d'euros en 2021, Romain Désarbre, payés par les Français,
01:55:33 via les impôts, à des associations, dont le travail consiste à aider des gens à violer la loi.
01:55:40 Vous comprenez bien qu'on ne peut pas s'en sortir dans ces conditions
01:55:43 par des mesures sporadiques et saupoudrées.
01:55:45 – Je voulais vous entendre également sur le risque terroriste.
01:55:48 On a parlé d'une augmentation du risque terroriste en Europe, qu'en est-il ?
01:55:52 – Oui, les services de renseignement européens ont identifié, depuis quelques mois,
01:55:56 et les Hollandais l'ont rendu public, mais c'est suivi en France depuis quelques mois,
01:56:00 par un risque dont il était inéluctable qu'il apparaisse,
01:56:04 c'est l'entrée de nouveau de commandos de Daesh sur le territoire européen,
01:56:09 de la même façon qu'en 2015, c'est-à-dire par le flot, par la voie des migrants.
01:56:14 Cette fois-ci, c'est une route qui, pour faire court, part d'Afghanistan,
01:56:18 passe par la Turquie et arrive dans les deux pays qui sont le plus submergés
01:56:23 par l'immigration depuis 7 ou 8 ans, c'est-à-dire l'Allemagne et la Suède.
01:56:28 Et ensuite, ces commandos redescendent vers l'Europe du Sud,
01:56:32 et il y a des raisons de craindre qu'un certain nombre d'entre eux arrive vers la France.
01:56:36 C'est un risque qui est identifié par les pouvoirs publics,
01:56:38 dont le grand public n'a pas conscience, on a un peu l'impression…
01:56:41 – Identifié aux Pays-Bas, identifié en France également ?
01:56:44 – Ah oui, il a été identifié par les services français depuis plusieurs mois,
01:56:48 par les services occidentaux en général,
01:56:52 mais c'est une grosse source d'inquiétude,
01:56:54 notamment dans la perspective des grands événements
01:56:57 que la France va organiser dans les mois qui viennent.
01:56:59 – Place Henri Frénet, dans le 12e arrondissement,
01:57:02 il y a des mineurs non accompagnés,
01:57:04 il y a des personnes en situation irrégulière,
01:57:06 il y a des personnes qui consomment beaucoup de drogue
01:57:08 et qui font vivre un véritable enfer à des riverains.
01:57:10 On est allé en reportage, et on a diffusé ce reportage ce matin
01:57:13 dans la matinale de CNews, et puis on était à 7h15 avec un riverain
01:57:16 qui nous a décrit ce qu'il vivait quotidiennement,
01:57:19 et c'est assez édifiant, et on voit les images.
01:57:22 Dans le meilleur des cas, la police déplace le problème.
01:57:25 Qu'est-ce qu'il faut faire pour régler ce type de problème
01:57:29 et faire en sorte que les habitants puissent vivre paisiblement
01:57:32 comme tout le monde, j'allais dire, ou presque ?
01:57:35 – Mais l'exemple de la Place Henri Frénet,
01:57:37 c'est un des innombrables exemples, on pourrait y passer la matinée,
01:57:41 des effets locaux d'une immigration qui n'est plus du tout maîtrisée.
01:57:46 C'est quand même aussi un retour au problème précédent.
01:57:49 Donc j'en reviens à l'importance de modifier complètement
01:57:52 notre politique migratoire, et notamment de fermer les flux.
01:57:56 Maintenant, une fois qu'on a dit ça, ponctuellement aujourd'hui,
01:57:59 c'est vrai que la situation est catastrophique,
01:58:02 mais la situation est catastrophique dans des centaines,
01:58:05 pour ne pas dire des milliers d'endroits en France,
01:58:07 et on voit bien qu'aujourd'hui, ce sont les habitants les premières victimes.
01:58:10 Il y a un problème de police locale, il y a un problème de justice,
01:58:13 mais il y a surtout, Romain Désarbre, un problème de subversion.
01:58:16 C'est-à-dire que c'est extrêmement difficile d'avoir un effet loupe
01:58:20 et de s'attacher localement à ce qui se passe à tel ou tel endroit,
01:58:23 et d'imputer des responsabilités locales.
01:58:25 On ne peut pas en vouloir à la police locale,
01:58:27 on ne peut pas en vouloir à la préfecture,
01:58:29 on ne peut pas en vouloir à la justice,
01:58:31 on peut en vouloir au système globalement.
01:58:33 Maintenant, il faut aussi prendre en compte une réalité,
01:58:36 et vous l'avez très bien posé dans votre question,
01:58:38 c'est que les gens qui subissent ça, ce sont les habitants,
01:58:41 et que de plus en plus, les habitants ont tendance à régler,
01:58:45 à riposter à la violence qu'ils subissent par des actions individuelles
01:58:48 ou collectives locales, en dehors du cadre de l'État,
01:58:51 et en réalité, c'est ça qui est le plus grave.
01:58:53 Et rien que cette réalité devrait conduire les pouvoirs publics
01:58:56 à des mesures qui sont drastiques.
01:58:58 Il faut rétablir l'autorité dans le pays.
01:59:00 – L'invité qui était sur ce plateau ne laissait pas entendre
01:59:02 qu'il allait se faire justice lui-même,
01:59:04 mais en revanche, il y avait une solidarité entre les quartiers de la capitale
01:59:09 qui rencontrent ces mêmes problèmes,
01:59:11 et il y avait également, ce qui ressortait dans ce qu'il disait,
01:59:15 il y avait également le fait, et ça l'a beaucoup choqué,
01:59:18 que le maire du 12e traitait ses riverains de nantis,
01:59:21 il disait "vous êtes plutôt privilégiés par rapport à ces populations".
01:59:24 – Oui, alors ça c'est un discours qu'on entend de plus en plus
01:59:26 de la part des maires qui sont confrontés dans tel ou tel quartier
01:59:29 à ces réalités, pas seulement à Paris, mais c'est totalement surréaliste.
01:59:35 Les gens qui ont, grâce au travail d'une vie,
01:59:38 acheté un appartement ou une maison, ont le droit constitutionnel
01:59:42 de profiter de leur propriété.
01:59:43 – Et là ce sont des HLM, mais bon…
01:59:45 – Mais oui, mais c'est totalement pareil, de toute façon les gens
01:59:48 qui vivent paisiblement, quel que soit leur niveau de richesse,
01:59:50 ont le droit en France de vivre paisiblement,
01:59:52 et l'État doit leur assurer la sécurité.
01:59:54 Moi je dis toujours que la sécurité, c'est la première des libertés,
01:59:57 et parfois il y a des débats, est-ce qu'il faut opposer sécurité et liberté ?
01:59:59 Non, vous ne pouvez pas jouir de vos libertés si vous n'êtes pas en sécurité,
02:00:02 et il faut un choc d'autorité dans ce pays qui dépasse très largement
02:00:06 les métastases de ce qu'on voit sur la situation française
02:00:10 au travers des exemples que l'on peut prendre d'ici et là.
02:00:12 – Les agents de sécurité de l'hôpital Saint-Jacques de Nantes sont en grève,
02:00:16 on va les écouter, Michael Chahut pour CNews les a interrogés, on regarde.
02:00:20 – On supporte crachats, insultes, menaces de mort, jets d'urine,
02:00:27 on nous a lancé des piles, et oui, on rentre comme on veut
02:00:31 sur le site de l'hôpital Saint-Jacques.
02:00:32 Il y a des dealers qui vont venir, qui vont fournir des patients, des visiteurs,
02:00:37 il y a des patients aussi qui deal, qui consomment sur le site,
02:00:41 on a des patients qui consomment, qui prennent des rails de cocaïne à la cafétéria.
02:00:46 – J'avoue que je n'avais jamais entendu ça,
02:00:49 voilà comment ça se passe dans un hôpital en France.
02:00:51 – Vous savez, l'autre jour le président de la République
02:00:53 a parlé de décivilisation, ça lui a été reproché,
02:00:55 qu'est-ce que c'est la civilisation ?
02:00:57 La civilisation c'est l'intériorisation de la contrainte sociale,
02:01:01 c'est-à-dire que vous, moi, tous les gens qui vivent en France,
02:01:03 ont intériorisé le fait que nos pulsions de base, il faut les maîtriser,
02:01:07 et que nous devons être polis, civilisés, respecter des règles
02:01:10 qui permettent de vivre au sens propre ensemble.
02:01:12 La décivilisation c'est l'effondrement de ces règles,
02:01:15 ça commence petit à petit comme toujours des phénomènes de dégénérescence,
02:01:18 et ensuite ça accélère.
02:01:19 Ce dont on a parlé sur la place Henri Frénet, c'est de la décivilisation,
02:01:23 c'est de l'ensauvagement, ce dont on parle à l'hôpital de Nantes,
02:01:26 c'est exactement la même chose, et le problème,
02:01:28 c'est que plus il y a des exemples comme ça qui sont vus,
02:01:30 plus les uns et les autres se disent "bon ben après tout,
02:01:33 si tout se casse la gueule, on va nous aussi arrêter de respecter
02:01:39 les règles petites ou grandes", et c'est comme ça que les sociétés s'effondrent.
02:01:42 Remarquez ça, c'est comme ça que les sociétés s'effondrent,
02:01:45 c'est ça qui menace la France aujourd'hui.
02:01:47 40 à 70 000 manifestants attendus à Paris aujourd'hui,
02:01:51 400 à 600 000 au niveau national contre la réforme des retraites,
02:01:55 on craint un millier d'ultras et de black blocs dans la capitale,
02:01:59 ce sont également vos informations ?
02:02:01 Oui, cette crainte repose sur le fait que cette manifestation
02:02:05 est attendue depuis longtemps, elle a été organisée depuis longtemps,
02:02:09 on en connaît la date, il n'y en a pas eu depuis quelques semaines,
02:02:12 c'est-à-dire qu'il y a toutes les raisons du monde de penser
02:02:15 que les mouvements de grande violence qui ont accompagné
02:02:17 les manifestations du printemps dernier se recommencent aujourd'hui.
02:02:22 La préfecture de police a annoncé que le dispositif était conséquent,
02:02:26 mais surtout que la tactique allait être comme les dernières fois,
02:02:29 une tactique offensive.
02:02:31 Vous savez, tous les gens qui travaillent sur cette question des black blocs
02:02:33 savent que la seule façon de réguler le black block, c'est de l'impacter.
02:02:39 Alors ça peut choquer quand on ne connaît pas,
02:02:42 mais quand on connaît les règles du maintien de l'ordre,
02:02:45 il faut rappeler que ce ne sont pas...
02:02:47 Ça veut dire quoi l'impacter ?
02:02:48 L'impacter, c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez des violences
02:02:51 qui sont commises par un certain nombre d'individus sur un cortège,
02:02:53 il faut aller au contact, il faut aller les chercher,
02:02:55 il faut aller les sortir du cortège.
02:02:57 Et j'insiste sur un mot très important,
02:02:59 c'est que dans la presse, par facilité de langage,
02:03:02 on parle souvent des manifestants violents,
02:03:04 des manifestants qui commettent des exactions, etc.
02:03:06 Mais en droit, les manifestants ne commettent pas d'exaction
02:03:09 et les manifestants ne sont pas violents.
02:03:11 Les gens qui commettent des exactions et qui sont violents
02:03:13 ne sont plus des manifestants, ils deviennent des émeutiers.
02:03:16 Ça n'est pas la même chose, c'est régi par le code pénal.
02:03:19 Et c'est ces gens-là qu'il faut traiter et qu'il faut traiter durement
02:03:22 parce que là encore, la population ne comprend pas
02:03:24 les scènes où la police et la gendarmerie restent statiques
02:03:27 et où des dégradations graves ont lieu.
02:03:30 On a vu ces derniers mois des débuts d'incendie, etc.
02:03:33 On sait que des policiers et des gendarmes sont très grièvement blessés.
02:03:36 Donc il faut se réjouir de ce que le préfet de police Laurent Nunez
02:03:39 donne des instructions offensives à ses effectifs
02:03:43 parce que c'est la seule façon de traiter tactiquement ces black box.
02:03:47 Maître Thibaud de Montbrial, avec nous ce matin dans la matinale,
02:03:50 président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
02:03:53 Merci beaucoup d'être venu ce matin.
02:03:55 Bonne journée à vous, à bientôt. La matinale qui continue tout de suite.
02:03:58 8h30 dans la matinale de CNews.
02:04:06 L'équipe est là, avec Chana Lusto, avec Florian Tardif,
02:04:10 avec Amaury Bucaud, avec Lomique Guillot, avec Alexandra Blanc
02:04:13 qui va nous rejoindre dans un instant.
02:04:16 Et on commence avec cette 14e journée de mobilisation
02:04:18 contre la réforme des retraites.
02:04:20 250 actions prévues un peu partout en France,
02:04:23 deux jours avant l'examen de la proposition de loi du groupe Liott
02:04:27 qui veut abroger le texte, Chana.
02:04:29 Et selon les autorités, entre 400 et 600 000 personnes sont attendues
02:04:32 sur l'ensemble du territoire, dont 40 à 70 000 personnes dans la capitale.
02:04:37 Amaury Bucaud, c'est encore une journée sous haute surveillance.
02:04:40 On en parlait à l'instant avec Thibaud de Montbrial.
02:04:42 Oui, tout à fait. D'ailleurs, c'était très juste.
02:04:44 L'ombre de l'ultra-gauche plane encore sur cette 14e journée de mobilisation.
02:04:47 1000 éléments à risque, 1 pourrait se mêler à la dizaine de milliers de manifestants.
02:04:51 Et parmi ces éléments radicaux, des membres de l'ultra-gauche
02:04:55 venus de l'étranger. On se souvient que c'est ce qui s'était précisément passé
02:04:59 à Seine-Souligne et lors des suivantes manifestations.
02:05:03 Alors face à cela, les autorités françaises ont pris 17 interdictions de territoire.
02:05:07 Le but, c'est d'empêcher des gens venus de l'étranger
02:05:09 de pouvoir venir manifester en France.
02:05:11 11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.
02:05:13 Mais il y aura aussi des drones et des contrôles, bien sûr, préventifs.
02:05:16 Alors, les renseignements craignent que l'anniversaire de la mort de Clément Méric
02:05:21 serve de prétexte pour un déchaînement de violence.
02:05:24 Effectivement. Alors, il y a eu des...
02:05:26 Vous savez, Clément Méric, c'était ce militant d'ultra-gauche
02:05:29 tué par un militant d'ultra-droite le 5 juin 2013.
02:05:32 C'était les 10 ans de l'anniversaire de sa mort.
02:05:35 Et il y a eu une série d'hommages, de manifestations en hommage à sa mort.
02:05:39 Et ces manifestations se sont globalement plutôt bien passées.
02:05:43 Mais ce que nous disent des policiers, c'est que finalement,
02:05:46 ces manifestants pourraient s'être tenus sages pour pouvoir mieux intervenir
02:05:51 aujourd'hui, ce 6 juin, et pouvoir se montrer violents.
02:05:54 Alors, il faut noter néanmoins que l'arrivée du bac et des examens
02:05:58 de fin d'année pour les universités pourraient néanmoins faire diminuer
02:06:02 le nombre de jeunes manifestants lors de cette manifestation
02:06:05 et donc contribuer à les pacifier.
02:06:07 Merci beaucoup Amaury Buco.
02:06:09 Quelques perturbations dans les transports en commun sont à prévoir.
02:06:13 Chana.
02:06:14 Oui, la SNCF annonce 9 trains sur 10 en circulation,
02:06:17 trafic normal du côté de l'Aératp.
02:06:19 Dans les airs, 33% des vols sont annulés à Paris-Orly
02:06:22 et 20% au départ de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes.
02:06:26 Cette information de la nuit, 6 personnes blessées dans une fusillade à Grenoble.
02:06:30 Oui, 3 sont en urgence absolue.
02:06:32 Romain, ça s'est passé vers 1h du matin dans le quartier de la Ville-Neuve.
02:06:36 D'après le Dauphiné Libéré, les faits ont eu lieu dans une rue de la cité
02:06:39 connue pour être un important point d'île.
02:06:41 Les 6 blessés ont été hospitalisés, mais aucun pronostic vital n'est engagé pour le moment.
02:06:46 Cette information de la matinée, Volodymyr Zelensky va convoquer d'urgence
02:06:50 son conseil de sécurité après une explosion sur le barrage hydroélectrique
02:06:55 de Khakovka dans le sud de l'Ukraine.
02:06:58 On va voir, regardez ces images impressionnantes du barrage justement pris cette nuit.
02:07:02 Le barrage a été partiellement détruit par des frappes ukrainiennes
02:07:05 selon les autorités locales installées par Moscou.
02:07:08 Plusieurs villages sont inondés par la rivière du Dniepr
02:07:11 et les habitants sont évacués.
02:07:13 16 000 personnes sont actuellement en zone critique.
02:07:15 Général Bruno Clermont avec nous.
02:07:17 Bon général, Kiev dénonce un nouveau crime de guerre commis par les terroristes russes.
02:07:23 Ça c'est la version ukrainienne.
02:07:25 Alors effectivement, les deux camps se renvoient la balle.
02:07:28 C'est comme ça que ça se passe en général lorsqu'il y a un événement de cette nature.
02:07:31 C'est un événement extrêmement important, cette affaire du barrage de Khakovka
02:07:35 qui était prévisible, ce n'est pas la première fois qu'il est menacé.
02:07:38 Il avait déjà été menacé il y a un an.
02:07:40 C'est un barrage qui se trouve à peu près à 100 km de l'embrouchure du Dniepr
02:07:44 qui est un fleuve de 2000 km très long, très puissant, qui a à peu près la puissance du Rhône.
02:07:48 Et en aval de ce fleuve, vous avez des dizaines de villages
02:07:51 et vous avez en particulier la ville de Kherson qui est une ville qui est sous contrôle des Ukrainiens
02:07:56 puisque je vous rappelle que la partie occidentale ouest est sous contrôle ukrainien.
02:07:59 La partie orientale est sous contrôle russe.
02:08:02 Et c'est la ligne de front qui est marquée par ce barrage.
02:08:04 Ce barrage annonce une catastrophe humanitaire majeure
02:08:08 puisque les habitants des villages de Kherson ont commencé l'évacuation.
02:08:12 Qui est responsable ? C'est difficile à savoir.
02:08:14 Mais on peut dire que globalement, le crime profite beaucoup plus à la Russie qu'à l'Ukraine
02:08:20 puisque ça va empêcher les Ukrainiens de pénétrer vers la Crimée
02:08:25 et de reconquérir les territoires occupés par les Russes dans cette zone.
02:08:29 Ils seront obligés de passer par le nord.
02:08:30 Donc globalement, même si les Russes se pénalisent en privant la Crimée d'approvisionnement en eau douce
02:08:35 qui était le but du barrage avec le canal de Crimée,
02:08:38 on va attendre dans les heures qui suivent pour y voir plus clair.
02:08:41 Mais d'abord, c'est une crise humanitaire.
02:08:42 Et ensuite, c'est effectivement un signal d'une contre-offensive dont tous les éléments se préparent
02:08:47 et que le général Miley, le patron des armées américaines, a annoncé comme étant particulièrement semblante.
02:08:53 Pour vous, mon général, c'est le début de la contre-offensive.
02:08:56 C'est un signal très clair.
02:08:58 La contre-offensive a commencé depuis quelques semaines, vous savez, avec les frappes dans la profondeur.
02:09:02 Il y a également l'épisode de Belgorod, cette offensive terrestre par la Légion internationale ukrainienne
02:09:09 qui consistait à faire de la diversion.
02:09:10 Donc on a des opérations de diversion, des opérations de reconnaissance.
02:09:14 Les blindés de reconnaissance ukrainiens ont mené plusieurs missions de reconnaissance
02:09:18 pour tester les défenses russes dans les dernières heures et les derniers jours.
02:09:22 Donc oui, les éléments de la contre-offensive se mettent en place.
02:09:25 Et normalement, elle devrait être brutale et très violente, en tout cas dans les premières heures et les premiers jours.
02:09:32 Le général Bruno Clermont en direct avec nous. Merci beaucoup, mon général.
02:09:36 Ces images sont impressionnantes.
02:09:38 Images de l'explosion qui a donc détruit ce barrage hydroélectrique de Khakovka sur les bords du Dniepr.
02:09:46 Enfin, sur le Dniepr, plus précisément.
02:09:50 On vous emmène à présent au marché de Rungis pour les 50 ans du pavillon de la viande.
02:09:55 On est en direct de Rungis depuis le début de la matinale.
02:09:57 On change totalement de sujet, évidemment.
02:09:59 Et pour l'occasion des 50 ans du pavillon de la viande, de l'installation du pavillon de la viande à Rungis,
02:10:05 qui était avant ou à la Paris, après un bref passage à la Villette.
02:10:09 Trois jours de festivité.
02:10:10 Mathieu Deveze en direct avec nous.
02:10:12 On était avec les carcasses de veau et de bœuf.
02:10:16 On était dans le pavillon de la triperie avant.
02:10:20 Et là, vous nous emmenez au pavillon de la volaille.
02:10:23 Vous êtes au pavillon de la volaille où il est important, vous nous dites, de valoriser le savoir-faire français.
02:10:27 Exactement, cher Romain.
02:10:31 Il faut savoir que le marché de Rungis offre un véritable tremplin aux produits régionaux.
02:10:36 C'est en tout cas ce que nous disait Gino Catena.
02:10:38 Bonjour, monsieur.
02:10:39 Bonjour.
02:10:40 Vous êtes président du syndicat de la volaille.
02:10:42 Première question.
02:10:43 Quelle volaille avons-nous devant nous ?
02:10:45 Nous avons des volailles de terroir.
02:10:49 On a des Landes, de la Normandie, de la volaille de Brest, du Périgord.
02:10:55 On a des volailles qui viennent de différents horizons distribuées sur ce marché
02:11:01 afin de les mettre à distribution à la portée des charcutiers, des volaillers,
02:11:07 toutes ces clientèles traditionnelles qui oeuvrent tous les matins et qui se déplacent sur le marché de Rungis.
02:11:11 Est-ce que vous pouvez nous montrer une volaille typique d'une certaine région ?
02:11:15 Je vais vous faire voir celle-ci.
02:11:17 C'est une volaille de 120 jours.
02:11:20 Ce sont des femelles.
02:11:21 Je ne sais pas pourquoi, les femelles sont un peu plus rondes, plus gras, plus sympathiques à manger.
02:11:25 Ce sont des volailles qui sont élevées sur les terroirs normands.
02:11:29 Avec 120 jours, elles sont vendues sur ce marché-là, par le syndicat de la volaille,
02:11:36 au travers du syndicat de la volaille, dans les adhérents de ce marché,
02:11:41 qui proposent ça et qui mettent ça en distribution afin de fournir le boucher, le charcutier,
02:11:46 le volailler, surtout le volailler, parce que nous sommes volaillers de métier ici, bien avant toute chose.
02:11:50 En quoi c'est important aujourd'hui de valoriser cette volaille française ?
02:11:54 Les filières, c'est bien de poser la question.
02:11:56 Effectivement, travailler en filière, c'est pérenniser toute une filière.
02:12:00 Donc ça va des céréales, ça va de l'éleveur, ça va de l'abattage, la distribution,
02:12:06 et la deuxième qui finit au détail.
02:12:08 Et pourquoi le détail ? Parce qu'en fait, les bouchers choisissent les produits de terroir faits comme il faut,
02:12:13 avec le vrai savoir-faire.
02:12:15 La sélection passe par le traditionnel, par le boucher volaillé.
02:12:19 Merci beaucoup, monsieur, pour toutes ces précisions.
02:12:21 Et soyez bien réactifs, car vous avez jusqu'à jeudi pour visiter des pavillons comme celui-ci,
02:12:26 déguster des produits ou encore, bien sûr, rencontrer des éleveurs.
02:12:29 Merci beaucoup, Mathieu Devesse.
02:12:30 Voilà le savoir-faire français et la volaille française.
02:12:33 Merci beaucoup, Mathieu, avec votre journaliste, reporter d'images, Laurent Scellarié.
02:12:40 On va parler à présent des chaudières.
02:12:42 Le gouvernement envisage à terme d'interdire les chaudières au gaz.
02:12:47 L'homme est guillot, pourquoi cette mesure ?
02:12:49 Et sait-on déjà qui cela pourrait concerner ?
02:12:52 Oui, alors le gouvernement vient de lancer en réalité une consultation
02:12:55 qui va durer jusqu'au 28 juillet auprès d'élus et de professionnels
02:12:58 pour réfléchir à l'interdiction de ces chaudières à gaz neuves.
02:13:01 C'est important, neuves, parce que disons-le tout de suite,
02:13:04 il ne s'agit pas de supprimer les chaudières qui sont déjà installées,
02:13:07 mais de voir comment faire évoluer de façon progressive le parc d'appareils en France.
02:13:11 L'idée étant de remplacer les chaudières à gaz polluantes par des pompes à chaleur.
02:13:15 C'est une réflexion qui s'inscrit dans le cadre global du plan climatique
02:13:19 qui vise à réduire d'ici 2030 la consommation d'énergie fossile
02:13:23 et donc les chaudières au fioul ou à gaz.
02:13:25 12,2 millions de foyers en France sont équipés de telles chaudières.
02:13:29 Les résultats de la concertation serviront à rédiger éventuellement un futur texte de loi
02:13:33 qui pourrait être voté à l'automne 2024.
02:13:36 Beaucoup de conditionnels, vous avez donc encore d'ici là le temps de vous chauffer au gaz.
02:13:40 Merci beaucoup, le mythe guillot.
02:13:42 On parlait ce matin d'Edouard Philippe qui propose de mettre fin à l'immigration subie,
02:13:47 à l'immigration du fait accompli.
02:13:49 L'ancien Premier ministre qui le dit ce matin, qui le dit aujourd'hui dans le quotidien,
02:13:53 dans l'hebdomadaire L'Express.
02:13:55 Là on va partir en Angleterre où l'immigration illégale recule, Chana.
02:13:59 Les traversées de la Manche ont diminué de 20% par rapport à l'année dernière.
02:14:03 C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre britannique Rishi Sunak.
02:14:06 Tout le détail avec notre correspondante à Londres, Sarah Menaï.
02:14:09 C'était l'une des grandes promesses du Brexit, l'une des grandes promesses du Parti conservateur
02:14:14 et de son leader, le Premier ministre Rishi Sunak, déterminé à enrayer l'immigration clandestine
02:14:19 et traverser les îles légales de la Manche.
02:14:22 Selon Londres, le système d'asile britannique est saturé.
02:14:24 Résultat, ces derniers mois, de nouvelles mesures ont vu le jour,
02:14:27 et notamment cette loi qui prévoit désormais que toute personne entrée illégalement
02:14:30 sur le territoire britannique ne pourra à l'avenir plus demander l'asile dans le pays.
02:14:34 Une nouvelle mesure qui a découragé beaucoup de candidats au départ.
02:14:38 Alors la coopération, l'entente franco-britannique également sur le sujet
02:14:42 a permis d'enrayer ces traversées illégales de la Manche.
02:14:45 Un nouvel accord a été signé en novembre dernier entre la France et le Royaume-Uni.
02:14:49 Accord qui prévoit que le Royaume-Uni verse 72,2 millions d'euros à la France en 2023.
02:14:55 Ce en l'échange de quoi l'Hexagone s'engage à renforcer le nombre de ses patrouilles.
02:14:59 Près de 40% de policiers en plus, notamment sur les plages du Nord.
02:15:03 Alors s'il s'est félicité de cette baisse de 20% des entrées illégales sur le territoire britannique
02:15:08 lors de sa conférence de presse à Douvres, le Premier ministre britannique Rishi Sunak
02:15:12 a quand même précisé qu'il restait beaucoup à faire pour enrayer l'immigration clandestine sur le sol britannique.
02:15:17 Enrayer l'immigration, un thème qui sera sans aucun doute l'un des thèmes phares de la campagne électorale de 2024.
02:15:23 8h43, 9h moins le quart, le docteur Brigitte Millot s'installe. Bonjour Brigitte.
02:15:29 Bonjour.
02:15:30 C'est l'heure de bonjour docteur Millot, la santé tout de suite.
02:15:34 Ce programme vous est proposé par Trontal, le vernis fugitif en forme d'os.
02:15:39 Docteur Brigitte Millot, on a vu récemment de nombreux acteurs devenir papa sur le tard.
02:15:49 Al Pacino à 83 ans, Robert de Niro 79 ans ou encore Mick Jagger à 73 ans.
02:15:56 L'occasion pour vous de nous parler ce matin de l'andropause. De quoi s'agit-il ?
02:16:01 Ce n'est pas une maladie, c'est physiologique. Vous savez que les changements hormonaux font partie intégrante de notre vie.
02:16:08 En fait, quand on dit andropause, le mot est assez mal choisi.
02:16:12 D'ailleurs, ce n'est pas celui qui est utilisé en médecine parce qu'en fait, ils ont voulu se caler sur la ménopause.
02:16:16 Méno, ça veut dire menstruation, pause, c'est soi-disant un arrêt momentané. En fait non, c'est un arrêt total.
02:16:22 Bon, même le mot ménopause est mal choisi. Mais l'andropause, c'est mal choisi parce que andro, ce sont les hormones mâles.
02:16:29 Mais en fait, il n'y a pas d'arrêt dans l'andropause. Donc, les médecins préfèrent l'appeler le DALA, le déficit androgénique lié à l'âge.
02:16:37 C'est joli, DALA. Ou alors le SDT, le syndrome de déficit en testostérone.
02:16:44 On préfère le DALA.
02:16:45 Oui, mais je crois qu'on va quand même pour la chronique continuer à l'appeler andropause. Ce sera plus simple.
02:16:51 Voilà, tant pis pour les médecins.
02:16:54 Donc, ils ont voulu se caler sur la ménopause alors que je vous le disais, ça n'a rien à voir.
02:16:59 Regardez les principales différences. Je vous ai mis juste les principales.
02:17:03 Chez la femme, en fait, toutes les femmes, personne n'y échappe.
02:17:08 Toutes les femmes seront un jour ménopausées. Vos soeurs, vos tantes, vos mamans, tout le monde.
02:17:14 Chez les hommes, l'andropause ne touche pas tous les hommes.
02:17:18 Chez la femme, on a un arrêt total de la production des hormones féminines.
02:17:23 Plus d'estrogène, plus de progestérone, arrêt total.
02:17:27 En revanche, chez les hommes, c'est une diminution progressive de la testostérone avec l'âge.
02:17:33 Et ce qui nous intéresse aujourd'hui, chez la femme, une fois ménopausée, plus d'enfants possibles.
02:17:39 En revanche, chez l'homme, on peut procréer jusqu'à n'importe quel âge.
02:17:44 Vous parliez d'Al Pacino, de Nero, etc. Le record est tenu par un Indien à 96 ans.
02:17:50 Voilà les principales différences.
02:17:56 Cette testostérone est fabriquée essentiellement au niveau des cellules de l'idig, dans les testicules.
02:18:04 A 85%, elle est fabriquée là.
02:18:06 Mais à 15%, il y en a un peu aussi sur des glandes qui sont au-dessus des reins,
02:18:10 qu'on appelle les surénales, qui en fabrique 15%.
02:18:14 Et c'est ce qui explique que chez la femme aussi, il y a un petit peu de testostérone,
02:18:18 puisqu'elle n'a pas de testicules.
02:18:20 Mais en revanche, elle a des surénales, donc les femmes ont un tout petit peu de testostérone.
02:18:24 Donc elle est fabriquée essentiellement dans les testicules.
02:18:27 Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'elle a une action sur tout.
02:18:30 On pense testostérone, on pense tout de suite sexualité.
02:18:32 Ce n'est pas que ça.
02:18:34 Elle agit, regardez, on va voir.
02:18:36 Déjà sur le cerveau, c'est notre plus gros organe sexuel, ne l'oublions pas, c'est le cerveau.
02:18:42 Sur la moelle osseuse, qui permet de fabriquer les globules,
02:18:45 donc elle stimule aussi la fabrication de nos globules.
02:18:48 Sur les muscles, tout le monde connaît le lien entre masse musculaire,
02:18:52 c'est pour ça d'ailleurs que c'est un produit dopant interdit, etc.
02:18:55 Sur les os, c'est-à-dire qu'elle améliore la densité osseuse.
02:19:00 Donc c'est très important pour avoir une bonne densité osseuse.
02:19:04 Or, on n'y pense pas, mais un tiers des fractures du col du fémur chez les hommes
02:19:09 sont liées à une ostéoporose, à une mauvaise densité osseuse.
02:19:13 Elle agit aussi sur la peau, la qualité de la peau, sur la pilosité évidemment,
02:19:17 et aussi sur la sexualité puisqu'elle stimule la production de spermatozoïdes
02:19:24 et elle permet aussi de meilleures érections.
02:19:27 Mais avec l'âge, il y a chez certains hommes une diminution.
02:19:32 Là, je vous ai mis quelques pics jusqu'à 40 ans,
02:19:35 puis après on voit que ça commence un petit peu à baisser.
02:19:38 Pas chez tout le monde, pas de la même manière.
02:19:40 Mais ce que les hommes ne savent pas, c'est que devant certains signes,
02:19:46 pour moi le meilleur signe, c'est avoir l'impression de prendre un coup de vieux
02:19:49 brutalement, d'un coup, parce qu'on ne peut pas savoir si nos os sont biens.
02:19:53 Mais avoir tout à coup un coup de vieux, plus d'énergie, fatigué,
02:19:58 des problèmes sexuels, une baisse de libido, etc.,
02:20:02 là, on peut consulter et on peut doser la testostérone.
02:20:07 Votre médecin peut vous faire une analyse pour savoir si vous avez
02:20:11 un taux suffisant de testostérone ou pas.
02:20:14 Mais avoir le taux, c'est une chose, mais on peut traiter.
02:20:18 On peut pallier le manque, pallier le déficit.
02:20:22 Si votre médecin estime que vous avez un déficit en testostérone,
02:20:27 on peut soit sous forme d'injection, soit sous forme de gel,
02:20:30 soit sous forme de capsule, vous traiter.
02:20:32 Et c'est vrai qu'on n'y pense pas, on n'ose pas en parler.
02:20:36 Je ne vous demande pas aujourd'hui de faire un enfant à 90 ans.
02:20:38 Ce n'est pas ça du tout le but de la chronique.
02:20:40 Le but de la chronique, c'est d'oser parler de ces choses-là avec votre médecin,
02:20:45 parce que je trouve qu'on n'en parle pas assez.
02:20:47 On parle beaucoup de l'aménopause, il faut continuer à en parler,
02:20:49 mais pas assez de l'andropause.
02:20:51 On peut voir qui est le généraliste ?
02:20:53 Votre généraliste, un neurologue.
02:20:55 Je n'ai rien dit.
02:20:57 Je vous pose une question, ce n'est pas pour vous.
02:21:00 Je n'ai rien dit.
02:21:02 Ce n'est pas pour Néli, ce n'est pas pour moi.
02:21:03 Je vous donnerai des adresses.
02:21:05 Merci docteur.
02:21:06 C'est un sujet très sérieux.
02:21:08 C'est vrai que c'est important d'en parler, et on en parle peu,
02:21:11 alors qu'il y a des traitements.
02:21:14 Et encore une fois, la testostérone agit surtout sur la densité osseuse,
02:21:19 je vous assure que c'est un réel problème.
02:21:21 Quand vous vous trouvez avec une fracture du col du fémur à un certain âge,
02:21:24 c'est quand même assez compliqué.
02:21:26 Donc n'hésitez pas à en parler autour de vous.
02:21:28 9h moins 10, merci d'avoir démarré votre journée avec nous.
02:21:40 On se retrouve demain matin, avec toute l'équipe bien sûr,
02:21:43 avec Chana Lusto, avec le docteur Millot, avec Alexandra Blanc,
02:21:47 avec Amaury Bucaud qui est avec nous ce matin,
02:21:50 avec Lomique Guillot, Florian Tardif pour la politique bien sûr.
02:21:54 Dans un instant, c'est l'heure des pros, avec Pascal Praud et ses invités.
02:21:57 cnews.fr pour le replay, les meilleurs moments, et pour l'information.
02:22:02 Et puis il y a tous vos rendez-vous, cnews.
02:22:04 Il y a le meilleur de l'info tous les soirs, 21h, avec Olivier Benkemoun.
02:22:07 Restez bien avec nous sur cnews.
02:22:08 Belle journée à vous demain.
02:22:11 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:22:15 Sous-titrage ST' 501
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