La Matinale (Émission du 05/07/2024)

  • il y a 2 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C News, il est 6h, bienvenue à tous.
00:00:03A la une ce matin, 30 000 policiers mobilisés dimanche soir, car les autorités craignent
00:00:09des violences de la part de militants, essentiellement d'ultra-gauche, à Lyon, les commerçants
00:00:15se barricadent.
00:00:16La toute dernière projection en siège de notre partenaire sondage OpinionWay pour C
00:00:21News Europe 1, le JDD, le RN obtiendrait entre 205 et 230 sièges de députés, aucun parti
00:00:28n'aurait la majorité absolue, se dirige-t-on vers une assemblée sans cap et donc ingérable.
00:00:33On est avec Frédéric Michaud, directeur adjoint d'OpinionWay, et avec Élodie Huchard.
00:00:36A tout de suite tous les deux.
00:00:38On n'en sait plus sur le profil des agresseurs de Priscat-Eveneau et de son équipe.
00:00:44Ce sont des jeunes délinquants venant de quartiers difficiles, de Meudon.
00:00:50Nouvelle assemblée au Royaume-Uni, avec une forte poussée du parti anti-immigration de
00:00:55Nigel Farage.
00:00:56Réforme.
00:00:57Les conservateurs perdent la majorité au profit des travaillistes de centre-gauche.
00:01:02Des sénateurs proposent une baisse de la TVA sur l'électricité, uniquement sur la
00:01:06consommation de base, pas sur toute la facture.
00:01:08On verra ça en détail avec vous, le Mic Guillaume.
00:01:11Nous sommes à deux jours du second tour des élections législatives et les commerçants
00:01:15n'ont qu'une seule crainte, les possibles débordements à l'annonce des résultats,
00:01:19Chana.
00:01:20Selon nos informations, les militants d'extrême-gauche menacent de commettre des dégradations en
00:01:23cas de majorité du Rassemblement National.
00:01:25Alors les commerçants ne veulent prendre aucun risque, certains ont déjà prévu de barricader
00:01:30leur établissement.
00:01:31Exemple à Lyon, dans ce reportage d'Olivier Madiné.
00:01:35Se protéger pour éviter la casse et les pillages, plusieurs enseignes de la presqu'île
00:01:40de Lyon sont barricadées.
00:01:42Dimanche soir, les commerçants du centre-ville redoutent des manifestations et des violences
00:01:47à l'annonce des résultats du deuxième tour.
00:01:49La crainte, elle est là.
00:01:51Ça c'est évident, on a peur, encore il y a quelques jours, les manifs qui se sont
00:01:55organisées à Lyon, et bien des manifestations non déclarées ont débordé dans notre rue
00:02:01avec des tags, avec des mots forts, avec de la casse, avec des poubelles brûlées.
00:02:06Cet opticien ne veut pas tomber dans la psychose, mais l'inquiétude est là, dimanche soir,
00:02:11sa boutique sera protégée.
00:02:12Dimanche soir, on va vider un peu le magasin et on mettra nos planches de bois pour protéger
00:02:18nos vitrines au cas où.
00:02:20De là à dire qu'on est très inquiets par rapport au déroulé qu'on a eu ces derniers
00:02:24temps, il n'y a pas eu non plus trop de problèmes, nous ici rue de la Charité.
00:02:30Pierre Ollier tient une boutique de prêt-à-porter, il refuse d'investir dans une protection
00:02:35qu'il juge onéreuse, en espérant ne pas avoir à le regretter lundi matin.
00:02:39Nous on n'a rien prévu, on est peut-être un peu inconscients, mais je n'ai pas prévu
00:02:44de protection pour le magasin, juste nos vitres qui sont un peu solides, mais c'est tout.
00:02:50Dimanche dernier, environ 800 personnes avaient défilé dans le centre-ville de Lyon, des
00:02:55manifestants avaient incendié des poubelles et tenté de briser des vitrines.
00:02:59Reste à savoir si la violence va monter d'un cran au soir du deuxième tour.
00:03:06Et regardez, ce matin, on vous dévoile notre projection en siège à l'Assemblée nationale.
00:03:11Selon OpinionWay, pour CNews, Europe 1 et le JDD, dimanche soir, le RN et ses alliés
00:03:17obtiendraient entre 205 et 230 sièges.
00:03:21Ils auraient une majorité relative, mais pas de majorité absolue.
00:03:25Pour le reste, je vous laisse découvrir.
00:03:27Les Républicains et leurs alliés, 38 à 50 sièges.
00:03:29Majorité présidentielle, 125 à 155 sièges.
00:03:33Et pour le Nouveau Front populaire, 150 à 180 sièges.
00:03:36Frédéric Michaud, directeur général adjoint d'OpinionWay, quand on regarde cette projection,
00:03:40on ne voit aucune majorité évidente, ni même, c'est presque le pire,
00:03:46aucune alliance évidente.
00:03:48On se dirige vers une assemblée ingérable ?
00:03:51Oui, absolument.
00:03:52En tout cas, la situation est très confuse et très incertaine.
00:03:55Et d'une certaine manière, le pari du chef de l'État, qui était justement
00:03:59celui de faire clarifier par les Français la situation politique, est perdu.
00:04:04Et je dirais que c'est un pari doublement perdu.
00:04:06Il y a cette volonté de clarification qui n'aura sans doute pas lieu.
00:04:09La situation sera encore plus obscure.
00:04:12Et puis, il y avait l'idée aussi, pour lui, de reconstituer une majorité absolue,
00:04:16en tout cas de se redonner des marges de manœuvre.
00:04:18Ce ne sera sans doute pas le cas.
00:04:20On voit bien, la majorité présidentielle reculerait de façon très significative.
00:04:25Dans la pire hypothèse, elle pourrait voir sa présence à l'Assemblée nationale divisée par deux.
00:04:30Donc, le Rassemblement national qui a eu le vent en poupe au premier tour
00:04:35a été bloqué par ce soi-disant Front républicain.
00:04:38Alors, il y a deux façons d'analyser les choses.
00:04:40Quand on compare à l'Assemblée sortante, là, ce serait une progression extrêmement forte.
00:04:44Le Rassemblement national avait 88 députés.
00:04:46Il pourrait en obtenir entre 200 et 230.
00:04:50Ce serait donc une poussée extrêmement forte.
00:04:52Mais par rapport à ce qu'il aurait pu obtenir si les désistements n'avaient pas eu lieu,
00:04:57eh bien, là, c'est un recul très net.
00:05:00Une quarantaine de sièges qui auraient été perdus en raison des désistements.
00:05:06On voit que cette stratégie porte vraiment préjudice aux partis de Jordane Bardella.
00:05:11Élodie Huchard, on se dirige vers un blocage dimanche soir.
00:05:14Oui, parce que quand on voit à quoi va ressembler l'Assemblée nationale,
00:05:16comme vous le disiez, non seulement pas de majorité absolue,
00:05:19mais pas non plus de majorité de circonstance.
00:05:21Il faut reconnaître que l'ancienne majorité présidentielle réussissait sur certains textes
00:05:25à aller chercher des voix, soit droite, soit gauche, en fonction des textes
00:05:28et arrivait donc à faire passer un certain nombre de textes.
00:05:30On imagine bien qu'avec le Rassemblement national, ça va être beaucoup plus compliqué.
00:05:34Est-ce que quelques LR pourraient, de temps en temps, apporter leur voix ?
00:05:38Sans doute, mais quand on voit les chiffres, ça ne suffira pas.
00:05:40Et on sait bien que toute l'aile gauche et toute la partie gauche est macroniste.
00:05:43De toute façon, on n'ira jamais soutenir les textes du Rassemblement national.
00:05:46Donc, en fait, c'est à la base la même situation que celle qu'on a vécue pendant deux ans,
00:05:49une majorité relative, mais le fait que ce soit le RN désormais majoritaire
00:05:53va quand même changer les choses et rendre la situation encore plus complexe.
00:05:57Second tour des législatives, J-2.
00:05:59Cette question que je vous pose ce matin, est-ce que vous redoutez un blocage politique du pays ?
00:06:04Que faire, selon vous, pour s'en sortir ?
00:06:06Quelle est la responsabilité politique d'Emmanuel Macron ?
00:06:09Vous flashez le QR code, vous donnez votre avis, vous connaissez le principe.
00:06:12C'est extrêmement simple.
00:06:13Vous enregistrez une vidéo, on vous entendra à 7h30, 8h30.
00:06:17Une nouvelle agression en marge de la campagne d'entre deux tours, Chana.
00:06:19Une militante, les Républicains, a été menacée de mort à Neuilly-sur-Seine
00:06:23alors qu'elle distribuait des tracts en soutien à Geoffroy Didier.
00:06:26L'auteur des faits a été interpellé et placé en garde à vue sur X.
00:06:29Le candidat Geoffroy Didier, donc, dénonce un désordre ambiant insupportable.
00:06:34On en sait plus au sujet des agressions de candidats.
00:06:38Sur le profil des agresseurs de Priscat-Evneau et de son équipe de campagne,
00:06:42quatre individus ont été interpellés à Meudon.
00:06:45Parmi eux, trois sont mineurs.
00:06:47Ils ont entre 15 et 17 ans.
00:06:49Oui, le majeur est né en 2004.
00:06:51Il s'appelle Jugur Tabé et il est déjà bien connu des services de police.
00:06:55Son profil avec Audrey Bertheau.
00:06:57Suite à l'agression de la porte-parole du gouvernement Priscat-Evneau,
00:07:01quatre personnes ont été placées en garde à vue.
00:07:04Parmi elles, Jugur Tabé, né en janvier 2004 à Meudon, en région parisienne.
00:07:09Âgé de 20 ans, il est déjà connu des services de police.
00:07:13Il a été identifié sur une vidéo.
00:07:16Priscat-Evneau a décrit son agression aux policiers, juste après les faits.
00:07:20Selon son récit, cet homme, Jugur Tabé, aurait arraché une affiche
00:07:24qu'elle et deux militants venaient de coller.
00:07:27Il aurait alors appelé des jeunes à le rejoindre en disant,
00:07:30sur le Coran, appelle tout le monde.
00:07:32Une vingtaine de jeunes seraient arrivés.
00:07:35Jugur Tabé, muni d'une trottinette, aurait donné un coup au visage d'un des militants.
00:07:40Selon les policiers, sa mâchoire serait déformée.
00:07:44Les militants auraient également reçu des coups de poing et des coups de pied.
00:07:48Rapidement identifié, Jugur Tabé a été interpellé chez lui, peu de temps après.
00:07:54Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour violences commises en réunion avec armes
00:07:58et violences sur un élu public en réunion et avec armes.
00:08:03Dans l'hypothèse d'une arrivée au pouvoir,
00:08:05les Insoumis appliqueront uniquement le programme du nouveau Front populaire.
00:08:09C'est ce qu'a affirmé Manuel Bompard hier soir. Écoutez.
00:08:14Les Insoumis ne participeront à un gouvernement que pour appliquer le programme du nouveau Front populaire,
00:08:19le programme sur lequel on s'est engagé dans cette campagne.
00:08:22Et j'ai ajouté, je le redis ici, à rien que le programme, mais tout le programme.
00:08:27Après, on est dans une coalition. Moi, je veux mettre tout le monde à l'aise dans cette coalition.
00:08:31Et puis, il peut y avoir des gens qui sont plus ou moins à l'aise avec Jean-Luc Mélenchon.
00:08:35Et puis, il y a aussi des gens comme moi qui sont plus ou moins à l'aise avec d'autres figures de cette coalition.
00:08:40Et si on s'est regroupés, je pense que je ne vais pas vous surprendre en vous disant
00:08:44que le fait que François Hollande soit candidat du nouveau Front populaire,
00:08:47ce n'est pas spécialement ma tasse de thé.
00:08:49Manuel Bonparc était l'invité de Laurence Ferrari hier soir sur CNews.
00:08:52Des représentants des cultes s'unissent pour créer un comité de vigilance démocratique, Chana.
00:08:57Dans un communiqué, ils expliquent que face à l'urgence politique, ils veulent assurer aux Français
00:09:02qu'ils veilleront à ce que les libertés individuelles et le pluralisme soient respectés,
00:09:06quel que soit le nouveau gouvernement mis en place dans les prochains jours
00:09:09et surtout quelle que soit sa tendance politique.
00:09:12Parmi les fondateurs, il y a l'écrivain Marek Halter.
00:09:14Et il explique ce qui les a menés à créer ce comité.
00:09:17Nous assistons à un régain des haines entre les Français des différentes religions.
00:09:27Et nous avons décidé de montrer d'abord notre unité, notre fidélité aux idéaux qui sont nés ici même.
00:09:36Comme Jean-Paul II a dit il y a quelques années devant un million de jeunes,
00:09:42n'ayez pas peur parce que les gens ont peur.
00:09:48Écoutez bien, la France ne résiste pas assez face à l'islamisme.
00:09:54Qui dit ça ? C'est Mossad Hassan Youssef.
00:09:57Il est le fils d'un fondateur du Hamas.
00:10:00Il a 46 ans, il est désormais un proche d'Israël.
00:10:02Et dans le Figaro, il dit, je considère que la France doit résister avec beaucoup plus de vigueur à l'islamisme
00:10:08qui est un système totalitaire incompatible avec la diversité et la démocratie.
00:10:12Et il ajoute, si le projet du Hamas réussit, la région replongera dans le Moyen-Âge pour très longtemps.
00:10:18Il faut prendre au sérieux les menaces contre Israël car le but du régime islamiste
00:10:22est de s'affider dans la région et de détruire la civilisation occidentale.
00:10:27La percée de la droite anti-immigration aux élections législatives en Grande-Bretagne.
00:10:30Le parti de Nigel Farage réforme UK fait une entrée fracassante dans la Chambre des communes
00:10:37avec 13 sièges selon les projections du jamais vu pour ce parti qui n'avait qu'un seul député avant le scrutin.
00:10:43Qui n'avait même pas été élu puisque c'était un conservateur qui a changé d'étiquette en mars
00:10:47pour rejoindre donc réforme UK.
00:10:49C'est le labour positionné au centre-gauche qui a remporté le plus de sièges
00:10:53balayant la droite classique conservatrice après 14 ans au pouvoir.
00:10:57Les informations de notre correspondante à Londres, Sarah Ménaille.
00:11:01Si les élections générales au Royaume-Uni ont vu consacrer le parti travailliste
00:11:05et son chef de file Keir Starmer, nouveau Premier ministre travailliste ici au Royaume-Uni.
00:11:10Et bien ce qui est à noter quand même pendant cette campagne, c'est l'essor du parti réforme UK.
00:11:15Un parti héritier du parti UKIP, l'instigateur du Brexit en 2016.
00:11:20Et son chef de file, Nigel Farage.
00:11:23Alors ce parti qui se trouve plutôt à la droite de la droite conservatrice sur l'échiquier politique britannique
00:11:28a fait notamment de la lutte contre l'immigration illégale l'une des grandes priorités de sa campagne.
00:11:33Une campagne express qui aura duré six semaines.
00:11:36Alors aujourd'hui, on estime que le parti réforme UK devrait avoir de 15 à 20 sièges
00:11:40à la Chambre des communes du Parlement britannique.
00:11:43Un parti qui a notamment shippé des sièges un peu partout dans le pays,
00:11:46dans des bastions conservateurs, mais aussi dans des bastions travaillistes.
00:11:50Tiens, un mot de Frédéric Michaud.
00:11:52En Grande-Bretagne, c'est le candidat qui arrive en tête au premier tour qui gagne le siège.
00:12:00Donc ça veut dire qu'en France, si on appliquait ce système au législatif,
00:12:05le RN qui était arrivé numéro un dans plus de la moitié des circonscriptions aurait eu la majorité.
00:12:10Oui, c'est un système qui est totalement différent du système français,
00:12:13ce qu'on appelle le système du first-past-the-post.
00:12:15Et c'est effectivement celui qui arrive en tête qui est élu il n'y a qu'un seul tour.
00:12:19C'est pour ça d'ailleurs que le Rassemblement national demande depuis des années
00:12:23l'introduction de la proportionnelle dans le système électoral français.
00:12:28On va en parler.
00:12:30Marine Le Pen sera l'invité de la matinale.
00:12:33Grande interview sur CNews et sur Europe 1.
00:12:35Marine Le Pen, 8h10, soyez là, évidemment.
00:12:37Les quarts de finale entre la France et le Portugal,
00:12:39c'est ce soir le quart de finale France-Portugal.
00:12:41Et on en parle tout de suite.
00:12:44Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:12:46Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:12:50groupeverlaine.pro
00:12:53Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:12:56avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:13:03On a la musique et on se croirait en boîte de nuit.
00:13:05Ça arrive à 6h15.
00:13:07Oui, c'est l'heure de la boîte de nuit.
00:13:08Oui, c'est la fin de soirée, 6h15.
00:13:11Bon, France-Portugal.
00:13:13Oui, normalement à la fin de soirée, c'est plutôt les lacs du Connemara
00:13:16à faire marquer le milieu.
00:13:18Là, c'est la musique de l'euro.
00:13:19Bon, France-Portugal ce soir.
00:13:21Oui, l'occasion pour les Bleus de prendre leur revanche sur les Portugais
00:13:24qui, je le rappelle, avaient éliminé l'équipe de France en finale de l'Euro 2016.
00:13:28Dans les deux équipes, il y a des joueurs qui ont vécu cette finale douloureuse,
00:13:32en tout cas pour les Français.
00:13:33Ronaldo et Pepe côté Portugais et Griezmann et Giroud chez les Bleus.
00:13:37Le défi pour les hommes de Didier Deschamps ce soir sera d'avoir une offensive vraiment efficace
00:13:41qui a cruellement manqué jusqu'à présent
00:13:43et qu'Iliane Mbappé ait bien décidé à y contribuer.
00:13:47Je ne pense pas avoir retrouvé toutes mes jambes
00:13:50parce que je pense avoir besoin d'une bonne préparation.
00:13:53Mais je pense que la plupart des gens, je reconnais pas mal de visages,
00:13:58sont là depuis longtemps.
00:13:59Je n'ai jamais été le joueur qui se trouve des excuses.
00:14:01Donc, ce ne sera pas une excuse pour demain.
00:14:03Mais je pense que pour être vraiment à 100 %, être bien explosif, bien véloce,
00:14:09j'ai besoin d'une bonne préparation physique,
00:14:10ce que j'aurai avec mon club l'été prochain.
00:14:13Et je suis sûr que ça ira mieux.
00:14:14Mais pour l'instant, c'est un quart de finale qu'on prépare
00:14:17et je suis prêt à tout donner demain pour aider mon équipe à gagner et aller en demi-finale.
00:14:22Je suis sûr qu'on peut être champion d'Europe si on a cette opportunité
00:14:25et j'ai envie de la saisir avec les gars.
00:14:52Nous, sur CNews matinale quasiment entièrement consacrée au second tour
00:14:56des élections législatives, avec notamment notre projection en siège
00:15:01qui ne donne, si les sondeurs ne se trompent pas,
00:15:04on a un représentant éminent de Pignanouet,
00:15:07si les sondeurs ne se trompent pas,
00:15:08qui donne aucune majorité absolue pour aucun parti à l'Assemblée nationale.
00:15:13On en parle tout au long de la matinale, à tout de suite.
00:15:18CNews, il est 6h18.
00:15:19Merci d'être avec nous.
00:15:20Tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations.
00:15:22Chanel Ousto.
00:15:26Notre projection en siège à l'Assemblée nationale.
00:15:28Ce nom au Pignanouet pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:15:31Dimanche soir, le RN et ses alliés n'obtiendront pas la majorité absolue.
00:15:35Ils auront une majorité relative entre 205 et 230 sièges.
00:15:39De son côté, le Nouveau Front populaire obtiendrait entre 150 et 180 sièges.
00:15:43La majorité présidentielle entre 125 et 155 sièges.
00:15:48Je n'ai pas l'intention de m'en aller.
00:15:50Ce sont les mots de Joe Biden qui se bat toujours pour sauver sa candidature à la présidentielle.
00:15:55Il l'a dit cette nuit pendant une réception à la Maison-Blanche,
00:15:57organisée à l'occasion de la fête nationale américaine.
00:16:00Un partisan lui a dit, nous avons besoin de vous.
00:16:02C'est à ce moment-là que le candidat de 81 ans lui a répondu, comptez sur moi.
00:16:09Le courriel envoyé par Éric Ciotti pour demander l'exclusion de Xavier Bertrand.
00:16:13On en connaît maintenant le contenu.
00:16:15Dans ce courriel, le président des Républicains reproche à Xavier Bertrand
00:16:18d'avoir appelé à voter en faveur du communiste Sébastien Jumel en Seine-Maritime,
00:16:23candidat qui est face au RN au second tour.
00:16:25Le détail avec Mathieu Dewez.
00:16:28Dans un mail envoyé à Xavier Bertrand et consulté par le Parisien,
00:16:32Éric Ciotti pointe du doigt des manquements graves
00:16:34qui doivent entraîner une sanction disciplinaire.
00:16:37Vous paraissez en effet avoir appelé à voter en faveur des candidats de gauche
00:16:40et même d'extrême gauche aux élections législatives.
00:16:43Éric Ciotti reproche surtout à Xavier Bertrand d'avoir soutenu le communiste Sébastien Jumel
00:16:48dans la sixième circonscription de Seine-Maritime.
00:16:51Le candidat du nouveau Front populaire est opposé à celui du RN Patrice Martin
00:16:56au second tour des élections législatives.
00:16:58Le parti communiste s'est distingué par son soutien à l'URSS de sa création à 1991.
00:17:04Or, notre mouvement s'inscrit en fouille depuis sa création
00:17:06contre tout ce que le parti communiste représente.
00:17:09De son côté, Xavier Bertrand n'a pas tardé à réagir.
00:17:12Il accuse Éric Ciotti de servir les intérêts de Marine Le Pen
00:17:15et réaffirme son appartenance aux Républicains,
00:17:17soulignant son engagement envers une droite républicaine et indépendante.
00:17:48Une commission du Sénat vient de rendre ses propositions
00:17:51pour faire baisser le prix de l'électricité de 40% pour les particuliers.
00:17:55Quelles sont les pistes proposées ?
00:17:56La mesure principale, Romain, elle rejoint celle proposée par Jordan Bardella
00:18:00et le Rassemblement national, c'est-à-dire une baisse de la TVA sur l'électricité
00:18:04qui passerait de 20% à 5,5%.
00:18:07Mais grosse différence, les sénateurs proposent de cibler cette baisse
00:18:10uniquement sur ce qu'ils appellent la consommation de base d'un ménage,
00:18:14c'est-à-dire la consommation moyenne par ménage de première nécessité,
00:18:17comme on pourrait l'appeler, pour un logement de 80 mètres carrés.
00:18:20Au-delà de cette consommation, si on consomme plus,
00:18:22les sénateurs disent par exemple pour chauffer une piscine
00:18:25ou pour avoir une climatisation qui marche à fond en permanence,
00:18:29le taux normal de TVA de 20% s'appliquerait.
00:18:32Les sénateurs préconisent aussi de revoir et supprimer certaines taxes sur l'électricité
00:18:37et de définitivement décorréler le prix de l'électricité de celui du gaz
00:18:43et de le fixer en fonction du prix réel de production.
00:18:45On peut rappeler quand même que le prix de l'électricité a fortement augmenté
00:18:48ces dernières années, plus 30% sur les factures des particuliers depuis 2021.
00:18:53Combien est-ce que cela coûterait à l'État
00:18:55et combien cela ferait économiser aux Français, aux ménages ?
00:18:58Le coût estimé de ces différentes mesures serait de 3,5 milliards selon les sénateurs
00:19:03contre 17 milliards si on baissait la TVA pour tout le monde,
00:19:06sans plafonnement sur la consommation.
00:19:08En face, l'économie potentielle pour les ménages, pour nous tous,
00:19:11ce serait, vous l'avez dit, 40% sur la facture,
00:19:14ce qui représente en moyenne 600 euros par an pour un ménage
00:19:17qui consomme 6 mégawattheures par an et sans doute bien plus pour les entreprises,
00:19:21ce qui leur permettrait de retrouver de la compétitivité.
00:19:24On pense notamment au boulanger qui avait beaucoup souffert des hausses des prix.
00:19:29Pour arriver à ces propositions, les sénateurs,
00:19:31ils ont quand même auditionné plus d'une centaine de personnes,
00:19:33des experts du secteur de l'énergie, bien avant la dissolution.
00:19:37Reste à savoir s'il y aura une majorité à l'automne
00:19:39pour voter de telles mesures et de telles propositions.
00:19:42Alors, les sénateurs insistent aussi sur la nécessité d'investir de nouveau sur le nucléaire.
00:19:47Eh oui, c'est la clé pour avoir de l'électricité bon marché.
00:19:50Il faut produire sans que ça coûte une fortune.
00:19:52Et le nucléaire le permet.
00:19:54C'est aussi l'autre argument des sénateurs.
00:19:58Et pour cela, ils proposent d'allonger la durée de vie des réacteurs actuels.
00:20:02Ils ont entre 30 et 40 ans en France.
00:20:04Les sénateurs suggèrent de porter cette durée de vie à 60 ans,
00:20:07voire 80 pour ceux qui sont dans le meilleur état
00:20:10et pour ceux que l'on peut prolonger.
00:20:12Ils suggèrent aussi de construire plus de nouveaux réacteurs EPR2.
00:20:16Six sont déjà prévus, on en annonce huit de plus
00:20:19et il en faudrait effectivement au minimum 14.
00:20:22Merci beaucoup Lemic.
00:20:24Restez bien avec nous dans un instant.
00:20:25Le temps, enfin, même tout de suite le temps,
00:20:27on va commencer avec la météo des plages.
00:20:29On va aller à la plage.
00:20:30La météo des plages avec BDOR.fr
00:20:32L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:35L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:20:39Un risque d'averses sur certaines plages de la Manche
00:20:41et de la mer du Nord ce vendredi
00:20:43et forcément un indice UV parfois moyen.
00:20:46Un ciel couvert en Bretagne, voilé mais lumineux en Vendée
00:20:49où il fera plus de 20 degrés.
00:20:51L'océan est à 18 degrés, un peu juste à Normoutier.
00:20:54Des averses en soirée.
00:20:56Avant, vous profiterez d'un beau ciel bleu.
00:20:58Après, des nuages en altitude le matin.
00:21:00Attention à cet indice UV très élevé sur la côte aquitaine.
00:21:04Une relative chaleur sur le golfe du Lion
00:21:06avec le vent d'Otan qui soufflera modérément.
00:21:08Une côte bleue à près de 20 degrés.
00:21:11On évitera l'exposition au soleil entre 11h et 17h en côte d'Azur.
00:21:1528 degrés à Antibes.
00:21:16La mer restera à 23 par exemple en Corse.
00:21:19Profitez bien de la plage.
00:21:21C'était la météo des plages avec BDOR.fr
00:21:23L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:21:26L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:21:30Le temps Alexandra Blanc.
00:21:32La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:34Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:41Alexandra, la météo avec vous.
00:21:43Et d'abord, des images de l'éruption du volcan Stromboli en Italie.
00:21:46Oui, le volcan Stromboli situé au nord de la Sicile
00:21:49qui est donc entré en éruption hier.
00:21:52Images assez impressionnantes.
00:21:53Il faut savoir qu'il y a une petite centaine d'habitants
00:21:56qui habitent sur cette petite île située au nord de la Sicile.
00:21:59Ils sont invités à la plus grande prudence
00:22:01puisque le volcan est entré de manière assez soudaine
00:22:04en éruption.
00:22:05En tout cas, ça donne de jolies images.
00:22:07Situation à surveiller avec cette nouvelle éruption en Italie.
00:22:11Au programme aujourd'hui, un temps très lumineux.
00:22:13Ce sera l'amélioration.
00:22:14Une très belle journée en perspective.
00:22:15Enfin, me direz-vous, avec une journée plutôt estivale.
00:22:19On a du grand beau temps ce matin,
00:22:20excepté près des Côtes de la Manche
00:22:22avec une perturbation qui ondule,
00:22:23une perturbation en marge des îles britanniques
00:22:25qui donne localement quelques averses
00:22:27et surtout un vent d'ouest assez important.
00:22:29Et puis, on retrouve également quelques brumes et brouillards
00:22:32en allant vers le sud-ouest.
00:22:33Dans l'après-midi, les brouillards se dissipent.
00:22:35On va retrouver une très belle après-midi
00:22:37sur 99% du territoire.
00:22:39On pourrait néanmoins avoir encore quelques nuages
00:22:42près des Côtes de la Manche.
00:22:43Rien de bien méchant avec quelques percées
00:22:45notamment entre la Côte d'Opale et la Pointe-Bretonne.
00:22:48A noter également le retour du vent d'automne
00:22:50sur le Midi-Toulousain.
00:22:51Et il n'y a plus de vent en Méditerranée,
00:22:53plus de Mistral, plus de Tramontane.
00:22:55Ce sera beaucoup plus agréable,
00:22:56notamment à Marseille ou encore à Montpellier.
00:22:59Les températures baissent ce matin
00:23:01puisqu'à la faveur d'un ciel dégagé,
00:23:02les températures ont tendance à perdre quelques degrés
00:23:04avec 10 degrés seulement en Bourgogne,
00:23:0611 degrés pour la Bretagne
00:23:08ou encore 13 degrés à Paris et à Lille.
00:23:10Grande douceur néanmoins à Nice.
00:23:12Et dans l'après-midi, ça y est,
00:23:13c'est enfin l'été.
00:23:14Température qui remonte.
00:23:16Estival notamment à Paris,
00:23:1826 degrés, plein soleil.
00:23:19Température estivale également à Limoges
00:23:21ou encore à Clermont-Ferrand.
00:23:23Et vous aurez localement jusqu'à 31, 33,
00:23:25voire même 34 degrés dans le sud-ouest
00:23:28cet après-midi,
00:23:29où un petit pic de chaleur est donc attendu.
00:23:32C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:23:34installateur de panneaux photovoltaïques
00:23:36garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:23:38Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:42C'est News, il est bientôt 6h30.
00:23:43Merci d'être avec nous.
00:23:44Bienvenue dans la matinale.
00:23:45À la une ce matin,
00:23:46le programme économique du nouveau Front Populaire
00:23:49qui inquiète des chefs d'entreprise
00:23:51par les charges supplémentaires
00:23:53qu'ils se verraient imposer.
00:23:54On est allé à la rencontre de l'un d'entre eux.
00:23:5730 000 policiers et gendarmes mobilisés dimanche
00:24:00pour le second tour de législative
00:24:01car le ministère de l'Intérieur craint des violences,
00:24:04notamment de la part de l'ultra-gauche.
00:24:06Une famille impliquée dans le trafic de drogue
00:24:09expulsée de son logement social à Nantes.
00:24:12Nous sommes allés sur place.
00:24:14Reportage CNews à suivre.
00:24:16Il y a urgence à voter
00:24:18après les résultats catastrophiques du premier tour.
00:24:20C'est ce qu'a déclaré hier Kylian Mbappé
00:24:22en conférence de presse.
00:24:24Kylian Mbappé qui, sans le nommer,
00:24:26vise assez clairement, semble-t-il, le Rassemblement national.
00:24:29Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:24:31On vous a posé la question.
00:24:34L'inquiétude de nombreux patrons d'entreprises
00:24:37face au programme économique du Nouveau Front Populaire
00:24:39avec notamment la revalorisation du SMIC à 1 600 euros.
00:24:42Ils craignent de faire faillite
00:24:43et de mettre la clé sous la porte.
00:24:45Exemple à Saint-Sauveur-sur-Thinay dans les Alpes-Maritimes,
00:24:47dans une entreprise de BTP de 30 salariés.
00:24:51Reportage de Franck Trivieux avec le récit de Mathieu Devese.
00:24:54Au moment d'analyser le programme économique
00:24:56du Nouveau Front Populaire,
00:24:58ce chef d'entreprise ne cache pas son inquiétude.
00:25:01La revalorisation du SMIC avec l'incidence,
00:25:03l'augmentation de 10% du point d'indice des fonctionnaires.
00:25:07Donc ça, c'est une catastrophe.
00:25:09Pour nous, ça représente presque 5 000 euros par an et par salarié.
00:25:15Un coût non négligeable pour ce directeur général
00:25:17d'une société de bâtiments et de travaux publics
00:25:20qui emploie une trentaine de salariés.
00:25:22Par rapport aujourd'hui aux marches qui sont faites,
00:25:25c'est un coût qui est tout simplement insupportable
00:25:27puisque dans une entreprise,
00:25:30contrairement à un État ou à une collectivité,
00:25:33on ne peut pas se permettre de faire du dépassement budgétaire.
00:25:36Nous, ça s'appelle des faillites.
00:25:37Dans une moindre mesure, il se dit également peu convaincu
00:25:40par le programme économique du Rassemblement National.
00:25:43On promet des augmentations de salaires jusqu'à 3 fois le SMIC,
00:25:47mais on ne les finance pas.
00:25:49On ne peut pas s'amuser à toucher la TBA.
00:25:51Donc ça aussi, d'une façon comme d'une autre,
00:25:55je pense qu'on est dans un mensonge.
00:25:58Des propositions qui, selon lui, pénalisent essentiellement les patrons.
00:26:02On sera les premiers pénalisés.
00:26:04Et si on est les premiers pénalisés,
00:26:06malheureusement, il y aura plus de chômeurs
00:26:08et plus de demandes de prestations sociales.
00:26:10On demande juste à pouvoir continuer à travailler.
00:26:12Le mot travail, ce n'est pas un gros mot.
00:26:14C'est ce qui permet de mieux gagner sa vie
00:26:16et ne pas parler que de salaire,
00:26:18de parler de temps et d'heures de travail.
00:26:20Il y a deux semaines déjà, le patron du Medef avait déclaré
00:26:23que les programmes du RN et du Nouveau Front Populaire
00:26:26étaient dangereux pour l'économie.
00:26:29C'est intéressant ce que dit ce patron.
00:26:31Le mot travail, le miguillot, ce n'est pas un gros mot.
00:26:33Non, et c'est la clé de tout.
00:26:35On l'a dit et répété.
00:26:37Il faut plus de Français au travail,
00:26:40plus de cotisations qui rentrent.
00:26:41Et tout ça permettrait de relancer la croissance, la consommation
00:26:44et de faire en sorte que l'économie aille mieux
00:26:46au lieu d'adopter des mesures qui clairement
00:26:49pénaliseraient les entreprises et leurs activités.
00:26:53Parmi les craintes autour du second tour,
00:26:55il y a le risque de débordement après l'annonce des résultats.
00:26:57La préfecture de police de Paris a d'ores et déjà interdit
00:27:01une manifestation de militants d'extrême-gauche
00:27:02prévue dimanche soir devant l'Assemblée nationale.
00:27:05Puisque selon nos informations,
00:27:06en cas de majorité attribuée au Rassemblement national,
00:27:09l'ultra-gauche menace de commettre des violences et des dégradations.
00:27:1230 000 policiers et gendarmes seront mobilisés
00:27:14sur l'ensemble du territoire.
00:27:16Les informations de Sandra Buisson
00:27:17du service police-justice de CNews.
00:27:20Selon nos informations, en cas de majorité
00:27:23pour le Rassemblement national,
00:27:25il y a des risques réels de violences et de dégradations
00:27:28à Paris bien sûr, mais aussi dans les villes
00:27:30où la mouvance Antifa est très implantée
00:27:32comme à Lyon, Nantes ou encore Rennes.
00:27:35S'il n'y a pas en l'état d'incitation
00:27:36à commettre des troubles à l'ordre public,
00:27:38des appels à manifester devraient se multiplier
00:27:42dans la mouvance d'ultra-gauche,
00:27:43dans la foulée des résultats avec ce mot d'ordre
00:27:46qui circule déjà.
00:27:47Garder les urnes, on prend la rue.
00:27:49Les troubles devraient être plus nombreux,
00:27:52plus violents et concerner davantage de villes
00:27:54qu'au premier tour, notamment parce que cette fois,
00:27:56le scrutin sera terminé et que ce sera
00:27:59la fin des consignes de retenue qui ont valu jusque-là.
00:28:02Parmi les cibles, les forces de l'ordre,
00:28:04le mobilier urbain et probablement
00:28:06les symboles de l'état comme les préfectures,
00:28:08mais aussi des permanences politiques
00:28:10et des sièges de partis.
00:28:12Des affrontements entre ultra-droite et ultra-gauche
00:28:14sont également possibles.
00:28:15En revanche, il faut noter que la mouvance d'ultra-gauche
00:28:18ne devrait pas, selon nos informations,
00:28:20réussir à emmener avec elle en masse des citoyens lambda.
00:28:24Enfin, plusieurs sources nous indiquent
00:28:27que les autorités n'ont pas détecté de mouvements
00:28:29en rapport avec ces élections dans les quartiers sensibles,
00:28:33même si un phénomène de mimétisme n'est pas à exclure
00:28:36avec en ligne de mire le 14 juillet.
00:28:40On va regarder à nouveau notre projection en siège
00:28:42à l'Assemblée nationale.
00:28:43Aucune majorité absolue ne se dessine.
00:28:46Le Rassemblement national obtiendrait
00:28:47entre 205 et 230 sièges.
00:28:50Élodie Huchard va se projeter sur la semaine prochaine
00:28:54ou en tout cas se projeter dimanche soir.
00:28:56Une fois les élections passées,
00:28:57que peut faire Emmanuel Macron,
00:28:59le président de la République, qui a décidé de dissoudre ?
00:29:02Qu'est-ce qu'il va faire ?
00:29:03Dans quel État sera-t-il ?
00:29:04État politique ?
00:29:05Normalement, il devrait y avoir d'abord
00:29:06un premier Conseil des ministres lundi
00:29:08pour tirer un petit peu les conclusions du scrutin.
00:29:10Et puis ensuite, il va falloir former
00:29:12un nouveau gouvernement.
00:29:14Il y a plusieurs solutions.
00:29:15Parmi les plus probables, on a notamment
00:29:16ce gouvernement élargi d'union nationale.
00:29:19Appelez-le comme vous voulez.
00:29:20D'un côté, ça ne va pas être très compliqué à constituer.
00:29:23Trouver des gens en politique
00:29:24qui ont envie de récupérer un ministère,
00:29:26ça se trouve assez facilement.
00:29:27La question, c'est plutôt comment ce nouveau gouvernement
00:29:30pourrait fonctionner si vous avez
00:29:31à la fois des personnes de droite,
00:29:32à la fois des personnes de gauche.
00:29:33Évidemment, sur le fond, ça peut être compliqué.
00:29:35Ou alors, c'est ce fameux gouvernement technique.
00:29:37C'est-à-dire que vous ne prenez pas du tout des politiques,
00:29:39mais vraiment des bons connaisseurs des dossiers.
00:29:41Alors, l'avantage, c'est que vous expédiez les affaires courantes,
00:29:44que les dossiers seront traités par des personnes
00:29:45qui les connaissent bien.
00:29:46En revanche, il n'y a pas de vision politique,
00:29:47il n'y a pas de communication.
00:29:48Donc, c'est vraiment un gouvernement
00:29:50un peu à la petite semaine.
00:29:51Et puis, après, il va falloir dans l'après.
00:29:53Est-ce qu'Emmanuel Macron se dit qu'il accepte
00:29:54cette majorité au Rassemblement national ?
00:29:57Est-ce qu'il veut de nouveau dissoudre dans un an ?
00:29:58Il a encore des options sous le coude.
00:30:01Le problème, c'est que quelle que soit l'option
00:30:02qu'il utilise à court, à moyen ou à long terme,
00:30:04on ne voit pas en fait comment il se sort vraiment
00:30:06de cette situation.
00:30:07Merci beaucoup, Élodie Huchard.
00:30:09Second tour des législatives.
00:30:10Est-ce que vous redoutez, on vient de le voir,
00:30:12un blocage du pays ?
00:30:14Que faire, selon vous, pour s'en sortir ?
00:30:17Quelle est la responsabilité politique
00:30:19d'Emmanuel Macron ?
00:30:19Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:30:22et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:30:25Tiens, Kylian Mbappé fait de la politique.
00:30:28Les mauvaises langues disent qu'il fait
00:30:30du mauvais foot en ce moment,
00:30:31mais il fait beaucoup de politique.
00:30:33En conférence de presse, le capitaine de l'équipe de France
00:30:36est revenu sur les législatives, Chana.
00:30:37Après avoir dit qu'il fallait, je le rappelle,
00:30:39faire les bons choix face à la montée des extrêmes,
00:30:42hier, il a jugé les résultats du premier tour
00:30:44de catastrophiques.
00:30:45Cette fois-ci, il a visé un peu plus clairement
00:30:47le Rassemblement national,
00:30:48mais toujours sans le nommer.
00:30:50Vous allez voir. Audrey Bertheau.
00:30:52Kylian Mbappé prend de nouveaux positions.
00:30:55Lors de la conférence de presse d'avant-match à Hambourg,
00:30:58l'attaquant de l'équipe de France a été interrogé
00:31:01sur le deuxième tour des législatives.
00:31:03Pour lui, il y a urgence à aller voter.
00:31:06Je pense que plus que jamais, il faut aller voter.
00:31:09Là, il y a vraiment urgence.
00:31:12On ne peut pas laisser notre pays
00:31:15entre les mains de ces gens-là.
00:31:20C'est vraiment urgent.
00:31:22Je pense qu'on a vu les résultats.
00:31:24C'est catastrophique.
00:31:26Sans nommer le Rassemblement national,
00:31:28Kylian Mbappé blague par la suite
00:31:30avec un journaliste situé à son extrême-gauche.
00:31:33Kylian, à ta gauche, vraiment l'extrême-gauche.
00:31:36Pardon.
00:31:38J'espère heureusement que vous n'étiez pas de l'autre côté.
00:31:42Pour les personnes interrogées,
00:31:44ce n'est pas le rôle de Kylian Mbappé.
00:31:46Franchement, l'avis de Kylian Mbappé,
00:31:48excusez-moi, mais on s'en moque un peu.
00:31:52Il n'est pas qualifié pour faire de l'influence politique.
00:31:55Il faut qu'il se lance dans la politique.
00:31:56Kylian, qu'il joue au ballon,
00:31:59mais on sait pour qui on va voter.
00:32:00On a notre conscience tranquille.
00:32:02On peut être un très grand joueur
00:32:03et être un peu minable intellectuellement.
00:32:05C'est tout.
00:32:06Le président de la Fédération française de football
00:32:09a indiqué qu'il n'avait pas de divergence
00:32:11avec les joueurs de l'équipe de France
00:32:13et qu'il garantissait leur liberté d'expression.
00:32:17Est-ce que les joueurs de foot
00:32:19doivent se mêler de politique ?
00:32:21Pas certain, le dit Huchard.
00:32:22Vu la pertinence de son analyse politique,
00:32:24je lui propose de venir en matinale la semaine prochaine
00:32:26faire les éditos et j'irai sur le terrain.
00:32:28On verra peut-être que je marquerai plus de buts que lui finalement.
00:32:31J'aimerais bien voir ça.
00:32:33Ce n'est pas impossible.
00:32:39Frédéric Michaud, les joueurs de foot
00:32:41qui donnent leur avis sur la politique,
00:32:43déjà, est-ce que ça a un impact ?
00:32:45Non, pas vraiment.
00:32:47D'ailleurs, les court-signes de vote
00:32:48n'ont plus vraiment d'impact.
00:32:50Les Français ne les écoutent plus,
00:32:52n'écoutent plus véritablement les appareils politiques
00:32:55et, au contraire, veulent réaffirmer
00:32:57leur choix, leur liberté
00:33:00d'élaborer leur propre décision électorale.
00:33:03Et puis, par ailleurs, on peut considérer
00:33:04que les joueurs de l'équipe de France,
00:33:06c'est-à-dire qui représentent l'ensemble du pays,
00:33:08ont un devoir de réserve,
00:33:10notamment en matière politique.
00:33:12À Nantes, une famille impliquée dans un trafic de drogue
00:33:15a été expulsée de son logement social.
00:33:17Ça s'est passé mardi dernier,
00:33:18en plein cœur du quartier Malakoff.
00:33:20Cet appartement est occupé par une mère
00:33:22dont les deux fils ont déjà été condamnés à plusieurs reprises
00:33:24pour trafic de stupéfiants.
00:33:26Ils ne seront pas relogés.
00:33:28Reportage de Jean-Michel Decaze
00:33:30avec le récit de Mathilde Cuvillers-Fleurnoy.
00:33:33Des policiers sont intervenus dans le quartier de Malakoff,
00:33:36à Nantes, mardi dernier.
00:33:38Une famille a été expulsée de son logement social
00:33:41et, pour cause, selon nos confrères du Figaro,
00:33:43la famille composée d'une mère et de ses fils
00:33:45est impliquée dans un trafic de stupéfiants.
00:33:48Les fils ont été condamnés à plusieurs reprises.
00:33:51Le bailleur social Nantes Métropole Habitat
00:33:53indique que cette expulsion intervient
00:33:55pour la remise au calme du quartier.
00:33:57L'idée est de faire en sorte que le voisinage
00:33:59puisse retrouver un usage paisible des lieux.
00:34:01Le bailleur va devoir réaliser des travaux
00:34:03pour remettre en état l'appartement.
00:34:05Les locataires fauteurs de troubles ne sont pas relogés.
00:34:08Selon Nantes Métropole Habitat,
00:34:10ce genre d'opération reste rare.
00:34:12Deux expulsions par an au lieu,
00:34:13grâce à une décision de justice.
00:34:15Il n'y a que le juge qui peut le faire,
00:34:16c'est-à-dire ordonner l'expulsion.
00:34:18Mais pour que l'expulsion soit effective,
00:34:20encore faut-il qu'il y ait le concours de la force publique.
00:34:24Parce que si la personne n'exécute pas
00:34:26et ne quitte pas les lieux dans un délai de deux mois,
00:34:29à ce moment-là, il y a un accord qui est passé
00:34:30avec le parquet et le préfet
00:34:32pour que la force publique accompagne
00:34:34cette mesure d'expulsion, qu'elle soit effective.
00:34:37De plus en plus de bailleurs sociaux,
00:34:39en lien avec les mairies, la préfecture et le parquet,
00:34:42se sont organisés en ce sens.
00:34:44D'autres villes comme Nice ou Tavernier dans le Val-d'Oise
00:34:46appliquent ce protocole d'expulsion
00:34:48pour les familles de délinquants.
00:34:51Voilà, famille expulsée d'un chalet.
00:34:53Est-ce que c'est ce qu'il faut faire ?
00:34:56Que la main ne tremble pas ?
00:34:58Le logement social, on le dit souvent,
00:35:01bénéficie de la solidarité nationale.
00:35:02C'est-à-dire qu'il y a de l'argent public
00:35:05qui permet aux bénéficiaires d'un logement social
00:35:07de payer un petit peu moins cher.
00:35:08C'est la solidarité, très bien.
00:35:10Mais est-ce que ça n'impose pas un comportement civique ?
00:35:15Nombreux sont à...
00:35:16La réponse est dans la question.
00:35:17Oui, nombreux sont à le penser.
00:35:20Le problème aussi, on l'a souvent vu,
00:35:22c'est ces obligations de relogement
00:35:24quand on expulse une famille de HLM.
00:35:26Donc si on arrive à se passer outre,
00:35:29c'est quand même plus intéressant.
00:35:31Voilà, nombreux sont ceux qui y pensent.
00:35:34Merci beaucoup Lemic.
00:35:35Allez, le sport, la sixième étape du Tour de France.
00:35:50Avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:35:54Victoire d'un néerlandais entre Macon et Dijon, Chana.
00:35:57Oui, de Dylan Groveneggen entre Macon et Dijon.
00:36:00Donc une victoire sur le fil puisqu'il a fallu la photo du finish
00:36:04pour le départager du belge Jasper Philipsen.
00:36:06Le slovène Tadej Pogacar, lui, est toujours en jaune.
00:36:10Et côté français, Arnaud Desmars est arrivé septième
00:36:12et a enregistré la meilleure performance tricolore de l'étape.
00:36:15Mais c'est Guillaume Martin
00:36:17qui est notre meilleur représentant au classement général
00:36:19avec une 16e place provisoire à 4 minutes 40 du maillot jaune.
00:36:24Aujourd'hui, pour la septième étape,
00:36:25les coureurs traverseront une partie du vignoble Bourguignon.
00:36:32C'était votre programme avec XXL Maison,
00:36:35mobilier design et décoration.
00:36:38C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:36:40installateur de panneaux photovoltaïques,
00:36:41garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:36:43Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:36:46Des négociations pour la libération des otages israéliens ont repris.
00:36:51On l'a appris ces dernières heures.
00:36:52On sera dans un instant en direct avec Lisbeth Nkemoun.
00:36:55Restez bien avec nous sur CNews.
00:36:57A tout de suite.
00:37:02CNews, il est 7h moins le quart.
00:37:03Tout d'abord, le point info, les dernières informations.
00:37:05Chana Lusso.
00:37:08On n'en sait plus sur le profil des agresseurs de Priska Tevno
00:37:11et de son équipe de campagne.
00:37:12Je rappelle que quatre individus ont été interpellés à Meudon
00:37:15parmi eux, trois sont mineurs.
00:37:17Ils ont entre 15 et 17 ans.
00:37:19Le majeur, lui, est né en 2004.
00:37:21Il s'appelle Jougur Tabé et il est déjà bien connu
00:37:24des services de police.
00:37:25Pendant l'agression, il aurait notamment frappé
00:37:27un collaborateur de Priska Tevno à la mâchoire.
00:37:31La percée de la droite anti-immigration aux élections
00:37:33législatives en Grande-Bretagne.
00:37:35Le parti de Nigel Farage, Réforme UK,
00:37:37fait une entrée fracassante dans la Chambre des communes
00:37:39avec 13 sièges selon les projections.
00:37:42Du jamais vu pour ce parti qui n'avait qu'un seul député
00:37:44avant le scrutin, c'est le labour positionné
00:37:47au centre-gauche qui a remporté le plus de sièges,
00:37:49balayant la droite classique conservatrice
00:37:51après 14 ans en pouvoir.
00:37:55On est en direct avec Lise Ben Kemoun.
00:37:58Bonjour Lise et merci d'être avec nous.
00:38:01Je voulais vous avoir ce matin parce qu'il y a une information
00:38:03qui est tombée dans la nuit.
00:38:04Le chef du Mossad, donc les services secrets israéliens,
00:38:06se rend à Doha au Qatar pour parler de Gaza
00:38:09et probablement relancer les négociations
00:38:13pour la libération des otages israéliens, Lise.
00:38:17Oui, bonjour Romain, bonjour à tous.
00:38:19Alors le coup de théâtre est intervenu mercredi soir.
00:38:22Le Hamas a dit qu'il renonçait à exiger qu'Israël
00:38:27s'engage d'emblée à mettre fin à la guerre à Gaza,
00:38:30ce qui a toujours été son exigence depuis le début.
00:38:34Et donc ça a incité Benjamin Netanyahou à envoyer
00:38:38une équipe dirigée par le directeur du Mossad, David Barnea.
00:38:42Il s'est aussi entretenu avec Joe Biden,
00:38:44Benjamin Netanyahou, pour parler justement
00:38:47de ce dernier projet qu'il a reçu mercredi soir,
00:38:51une proposition sur la libération des 120 otages restants
00:38:54et sur la question du cessez-le-feu à Gaza.
00:38:56Alors bien sûr, on s'attend toujours à ce que le Hamas
00:39:00exige un cessez-le-feu permanent,
00:39:02peut-être même avant l'achèvement de la première phase.
00:39:06Mais en tout cas, cette nouvelle proposition
00:39:09qui a été transmise aux négociateurs,
00:39:10c'est la première fois qu'elle permet peut-être
00:39:14de mettre en route la première phase de ce projet d'accord
00:39:17en trois phases.
00:39:18C'est un changement assez important
00:39:20dans la position du groupe terroriste.
00:39:22Donc ça suscite en Israël un espoir prudent
00:39:25que l'impasse dans laquelle se trouvait
00:39:27cette situation des otages depuis des semaines maintenant
00:39:30soit enfin levée.
00:39:32Et plusieurs hauts responsables de la Défense
00:39:34qui ont vu le projet disent que c'est tout de même positif
00:39:38et qu'on a donc enfin un espoir d'un accord sur les otages.
00:39:42En tout cas, le plus grand espoir depuis novembre dernier.
00:39:45Lise, je voulais que vous nous parliez également
00:39:48de la situation qui se complique au nord d'Israël
00:39:50avec le Hezbollah libanais.
00:39:52Oui, très compliquée hier, Romain.
00:39:54Le Hezbollah affirme avoir tiré plus de 200 roquettes
00:39:57et 20 drones sur le nord d'Israël,
00:39:59notamment la Galilée et le Golan.
00:40:01Il y a même un soldat de réserve qui a été touché
00:40:03par un missile anti-char et qui en est mort.
00:40:05Les villes qui sont visées, c'est notamment
00:40:07Saint-Jean-d'Acre et Nahariya.
00:40:09L'armée israélienne a abattu 150 roquettes
00:40:12sur les 200 et 15 drones sur les 20.
00:40:14Mais la pression sur le nord est plus que jamais très difficile
00:40:18et il va falloir transférer assez rapidement
00:40:22des troupes dans le nord d'Israël
00:40:24de ceux qui sont en train de se battre
00:40:25contre le Hamas à Gaza aujourd'hui.
00:40:28Lise Ben Kemoun en direct avec nous,
00:40:30correspondante CNews en Israël.
00:40:31Merci beaucoup, Lise.
00:40:32Merci.
00:40:33On va suivre évidemment ces nouvelles informations,
00:40:35notamment concernant les négociations
00:40:38pour la libération des otages.
00:40:39Merci, Lise.
00:40:40À bientôt.
00:40:41Il est 6h50.
00:40:43Restez bien avec nous.
00:40:44On semble, d'après nos projections
00:40:46en nombre de sièges à l'Assemblée nationale,
00:40:48on semble se diriger vers une Assemblée nationale
00:40:51sans majorité absolue.
00:40:53Le Rassemblement national aurait
00:40:55entre 205 et 230 sièges.
00:40:58Attention, ce sont des sondages.
00:41:00Mais on va en parler dans un instant
00:41:01avec Elodie Huchard.
00:41:02On verra si on se dirige ou pas
00:41:03vers une Assemblée ingérable, incontrôlable.
00:41:06À tout de suite.
00:41:11Selon notre sondage OpinionWay pour CNews,
00:41:13le JDD européen, le RN,
00:41:15n'obtiendrait pas la majorité absolue ce dimanche.
00:41:18On a beaucoup dit depuis 2022
00:41:20que l'Assemblée nationale était parfois ingérable.
00:41:22Elodie Huchard, avec cette configuration
00:41:25qu'on voit à l'écran,
00:41:26qu'est-ce que cela peut donner ?
00:41:27Eh bien, en fait, ça va être encore pire.
00:41:29Romain, institutionnellement,
00:41:30ce qui est toujours le plus simple,
00:41:31évidemment, c'est quand, là en l'occurrence,
00:41:33le RN ou un quelconque parti
00:41:34a la majorité absolue.
00:41:36Ça ne garantit pas toujours une Assemblée
00:41:38calme et simple à gérer.
00:41:39Mais au moins, ça permet de faire passer les textes.
00:41:42Et on a déjà vu depuis deux ans
00:41:43ce que donnait une majorité relative,
00:41:45c'est-à-dire des députés qui font beaucoup de bruit
00:41:48et pas assez de fond.
00:41:49Ils sont quand même en position de force,
00:41:50mais face à un gouvernement qui est fragilisé
00:41:53et donc qui tente de trouver
00:41:54des alliances de circonstances.
00:41:55Mais là où ça va être plus compliqué
00:41:57pour ces alliances de circonstances,
00:41:58c'est que ce sera le Rassemblement national
00:41:59qui sera en majorité relative.
00:42:01Et donc, ils vont avoir du mal
00:42:02à trouver ces majorités de circonstances,
00:42:04on imagine, assez mal.
00:42:05Alors éventuellement, certains élèrent,
00:42:07mais on n'imagine pas à la gauche
00:42:08voter des textes du Rassemblement national.
00:42:11Donc, l'opposition au Rassemblement national
00:42:12va être encore plus forte.
00:42:14Et puis, personne ne voudra voter leur loi.
00:42:16Alors, le Rassemblement national
00:42:17va garder, finalement, ce côté repoussoir.
00:42:19Ce qu'on a vu, là, toute la tambouille politicienne,
00:42:21tous sauf le RN et tous contre le RN,
00:42:23eh bien, c'est ce qu'on retrouvera,
00:42:23finalement, à l'Assemblée nationale.
00:42:25Alors, éventuellement,
00:42:26il y a cette idée de majorité plurielle
00:42:28qui est évoquée notamment par le gouvernement.
00:42:30On rappelle que mathématiquement, c'est impossible.
00:42:32Mais passons outre cet argument.
00:42:34En fait, on ne voit pas non plus
00:42:35en quoi ça se solutionnerait la situation.
00:42:37Est-ce que vous imaginez, par exemple,
00:42:39une loi qui serait co-écrite
00:42:40par Sandrine Rousseau et Laurent Wauquiez ?
00:42:42Eh bien, ça ne marche pas.
00:42:42Il y a des exemples comme ça.
00:42:43Il y en a un certain nombre.
00:42:44Alors, dans le cas d'une majorité plurielle,
00:42:46ce qui peut exister, c'est des accords
00:42:47sur des textes extrêmement consensuels.
00:42:49Est-ce qu'il faut plus de pouvoirs d'achat ?
00:42:50Est-ce qu'il faut que les gens aient à manger à leur faim ?
00:42:52Est-ce qu'il faut des pouvoirs publics ?
00:42:53Oui, tout le monde vous dira oui.
00:42:54Mais là, on ressemble plus au concours de Miss France
00:42:55qu'à l'Assemblée nationale.
00:42:57À quoi peut-on s'attendre au niveau ambiance dans l'hémicycle ?
00:43:00On a vu parfois des débordements,
00:43:04parfois même des propos violents ?
00:43:07Oui, eh bien, ça sera un bon bazar généralisé,
00:43:09encore pire que celui qu'on a connu,
00:43:10parce que le nouveau front populaire
00:43:12va revenir renforcé, d'abord avec plus de membres,
00:43:15alors que les parties de l'ancienne majorité présidentielle
00:43:17et des Républicains seront moins nombreuses.
00:43:19C'est un peu comme à l'école, finalement,
00:43:20les bons élèves du premier rang seront très, très vite dépassés
00:43:23par les chahuteurs du fond de la classe.
00:43:25Et puis, on estime aussi que le nouveau front populaire
00:43:27va jouer le tout pour le tout,
00:43:29parce que finalement, cette stratégie de bordélisation,
00:43:31comme on l'a appelée, c'est-à-dire ce chahut permanent,
00:43:34le fait de parler très fort,
00:43:35les drapeaux palestiniens dans l'hémicycle,
00:43:37eh bien, il faut bien reconnaître que malheureusement,
00:43:38électoralement, ça a été payant.
00:43:40Donc, il n'aurait aucun intérêt à se calmer.
00:43:42Et puis surtout, on va avoir un rassemblement national
00:43:44absolument seul, face contre tous.
00:43:46Alors, la question, c'est quelle attitude va adopter
00:43:48le rassemblement national ?
00:43:49Est-ce qu'il va rester aussi calme qu'il a été jusqu'en 2022 ?
00:43:52Ou est-ce que maintenant, il sera au pouvoir
00:43:54et la cible de toutes les attaques ?
00:43:55Finalement, il va aussi devenir un petit peu plus virulent.
00:43:57Seul, mais puissant, la projection qu'on donne
00:44:01entre 205 et 230 sièges.
00:44:03C'est inquiétant pour le pays, la gestion du pays,
00:44:06qui n'est pas de majorité absolue à l'Assemblée ?
00:44:08Évidemment, parce que ça sera un pays bloqué.
00:44:10Quand on voit l'état des comptes, des services publics, de l'insécurité,
00:44:12on imagine que les Français ont envie que ça bouge
00:44:15et qu'il y ait des vraies réformes de fonds,
00:44:16pas juste des textes consensuels.
00:44:18Que les Français se rassurent ou s'inquiètent,
00:44:21leur quotidien n'est pas prêt de changer avec une telle Assemblée.
00:44:23D'un côté, on aura bien un budget,
00:44:25puisque la majorité relative pourra utiliser,
00:44:27et s'il y a bien un gouvernement qui tient à peu près la route,
00:44:30pourra utiliser le 49-3 sur les textes budgétaires.
00:44:32Ils pourront en utiliser un par an,
00:44:34mais une fois de plus, il faudra assumer de nouveau cette stratégie.
00:44:36On a vu à quel point elle avait fait polémique jusque-là.
00:44:39Pour le rassemblement national, ça sera compliqué en majorité relative.
00:44:42Pour les Français, n'en parlons pas.
00:44:44En revanche, pour Emmanuel Macron,
00:44:45qui veut parier sur le fait que le RN n'arrive pas à gouverner,
00:44:48c'est plutôt un pari qui peut être réussi.
00:44:50Elodie Huchard, merci beaucoup Elodie.
00:44:52Frédéric Michaud voulait y ajouter.
00:44:54Oui, on voit bien ce qui se profile.
00:44:55D'un côté, une ambiance électrique à l'Assemblée nationale.
00:44:59De l'autre côté, de l'immobilisme politique,
00:45:01c'est-à-dire deux choses que rejettent profondément les Français,
00:45:04qui attendent de l'apaisement, y compris de la part des politiques,
00:45:08et qui attendent surtout des résultats concrets pour leur vie quotidienne.
00:45:12Soyez là à 8h10.
00:45:14On sera avec Marine Le Pen.
00:45:16Marine Le Pen, invitée de la grande interview sur CNews et sur Europe 1,
00:45:19députée RN réélue du Pas-de-Calais.
00:45:236h57, le temps tout de suite.
00:45:26Alexandra Blanc.
00:45:27La météo avec Groupe Verlaine.
00:45:29Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:45:33Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:45:37Alexandra, un pic de chaleur est prévu aujourd'hui dans le sud-ouest.
00:45:40Oui, 34 degrés prévus sur le midi toulousain.
00:45:43Température qui s'envole, petit pic de chaleur dans le sud-ouest
00:45:46avant une dégradation orageuse dès ce soir.
00:45:48Et on va perdre localement 10 degrés entre aujourd'hui et demain.
00:45:51C'est-à-dire qu'on va avoir chaud aujourd'hui et puis après les orages,
00:45:54les températures vont dégringoler et on va retrouver des températures
00:45:57un peu plus respirables en attendant.
00:45:59Ça s'annonce particulièrement chaud aujourd'hui dans le sud-ouest.
00:46:02Au programme ce matin, un temps relativement calme.
00:46:04C'est globalement une journée estivale qui vous attend.
00:46:06Seulement quelques nuages ce matin près des Côtes de la Manche.
00:46:10Un temps relativement brumeux entre les Pyrénées et l'ouest du Massif central.
00:46:13Mais dans l'après-midi, les brouillards se dissipent.
00:46:16Une journée estivale sur 99% du territoire.
00:46:19Les nuages devraient néanmoins s'accrocher près des Côtes de la Manche.
00:46:22A noter également le retour du vent d'automne dans le sud.
00:46:25Côté températures, c'est un peu frais ce matin à la faveur d'un ciel dégagé
00:46:28avec 10 degrés en Bourgogne ou encore 11 degrés à Rennes.
00:46:31Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:46:33Ce sera estival, 26 à Paris, 29 à Lyon et localement jusqu'à 31-32 degrés
00:46:38dans le Pays Basque.
00:46:40C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:46:43garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:46:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:49Second tour des législatives J-2.
00:46:52D'après notre projection en siège à l'Assemblée, aucun parti ne devrait atteindre
00:46:55la majorité absolue dimanche au second tour des législatives.
00:46:58Est-ce que vous redoutez un blocage politique du pays ?
00:47:02Que faire selon vous pour s'en sortir ?
00:47:05Quelle est la responsabilité politique d'Emmanuel Macron ?
00:47:07Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:47:09Et on vous entendra à 7h30 et puis à 8h30 également.
00:47:1330 000 policiers mobilisés dimanche soir.
00:47:16Pourquoi ? Parce que les autorités craignent des violences de la part de militants,
00:47:19essentiellement d'ultra-gauche.
00:47:21À Lyon, les commerçants se barricadent.
00:47:24Il y a également des risques dans la capitale.
00:47:26Bien sûr, nous serons dans un instant avec Jeanne Dautzer,
00:47:28maire Les Républicains du 8ème arrondissement de Paris
00:47:30où se trouvent les Champs-Élysées.
00:47:32La toute dernière projection en siège de notre partenaire OpinionWay
00:47:36pour CNews Europe 1, le JDD.
00:47:38Le RN obtiendrait entre 250 et 235 députés.
00:47:42Se dirige-t-on vers une assemblée sans cap ?
00:47:45Frédéric Michaud est avec nous.
00:47:47Nouvelle assemblée au Royaume-Uni avec une forte poussée
00:47:51du parti anti-immigration de Nigel Farage.
00:47:54Les conservateurs perdent la majorité au profit des travaillistes du centre-gauche.
00:47:58Le prix des assurances automobiles a augmenté de plus de 7% en deux ans.
00:48:03Et ce n'est pas fini, nous dira l'homique Guillaume.
00:48:07Nous sommes à deux jours du second tour des législatives
00:48:10et les commerçants n'ont qu'une seule crainte.
00:48:12Les possibles débordements à l'annonce des résultats.
00:48:15Selon nos informations, les militants d'extrême-gauche
00:48:17menacent de commettre des dégradations en cas de majorité du RN.
00:48:21Les commerçants ne veulent prendre aucun risque.
00:48:24Certains ont déjà prévu de barricader leur établissement.
00:48:27Exemple à Lyon dans ce reportage d'Olivier Madigny.
00:48:30Se protéger pour éviter la casse et les pillages,
00:48:33plusieurs enseignes de la presqu'île de Lyon sont barricadées.
00:48:37Dimanche soir, les commerçants du centre-ville redoutent
00:48:40des manifestations et des violences à l'annonce des résultats du deuxième tour.
00:48:44La crainte est là, c'est évident, on a peur.
00:48:47Encore il y a quelques jours, les manifs qui se sont organisés à Lyon,
00:48:51des manifestations non déclarées ont débordé dans notre rue
00:48:56avec des tags, avec des mots forts, avec de la casse, avec des poubelles brûlées.
00:49:01Cet opticien ne veut pas tomber dans la psychose, mais l'inquiétude est là.
00:49:05Dimanche soir, sa boutique sera protégée.
00:49:08Dimanche soir, on va vider un peu le magasin
00:49:11et on mettra nos planches de bois pour protéger nos vitrines au cas où.
00:49:15Mais de là à dire qu'on est très inquiets par rapport aux déroulés
00:49:18qu'on a eus ces derniers temps, il n'y a pas eu non plus trop de problèmes,
00:49:23nous ici rue de la Charité.
00:49:25L'aérolier tient une boutique de prêt-à-porter.
00:49:27Il refuse d'investir dans une protection qu'il juge onéreuse
00:49:31en espérant ne pas avoir à le regretter lundi matin.
00:49:34Nous, on n'a rien prévu, on est peut-être un peu inconscients,
00:49:38mais je n'ai pas prévu de protection pour le magasin,
00:49:41juste nos vitres qui sont un peu solides, mais c'est tout.
00:49:45Dimanche dernier, environ 800 personnes avaient défilé dans le centre-ville de Lyon.
00:49:50Des manifestants avaient incendié des poubelles et tenté de briser des vitrines.
00:49:54Reste à savoir si la violence va monter d'un cran au soir du deuxième tour.
00:50:00Allez, on vous montre à nouveau, regardez l'Assemblée.
00:50:03À quoi pourrait ressembler l'Assemblée dimanche soir
00:50:07avec un rassemblement national entre 205 et 230 sièges,
00:50:14entre 205 et 230, 38 à 50 pour les Républicains,
00:50:18la majorité présidentielle entre 125 et 155,
00:50:21le nouveau Front populaire entre 150 et 180 sièges.
00:50:25Frédéric Michaud, quelle est le degré de fiabilité de cette projection ?
00:50:29C'est une projection qui a été réalisée sur la base des candidatures réelles pour le second tour,
00:50:34hier et avant-hier, c'est-à-dire au milieu de l'entre-deux-tours.
00:50:39Il reste encore une journée de campagne aujourd'hui,
00:50:42il reste encore 48 heures avant le second tour.
00:50:45Ça, c'est de nature à faire évoluer la décision électorale des Français.
00:50:50On a vu d'ailleurs dimanche dernier, au premier tour,
00:50:52que 13% de la population s'était décidée le jour même,
00:50:5627% s'était décidée quelques jours avant le premier tour.
00:51:01Bref, on a un gros tiers de l'électorat qui choisit à la dernière minute.
00:51:05Ça, évidemment, ça ne peut pas être pris en compte dans le cadre de notre projection
00:51:11qui va sans doute être amené à évoluer dans les prochains jours.
00:51:14Est-ce que ça peut avoir un impact sur le vote ?
00:51:18Est-ce que des électeurs peuvent se dire, tiens, je vais me déplacer un petit peu plus
00:51:22parce que j'ai envie de pousser mon parti ?
00:51:24Oui, absolument.
00:51:25Ça peut inciter certains électeurs à aller voter, d'autres à se démobiliser,
00:51:29certains qui peuvent croire que les jeux sont faits.
00:51:32Ça peut également inciter les électeurs à voter pour telle ou telle partie.
00:51:36Mais n'oublions pas que ce sont des élections locales.
00:51:39C'est dans chacune des circonscriptions que va se faire la décision électorale
00:51:42en fonction de l'offre.
00:51:44D'ailleurs, elle n'est pas nécessairement toujours connue
00:51:47puisqu'il y a eu beaucoup d'hésitements.
00:51:49Et puis, on voit bien aussi que dans certaines circonscriptions,
00:51:52le rapport de force est très serré.
00:51:54Et à quelques voix près, une ou plusieurs circonscriptions
00:51:58peuvent basculer et changer l'arithmétique de la prochaine Assemblée nationale.
00:52:03Cette scène révoltante que je voulais vous montrer ce matin,
00:52:06ça se passe à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne.
00:52:08Un ancien conseiller municipal écologiste, tract du nouveau Front populaire à la main,
00:52:13a été filmé en train de déchirer une affiche appelant à libérer le petit Kfir Bibas.
00:52:20Kfir Bibas, ce bébé israélien enlevé par les terroristes du Hamas le 7 octobre,
00:52:26alors qu'il n'avait que 9 mois.
00:52:29Voilà ce que fait cet ex-conseiller Europe Écologie-Les Verts.
00:52:34La percée de la droite anti-immigration aux élections législatives en Grande-Bretagne,
00:52:37le parti de Nigel Farage.
00:52:39Réforme UK fait une entrée fracassante dans la Chambre des communes,
00:52:43avec 13 sièges selon les projections,
00:52:46du jamais vu pour ce parti qui n'avait qu'un seul député avant le scrutin.
00:52:51Député qui n'avait même pas été élu puisque c'était un conservateur qui a changé d'étiquette en mars dernier.
00:52:56C'est le Labour positionné en centre-gauche qui a remporté le plus de sièges,
00:53:00balayant la droite classique conservatrice après 14 ans au pouvoir.
00:53:04Les informations de notre correspondante à Londres, Sarah Ménaille.
00:53:09Si les élections générales au Royaume-Uni ont vu consacrer le parti travailliste
00:53:13et son chef de file, Keir Starmer, nouveau Premier ministre travailliste au Royaume-Uni,
00:53:18ce qui est à noter pendant cette campagne, c'est l'essor du parti Réforme UK,
00:53:23un parti héritier du parti UKIP, l'instigateur du Brexit en 2016,
00:53:28et son chef de file, Nigel Farage.
00:53:31Ce parti qui se trouve plutôt à la droite de la droite conservatrice sur l'échiquier politique britannique
00:53:36et qui a fait notamment de la lutte contre l'immigration illégale l'une des grandes priorités de sa campagne.
00:53:41Une campagne expresse qui aura duré six semaines.
00:53:44Aujourd'hui, on estime que le parti Réforme UK devrait avoir de 15 à 20 sièges
00:53:48à la Chambre des communes du Parlement britannique.
00:53:51Un parti qui a notamment shippé des sièges un peu partout dans le pays,
00:53:54dans des bastions conservateurs mais aussi dans des bastions travaillistes.
00:53:59Le système électoral en Grande-Bretagne, Frédéric Michaud, il est intéressant.
00:54:04Ça n'a rien à voir avec ce qui se passe en France.
00:54:06C'est le premier qui arrive au premier tour qui remporte le siège.
00:54:10Oui, c'est un système parlementaire très particulier avec une règle électorale dite du first pass de poste.
00:54:15Effectivement, le premier qui arrive en tête est élu un seul tour.
00:54:20C'est très différent du système français et on voit bien que si ça avait été le cas en France,
00:54:25on aurait une assemblée absolument différente de celle qui va sortir des urnes dimanche.
00:54:30France-Portugal, quart de finale de l'Euro, on en parle tout de suite.
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00:54:44Vivez un moment d'émotion devant votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:54:53La musique de l'Euro, l'hymne officiel.
00:54:56France-Portugal, 21 heures ce soir, Chana.
00:54:58Oui, c'est un match qui a un goût de revanche pour moi.
00:55:01Je vous rappelle que le Portugal avait éliminé la France pendant l'Euro de 2016.
00:55:06Dans les deux équipes, il y a d'ailleurs des joueurs qui ont vécu cette finale douloureuse pour les Français.
00:55:10En tout cas, Ronaldo et Pepe côté portugais et Griezmann et Giroud chez les bleus.
00:55:15Le défi pour les hommes de Didier Deschamps ce soir sera d'avoir une offensive vraiment efficace.
00:55:20Ce qui a cruellement manqué jusqu'à présent.
00:55:22Et Kylian Mbappé est bien décidé à y contribuer.
00:55:27Je ne pense pas avoir retrouvé toutes mes jambes.
00:55:29Parce que je pensais avoir besoin d'une bonne préparation.
00:55:35Je pense que la plupart des gens, je reconnais pas mal de visages, sont là depuis longtemps.
00:55:38Je n'ai jamais été le joueur qui se trouve des excuses.
00:55:41Ce ne sera pas une excuse pour demain.
00:55:43Mais je pense que pour être vraiment à 100%, être bien explosif, bien véloce,
00:55:48j'ai besoin d'une bonne préparation physique.
00:55:50Ce que j'aurai avec mon club l'été prochain.
00:55:52Je suis sûr que ça ira mieux.
00:55:54Mais pour l'instant, c'est un quart de finale qu'on prépare.
00:55:56Je suis prêt à tout donner demain pour aider mon équipe à gagner et aller en demi-finale.
00:56:01Je suis sûr qu'on peut être champion d'Europe.
00:56:03On a cette opportunité et j'ai envie de la saisir avec les gars.
00:56:26Je serai avec Jeanne Dauterre, bonjour madame le maire.
00:56:28Maire du 8e arrondissement de la capitale où se trouvent les Champs-Elysées notamment.
00:56:33Et l'Elysée d'ailleurs également.
00:56:35On va parler des craintes de débordement pour dimanche soir.
00:56:39Après les résultats des législatives.
00:56:42Restez bien avec nous tout de suite.
00:56:50C'est News, il est 7h15.
00:56:52Merci d'être avec nous.
00:56:53Tout d'abord, le Point Info avec vous, Chana Lousteau.
00:56:57Notre projection en sièges à l'Assemblée nationale selon OpinionWeb pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:57:03Dimanche soir, le RN et ses alliés n'obtiendront pas la majorité absolue.
00:57:07Ils auraient une majorité relative entre 205 et 230 sièges.
00:57:11De son côté, le nouveau Front populaire obtiendrait entre 150 et 180 sièges.
00:57:15La majorité présidentielle entre 125 et 155 sièges.
00:57:20Je n'ai pas l'intention de m'en aller.
00:57:22Ce sont les mots de Joe Biden qui se bat toujours pour sauver sa candidature à la présidentielle.
00:57:26Il l'a dit cette nuit pendant une réception à la Maison Blanche organisée à l'occasion de la fête nationale américaine.
00:57:32Un partisan lui a dit, nous avons besoin de vous.
00:57:34C'est à ce moment-là que le candidat de 81 ans lui a répondu, comptez sur moi.
00:57:41Jeanne Dautzer, maire Les Républicains du 8e arrondissement de Paris est avec nous.
00:57:44Bonjour Madame le maire, merci d'être là.
00:57:46Dans votre arrondissement, il y a les Champs-Elysées.
00:57:49Il y a également l'Elysée.
00:57:51Est-ce que vous craignez des débordements dimanche soir au soir du second tour des législatives et quelles sont vos informations ?
00:57:58Évidemment, je crains ce qui va se passer parce que nous avons vécu malheureusement dans l'arrondissement
00:58:03les mouvements des gilets jaunes qui ont beaucoup impacté les commerçants sur cette avenue,
00:58:09beaucoup enfermés, même la semaine dernière dimanche, les banques, quelques magasins de luxe se sont barricadés.
00:58:18Je n'ai pas envie de revivre ce que nous avons vécu pendant deux ans des gilets jaunes.
00:58:24Voilà ce que je voulais vous dire.
00:58:26Le spectacle, la tambouille politique que nous connaissons aujourd'hui fait que les gens ne sont pas contents du tout.
00:58:34C'est aussi pour cette raison qu'il faut rassembler le peuple et non le diviser.
00:58:40Que vous disent les commerçants ? Ils vont se protéger dimanche soir ?
00:58:45Oui.
00:58:46Les commerçants de votre arrondissement notamment ?
00:58:47Oui, notamment sur l'avenue, ils vont se protéger, ils vont faire comme ce qu'ils ont fait à l'époque des gilets jaunes,
00:58:55même si on sait que le préfet de police est très à l'écoute et qu'il va certainement déployer les policiers,
00:59:02notamment les fourgons, à proximité des commerces, notamment des vitrines de luxe.
00:59:09Mais ce n'est pas suffisant, c'est le principe de dire, de venir manifester et montrer son mécontentement sur cette avenue.
00:59:16L'Elysée est particulièrement protégée également ? Quelles sont vos informations ?
00:59:20Oui, bien sûr, comme d'habitude.
00:59:22L'Elysée qui se trouve dans votre arrondissement, qui n'est pas gérée par la mairie, bien sûr, mais...
00:59:26Pas encore.
00:59:27Ça se saurait. Mais quelles sont vos informations sur le niveau de protection dans le quartier ?
00:59:333 000 policiers sont donc déployés dans Paris et dans notre périmètre, dans le quartier Champs-Elysées, l'Elysée sera surprotégée.
00:59:44On va parler un peu de la situation politique, évidemment. Je disais que vous étiez maire Les Républicains.
00:59:49Vous faites partie des Républicains qu'on appelle Canal Historique.
00:59:52Comment est-ce que vous voyez l'avenir de votre parti ?
00:59:55Je pense que dès le lendemain des élections, donc dès dimanche, on va à l'enterrement.
01:00:01Je ne sais pas première ou deuxième classe, mais quoi qu'il arrive, ce sera ça.
01:00:04C'est-à-dire votre parti sera mort lundi ?
01:00:06Écoutez, il me semble qu'il y a quelques divisions.
01:00:09Donc, comme vous le savez, Éric Sutti est toujours président du parti.
01:00:14Je ne pense pas que les adhérents et notamment les politiques qui l'ont contrée vont vouloir le suivre.
01:00:22Donc, quoi qu'il arrive, il y aura un autre parti.
01:00:24Donc, moi, je suivrai la personne qui va nous mener dans une bonne politique.
01:00:29Moi, je suis gaulliste de base, RPR, UMP, LR.
01:00:34Donc, je suivrai la bonne personne.
01:00:35Et je profite de votre antenne pour vous dire que nous avons découvert une personne
01:00:42qui s'est présentée pour les législatives, qui s'appelle Mme Félicité Herzog.
01:00:48Et elle est très bien.
01:00:50Elle correspond complètement à ma façon de voir la politique.
01:00:53Alors, il ne faut pas parler d'une circonscription en particulier, évidemment.
01:00:57Oui, je l'ai dit.
01:00:58Voilà.
01:00:59Donc, on devra donner tous les autres.
01:01:01Il faut rester vraiment sur les débordements et la situation politique en général.
01:01:07Vous, vous n'imaginez pas rejoindre Eric Ciotti ?
01:01:12Écoutez, non.
01:01:13Pour l'instant, on ne sait pas du tout où se situe notre famille politique.
01:01:18Il y a eu…
01:01:20Lui dit la vraie droite.
01:01:21C'est moi.
01:01:22Vous faisiez allusion au RPR il y a quelques instants, une politique migratoire stricte,
01:01:27une politique sécuritaire stricte.
01:01:29Ce qui se dit, c'est que la droite s'est perdue parce qu'elle n'est plus de droite.
01:01:33Lui dit la vraie droite.
01:01:34C'est moi.
01:01:35Pourquoi vous ne le rejoindriez pas ?
01:01:38Pour l'instant, nous ne savons pas du tout comment les choses vont évoluer.
01:01:42Déjà.
01:01:43Donc, il faut une instance.
01:01:45Je rappelle quand même que ce parti est géré d'une façon extraordinaire.
01:01:50C'est-à-dire qu'au moment des investitures, le président en question,
01:01:55il n'y a pas eu de réunion pour investir les personnes.
01:02:00Et puis, c'est parti dans tous les sens.
01:02:02Donc, moi, ça ne me correspond pas.
01:02:04Et ça ne correspond pas à un certain nombre des militants.
01:02:07Le RN va faire un gros score dimanche.
01:02:10Plus de 200 députés.
01:02:11Ils en ont 89 aujourd'hui.
01:02:12Ils vont plus que doubler leur score.
01:02:14A priori.
01:02:15A priori.
01:02:16C'est ce que disent les sondages.
01:02:18Quel est le message envoyé par les Français, selon vous ?
01:02:21Eh bien, un rat de bol.
01:02:23Je ne pense pas que dans la France profonde,
01:02:26les gens qui ont voté soient complètement adhérents de l'ancien Front National.
01:02:32Par contre, ce que j'entends, c'est que les gens en ont rat de bol.
01:02:35Ils veulent un changement.
01:02:36Donc, la tambouille politique qu'on a vue ces derniers jours
01:02:39ne correspond pas du tout à ce qu'ils attendent.
01:02:42Donc, peut-être qu'au moment de voter,
01:02:44peut-être que certains n'iront pas voter parce qu'ils ne se considèrent pas,
01:02:48ne se retrouvent pas dans les partis avec les échanges.
01:02:52Vas-y, redonne-moi la place, je te donne un ministère et tout ça.
01:02:55Non, ça ne peut plus correspondre à ce que nos concitoyens attendent de la politique.
01:03:00Est-ce qu'ils envoient également un message, on le dit à l'instant,
01:03:03pour moins d'immigration, plus de sécurité et accessoirement plus de pouvoir d'achat ?
01:03:07C'est tout à fait cela.
01:03:09Les sujets que vous venez d'aborder, c'est ce que les gens attendent.
01:03:12Et pourquoi ils font plus confiance aux RN qu'à la droite ?
01:03:16Parce qu'ils veulent un changement.
01:03:18Pas qu'à la droite qu'à couler.
01:03:20Pardon, mais au moment des Gilets jaunes, il y a eu une consultation nationale.
01:03:24Donc, dans toutes les mairies, on a mis des registres, des livres.
01:03:30On n'a pas eu une seule ligne ensuite de consultation.
01:03:33Donc, on aurait dû, à cette époque, prendre conscience
01:03:36qu'il y a un mouvement qui s'est mis en place.
01:03:39Vous savez que le mouvement Gilets jaunes, malheureusement,
01:03:42a été balayé grâce au Covid.
01:03:45On a bien conscience de cela.
01:03:47Aujourd'hui, les gens commencent à dire qu'il faut un changement.
01:03:52On n'a pas été écoutés, donc on va voter dans le sens
01:03:55qu'on estime pouvoir faire un changement dans ce gouvernement.
01:03:59Madame le maire du 8e arrondissement de Paris, une dernière question.
01:04:02Pas trop de difficulté à organiser ces législatives dans votre mairie ?
01:04:05Vous avez trouvé le personnel ?
01:04:07Oui, absolument.
01:04:08D'abord, les fonctionnaires en place ont choisi de rester
01:04:14parce qu'ils ont le sens de l'intérêt général.
01:04:18Ils sont restés et ils nous ont bien aidés pour organiser ces élections.
01:04:22Merci beaucoup, Jeanne d'Otter.
01:04:24Merci d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:04:277h20 dans un instant, le milieu de l'économie.
01:04:29On va parler de l'assurance auto.
01:04:31Pourquoi ça augmente tant ?
01:04:33À tout de suite.
01:04:39CNews, il est 7h23.
01:04:41On va parler de l'assurance auto, du prix de nos assurances auto.
01:04:44Selon le comparateur Assurland,
01:04:46les prix des assurances auto ont augmenté de plus de 7% en deux ans.
01:04:50La hausse va se poursuivre cette année.
01:04:52Cette année, les automobilistes vont débourser en moyenne 676 euros.
01:04:57C'est 56 euros par mois pour s'assurer.
01:05:00C'est 46 de plus qu'en 2022.
01:05:02Vous l'avez dit, une hausse de 7,3% en deux ans.
01:05:05Si vous faites partie des 40 millions d'automobilistes en France,
01:05:08il va falloir vous habituer à payer encore plus cher,
01:05:11mois après mois, année après année, votre assurance,
01:05:13car les prix ne font qu'augmenter.
01:05:15Pourquoi alors ?
01:05:16D'abord, en raison du coût de la hausse des réparations.
01:05:19Du coût de la hausse ?
01:05:21De la hausse du coût, plutôt. Dans l'ordre, c'est mieux.
01:05:23Les réparations.
01:05:25Une assurance, ça sert avant tout à ça,
01:05:27payer les réparations.
01:05:29Le prix de la cotisation est fortement dépendant
01:05:31du prix des pièces et de la main-d'oeuvre.
01:05:33Les pièces ont augmenté de plus de 10% sur un an,
01:05:35et le coût des réparations de 8%.
01:05:37Autre explication à la hausse des cotisations d'assurance,
01:05:40il y a de plus en plus d'événements climatiques extrêmes,
01:05:43et notamment des épisodes de grêle qui peuvent abîmer,
01:05:45on l'a vu, les véhicules,
01:05:47au niveau des pare-brises et de la carrosserie.
01:05:49Pare-brises, d'ailleurs, qu'on remplace un peu trop souvent,
01:05:51selon les assureurs.
01:05:53Il y a, vous le savez, des enseignes qui proposent des cadeaux
01:05:56pour remplacer les pare-brises.
01:05:58Ce ne sont pas les principales enseignes,
01:06:00mais certaines qui essayent de gagner des parts de marché,
01:06:02qui offrent jusqu'à des consoles, disent les assureurs.
01:06:04Et donc, ça incite les gens à remplacer un peu trop souvent
01:06:07au lieu de réparer les pare-brises,
01:06:09et ça fait partie des choses qui contribuent
01:06:11à faire grimper les prix des assurances.
01:06:13L'étude montre aussi que les assurances sont désormais
01:06:15plus chères pour les voitures électriques.
01:06:16Oui, les carrosseries des voitures électriques
01:06:18sont souvent et plus souvent en aluminium
01:06:20plutôt qu'en acier pour gagner du poids.
01:06:22Or, ça coûte plus cher, 3 à 4 fois plus cher à réparer.
01:06:24Puis, autre problème des voitures électriques,
01:06:26les batteries, en cas d'accident,
01:06:28il faut souvent les remplacer, et là, ça coûte de l'argent.
01:06:30Si on veut faire des économies sur son contrat,
01:06:32il ne faut pas hésiter à changer régulièrement,
01:06:34en tout cas, à comparer régulièrement les prix
01:06:36pour bénéficier de promotions.
01:06:38Et puis, surtout, il faut bien adapter
01:06:40son niveau de protection, le montant de la franchise,
01:06:42le nombre de kilomètres que l'on fait par an,
01:06:44pour être sûr de payer le prix le plus juste possible
01:06:46par rapport à ses besoins
01:06:48et aux risques éventuels que l'on court.
01:06:50C'est important de vérifier qu'on est bien assuré
01:06:52et au bon prix, surtout avant les vacances.
01:06:54Merci beaucoup, l'homme qui y eaut, effectivement.
01:06:56Combien de voitures roulent sans assurance ?
01:06:58Quelques centaines de milliers ?
01:07:00Oui, sur les 40 millions.
01:07:02La voiture, c'est les automobiles.
01:07:04Près d'un million.
01:07:0640 millions, c'est beaucoup trop.
01:07:08C'est effectivement un grand danger pour soi
01:07:10et surtout pour les autres.
01:07:127h26, tout de suite, c'est le temps, la météo.
01:07:14Avec Alexandra Blain, on recommence
01:07:16avec la météo des plages.
01:07:30Un ciel couvert en Bretagne.
01:07:32Voilé, mais lumineux en Vendée
01:07:34où il fera plus de 20 degrés.
01:07:36L'océan est à 18 degrés.
01:07:38Un peu juste à Normoutier.
01:07:40Des averses en soirée.
01:07:42Avant, vous profiterez d'un beau ciel bleu.
01:07:44Après, des nuages en altitude le matin.
01:07:46Attention à cet indice UV très élevé
01:07:48sur la côte aquitaine.
01:07:50Une relative chaleur sur le golfe du Lion
01:07:52avec le vent d'Autan qui soufflera modérément.
01:07:54Une gonte bleue à près de 20 degrés.
01:07:56On évite de faire de la météo
01:07:58au soleil entre 11h et 17h
01:08:00en côte d'Azur.
01:08:0228 degrés à Antibes.
01:08:04La mer restera à 23 par exemple.
01:08:06En Corse, profitez bien de la plage.
01:08:28On commence avec une image d'un volcan italien.
01:08:30Stromboli.
01:08:32Le volcan en Stromboli est entré en éruption hier
01:08:34avec ces images impressionnantes.
01:08:36Cette île est située au nord de la Sicile.
01:08:38Sur cette île, il y a seulement une petite centaine
01:08:40d'habitants qui ont été invités à la plus grande prudence
01:08:42puisque ce volcan est entré en éruption.
01:08:44On voulait ce matin vous montrer ces images.
01:08:46Le volcan Stromboli.
01:08:48Au programme en France, une journée très lumineuse.
01:08:50Les nouvelles sont bonnes.
01:08:52Je vous l'annonce depuis ce matin.
01:08:54Depuis 5h55 avec une belle journée estivale.
01:08:56Ce matin, on retrouve un temps légèrement nuageux
01:08:58sur les régions du nord.
01:09:00Un temps assez brumeux également
01:09:02en allant vers le Pays Basque
01:09:04ou encore autour du golfe d'Union
01:09:06avec le maintien d'un temps un peu brumeux.
01:09:08Dans l'après-midi, les brouillards se dissipent
01:09:10et donc conséquence du grand beau temps
01:09:12sur 90% du territoire.
01:09:14On retrouvera seulement quelques nuages
01:09:16principalement entre la pointe bretonne,
01:09:18la pointe du Cotentin ou encore la côte d'Opal
01:09:20partout dans le nord.
01:09:22Un ciel parfaitement dégagé
01:09:24notamment sur les régions du nord.
01:09:26A noter également le retour du vent d'automne
01:09:28sur le midi toulousain
01:09:30et l'absence de mistral en Méditerranée.
01:09:32Les températures baissent un peu ce matin
01:09:34à la faveur d'un ciel dégagé.
01:09:369 à 10 degrés en moyenne pour la Bourgogne.
01:09:3813 degrés à Paris contre déjà 19 degrés
01:09:40à Perpignan.
01:09:42Dans l'après-midi, les températures s'envolent
01:09:44et 8 températures enfin estivales.
01:09:4626 à Paris, 29 degrés à Lyon,
01:09:4828 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.
01:09:50Un petit pic de chaleur est attendu
01:09:52dans le sud-ouest puisque l'on attend
01:09:54localement jusqu'à 31-34 degrés
01:09:56principalement entre le midi toulousain
01:09:58et le Pays Basque.
01:10:00Attention demain, retour des orages.
01:10:02Un temps très instable en perspective
01:10:04et un week-end en demi-tente.
01:10:06C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:10:08installateur de panneaux photovoltaïques
01:10:10garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:10:12Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:14C'est News, il est bientôt 7h30.
01:10:16Merci d'être avec nous.
01:10:18Bienvenue dans La Matinale, à la une ce matin.
01:10:20Le programme économique du Nouveau Front Populaire
01:10:22inquiète des chefs d'entreprise
01:10:24par les charges supplémentaires
01:10:26qui se verraient imposées.
01:10:28On est allé à la rencontre
01:10:30de l'un de ses petits patrons.
01:10:32Un barrage républicain
01:10:34contre le Nouveau Front Populaire.
01:10:36C'est ce que réclame notamment
01:10:38le sénateur LR des Bouches-du-Rhône,
01:10:40Stéphane Lerudulier.
01:10:42Il sera en direct avec nous dans un instant.
01:10:4430 000 policiers et gendarmes
01:10:46seront mobilisés dimanche
01:10:48pour le second tour des législatives
01:10:50car le ministère de l'Intérieur craint des violences
01:10:52notamment de la part de l'ultra-gauche.
01:10:54L'inquiétude de
01:10:56nombreux patrons d'entreprise
01:10:58face au programme économique du Nouveau Front Populaire
01:11:00avec notamment la revalorisation du SMIC
01:11:02à 1 600 euros.
01:11:04Ils craignent de faire faillite et de mettre la clé sous la porte.
01:11:06Exemple à Saint-Sauveur-sur-Thinay dans les Alpes-Maritimes
01:11:08dans une entreprise de BTP
01:11:10de 30 salariés.
01:11:12Reportage de Franck Triviaud avec le récit de Mathieu Dewez.
01:11:14Au moment
01:11:16d'analyser le programme économique du Nouveau Front Populaire
01:11:18ce chef d'entreprise
01:11:20ne cache pas son inquiétude.
01:11:22La revalorisation du SMIC
01:11:24avec l'incidence, l'augmentation des 10%
01:11:26du point d'indice des fonctionnaires
01:11:28donc ça c'est une catastrophe
01:11:30pour nous ça représente
01:11:32presque 5 000 euros
01:11:34par an et par salarié.
01:11:36Un coût non négligeable pour ce
01:11:38directeur général d'une société de bâtiment
01:11:40et de travaux publics qui emploie
01:11:42une trentaine de salariés.
01:11:44Par rapport aujourd'hui aux marches
01:11:46qui sont faites, c'est un coût qui est tout simplement
01:11:48insupportable puisque
01:11:50dans une entreprise, contrairement
01:11:52à un état ou à une collectivité
01:11:54on ne peut pas se permettre
01:11:56de faire du dépassement budgétaire, nous ça s'appelle
01:11:58des faillites. Dans une moindre mesure
01:12:00il se dit également peu convaincu
01:12:02par le programme économique du Rassemblement National.
01:12:04On promet des augmentations
01:12:06de salaires jusqu'à 3 fois le SMIC
01:12:08mais on ne les finance pas.
01:12:10On ne peut pas s'amuser
01:12:12à toucher la télé. Donc ça aussi
01:12:14d'une façon comme d'une autre
01:12:16je pense qu'on est dans
01:12:18un mensonge.
01:12:20Des propositions qui selon lui pénalisent
01:12:22essentiellement les patrons.
01:12:24On sera les premiers pénalisés et si on est
01:12:26les premiers pénalisés, malheureusement
01:12:28il y aura plus de chômeurs et plus de demandes
01:12:30de prestations sociales. On demande juste
01:12:32à pouvoir continuer à travailler.
01:12:34Le mot travail ce n'est pas un gros mot.
01:12:36C'est ce qui permet de mieux gagner sa vie
01:12:38de ne parler que de salaire, de parler de temps
01:12:40et d'heures de travail.
01:12:42Il y a deux semaines déjà, le patron du Medef avait
01:12:44déclaré que les programmes du RN et du
01:12:46Nouveau Front Populaire étaient dangereux
01:12:48pour l'économie.
01:12:50Parmi les craintes du second tour, il y a
01:12:52le risque de débordement après l'annonce
01:12:54des résultats. La préfecture de police de Paris
01:12:56a d'ores et déjà fait savoir qu'elle interdisait
01:12:58une manifestation de militants d'extrême gauche
01:13:00prévue dimanche soir devant
01:13:02l'Assemblée Nationale. Oui puisque selon
01:13:04nos informations, en cas de majorité attribuée
01:13:06par le RN, l'ultra-gauche menace
01:13:08de commettre des violences et des dégradations.
01:13:1030 000 policiers et gendarmes seront mobilisés
01:13:12au total sur l'ensemble du territoire.
01:13:14Les précisions de Sandra Buisson
01:13:16du service Police Justice de Paris.
01:13:18Selon nos informations,
01:13:20en cas de majorité pour
01:13:22le RN, il y a des risques
01:13:24réels de violences et de
01:13:26dégradations à Paris bien sûr, mais aussi
01:13:28dans les villes où la mouvance
01:13:30Antifa est très implantée comme à Lyon,
01:13:32Nantes ou encore Rennes. S'il n'y a pas
01:13:34en l'état d'incitation à commettre
01:13:36des troubles à l'ordre public, des appels
01:13:38à manifester devraient se
01:13:40multiplier dans la mouvance d'ultra-gauche
01:13:42dans la foulée des résultats avec ce
01:13:44mot d'ordre qui circule déjà
01:13:46garder les urnes, on prend la rue.
01:13:48Les troubles devraient être
01:13:50plus nombreux, plus violents et concerner
01:13:52davantage de villes qu'au premier tour
01:13:54notamment parce que cette fois, le scrutin
01:13:56sera terminé et que ce sera la fin
01:13:58des consignes de retenue qui ont valu
01:14:00jusque là. Parmi les cibles, les forces
01:14:02de l'ordre, le mobilier urbain et probablement
01:14:04les symboles de l'état comme les
01:14:06préfectures mais aussi des permanences politiques
01:14:08et des sièges de partis.
01:14:10Des affrontements entre ultra-droite
01:14:12et ultra-gauche sont également
01:14:14possibles. En revanche, il faut noter que la
01:14:16mouvance d'ultra-gauche ne devrait pas
01:14:18selon nos informations réussir à emmener
01:14:20avec elle en masse des citoyens
01:14:22lambda. Enfin, plusieurs
01:14:24sources nous indiquent que les
01:14:26autorités n'ont pas détecté de mouvements
01:14:28en rapport avec ces élections
01:14:30dans les quartiers sensibles même si
01:14:32un phénomène de mimétisme
01:14:34n'est pas à exclure avec
01:14:36en ligne de mire le 14 juillet.
01:14:38Passe d'armes entre Jean-Luc Mélenchon
01:14:40et François Ruffin. François Ruffin qui est
01:14:42candidat NFP dans la Somme et qui s'en est pris
01:14:44au leader insoumis. Il a
01:14:46dit que Jean-Luc Mélenchon était
01:14:48le boulet de cette
01:14:50campagne pour la gauche.
01:14:52Un obstacle au vote ? Voici la réponse de
01:14:54Jean-Luc Mélenchon.
01:14:56Il y a eu 19 personnes qui ont été
01:14:58élues dès le premier tour. Il ne nous rend pas
01:15:00service à tous les autres en se comportant
01:15:02comme il le fait là. Je vous dis, il se met
01:15:04en danger. Et puisqu'il s'agit de
01:15:06moi, j'ai noté que la semaine dernière
01:15:08il distribuait un tract où on me voyait avec lui dans
01:15:10sa cuisine et on était en train de rigoler.
01:15:12Donc une semaine pro-Mélenchon,
01:15:14une semaine contre. Il y a une règle de météo
01:15:16politique, Gilles Boulot. Quand
01:15:18le vent souffle fort, il emporte
01:15:20aussi les girouettes.
01:15:22Bon. Les grandes
01:15:24vacances, elles commencent ce soir. Du monde sur la route.
01:15:26Oui, on va regarder les prévisions
01:15:28de Bison Futé. Vous allez voir, il y a déjà du
01:15:30rouge dès aujourd'hui, puisque
01:15:32dans le sens des départs en Ile-de-France,
01:15:34c'est rouge. Donc orange au niveau
01:15:36national. Et puis demain,
01:15:38ça passe au rouge pour l'ensemble
01:15:40du territoire, dans le sens des départs, évidemment.
01:15:42Restez bien avec nous. Dans un instant, nous serons
01:15:44avec le sénateur LR Stéphane
01:15:46Lerue du Lille. Il propose un
01:15:48barrage républicain pour faire
01:15:50barrage au nouveau Front Populaire.
01:15:52Il sera en direct avec nous dans un instant.
01:15:54Restez bien sur CNews. A tout de suite.
01:16:00CNews, il est 8h moins 20.
01:16:02Merci d'être avec nous. Tout de suite, le Point Info
01:16:04avec Chana Lusso.
01:16:08On n'en sait plus sur le profil
01:16:10des agresseurs de Priska Tevno et de son
01:16:12équipe de campagne. Je rappelle que 4
01:16:14individus ont été interpellés à
01:16:16Meudon. Parmi eux, 3 sont mineurs.
01:16:18Ils ont entre 15 et 17 ans.
01:16:20Le majeur est né en 2004. Il s'appelle
01:16:22Bertha B. Il est déjà bien connu des services
01:16:24de police. Pendant cette agression, il
01:16:26aurait notamment frappé un collaborateur
01:16:28de Priska Tevno à la mâchoire.
01:16:30Kylian Mbappé fait
01:16:32une nouvelle fois de la politique. En conférence
01:16:34de presse, le capitaine de l'équipe de France
01:16:36est revenu sur les élections législatives.
01:16:38Après avoir dit qu'il fallait faire le
01:16:40bon choix face à la montée des extrêmes,
01:16:42hier, il a jugé les résultats du premier tour
01:16:44de catastrophiques. Cette fois-ci, il a
01:16:46visé un peu plus clairement le Rassemblement
01:16:48National, mais toujours sans les nommer.
01:16:50Et puis la percée de la droite
01:16:52anti-immigration aux élections législatives
01:16:54en Grande-Bretagne. Le parti de Nigel Farage
01:16:56réforme UK fait une entrée
01:16:58fracassante dans la Chambre des Communes
01:17:00avec 13 sièges selon les projections.
01:17:02Du jamais vu pour ce parti qui n'avait qu'un seul
01:17:04député avant le scrutin.
01:17:06Et c'est Leibourg, positionné
01:17:08au centre-gauche, qui a remporté
01:17:10le plus de sièges, balayant la droite
01:17:12classique conservatrice après 14 ans en pouvoir.
01:17:14Merci Chana.
01:17:16Stéphane Lerue-Dulier, sénateur Les Républicains
01:17:18des Bouches du Rhône est en direct avec nous. Bonjour Stéphane
01:17:20Lerue-Dulier, merci d'être là.
01:17:22Je voulais vous avoir pour que vous nous parliez
01:17:24du barrage républicain
01:17:26que vous appelez de vos voeux pour dimanche.
01:17:28Barrage républicain contre le
01:17:30NFP, le Nouveau Front Populaire.
01:17:32Pas une voix pour les candidats du mouvement
01:17:34initié par
01:17:36Jean-Luc Mélenchon. C'est ce que vous dites, un mouvement
01:17:38qui va de la France insoumise
01:17:40à François Hollande d'ailleurs.
01:17:42Absolument, absolument.
01:17:44Pourquoi ? Parce que quand on regarde
01:17:46clairement le programme
01:17:48qui a été mis en évidence,
01:17:50vous apercevez qu'il y a un matraquage
01:17:52fiscal incroyable avec une tranche
01:17:54d'imposition à plus de 90%.
01:17:56Il y a la légalisation
01:17:58des squats, il y a 50 milliards
01:18:00d'imposition supplémentaires,
01:18:02la régularisation de l'ensemble
01:18:04des clandestins et le
01:18:06désarmement de la police. Voilà les 5
01:18:08piliers du programme
01:18:10commun du Nouveau Front Populaire.
01:18:12Quand on le compare
01:18:14quand même au programme commun
01:18:16de François Mitterrand, j'allais dire
01:18:18c'est de la rigolade, c'est un jardin d'enfants.
01:18:20C'est ce que vous écrivez
01:18:22dans votre texte que j'ai fait
01:18:24sortir, qu'on va revoir.
01:18:26Vous écrivez le programme commun de François Mitterrand
01:18:28en 80 est un jardin d'enfants
01:18:30comparé au goulag promis
01:18:32par le Nouveau Front Populaire. Ça aboutirait
01:18:34à la ruine de la France, le NFP.
01:18:36Oui, absolument.
01:18:38Une ruine économique et un chaos
01:18:40sociétal.
01:18:42Vous êtes prononcé également, Stéphane Lerudulier,
01:18:44contre les désistements
01:18:46de second tour qui ont eu pour objet
01:18:48de tenter d'affaiblir
01:18:50le RN. Ces désistements pour vous, c'est de la
01:18:52magouille ?
01:18:54C'est un tripatouillage électoral.
01:18:56Une confiscation même
01:18:58du vote
01:19:00des électeurs. Vous savez, depuis
01:19:02dimanche soir, on assiste
01:19:04à un spectacle assez
01:19:06déstabilisant. J'ai
01:19:08parcouru ma circonscription hier.
01:19:10Les Français sont totalement
01:19:12désabusés de ce qui
01:19:14arrive.
01:19:16Comparer
01:19:18clairement
01:19:20le programme des Républicains avec le programme
01:19:22du Parti Socialiste en se disant
01:19:24qu'il peut y avoir des points communs pour faire un projet
01:19:26de coalition, c'est quand même quelque chose
01:19:28d'absolument
01:19:30incohérent.
01:19:32D'autre part, on a rétréci à travers
01:19:34ces désistements l'offre politique.
01:19:36Il est fort à parier que nous allons
01:19:38avoir un niveau d'abstention record
01:19:40alors même qu'on se félicitait
01:19:42dès dimanche soir du taux de
01:19:44participation du premier tour.
01:19:46Clairement,
01:19:48ce que cherche Emmanuel Macron à faire,
01:19:50c'est d'avoir
01:19:52un chaos institutionnel
01:19:54dès 8 juillet. Si vous
01:19:56regardez les projections, ce qui est assez
01:19:58intéressant quand on analyse
01:20:00les projections qui sont à prendre
01:20:02avec des pincettes, le seul
01:20:04gagnant,
01:20:06c'est le parti du Président de la République
01:20:08puisque grâce à ces désistements,
01:20:10ils sont en mesure de prendre 30
01:20:12sièges supplémentaires par rapport aux
01:20:14projections faites
01:20:16réalisées le soir du premier
01:20:18tour. Donc vous voyez bien qu'il y a un tripatouillage
01:20:20qui va en faveur
01:20:22du parti du Président,
01:20:24mais aussi, j'en suis sûr, en faveur de l'abstention
01:20:26et encore plus
01:20:28en faveur d'un vote contestataire.
01:20:30Ça va faire, je pense, le jeu des extrêmes.
01:20:32Quand on regarde les résultats de notre projection
01:20:34en sièges, on ne voit pas apparaître
01:20:36de majorité. Le Rassemblement
01:20:38national est puissant.
01:20:40Les Républicains ne s'effondrent
01:20:42pas. Tout comme la majorité
01:20:44présidentielle gagne même,
01:20:46elle aurait entre
01:20:48125 et 155 sièges.
01:20:50Est-ce que ce n'est pas cette coalition-là
01:20:52qu'il faudrait faire, une coalition de droite
01:20:54plutôt qu'une coalition à gauche avec le Parti
01:20:56communiste ? Non, parce que vous l'avez
01:20:58dit, les Républicains ont nous donné
01:21:00pour morts il y a quelques semaines
01:21:02et on voit bien qu'ils ne
01:21:04s'effondrent pas. Ce n'est pas non plus dingue,
01:21:06excusez-moi, Stéphane Laurie-Juliet,
01:21:08entre 38 et 50 sièges, ce n'est pas fou.
01:21:10J'entends bien, j'entends bien.
01:21:12Ça bouge encore.
01:21:14Absolument, mais vous allez assister
01:21:16dans les mois à venir, dans les
01:21:18semaines à venir, à une recomposition
01:21:20du paysage politique. Il y a eu
01:21:22le grand enseignement du premier tour,
01:21:24ce qu'Emmanuel Macron n'a pas
01:21:26voulu entendre, c'est l'effondrement
01:21:28de la Macronie, c'est la
01:21:30fin de la Macronie, et donc il y aura
01:21:32une recomposition, un véritable,
01:21:34un nouveau clivage gauche-droite, parce que
01:21:36ce que nous ont dit également les
01:21:38Français, c'est qu'ils ont besoin
01:21:40de ce clivage, ils ont besoin que deux
01:21:42projets de société s'affrontent,
01:21:44c'est la fin du en même temps.
01:21:46Alors ils l'ont exprimé à travers
01:21:48un choix qui est plus radical, je pense
01:21:50à la France insoumise, enfin au Nouveau Fonds
01:21:52Populaire et au Rassemblement
01:21:54National, à nous maintenant,
01:21:56droite républicaine, qui a
01:21:58toujours été une droite libre et
01:22:00indépendante de tout mouvement politique,
01:22:02de refonder ce mouvement
01:22:04pour créer l'alternance en 2027.
01:22:06Merci Stéphane Lerudulier, merci d'avoir
01:22:08été en direct avec nous ce matin
01:22:10et dans la matinale de CNews, bonne journée,
01:22:12à bientôt. Depuis le début
01:22:14de la matinale, je vous pose cette question, est-ce que vous
01:22:16redoutez le blocage politique
01:22:18du pays ? Stéphane Lerudulier
01:22:20parlait de chaos institutionnel à partir de
01:22:22lundi, qu'est-ce qu'il faut faire selon vous
01:22:24pour s'en sortir, et quelle est la responsabilité
01:22:26politique d'Emmanuel Macron ?
01:22:28Voici vos réponses.
01:22:30Oui, un blocage du pays, oui,
01:22:32il se peut qu'il y ait quelque chose du blocage,
01:22:34mais bon,
01:22:36je sais que ça va être très compliqué, de toute façon
01:22:38que ce soit la gauche ou la droite, il va y avoir
01:22:40un problème,
01:22:42certainement. Après, il y a une chose que j'ai bien
01:22:44entendue hier, c'était Joué Star
01:22:46qui disait qu'il ne ferait pas comme Noah, quitter la France,
01:22:48il ferait avec. Donc je pense que ça a été
01:22:50les bonnes paroles. Bien sûr qu'il va y avoir
01:22:52un blocage politique à l'Assemblée
01:22:54nationale, malheureusement
01:22:56le RN n'aura pas la majorité absolue,
01:22:58donc ce sera totalement ingouvernable,
01:23:00il n'y aura aucune alliance possible,
01:23:02mais Emmanuel Macron
01:23:04a largement gagné son pari
01:23:06de bordaliser la France.
01:23:08Quand il a fait la dissolution, il voulait punir
01:23:10les Français parce qu'ils n'avaient pas été gentils,
01:23:12qu'ils n'avaient pas voté comme il fallait
01:23:14aux élections européennes, et bien maintenant
01:23:16les Français le punissent à son tour,
01:23:18mais quel bazar !
01:23:20Mais quel bazar ! Ça résume
01:23:22bien la situation, tiens un mot Frédéric Michaud,
01:23:24Muriel a raison, mais quel bazar !
01:23:26Oui, c'est vraiment la grande
01:23:28incertitude, la confusion
01:23:30la plus totale. On peut revenir peut-être
01:23:32rapidement sur les désistements
01:23:34qui ont été vus par une majorité de
01:23:36Français comme une manœuvre
01:23:38politicienne qui a pour but de les
01:23:40empêcher de s'exprimer. On est une majorité
01:23:42très claire qui dénonce
01:23:44cette stratégie, même
01:23:46si elle produit des résultats,
01:23:48ou parce qu'elle va sans doute produire
01:23:50des résultats forts dans
01:23:52la composition de la prochaine Assemblée nationale.
01:23:54Agnès Verdi-Molinier nous a rejoint.
01:23:56Bonjour Agnès. Bonjour Romain. Directrice de
01:23:58l'IFRAP, le second tour des législatives
01:24:00n'a pas encore eu lieu, et vous publiez
01:24:02déjà 4 pages
01:24:04d'audits de la France dans le point de cette
01:24:06semaine. Et oui Romain, il n'y a pas besoin
01:24:08d'attendre finalement la semaine prochaine
01:24:10pour connaître les résultats
01:24:12potentiels d'un audit, on en parle
01:24:14de plus en plus, faire un audit pour voir ce qui
01:24:16s'est passé véritablement entre
01:24:182017 et 2023 sur nos
01:24:20finances publiques. L'audit, on connaît
01:24:22déjà la réponse, il sera très
01:24:24mauvais, parce qu'on voit
01:24:26qu'entre 2017 et 2023,
01:24:28on a augmenté la dette publique
01:24:30de 840 milliards
01:24:32d'euros. 840 milliards d'euros,
01:24:34en 2017 on était à 98%
01:24:36de dette par rapport à la richesse nationale,
01:24:38aujourd'hui, fin 2023,
01:24:40on est à 110%, et c'est
01:24:42beaucoup plus important, c'est ce qu'on montre dans notre
01:24:44audit de la Fondation IFRAP, beaucoup plus important
01:24:46cette progression que dans les pays
01:24:48comparables. Et il y a même certains
01:24:50pays d'Europe qui sont dans la zone euro
01:24:52avec nous, comme les Pays-Bas par exemple, qui ont
01:24:54même baissé leur dette pendant
01:24:56la même période par rapport à
01:24:58leur richesse nationale. Donc on voit
01:25:00qu'on est clairement dans une augmentation
01:25:02avec 12% d'augmentation, 12 points d'augmentation,
01:25:04et bien on voit qu'on est dans une augmentation
01:25:06très importante en France. Vous parlez de la crise
01:25:08Covid et de l'inflation et de la crise de l'énergie
01:25:10qui ont suivi, on peut
01:25:12tout de même excuser une grande partie de la
01:25:14dette publique en plus, non ? Pas tant
01:25:16que ça, à peu près un tiers.
01:25:18Tout le reste, c'est clairement
01:25:20le fait de ne pas avoir du tout été prudent,
01:25:22d'avoir été dans le quoi
01:25:24qu'il en coûte, et bien
01:25:26clairement, près de 560
01:25:28milliards qui viennent en dette
01:25:30supplémentaire, non pas de la
01:25:32crise, ni de la crise Covid, ni de l'énergie,
01:25:34ni de l'inflation, clairement juste
01:25:36la gestion qui n'a pas été
01:25:38la bonne. Les autres pays d'Europe
01:25:40se sont endettés aussi. Oui, mais
01:25:42en réalité Romain, on a fait un calcul qui est assez
01:25:44intéressant. Si on s'était endetté autant
01:25:46que la moyenne des pays d'Europe,
01:25:48combien on aurait de dette
01:25:50en moins aujourd'hui ?
01:25:52C'est énorme, c'est la moitié de la dette qu'on aurait en moins,
01:25:54c'est-à-dire 400 milliards. On aurait 400 milliards
01:25:56de dette en moins si on s'était endetté autant
01:25:58que les autres pays de l'Union Européenne.
01:26:00Donc là encore, il y a une question
01:26:02française qui, à un moment,
01:26:04se pose. Où sont
01:26:06passées toutes ces dépenses en plus ?
01:26:08On a fait des centaines de milliards.
01:26:10Près de 600, 570.
01:26:12C'est-à-dire qu'on s'est dit
01:26:14tiens, si on regardait d'où
01:26:16vient la dépense finalement ?
01:26:18Et quand on regarde d'où vient la dépense
01:26:20et qu'est-ce que ça donne comme dette à la fin,
01:26:22on est sur 400 milliards de
01:26:24dette, un peu moins de la moitié
01:26:26de la dette supplémentaire, ça vient de la dépense
01:26:28sociale. Et puis après, on a regardé
01:26:30toutes les nouvelles dépenses par an,
01:26:32entre 2017 et 2023,
01:26:34on voit que ce qui explose, évidemment on en a beaucoup
01:26:36parlé déjà, c'est la charge de la dette,
01:26:38qui a un bon de 28%
01:26:40d'augmentation. Et puis, bien sûr
01:26:42aussi, les dépenses de rémunération
01:26:44des agents publics,
01:26:46les dépenses de protection sociale.
01:26:48Donc on voit bien où sont finalement
01:26:50les points de fuite sur
01:26:52la dépense. Donc,
01:26:54l'audit dont on parle pour savoir quelles réformes
01:26:56seront possibles entre 2024
01:26:58et 2027, d'ici à la prochaine présidentielle.
01:27:00On le connaît déjà,
01:27:02et c'est vite vu, aucune promesse qui
01:27:04aggraverait le déficit et la dette n'est
01:27:06pas possible. Donc, vous allez dire,
01:27:08tous les programmes électoraux sont caducs,
01:27:10on ne peut rien faire, vous nous dites. On est pieds et
01:27:12poings liés. Ah oui, complètement.
01:27:14Dans le programme électoral, il y a électoral.
01:27:16Et la question maintenant,
01:27:18ça va être comment on gère
01:27:20dans un pays qui est
01:27:22quasiment
01:27:24en crise de la dette, quasiment
01:27:26dans une banqueroute des finances publiques, parce qu'on
01:27:28en est là, clairement. Donc, le sujet
01:27:30va se poser tout de suite.
01:27:32Tout de suite sur la table.
01:27:34Tout de suite, on verra ce qui va se passer.
01:27:36Mais quel que soit le gouvernement au pouvoir...
01:27:38Tout de suite, ça veut dire dimanche soir.
01:27:40Dès lundi, on va commencer à se dire
01:27:42là, typiquement, Romain,
01:27:44en ce moment, on devrait être sur la fin
01:27:46des arbitrages sur le budget
01:27:48l'année prochaine.
01:27:50Et tout est en stand-by. En train de se demander
01:27:52où est-ce qu'on va faire des efforts.
01:27:54En train de construire le budget l'année prochaine.
01:27:56Et de se demander quelles dépenses publiques on va renier.
01:27:58On ne parle pas de quelques millions d'euros,
01:28:00on parle de milliards et milliards.
01:28:02Et là, le sujet,
01:28:04on a l'impression qu'il est en suspens.
01:28:06Rien ne se passe en ce moment.
01:28:08Jusqu'à dimanche. Mais ensuite,
01:28:10on va le prendre, évidemment, en boomerang.
01:28:12Merci beaucoup
01:28:14Agnès Verdier-Molinier, tous les vendredis,
01:28:16pour nous éclairer sur l'économie.
01:28:18Il est 8h moins 10. Restez bien avec nous.
01:28:20Dans un instant, la politique
01:28:22avec Élodie Huchard.
01:28:24Le président de la République
01:28:26est isolé. Est-il seul contre tous ?
01:28:28On verra ça avec Élodie dans un instant.
01:28:30A tout de suite.
01:29:00C'est la question que maintenant tout le monde se pose.
01:29:02Que va faire Emmanuel Macron ?
01:29:04D'abord, sur la forme. Qu'est-ce qu'il peut faire ?
01:29:06Il va falloir nommer un nouveau gouvernement.
01:29:08Option 1, nommer un gouvernement en rassemblement national.
01:29:10Une option qui s'éloigne,
01:29:12puisqu'ils ont prévenu qu'ils n'iront pas à Matinon
01:29:14s'ils n'ont pas de majorité absolue.
01:29:16Ceci dit, ça pourrait être malin de la part du président de la République
01:29:18de se dire qu'ils ont obtenu la majorité relative.
01:29:20Donc, j'impose à Jordan Bardella
01:29:22soit d'accepter, soit de devoir
01:29:24assumer un refus de dire que finalement
01:29:26le rassemblement national n'a pas été au bout.
01:29:28Deuxième solution, nommer ce fameux
01:29:30gouvernement élargi.
01:29:32Le champ des possibles est ouvert.
01:29:34On voit bien que toutes les personnes politiques un peu oubliées
01:29:36se disent « et si finalement c'était le moment
01:29:38de mon grand retour ? » On imagine bien que tout le monde
01:29:40aura son téléphone bien chargé la semaine prochaine
01:29:42pour ne pas louper l'appel.
01:29:44C'est possible à mettre en place. On trouvera toujours
01:29:46des personnalités de tous les partis qui veulent
01:29:48trouver un ministère. La question, par contre, c'est comment
01:29:50ensuite ils s'entendent ensemble sur une politique
01:29:52commune. Là, c'est plus compliqué.
01:29:54Il y a l'option aussi du gouvernement technique.
01:29:56On gère les dossiers.
01:29:58Le problème, c'est une absence de vision et de communication.
01:30:00À l'heure où tout est communication, ça serait
01:30:02compliqué d'avoir des ministres qui auraient du mal
01:30:04à aller défendre leur dossier dans les médias ou
01:30:06à parler politique. Et puis, sur le fond,
01:30:08qu'est-ce qu'il peut faire ? C'est peut-être le moment
01:30:10pour le président de se demander pourquoi
01:30:12il en est arrivé là, de comprendre les Français
01:30:14dans son entourage. On a de cesse de répéter
01:30:16qu'il reste plus populaire que François Hollande.
01:30:18Oui, mais François Hollande n'a pas mis le rassemblement national
01:30:20au pouvoir malgré ses échecs.
01:30:22C'est peut-être le moment pour lui de comprendre
01:30:24que non, les Français ne seront pas les seuls
01:30:26responsables de la situation bloquée, si tel était le cas.
01:30:28Doit-on s'attendre à un président
01:30:30isolé à partir de la semaine prochaine ?
01:30:32Sans aucun doute. Déjà isolé mécaniquement par le fait
01:30:34qu'il n'aura plus de majorité à l'Assemblée, mais surtout
01:30:36et là c'est plus inquiétant, isolé dans son
01:30:38propre camp. Ministres comme députés, certains
01:30:40sont absolument dégoûtés de cette
01:30:42dissolution. On voit bien qu'ils en veulent
01:30:44au président de la République. Les langues se délient.
01:30:46Ils ont l'impression d'avoir été sacrifiés
01:30:48sur un coup de son. Et puis surtout, ils considèrent que
01:30:50s'ils arrivent à sauver leur siège dimanche,
01:30:52ils le devront à leur ancrage, à leur nom
01:30:54et pas à leur étiquette. Et pour le coup, on peut
01:30:56plutôt leur donner raison. On va donc
01:30:58avoir une Assemblée avec un groupe
01:31:00proche en théorie d'Emmanuel Macron, mais avec des
01:31:02députés beaucoup plus indépendants. Fini les moutons
01:31:04qui votent tous comme un seul homme. Ce seront des députés
01:31:06libres et surtout qui vont bientôt se répartir
01:31:08dans les chapelles pour 2027.
01:31:10Trois ans, c'est long. Avant la fin du quinquennat,
01:31:12le président de la République pourra-t-il tenir jusqu'en
01:31:142027 ? Alors la Constitution
01:31:16le lui permet sans aucun problème. En revanche, il y a
01:31:18plusieurs manières de voir la suite. Soit il se dit
01:31:20même si le pays est bloqué, eh bien laissons vivoter
01:31:22les choses comme ça jusqu'en 2027. Après tout,
01:31:24le président de la République pourra se recentrer
01:31:26sur l'international, sur la diplomatie. On sait
01:31:28qu'il aime ça. Le fait que le pays soit
01:31:30bloqué ne l'empêche pas de rester président de la République
01:31:32et de toute façon, comme il ne peut pas se représenter,
01:31:34il y a beaucoup moins d'enjeux. La deuxième
01:31:36solution, c'est qu'il peut de nouveau dissoudre
01:31:38dans un an. La question, c'est que ce sera de nouveau
01:31:40un pari et est-ce qu'il sera gagnant ?
01:31:42Si le pari, c'est d'avoir de nouveau une majorité
01:31:44pour le président, a priori, ça sera évidemment
01:31:46inatteignable. Et puis surtout, les Français peuvent
01:31:48être un petit peu lassés du spectacle.
01:31:50Alors, il y a évidemment ces rumeurs de démission
01:31:52qui reviennent régulièrement. Jean-Luc Mélenchon,
01:31:54on en a encore parlé hier. Et puis,
01:31:56certains se disent finalement, depuis la dissolution, il nous a
01:31:58prouvé que tout était possible. Bref,
01:32:00depuis cette dissolution, on voit que Jupiter a
01:32:02voulu utiliser son arme la plus redoutable,
01:32:04la foudre. Pas de chance, c'est sur lui qu'elle est tombée.
01:32:08Jupiter s'est pris la foudre.
01:32:10Merci beaucoup.
01:32:12Merci beaucoup, Élodie Huchard.
01:32:147h57, restez bien avec nous. 8h10,
01:32:16Marine Le Pen sera l'invité
01:32:18de la grande interview sur CNews
01:32:20et sur Europe 1. Marine Le Pen,
01:32:228h10, pendant
01:32:24un quart d'heure, invitée
01:32:26de la matinale de CNews.
01:32:28Tout de suite, c'est le Temps avec Alexandra Blanc.
01:32:40Alexandra, les températures
01:32:42remontent enfin
01:32:44aujourd'hui. Oui, en effet.
01:32:46Ce sera d'ailleurs la plus belle journée de la semaine, avec des
01:32:48conditions météo qui s'annoncent tout simplement
01:32:50estivales. Alors, ce matin, on a quelques nuages
01:32:52près des côtes de la Manche, un temps légèrement
01:32:54brumeux, notamment entre la Gironde
01:32:56et le Golfe du Lion. Mais dans l'après-midi,
01:32:58petit à petit, les brouillards et les nuages
01:33:00se dissipent, et donc conséquence du grand beau temps
01:33:02sur presque l'ensemble du territoire.
01:33:04On aura seulement quelques nuages qui auront tendance
01:33:06à s'accrocher près des côtes de la Manche,
01:33:08avec quand même quelques belles trouées entre la côte d'Opal,
01:33:10la pointe du Cotentin ou encore la pointe
01:33:12de Bretonne, et partout ailleurs, un ciel
01:33:14très lumineux, de plus en plus de soleil.
01:33:16Donc, au fil des heures, à noter également
01:33:18le retour du vent d'automne sur le Midi
01:33:20toulousain et l'absence de Mistral et de
01:33:22Tramontane en Méditerranée.
01:33:24Les températures baissent un peu ce matin
01:33:26à la faveur d'un ciel dégagé, en moyenne
01:33:2810 degrés en Bourgogne, 11 degrés
01:33:30pour Rennes ou encore du côté
01:33:32de Limoges, et dans l'après-midi, les températures
01:33:34s'envolent, températures qui seront donc
01:33:36estivales au nord comme au sud,
01:33:38avec localement 26 degrés à Paris,
01:33:4027-28 degrés en moyenne
01:33:42pour les Pays de la Loire, vous aurez localement
01:33:4429 degrés à Lyon, 29 degrés également
01:33:46à Marseille, et localement jusqu'à
01:33:4831-34 degrés
01:33:50attendus entre le Midi toulousain
01:33:52et le Pays Basque.
01:33:54C'était la Météo avec Groupe Verlaine,
01:33:56installateur de panneaux photovoltaïques
01:33:58garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:00Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:04C'est news, il est bientôt 8h,
01:34:06second tour des élections législatives,
01:34:086-2 d'après notre projection
01:34:10en siège à l'Assemblée Nationale,
01:34:12aucun parti ne devrait atteindre
01:34:14la majorité absolue dimanche.
01:34:16Est-ce que vous redoutez un blocage
01:34:18politique du pays ?
01:34:20Que faire selon vous pour s'en sortir ?
01:34:22Quelle est la responsabilité politique
01:34:24d'Emmanuel Macron ? Vous flashez le QR code
01:34:26et on vous entendra à 8h30.
01:34:28Vous enregistrez votre vidéo et on vous écoutera
01:34:30à 8h30. 30 000 policiers
01:34:32mobilisés dimanche soir car les autorités
01:34:34craignent des violences de la part de militants,
01:34:36essentiellement d'ultra-gauche.
01:34:38A Lyon, les commerçants
01:34:40se barricadent.
01:34:42Nouvelle assemblée au Royaume-Uni
01:34:44avec une forte poussée du parti anti-immigration
01:34:46de Nigel Farage.
01:34:48Les conservateurs perdent la majorité
01:34:50au profit des travaillistes de centre-gauche.
01:34:52Nous sommes
01:34:54à deux jours du second tour des élections
01:34:56législatives et les commerçants
01:34:58n'ont qu'une seule crainte, les possibles
01:35:00débordements à l'annonce des résultats.
01:35:02Selon nos informations, les militants
01:35:04d'extrême-gauche menacent de commettre
01:35:06des dégradations en cas de majorité au Rassemblement
01:35:08national. Alors les commerçants ne veulent
01:35:10prendre aucun risque. Certains
01:35:12ont déjà prévu de barricader leur
01:35:14établissement. C'est le cas à Lyon.
01:35:16Reportage signé Olivier Madinier.
01:35:18Se protéger
01:35:20pour éviter la casse et les pillages,
01:35:22plusieurs enseignes de la presqu'île
01:35:24de Lyon sont barricadées.
01:35:26Dimanche soir, les commerçants du centre-ville
01:35:28redoutent des manifestations
01:35:30et des violences à l'annonce des résultats
01:35:32du deuxième tour. La crainte,
01:35:34elle est là, ça c'est évident. On a peur
01:35:36encore, il y a quelques jours,
01:35:38les manifs qui se sont organisés à Lyon,
01:35:40des manifestations non déclarées
01:35:42ont débordé
01:35:44dans notre rue avec des tags,
01:35:46avec des mots forts,
01:35:48avec de la casse, avec des poubelles brûlées.
01:35:50Cet opticien ne veut pas tomber dans la psychose
01:35:52mais l'inquiétude est là. Dimanche
01:35:54soir, sa boutique sera protégée.
01:35:56Dimanche soir, on
01:35:58va vider un peu le magasin et
01:36:00on mettra nos planches de bois pour protéger
01:36:02nos vitrines au cas où.
01:36:04De là à dire qu'on est très inquiets
01:36:06par rapport au déroulé qu'on a eu ces derniers temps,
01:36:08il n'y a pas eu non plus trop
01:36:10de problèmes,
01:36:12nous, ici, rue de la Charité.
01:36:14Pierre Ollier tient une boutique de prêt-à-porter,
01:36:16il refuse d'investir dans une protection
01:36:18qu'il juge onéreuse en espérant
01:36:20ne pas avoir à le regretter lundi matin.
01:36:22Nous, on n'a rien prévu,
01:36:24on est peut-être un peu inconscients,
01:36:26mais je n'ai pas prévu
01:36:28de protection pour le magasin.
01:36:30Juste nos vitres qui sont
01:36:32un peu solides, mais c'est tout.
01:36:34Dimanche dernier, environ 800 personnes
01:36:36avaient défilé dans le centre-ville de Lyon.
01:36:38Des manifestants avaient incendié
01:36:40des poubelles et tenté de briser
01:36:42des vitrines. Reste à savoir
01:36:44si la violence va monter d'un cran
01:36:46au soir du deuxième tour.
01:36:48Et on vous dévoile ce matin
01:36:50notre projection
01:36:52en siège à l'Assemblée nationale
01:36:54selon Opinion Way.
01:36:56Pour CNews, Europe 1 et le JDD,
01:36:58dimanche soir, le Rassemblement national
01:37:00et ses alliés obtiendraient
01:37:02entre 250 et 230 sièges.
01:37:04Ils auraient donc une majorité
01:37:06relative, mais pas la majorité absolue.
01:37:08De son côté, le nouveau
01:37:10Front populaire obtiendrait entre 150
01:37:12et 80 sièges. La majorité
01:37:14présidentielle, entre 125 et 155
01:37:16sièges. Suivent les Républicains
01:37:18entre 38 et 50 sièges.
01:37:20Frédéric Michaud, directeur général adjoint d'Opinion Way.
01:37:22Quand on regarde cette projection,
01:37:24on ne voit aucune alliance,
01:37:26aucune majorité absolue.
01:37:28Ça, c'est sûr.
01:37:30Mais on ne voit non plus
01:37:32aucune alliance évidente à
01:37:34paraître. Oui, ça c'est
01:37:36le grand enseignement de cette
01:37:38projection. C'est que la situation
01:37:40dimanche soir sera sans doute
01:37:42aussi confuse et peut-être
01:37:44encore plus illisible, plus incertaine
01:37:46que lors de
01:37:48l'Assemblée nationale précédente.
01:37:50Et d'une certaine manière, le pari de la clarification
01:37:52qui a pris le chef
01:37:54de l'État en décidant cette dissolution
01:37:56est un pari perdu.
01:37:58Le Front national progresse
01:38:00très nettement puisqu'il deviendra
01:38:02le premier groupe à l'Assemblée
01:38:04nationale. Mais on a toujours cette
01:38:06tripartition de la vie
01:38:08politique française qui rend
01:38:10le fonctionnement de
01:38:12l'Assemblée extrêmement difficile.
01:38:14Quel est le degré de fiabilité de cette projection ?
01:38:16C'est très difficile.
01:38:18Oui, c'est très difficile. Cette projection
01:38:20a été faite hier et avant-hier
01:38:22sur la base des candidatures réelles.
01:38:24Mais il y a encore beaucoup d'électeurs qui ignorent
01:38:26qui seront les candidats.
01:38:28Il y a eu beaucoup de désistements qui vont
01:38:30le découvrir dans les jours qui viennent.
01:38:32Et puis nous savons aussi que les électeurs
01:38:34se décident à la dernière minute.
01:38:36Dimanche dernier, lors du premier tour, 13%
01:38:38des électeurs se sont décidés
01:38:40le jour même. 27% se sont
01:38:42décidés quelques jours avant. Vous voyez,
01:38:44on a un gros tiers de l'électorat
01:38:46qui prend sa décision in extremis.
01:38:48Ça, c'est de nature à changer
01:38:50le rapport de force. Et puis, il y a aussi
01:38:52beaucoup de circonscriptions dans
01:38:54lesquelles le résultat
01:38:56est très serré et ça peut se jouer
01:38:58à quelques voix près.
01:39:00Ça, c'est de nature à faire basculer
01:39:0210, 15 circonscriptions
01:39:04dans un sens ou dans un autre.
01:39:06Donc, il faut regarder cette projection
01:39:08avec beaucoup de prudence.
01:39:10Élodie Huchard, on va la regarder à nouveau
01:39:12cette projection.
01:39:14Est-ce qu'on pourrait imaginer une alliance
01:39:16allant du Rassemblement national jusqu'à
01:39:18l'aile droite de la majorité présidentielle
01:39:20incluant les Républicains ?
01:39:22Non seulement, ça serait très compliqué
01:39:24et mathématiquement, on voit que
01:39:26suivant où on sera le Rassemblement national,
01:39:28il va falloir aller chercher beaucoup de voix.
01:39:30On sait très bien que, chez les Républicains,
01:39:32que certains puissent se rapprocher
01:39:34du Rassemblement national, ça aurait été possible
01:39:36dans l'optique où, par exemple, le Rassemblement national
01:39:38était à 2-3 voix de la majorité absolue.
01:39:40Évidemment, dans ces cas-là, des députés seraient devenus
01:39:42une vraie monnaie d'échange. Là, ils en sont loin.
01:39:44La plupart des LR, quand ils vont réussir,
01:39:46s'ils arrivent à être de nouveau réélus,
01:39:48n'auront pas forcément envie d'aller jouer avec le Rassemblement national.
01:39:50Et dans la majorité actuelle,
01:39:52je ne vous en parle pas, c'est ça qui va être plus compliqué
01:39:54y compris, d'ailleurs, sans parler
01:39:56d'un accord global, texte par texte,
01:39:58aller chercher des majorités, ça va être extrêmement
01:40:00compliqué pour le Rassemblement national, plus que ça
01:40:02ne l'était pour la majorité présidentielle.
01:40:04Des tags racistes et antisémites
01:40:06retrouvés dans une école primaire de
01:40:08Nouvelle-Calédonie, Chana.
01:40:10Cette école a été saccagée cette nuit.
01:40:12Sonia Baques, présidente de la province
01:40:14sud de l'archipel, qui le révèle ce matin
01:40:16sur X, sur une porte,
01:40:18on peut lire que les Blancs sont des
01:40:20envahisseurs ou encore des colons. Je vous passe
01:40:22les insultes. Il y a également
01:40:24une croix gammée dessinée en haut à gauche
01:40:26de cette porte. Sonia Baques
01:40:28écrit, alors que certains médias
01:40:30se plaisent à dépeindre une autre réalité
01:40:32en Nouvelle-Calédonie, les racistes et les fascistes
01:40:34sont bien dans le camp indépendantiste.
01:40:36Et puis la percée de la droite anti-immigration
01:40:38aux élections législatives en Grande-Bretagne.
01:40:40Le parti de Nigel Farage
01:40:42réforme, fait une entrée fracassante
01:40:44dans la Chambre des communes avec 13 sièges
01:40:46selon les tout derniers résultats.
01:40:48Du jamais vu pour ce parti
01:40:50qui n'avait qu'un seul député
01:40:52lors de la dernière
01:40:54élection, dans la dernière assemblée.
01:40:56Oui, député qui n'avait même pas été élu puisque c'était un conservateur
01:40:58qui a changé d'étiquette en mars dernier
01:41:00et c'est le Labour positionné au centre-gauche
01:41:02qui a remporté le plus de sièges
01:41:04balayant la droite classique conservatrice
01:41:06après 14 ans au pouvoir.
01:41:08C News, il est
01:41:108h06, merci d'être avec nous.
01:41:12Restez bien sur C News. Dans un instant
01:41:14la grande interview C News Europe 1
01:41:16Marine Le Pen
01:41:18qui a été réélue dimanche dernier
01:41:20députée
01:41:22sera avec nous. Marine Le Pen,
01:41:24invitée de la grande interview C News Europe 1
01:41:26dans un instant. A tout de suite.
01:41:32Il est 8h13, bienvenue à tous et Marine Le Pen
01:41:34est l'invitée de la grande interview C News
01:41:36Europe 1. Bonjour Marine Le Pen. Bonjour.
01:41:38Députée RN du Pas-de-Calais
01:41:40et présidente du groupe RN à l'Assemblée
01:41:42nationale. Nous sommes à 48h
01:41:44de l'ouverture du bureau de vote
01:41:46pour le second tour des législatives.
01:41:48Comment est-ce que vous évaluez vos chances d'obtenir
01:41:50la majorité absolue
01:41:52à l'Assemblée dimanche soir ?
01:41:54Je pense que malgré les
01:41:56désistements, cette espèce de manœuvre
01:41:58politique
01:42:00qui a vu œuvrer
01:42:02ensemble
01:42:04LFI, Auvers,
01:42:06Socialiste, la majorité,
01:42:08jusqu'à LR, et bien malgré ça,
01:42:10je pense que nous avons des chances
01:42:12sérieuses d'avoir la majorité absolue
01:42:14à l'Assemblée nationale.
01:42:16Je voudrais dire à ceux qui nous écoutent que
01:42:18les projections en siège
01:42:20ne sont pas
01:42:22une chance exacte, c'est le moins qu'on puisse dire,
01:42:24puisque même la commission des sondages dit
01:42:26qu'en réalité elle ne peut pas valider
01:42:28des projections en siège.
01:42:30Il y a deux ans, on nous donnait maximum
01:42:32en siège et qu'on en a eu 89.
01:42:34Donc j'ai l'impression que
01:42:36tout ça a pour vocation un peu de
01:42:38démotiver nos électeurs.
01:42:40Heureusement, je les connais et
01:42:42je sais qu'ils sont très motivés et je leur dis
01:42:44vraiment, allez voter. Et je voudrais
01:42:46mobiliser, y compris ceux qui ont voté pour moi
01:42:48lors du second tour de l'élection présidentielle.
01:42:50On a besoin de tout le monde.
01:42:52Il faut donner en quelque sorte
01:42:54le dernier
01:42:56coup d'énergie pour que
01:42:58la France se sorte de la situation dramatique
01:43:00qu'elle est. Il y a eu plus de 210
01:43:02désistements pour vous bloquer, pour bloquer
01:43:04le Rassemblement National. Qu'est-ce que vous dites ?
01:43:06C'est le jeu démocratique ou c'est un frein à la démocratie ?
01:43:08Non, ce n'est pas le jeu démocratique parce que
01:43:10ça consiste, de la part de ces
01:43:12partis, à traiter
01:43:14leurs électeurs comme s'ils étaient des
01:43:16choses qu'on déplace au bon
01:43:18gré de
01:43:20la nécessité de conserver en réalité
01:43:22pour ces gens-là leur place.
01:43:24Moi, je considère que le peuple français
01:43:26est un peuple émancipé, c'est un peuple
01:43:28majeur et que donc
01:43:30les électeurs sont libres. C'est pour ça qu'il y a des isoloirs
01:43:32d'ailleurs. C'est parce que les électeurs sont
01:43:34libres de voter comme ils le souhaitent.
01:43:36Et les Français sont intelligents.
01:43:38Ils savent ce qui est
01:43:40bon pour le pays et ce
01:43:42qui est catastrophique pour
01:43:44le pays. Et donc moi, j'en appelle à leur liberté.
01:43:46J'en appelle aussi à leur amour
01:43:48de la France.
01:43:50Il ne faut pas que la France
01:43:52se retrouve dans une situation de blocage total
01:43:54pendant un an où l'immigration va continuer
01:43:56à se déverser
01:43:58où l'insécurité va
01:44:00continuer à exploser, où les entreprises
01:44:02vont continuer à être en faillite,
01:44:04où les Français vont continuer à ne pas pouvoir mettre de l'essence
01:44:06dans leur voiture ou de la
01:44:08nourriture dans leur frigo.
01:44:10On peut changer cela. On peut changer cela
01:44:12avec de la volonté politique, avec des bonnes
01:44:14décisions politiques.
01:44:16S'il n'y a aucune majorité absolue dimanche,
01:44:18c'est le chaos ? Il y a un risque que le pays soit
01:44:20ingouvernable ? Ah ben bien entendu.
01:44:22À partir du moment où il n'y a pas
01:44:24de majorité absolue, ni pour les uns
01:44:26ni pour les autres, alors nous sommes les seuls à pouvoir
01:44:28avoir une majorité absolue, alors
01:44:30aucune loi ne sera votée.
01:44:32C'est pour cela que je parle de
01:44:34bourbier. C'est que pendant un an,
01:44:36puisque la dissolution ne peut pas être
01:44:38prononcée à nouveau pendant
01:44:40un an, et bien pendant un an, le
01:44:42pays va être à l'arrêt au pire moment pour lui.
01:44:44Au moment où
01:44:46toutes les factures arrivent,
01:44:48toutes les factures des erreurs qui ont été
01:44:50faites arrivent, et où
01:44:52le peuple français souffre énormément.
01:44:54Vous dites une majorité absolue pour l'ERN
01:44:56ou le chaos ? Pas le
01:44:58chaos, le bourbier.
01:45:00L'arrêt total, l'incapacité
01:45:02à faire bouger quoi que ce soit
01:45:04dans notre pays,
01:45:06et comme il est engagé
01:45:08sur une pente qui est une
01:45:10pente extrêmement toxique, et bien
01:45:12cette pente, par définition, s'accélérera.
01:45:14Marine Le Pen, est-ce que vous
01:45:16souhaitez qu'Emmanuel Macron
01:45:18se maintienne à son poste
01:45:20après les législatives ?
01:45:22Ça n'est pas à moi
01:45:24de décider.
01:45:26Je ne vais pas exiger
01:45:28la démission du Président de la République
01:45:30qui, au passage, ne changerait pas le problème
01:45:32d'une assemblée
01:45:34ingouvernable si nous n'avons pas de majorité
01:45:36absolue, parce que de toute façon, pendant un an
01:45:38qu'il démissionne ou qu'il ne démissionne
01:45:40pas, on serait dans cette situation-là.
01:45:42Donc, il faut
01:45:44une direction au pays.
01:45:46Il faut un gouvernement au pays qui puisse
01:45:48agir. C'est cela que
01:45:50je viens dire aux Français
01:45:52ce matin, à quelques heures,
01:45:54de la fermeture de cette campagne électorale.
01:45:56Emmanuel Macron et Gabriel Attal cherchent à former une majorité
01:45:58plurielle qui irait des Républicains
01:46:00aux partis communistes. Ils semblent
01:46:02exclure la France
01:46:04insoumise. Ça pencherait donc
01:46:06très nettement à gauche. Est-ce que ce matin
01:46:08vous tendez à nouveau la main aux
01:46:10Républicains, et pourquoi pas à certains
01:46:12macronistes, pour créer une coalition de droite ?
01:46:14Je vous le dis
01:46:16ce matin, et je le dis aux Français,
01:46:18parce que j'en suis profondément convaincu,
01:46:20nous pouvons avoir
01:46:22une majorité absolue.
01:46:24Moi, je ne veux pas
01:46:26dépendre
01:46:28de gens, et notamment des
01:46:30députés de la majorité, qui ont
01:46:32mis la France en sept ans dans la situation dans laquelle
01:46:34elle est aujourd'hui. Que les choses soient
01:46:36claires, M. Attal et M. Macron
01:46:38racontent aux Français des
01:46:40mensonges, car sans
01:46:42la France insoumise, il n'y a
01:46:44aucune majorité
01:46:46plurielle possible.
01:46:48La réalité, c'est qu'ils
01:46:50ont déjà dans leur esprit intégré
01:46:52la France insoumise dans leurs
01:46:54calculs. Or, la France insoumise, nous
01:46:56les connaissons, nous les avons vus depuis deux ans.
01:46:58C'est eux qui donneront le tempo.
01:47:00C'est eux qui imposeront
01:47:02leur projet aux autres.
01:47:04C'est eux qui imposeront
01:47:06la régularisation des clandestins,
01:47:08la suppression de la
01:47:10propriété privée, parce que quand on refuse de lutter
01:47:12contre le squat, en fait, on lutte contre la propriété
01:47:14privée. Donc vous dites, voter Macron, c'est voter
01:47:16Mélenchon. Mais c'est lui qui le dit.
01:47:18Puisque c'est lui qui va faire élire
01:47:20par les désistements qu'il a fait opérer
01:47:22de ses candidats, c'est lui qui va faire
01:47:24élire des candidats, la France insoumise,
01:47:26qui va faire élire des candidats
01:47:28qui ne sont pas mieux, parce qu'il faut
01:47:30arrêter aussi de faire des différences qui n'existent
01:47:32pas. C'est lui qui va faire
01:47:34élire des communistes. C'est le
01:47:36retrait de ses candidats, et le retrait des
01:47:38candidats LR également.
01:47:40Car les LR portent là, devant
01:47:42l'histoire, une lourde responsabilité.
01:47:44Marine Le Pen, 30 000 policiers
01:47:46vont être mobilisés dans toute la France dimanche soir.
01:47:48L'extrême-gauche appelle à un rassemblement
01:47:50contre le RN, devant l'Assemblée nationale.
01:47:52Rassemblement interdit par la préfecture de police.
01:47:54Qu'est-ce que vous dites à ces militants ?
01:47:56Et qu'est-ce que ces appels vous inspirent ?
01:47:58L'extrême-gauche appelle à partir
01:48:00à l'assaut de l'Assemblée nationale.
01:48:02Donc voilà des gens que le
01:48:04président de la République,
01:48:06le LR, canal historique,
01:48:08et
01:48:10un certain nombre d'autres
01:48:12ont fait élire,
01:48:14et qui vont
01:48:16manifester contre les résultats d'une élection
01:48:18en appelant à prendre
01:48:20d'assaut la maison du peuple
01:48:22qui est l'Assemblée nationale. Mais en réalité,
01:48:24c'est leur assaut du Capitole.
01:48:26Voilà, c'est ça que fait...
01:48:28Voilà, c'est cela que fait
01:48:30et que veut l'extrême-gauche.
01:48:32C'est la violence
01:48:34partout, tout le temps,
01:48:36dans le débat, dans l'Assemblée,
01:48:38dans la rue. Eh bien,
01:48:40cette situation est
01:48:42évidemment... devrait être évidemment
01:48:44condamnée par tous.
01:48:45Je voudrais vous entendre également, Marine Le Pen,
01:48:47sur ce qui s'est passé en Grande-Bretagne.
01:48:49Vote en Grande-Bretagne. Le parti anti-immigration
01:48:51de Nigel Farage réforme,
01:48:53fait une percée historique, 13 députés
01:48:55élus. Il y a un scrutin uninominal
01:48:57majoritaire à un tour
01:48:59en Grande-Bretagne. Au premier tour, le RN,
01:49:01en France, est arrivé en tête dans plus
01:49:03de la majorité des circonscriptions. Ce qui veut dire que
01:49:05vous auriez la majorité avec
01:49:07ce système. Il va falloir modifier les
01:49:09règles de la Vème République ?
01:49:11Non, mais moi, je ne me détermine pas en fonction
01:49:13de mon intérêt. Et ça ne vous a pas échappé ? Non, mais je ne me
01:49:15détermine pas en fonction de mon intérêt propre.
01:49:17J'ai toujours défendu la proportionnelle,
01:49:19quitte à ce qu'il y ait une prime à la liste
01:49:21arrivée en tête. Pourquoi ? Parce que
01:49:23je veux réduire la fracture entre les électeurs
01:49:25et leurs représentants. Parce que
01:49:27je pense que toutes les voix des Français comptent, en réalité.
01:49:29Et vous voyez, pourtant,
01:49:31ça n'est pas vraiment mon intérêt, aujourd'hui.
01:49:33Et le système majoritaire à deux
01:49:35tours, qui est le nôtre,
01:49:37aujourd'hui, peut potentiellement être un
01:49:39avantage pour nous. Mais moi, je ne me détermine pas
01:49:41en fonction de mon intérêt personnel
01:49:43ou de celui de mon mouvement. Je me
01:49:45détermine en fonction de l'intérêt supérieur
01:49:47du pays. Précision,
01:49:49voilà, c'était les projections
01:49:51et le parti de Naïs Jochefarege a,
01:49:53au final, quatre députés.
01:49:55Quatre fois plus que ce qu'il avait
01:49:57dans la précédente législature.
01:49:59Vous avez exclu des candidats
01:50:01RN problématiques.
01:50:03Gabriel Attal a dit qu'il y a
01:50:05un candidat sur trois qui pose problème
01:50:07au Rassemblement National. Il l'a dit hier soir.
01:50:09Ce ne sont pas quelques brebis
01:50:11galeuses, pour reprendre l'expression
01:50:13de Jordan Bardella. Il a dit
01:50:15« c'est tout un troupeau ». Qu'est-ce que vous répondez au Premier
01:50:17ministre, ce matin ? Je réponds que
01:50:19la manière dont il diffame
01:50:21ainsi
01:50:23une partie importante des candidats du Rassemblement
01:50:25National
01:50:27est honteuse pour un
01:50:29Premier ministre.
01:50:31Il a fait référence à
01:50:33un travail d'extrême-gauche dans lequel
01:50:35il y a des choses assez drôles, d'ailleurs, parce que
01:50:37quand vous cliquez, vous apercevez que
01:50:39certains députés
01:50:41sont accusés d'avoir fait un rappel
01:50:43au règlement, que certains autres
01:50:45candidats sont
01:50:47accusés d'avoir été relaxés par la
01:50:49justice de fausses accusations
01:50:51portées contre eux, et j'en passe,
01:50:53c'est des meilleurs. Que le Premier ministre
01:50:55puisse ainsi faire
01:50:57le travail
01:50:59de la pire extrême-gauche
01:51:01qui existe dans notre pays,
01:51:03c'est assez révélateur
01:51:05de l'effondrement
01:51:07moral et éthique
01:51:09de ceux qui nous dirigent.
01:51:11Marine Le Pen,
01:51:13si le RN venait à obtenir la majorité
01:51:15absolue dimanche, ce que vous appelez
01:51:17de vos voeux, ce matin, le Président de la République
01:51:19a l'intention d'acter des mouvements d'ampleur
01:51:21dans les administrations lors du Conseil des Ministres
01:51:23prévu lundi matin. Est-ce que vous craignez
01:51:25toujours un coup d'État administratif ?
01:51:27Disons que
01:51:29pour l'instant, on a au moins échappé
01:51:31à la nomination à la tête de la police
01:51:33d'un militant,
01:51:35en fait, Renaissance,
01:51:37qui était d'ailleurs candidat aux élections
01:51:39au moment où nous nous parlons,
01:51:41aux élections législatives,
01:51:43et qui était le directeur de cabinet
01:51:45de M. Darmanin.
01:51:47Mais oui, clairement,
01:51:49et ça se dit beaucoup d'ailleurs
01:51:51dans la préfectorale,
01:51:53il y a vraiment des gens qui sont assez mécontents
01:51:55de cela, il y a un mouvement
01:51:57qui est absolument anormal.
01:51:59C'est normal qu'il y ait des mouvements lorsqu'il y a
01:52:01des modifications de majorité,
01:52:03mais là, l'ampleur
01:52:05du mouvement, évidemment,
01:52:07pose un problème.
01:52:09Bon, on fera avec,
01:52:11mais pour la
01:52:13direction de la police
01:52:15nationale, ça aurait vraiment posé
01:52:17un énorme problème, d'autant que cette personne n'était absolument
01:52:19pas légitime, je crois,
01:52:21pour être à ce poste.
01:52:23Une campagne violente,
01:52:25avec des agressions, Prisca Thévenot
01:52:27et son équipe ont été agressées par des délinquants
01:52:29de quartier, de Meudon,
01:52:31connus d'ailleurs de la police,
01:52:33trois mineurs et un
01:52:35majeur. Qu'est-ce que ça dit ?
01:52:37Quand vous voyez le clip de rap
01:52:39de soutien
01:52:41au nouveau front
01:52:43populaire, avec des appels aux meurtres et des appels aux viols,
01:52:45des appels aux meurtres, aux viols,
01:52:47aux bastonnades de femmes
01:52:49politiques, etc., il ne faut pas s'étonner
01:52:51qu'un certain nombre de racailles...
01:52:53Des rappeurs qui vous ciblent, d'ailleurs. Exactement, il ne faut pas s'étonner
01:52:55qu'un certain nombre de racailles de banlieues considèrent
01:52:57qu'ils ont un blanc-seing
01:52:59pour pouvoir aller attaquer les uns
01:53:01et les autres. Bon, c'est
01:53:03terrible de voir qu'on ne peut plus faire
01:53:05campagne sans que
01:53:07nos candidats, et notamment nos candidates
01:53:09d'ailleurs, soient attaqués et soient
01:53:11contraints d'arrêter leur campagne.
01:53:13Quand je dis nos candidats, j'y inclue
01:53:15l'ensemble des candidats,
01:53:17l'ensemble des mouvements.
01:53:19Il faut être de la plus
01:53:21grande fermeté à l'égard de ce
01:53:23type de comportement. Les Français veulent qu'on parle
01:53:25de projets pour eux,
01:53:27ce qui va changer réellement pour eux.
01:53:29On va parler
01:53:31immigration, insécurité, économie.
01:53:33Immigration, si l'ERN accède
01:53:35au pouvoir et à Matignon.
01:53:37Vous avez plusieurs propositions sur l'immigration. Quel sera
01:53:39clairement votre plan ? Le plan,
01:53:41très clairement, c'est d'abord de s'attaquer sérieusement
01:53:43à l'immigration
01:53:45clandestine, parce qu'on voit bien qu'il y a
01:53:47une défaillance dans l'exécution des
01:53:49OQTF, et en réalité
01:53:51on s'aperçoit qu'il y a un manque de volonté
01:53:53politique dans ce domaine.
01:53:55Le deuxième axe, c'est l'immigration légale.
01:53:57Parce qu'Emmanuel Macron
01:53:59a fait sauter
01:54:01un record historique
01:54:03d'accueil de l'immigration légale
01:54:05dans notre pays.
01:54:07Or là, il y a évidemment des moyens
01:54:09de limiter cette immigration
01:54:11légale, qu'il faut, je suis
01:54:13désolée... Avec un objectif à combien d'entrées chaque année ?
01:54:15Ce n'est pas le problème de l'objectif, c'est que
01:54:17on fait entrer 500 000 personnes
01:54:19mais en même temps, est-ce qu'on fait
01:54:21autant de... Est-ce qu'on crée autant de logements ?
01:54:23Non. Est-ce qu'on ouvre autant
01:54:25de lits, d'hôpitaux ? Non.
01:54:27Et après, ils viennent sur les plateaux
01:54:29en disant, oh là là, l'hôpital est saturé,
01:54:31c'est terrible, les gens ne trouvent pas de
01:54:33logements. Ben oui, en effet, on ne peut pas faire
01:54:35rentrer comme ça impunément 500 000 personnes
01:54:37par an. Donc, il faut réduire
01:54:39au strict
01:54:41minimum l'immigration légale
01:54:43dans notre pays parce que nous sommes, aujourd'hui,
01:54:45à un seuil de saturation
01:54:47en termes
01:54:49d'accueil. Et puis, évidemment,
01:54:51cette immigration clandestine,
01:54:53notamment, elle a un effet
01:54:55sur la délinquance.
01:54:57Tout le monde le sait aujourd'hui, tout le monde
01:54:59l'admet aujourd'hui, même le Président de la République, c'est pour dire.
01:55:01Et vous défendez les peines planchées pour les délicidivistes
01:55:03et la suspension des allocations familiales
01:55:05aux familles de délinquants récidivistes.
01:55:07Oui, il faut arrêter avec le laxisme judiciaire
01:55:09qui est aussi un laxisme
01:55:11dû à l'explosion
01:55:13du nombre de délits
01:55:15et de crimes dans notre pays.
01:55:17Je voulais vous entendre également sur le programme économique.
01:55:19Alors, on ne va pas rentrer dans le détail.
01:55:21Il y a la baisse de la TVA sur
01:55:23l'énergie et
01:55:25vous voulez également la retraite à 60 ans
01:55:27pour ceux... Pardon, mais
01:55:29je remarque que vient d'arriver
01:55:31un rapport du Sénat. Donc, quand le Rassemblement
01:55:33national dit qu'il faut baisser la TVA
01:55:35sur l'électricité à 5,5%,
01:55:37alors là, tous les économistes
01:55:39de France et de Navarre
01:55:41se précipitent pour dire que ça n'a ni queue ni tête
01:55:43mais le Sénat vient de rendre un rapport pour dire
01:55:45exactement la même chose.
01:55:47Ils préconisent
01:55:49de baisser à 5,5,
01:55:51le prix de l'énergie, vous avez raison,
01:55:53et sur la consommation de base.
01:55:55Oui, c'est-à-dire
01:55:57qu'ils veulent limiter. Une fois de plus,
01:55:59le Sénat commet, à mon avis, une erreur.
01:56:01C'est qu'à chaque fois qu'on fait un effort
01:56:03pour le pouvoir d'achat, on fait un effort sans
01:56:05inclure les classes moyennes.
01:56:07Moi, je crois qu'il faut inclure les classes moyennes parce que
01:56:09elles sont trop pauvres pour être riches
01:56:11et en réalité, c'est elles qui subissent
01:56:13le poids considérable
01:56:15de l'ensemble
01:56:17des taxations
01:56:19ou des augmentations
01:56:21de dépenses contraintes qui interviennent.
01:56:23Tout à l'heure, il y avait un
01:56:25chef d'entreprise qui parlait de notre proposition
01:56:27d'augmentation
01:56:29des salaires de 10%
01:56:31en faisant, en quelque sorte, un signe d'égalité
01:56:33avec l'augmentation du SMIC proposée
01:56:35par le nouveau Front Populaire.
01:56:37Il se trompe car notre proposition
01:56:39est une proposition sur la base du
01:56:41volontariat des entreprises. C'est ça la grande différence.
01:56:43Si vous pouvez
01:56:45augmenter les salaires de 10%
01:56:47jusqu'à trois fois et demi le SMIC pour
01:56:49augmenter encore une fois les salaires
01:56:51des classes moyennes, alors pendant
01:56:53cinq ans, nous
01:56:55considérons que vous êtes
01:56:57exonérés de cotisations
01:56:59supplémentaires. Ça, c'est très important
01:57:01parce que ça change tout.
01:57:02Un dernier mot sur la proposition
01:57:04de Sandrine Rousseau
01:57:06qui n'est pas contre le fait de ponctionner
01:57:08l'épargne des Français si
01:57:10les investisseurs se mettaient à refuser de nous
01:57:12prêter. On taperait dans les livrets A
01:57:14et les assurances des Français.
01:57:15Est-ce que vous vous rendez compte de cette proposition ?
01:57:17Sandrine Rousseau, qui est professeure d'économie, nous explique
01:57:19qu'il y a 6 000 milliards d'épargne des Français,
01:57:213 000 milliards d'euros de dettes. Hop !
01:57:23Voilà, on a trouvé la solution. Mais c'est du
01:57:25vol. C'est du vol.
01:57:27Elle envisage donc d'aller
01:57:29dépenser l'épargne que
01:57:31les Français ont économisé
01:57:33après souvent
01:57:35des vies entières de travail.
01:57:37Mais comment peut-on imaginer que ces
01:57:39gens-là puissent avoir
01:57:41des responsabilités dans notre pays ?
01:57:43C'est pire que ce qui se faisait
01:57:45pendant l'Union soviétique.
01:57:47Merci beaucoup Marine Le Pen. Marine Le Pen qui était l'invité
01:57:49de la grande interview sur CNews
01:57:51et sur Europe 1.
01:57:53C'est nous et les 8h30.
01:57:55Merci d'être avec nous.
01:57:57Et merci à Marine Le Pen
01:57:59qui était l'invité de la grande interview.
01:58:01À l'instant, l'équipe de la matinale
01:58:03est là. On est avec Chana Lusso et
01:58:05Elodie Huchard. On est également avec
01:58:07l'homme guillot Frédéric Michaud, directeur
01:58:09général adjoint de Pignanouet.
01:58:11Il nous accompagne ce matin et avec Alexandra Blanc
01:58:13pour le temps. Et on accueille Pierre-Marie Sèvres.
01:58:15Bonjour Pierre-Marie Sèvres. Bonjour.
01:58:17Directeur de l'Institut pour la Justice.
01:58:19On va parler
01:58:21du projet du Nouveau Front Populaire
01:58:23concernant l'univers carcéral,
01:58:25concernant les prisonniers, l'incarcération.
01:58:27Vous allez voir.
01:58:29Le programme économique du Nouveau Front Populaire
01:58:31inquiète les chefs d'entreprise.
01:58:33Par les charges supplémentaires
01:58:35qu'ils se verraient imposer, on est allés
01:58:37à la rencontre de l'un d'entre eux.
01:58:39On n'en sait plus sur le profil des agresseurs
01:58:41de Priscat-Thévenot et de son équipe.
01:58:43Ce sont des jeunes délinquants
01:58:45venant de quartiers difficiles
01:58:47de Meudon. Le Nouveau Front Populaire
01:58:49dit vouloir agir
01:58:51contre la surpopulation carcérale.
01:58:53En clair, il veut libérer des prisonniers.
01:58:55On va parler de cette proposition
01:58:57avec vous, Pierre-Marie Sèvres.
01:58:59Directeur de l'Institut pour la Justice.
01:59:01A tout de suite.
01:59:03Il y a urgence à voter après les résultats
01:59:05catastrophiques du premier tour.
01:59:07C'est ce qu'a déclaré Kylian Mbappé
01:59:09en conférence de presse.
01:59:11Kylian Mbappé qui semble viser le Rassemblement National.
01:59:13Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:59:15On vous a posé la question.
01:59:18L'inquiétude de nombreux patrons d'entreprise
01:59:20face au programme économique du Nouveau Front Populaire
01:59:22avec notamment la revalorisation du SMIC
01:59:24à 1600 euros. Ils craignent
01:59:26de faire faillite et de mettre la clé sous la porte.
01:59:28Exemple à Saint-Sauveur-sur-Thinay
01:59:30dans les Alpes-Maritimes
01:59:32dans une entreprise de BTP de 30 salariés.
01:59:34Reportage de Franck Triviaud avec le récit
01:59:36de Mathieu Devese.
01:59:38Au moment d'analyser le programme économique
01:59:40du Nouveau Front Populaire,
01:59:42ce chef d'entreprise ne cache pas son inquiétude.
01:59:44La revalorisation du SMIC
01:59:46avec l'incidence, l'augmentation
01:59:48des 10% du point d'indice des fonctionnaires.
01:59:50Donc ça, c'est une catastrophe.
01:59:52Pour nous, ça représente
01:59:54presque 5000 euros par an
01:59:56et par salarié.
01:59:58Un coût non négligeable
02:00:00pour ce directeur général d'une société
02:00:02de bâtiments et de travaux publics
02:00:04qui emploie une trentaine de salariés.
02:00:06Par rapport aujourd'hui aux marches
02:00:08qui sont faites, c'est un coût
02:00:10qui est tout simplement insupportable
02:00:12puisque dans une entreprise,
02:00:14contrairement à un Etat
02:00:16ou à une collectivité, on ne peut pas
02:00:18se permettre de faire du dépassement budgétaire.
02:00:20Nous, ça s'appelle des faillites.
02:00:22Dans une moindre mesure, il se dit également
02:00:24peu convaincu par le programme économique
02:00:26du Rassemblement National.
02:00:28On promet des augmentations de salaires
02:00:30jusqu'à trois fois le SMIC,
02:00:32mais on ne les finance pas.
02:00:34On ne peut pas s'amuser à toucher la TVA.
02:00:36Donc ça aussi, d'une façon
02:00:38comme d'une autre, je pense
02:00:40qu'on est dans un mensonge.
02:00:42Des propositions qui, selon lui,
02:00:44pénalisent essentiellement les patrons.
02:00:46On sera les premiers pénalisés
02:00:48et si on est les premiers pénalisés,
02:00:50malheureusement, il y aura plus de chômeurs
02:00:52et plus de demandes de prestations sociales.
02:00:54On demande juste à pouvoir continuer à travailler.
02:00:56Le mot travail, ce n'est pas un gros mot.
02:00:58C'est ce qui permet de mieux gagner sa vie
02:01:00et pas parler que de salaire,
02:01:02de parler de temps et d'heures de travail.
02:01:04Il y a deux semaines déjà, le patron du Medef
02:01:06avait déclaré que les programmes
02:01:08du RN et du Nouveau Front Populaire
02:01:10étaient dangereux pour l'économie.
02:01:12Cette nouvelle agression
02:01:14en marge de la campagne d'entre-deux-tours,
02:01:16une militante Les Républicains a été menacée de mort
02:01:18à Neuilly-sur-Seine alors qu'elle distribuait
02:01:20des tracts en soutien à Geoffroy Didier.
02:01:22L'auteur de fait a été interpellé
02:01:24et placé en garde à vue sur X.
02:01:26Le candidat Geoffroy Didier dénonce
02:01:28un désordre ambiant insupportable
02:01:30pendant cette campagne.
02:01:32On n'en sait plus. Sur le profil des agresseurs
02:01:34de Priscat-Evneau et de son équipe de campagne,
02:01:36je rappelle que quatre individus ont été
02:01:38interpellés à Meudon. Parmi eux,
02:01:40trois sont mineurs. Ils ont entre 15 et 17 ans.
02:01:42Le majeur est né en 2004.
02:01:44Il s'appelle Jugur Tabé
02:01:46et il est déjà bien connu des services de police.
02:01:48Son profil avec Audrey Bertheau.
02:01:50Suite à l'agression
02:01:52de la porte-parole du gouvernement
02:01:54Priscat-Evneau, quatre personnes
02:01:56ont été placées en garde à vue.
02:01:58Parmi elles, Jugur Tabé,
02:02:00né en janvier 2004 à Meudon,
02:02:02en région parisienne.
02:02:04Âgé de 20 ans, il est déjà connu
02:02:06des services de police.
02:02:08Il a été identifié sur une vidéo.
02:02:10Priscat-Evneau a décrit son agression
02:02:12aux policiers, juste après les faits.
02:02:14Selon son récit, cet homme,
02:02:16Jugur Tabé, aurait arraché une affiche
02:02:18qu'elle et deux militants venaient de coller.
02:02:20Il aurait alors appelé des jeunes
02:02:22à le rejoindre en disant,
02:02:24sur le Coran, appelle tout le monde.
02:02:26Une vingtaine de jeunes seraient arrivés.
02:02:28Jugur Tabé,
02:02:30muni d'une trottinette, aurait donné un coup
02:02:32au visage d'un des militants.
02:02:34Selon les policiers,
02:02:36sa mâchoire serait déformée.
02:02:38Les militants auraient également reçu
02:02:40des coups de poing et des coups de pied.
02:02:42Rapidement identifié,
02:02:44Jugur Tabé a été interpellé chez lui,
02:02:46peu de temps après.
02:02:48Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête
02:02:50pour violences commises en réunion avec armes
02:02:52et violences sur un élu public
02:02:54en réunion et avec armes.
02:02:56La projection en siège
02:02:58de notre partenaire OpinionWay
02:03:00pour CNews Europe 1, le JDD.
02:03:02Projection en siège à l'Assemblée nationale,
02:03:04évidemment. Entre 250 et
02:03:06230 sièges pour le RN
02:03:08et ses alliés. Ça serait une
02:03:10forte poussée par rapport à la
02:03:12dernière législature, mais
02:03:14pas assez pour avoir la majorité
02:03:16absolue. Entre 38 et 50 sièges
02:03:18pour les Républicains, 125 à 155
02:03:20pour la majorité présidentielle, et
02:03:22150 à 180
02:03:24pour le nouveau Front Populaire.
02:03:26Frédéric Michaud,
02:03:28là, on ne voit
02:03:30aucune majorité absolue.
02:03:32Le président de la République,
02:03:34tout le monde s'en souvient, qui le 9 juin au soir
02:03:36annonce qu'il veut une clarification
02:03:38jeudi sous l'Assemblée. Là,
02:03:40la clarification... Alors, il y a une clarification
02:03:42dans le sens où il y a une grosse poussée du RN,
02:03:44quand même. Ça, c'est un message qu'il va falloir
02:03:46entendre. En revanche, pas
02:03:48de clarification dans le sens où il n'y aura pas une majorité
02:03:50absolue, comme avant
02:03:52d'ailleurs, lui-même ne l'avait pas, à l'Assemblée nationale.
02:03:54Oui, de ce point de vue-là, c'est un pari
02:03:56perdu. On peut dire que la dissolution a même été
02:03:58contre-productive, puisque la
02:04:00situation ne sera pas
02:04:02plus claire, mais au contraire, beaucoup plus confuse,
02:04:04beaucoup plus incertaine dans la
02:04:06prochaine Assemblée. On
02:04:08voit bien ces trois blocs qui
02:04:10empêchent, justement, l'émergence d'une
02:04:12véritable majorité absolue.
02:04:14Le RN, vous l'avez souligné,
02:04:16progresserait très nettement,
02:04:18mais pas suffisamment pour obtenir
02:04:20la majorité absolue, qui était
02:04:22la condition posée par
02:04:24Jordan Bardella pour aller à Matignon.
02:04:26Et puis, on voit à quel point la stratégie
02:04:28des désistements pénalise
02:04:30le RN et
02:04:32favorise la majorité présidentielle,
02:04:34même si elle verrait sa présence à l'Assemblée nationale
02:04:36très largement réduite.
02:04:38Cette stratégie des désistements,
02:04:40le projet, c'est de faire barrage au Front
02:04:42national, mais il n'y a pas de projet politique.
02:04:44Vous savez qu'on va se retrouver dans un...
02:04:46Marine Le Pen parlait de bourbier
02:04:48s'il n'y a pas de majorité absolue dimanche soir,
02:04:50évidemment.
02:04:52C'est une situation extrêmement compliquée à l'Assemblée nationale,
02:04:54plus compliquée que celle qu'on a vécue
02:04:56pendant deux ans, parce que certes, il y avait
02:04:58aussi une majorité relative, mais pour le camp présidentiel,
02:05:00c'était plus facile d'aller chercher
02:05:02des alliances. On voit bien, justement, toute cette
02:05:04tambouille politicienne pour faire en sorte que
02:05:06le RN soit seul contre tous. On aura
02:05:08la même tambouille politicienne à l'Assemblée, c'est-à-dire
02:05:10que c'est un parti qui reste repoussoir,
02:05:12notamment pour la droite, l'ancienne majorité présidentielle
02:05:14et la gauche, donc il va y avoir beaucoup de mal
02:05:16à faire passer des textes. Et puis,
02:05:18on aura aussi un gouvernement
02:05:20tel qu'il soit, qui risque de tomber
02:05:22régulièrement, puisqu'on sait que
02:05:24notamment le RN vote toujours l'émotion de censure
02:05:26de la gauche, et que cette fois, en additionnant
02:05:28le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National,
02:05:30il y aura possibilité de faire tomber le gouvernement,
02:05:32potentiellement, sur chaque texte.
02:05:34Cette information qui tombe à l'instant,
02:05:36le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
02:05:38annonce que 51 candidats aux militants
02:05:40ont été agressés lors de cette
02:05:42campagne. 51, c'est beaucoup !
02:05:44Oui, c'est beaucoup, mais en fait, quand on a regardé
02:05:46les réseaux sociaux ces dernières semaines, on a vu
02:05:48malheureusement fleurir un certain
02:05:50nombre de postes, disant qu'il y avait eu beaucoup
02:05:52d'agressions. On en a parlé encore hier avec Prisca Thénaud,
02:05:54aujourd'hui avec Geoffroy Didier. Il y a eu aussi la même chose à Cachan.
02:05:56Enfin, il y a eu énormément, malheureusement, d'agressions.
02:05:58Il y a un contexte de violence politique
02:06:00qui est très important. On a vu même
02:06:02pendant la législature précédente, toutes les permanences
02:06:04de députés, les menaces de mort,
02:06:06etc. Et malheureusement,
02:06:08en campagne, tout ça s'amplifie.
02:06:10Et puis, on rappelle aussi que quand on voit
02:06:12le climat de tension parfois dans l'hémicycle, et entre
02:06:14les députés, il ne faut pas s'étonner qu'ensuite,
02:06:16en fait, les gens fassent la même chose.
02:06:18Est-ce que vous redoutez un blocage politique
02:06:20du pays ? C'est la question que je vous pose ce matin.
02:06:22Que faire, selon vous, pour s'en sortir ?
02:06:24Et quelle est la responsabilité politique
02:06:26d'Emmanuel Macron dans la situation qu'on vit actuellement ?
02:06:28Voici vos réponses.
02:06:30Je pense que oui. De toute façon, le pays est
02:06:32réellement bloqué depuis maintenant
02:06:34un bon petit moment, par la force totale
02:06:36d'autorité de l'État.
02:06:38Et bien sûr, Emmanuel Macron
02:06:40a vraiment totalement
02:06:42dézingué le pays. Donc je pense que
02:06:44réellement, il va falloir
02:06:46un déclic pour pouvoir remettre le pays
02:06:48à l'endroit. Un blocage du pays ?
02:06:50Pas vraiment. Par contre, la violence
02:06:52dans notre pays,
02:06:54le désordre,
02:06:56ça oui, j'en ai peur.
02:06:58C'est certain que je redoute
02:07:00un blocage du pays. Bon, bah,
02:07:02la démocratie,
02:07:04c'est quoi ?
02:07:06Les Français ont voté en majorité
02:07:08le RN, laissons-leur leur chance.
02:07:10Et puis c'est tout. Si on leur met
02:07:12des bâtons dans les roues, ça va être le bazar.
02:07:14On les laisse faire. On voit, de toute façon,
02:07:16qu'est-ce que ça risque. Aujourd'hui,
02:07:18s'il n'y a rien de beau, de toute façon,
02:07:20les gens vont aller dans la rue.
02:07:22Donc, laissons-les faire.
02:07:24Voilà, vous pouvez continuer à flasher le QR code.
02:07:26Vous enregistrez votre vidéo et
02:07:28vous donnez votre avis.
02:07:30On est avec Pierre-Marie Sèvres,
02:07:32directeur de l'Institut pour la Justice.
02:07:34Et je voulais qu'on parle du programme du Nouveau Front Populaire
02:07:36pour bien décortiquer
02:07:38les programmes des uns et des autres.
02:07:40Le NFP voudrait agir
02:07:42contre la surpopulation carcérale.
02:07:44Quand on entend ça, on se dit, bon, pourquoi pas ?
02:07:46La petite musique est douce.
02:07:48Vous qui suivez les débats sur la justice,
02:07:50c'est le moins qu'on puisse dire, qu'est-ce que ça veut dire exactement ?
02:07:52Alors moi, ça fait plusieurs années.
02:07:54Depuis 2015, la contrôle générale des
02:07:56prisons a émis une idée.
02:07:58Il faudrait mettre en place ce qu'on appelle la régulation carcérale.
02:08:00C'est-à-dire, quand on veut faire entrer un nouveau détenu
02:08:02en prison, il faut en faire sortir un autre.
02:08:04Le but étant de lutter contre la suroccupation.
02:08:06Vous savez qu'on a 110, 115, 120%
02:08:08d'occupation des prisons.
02:08:10C'est le cadre de 2015. Progressivement, toute la gauche
02:08:12s'est saisie de ce sujet-là, de la régulation carcérale.
02:08:14Ce qui était, à la base, un peu une idée farfelue.
02:08:16Maintenant qu'on a Hugo Bernalicis,
02:08:18qui est un peu la voie de la justice à la France insoumise.
02:08:20Et on a l'ensemble de la gauche, toutes les associations,
02:08:22le syndicat de la magistrature, l'observatoire des prisons, etc.
02:08:24Jusqu'à l'année dernière, où un rapport
02:08:26a été rendu, communiste Elsa Faucillon-Renaissance,
02:08:30Caroline Abadie, qui dit clairement,
02:08:32il faut mettre en place la régulation carcérale, c'est-à-dire
02:08:34ce numerus clausus des prisons.
02:08:36Et donc, moi, une fois que je vois dans le
02:08:38programme du Nouveau Front Populaire, agir
02:08:40contre la surpopulation carcérale, je n'ai aucun
02:08:42doute sur ce qui est prévu.
02:08:44On ouvre les portes.
02:08:46Pas toutes les portes, mais quelques portes.
02:08:48Parce que la priorité, c'est le bien-être des détenus.
02:08:50Le respect des droits de l'homme dans les prisons, etc.
02:08:52Ce n'est plus du tout maintenir la sécurité.
02:08:54Ce n'est même plus du tout que les gens
02:08:56qui ont été condamnés à une peine, fassent leur peine.
02:08:58C'est bafouer la justice.
02:09:00Dans les faits, ça correspondrait à quel pourcentage
02:09:02du nombre de détenus ? On est à 75 000,
02:09:0477 000 détenus actuellement.
02:09:06Les derniers chiffres qui doivent dater du mois de juin,
02:09:08du 1er juin, c'est le surplus.
02:09:10Et même, je vais vous dire, on a 16 000
02:09:12en gros, 16 000 détenus en trop.
02:09:14Une quinzaine de milliers ? Un petit peu plus.
02:09:16Et même, je vais vous dire, c'est encore plus parce que ce qu'on vise,
02:09:18c'est 100 % d'occupation dans chaque établissement.
02:09:20Il y a des établissements en France qui ont
02:09:2290 % d'occupation. D'autres qui ont
02:09:24150, comme Fleury Mérogis à côté.
02:09:26Donc, eux, ils veulent 100 % dans chaque prison,
02:09:28ce qui veut dire au moins 16 000 détenus,
02:09:30mais certainement plus, peut-être jusqu'à 20 000 détenus.
02:09:32Quel genre de conséquences ça pourrait
02:09:34engendrer sur la sécurité des Français ?
02:09:36Est-ce qu'il y a des précédentes ?
02:09:38Oui, c'est déjà arrivé. Deux fois.
02:09:40J'ai premièrement l'exemple de François Mitterrand,
02:09:42qui a fait une grande amnistie en 1981.
02:09:44Comme par hasard, le taux de criminalité
02:09:46est passé de 50 pour 1 000 habitants
02:09:48à 60 pour 1 000 habitants sur l'année 1981.
02:09:50Et un autre exemple, beaucoup plus récent,
02:09:52les libérations Covid. On a libéré entre 6 000
02:09:54et 10 000 détenus au moment du Covid.
02:09:56C'était Nicole Belloubet. Et comme par hasard,
02:09:58depuis 2020, nous avons une hausse continue
02:10:00de l'homicide en France. On a redépassé
02:10:02le nombre des 1 000 homicides cette année,
02:10:04ce qui était vraiment une première depuis plus de 20 ans.
02:10:06C'est la matrice idéologique de la gauche
02:10:08qui s'applique là.
02:10:10Comment justifier une mesure aussi aberrante ?
02:10:12Moi, ça ne m'étonne pas.
02:10:14La France insoumise
02:10:16et l'ensemble de la gauche,
02:10:18nient l'insécurité. Elles nient l'augmentation
02:10:20de l'insécurité. Elles nient parfois même
02:10:22l'insécurité elle-même. Elles disent que ça a toujours
02:10:24existé, que ce sont les grandes villes,
02:10:26que dans tout le monde occidental,
02:10:28c'est comme ça. En fait, ça n'est pas vrai.
02:10:30La France est le pays le plus dangereux
02:10:32d'Europe et ça va
02:10:34évidemment
02:10:36empirer la situation de très loin.
02:10:38Merci beaucoup, Pierre-Marie Sèvres,
02:10:40directeur de l'Institut pour la Justice,
02:10:42d'être venu nous expliquer
02:10:44ce projet.
02:10:46On va passer à la santé tout de suite,
02:10:48avec le docteur Brigitte Millot.
02:10:50On va parler, et vous allez voir, ça va intéresser
02:10:52énormément de monde, d'une étude publiée
02:10:54aujourd'hui par des chercheurs français.
02:10:56Une étude qui semble confirmer
02:10:58l'intérêt de la caféine
02:11:00dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
02:11:02Bonjour, Brigitte. Bonjour, Romain.
02:11:04Bonjour, docteur Millot. Pour commencer, un rappel sur la maladie
02:11:06d'Alzheimer. Oui, alors c'est une maladie
02:11:08qui touche en France
02:11:10900 000 personnes.
02:11:12Il ne faut pas oublier que ça touche 900 000
02:11:14patients, mais
02:11:16autour, il y a les proches,
02:11:18les aidants, donc c'est plus de 3 millions
02:11:20de personnes qui souffrent à cause de cette maladie.
02:11:22C'est une maladie neurodégénérative.
02:11:24C'est une maladie
02:11:26dans laquelle les neurones vont être petit
02:11:28à petit détruits.
02:11:30Je vous ai mis là une image
02:11:32où on voit cet amas, vous voyez en orange,
02:11:34il y a des protéines
02:11:36qui se mettent en conglomérat
02:11:38comme ça, à l'extérieur,
02:11:40entre les neurones, mais on le voit aussi
02:11:42à l'intérieur des neurones, vous voyez aussi en orange
02:11:44sous le petit noyau violet là.
02:11:46Donc il y a à la fois des protéines TO
02:11:48et des protéines amyloïdes qui se
02:11:50mettent comme ça en conglomérat et qui vont
02:11:52finir par totalement étouffées
02:11:54si je peux me permettre l'expression
02:11:56étouffée de neurones. En tout cas, c'est la mort
02:11:58des neurones au bout, petit à petit.
02:12:00Ça commence par quoi ? Ça va commencer
02:12:02par des troubles de la mémoire.
02:12:04Dès qu'on parle d'Alzheimer, on le sait,
02:12:06il y a des troubles de la mémoire. Mais il n'y a pas que
02:12:08des troubles de la mémoire comme on va le voir là.
02:12:10Il y a des troubles de la mémoire. Au début,
02:12:12c'est la mémoire immédiate qui est touchée.
02:12:14On ne se souvient plus de ce qu'on a fait la veille.
02:12:16Mais on se souvient quand même,
02:12:18on a des souvenirs anciens.
02:12:20Petit à petit, tout va être touché.
02:12:22Des fonctions exécutives. La personne
02:12:24n'arrive plus à planifier quoi que ce soit.
02:12:26Elle n'arrive plus à exécuter des tâches
02:12:28toutes bêtes. Elle se retrouve devant le four
02:12:30sans savoir ce qu'elle est venue faire.
02:12:32Oui, même un couteau, même des objets
02:12:34simples, un couteau, une fourchette.
02:12:36Elle ne peut plus rien planifier.
02:12:38Et puis, il y a une désorientation à la fois dans le temps
02:12:40et à la fois dans l'espace.
02:12:42Dans l'espace, elle ne sait plus où elle est.
02:12:44Elle ne peut même pas rentrer chez elle. Le trajet
02:12:46qu'elle faisait régulièrement, elle ne sait plus.
02:12:48Mais aussi dans le temps. Par exemple,
02:12:50la journée, elle va se promener
02:12:52en chemise de nuit ou en pyjama
02:12:54en pensant qu'on est la nuit.
02:12:56Elle va s'habiller en été
02:12:58alors qu'on est en hiver ou inversement.
02:13:00Donc, ce sont tous ces troubles.
02:13:02Et là, les chercheurs de l'Inserm
02:13:04et de l'Université de Lille
02:13:06travaillent depuis très longtemps
02:13:08sur les effets
02:13:10de la caféine sur le cerveau.
02:13:12Et notamment,
02:13:14on sait que dans
02:13:16cette maladie, on a une augmentation
02:13:18des récepteurs A2A.
02:13:20Peu importe leur nom.
02:13:22Cette augmentation des récepteurs
02:13:24va entraîner une cascade de réactions
02:13:26qui va détruire,
02:13:28abîmer des cellules
02:13:30de la microglie qui vont créer une inflammation.
02:13:32Et c'est cette action-là
02:13:34qui est corrélée
02:13:36à la destruction des synapses,
02:13:38c'est-à-dire les connexions entre les neurones.
02:13:40Donc, on s'est dit
02:13:42qu'il se sont dit
02:13:44que c'était quand même assez étrange
02:13:46cette augmentation des récepteurs
02:13:48qui est corrélée
02:13:50à cette destruction des neurones,
02:13:52pour simplifier.
02:13:54Et là, en fait, ils se sont aperçus de quoi ?
02:13:56Que la caféine
02:13:58bloquait ces récepteurs.
02:14:00Donc, si on diminue les récepteurs
02:14:02qui sont corrélés à la destruction des neurones,
02:14:04on diminuera aussi la destruction
02:14:06des neurones. Donc, attention,
02:14:08il s'agit d'une étude, pour l'instant,
02:14:10sur 258 patients.
02:14:12Il va falloir augmenter le nombre.
02:14:14Imaginez, quand même, si on arrive
02:14:16à trouver... Parce que, malheureusement,
02:14:18quand on commence à avoir des
02:14:20signes de la maladie, on sait qu'elle évolue
02:14:22déjà depuis longtemps. Donc, il faudra
02:14:24arriver, non seulement à
02:14:26prouver ce lien, mais après,
02:14:28pourquoi pas imaginer de la prévention.
02:14:30En plus, la caféine, c'est quand même
02:14:32le médicament psychoactif le plus
02:14:34consommé dans le monde. Donc, on sait exactement
02:14:36ce que c'est. Et on sait qu'il n'y a pas d'effet
02:14:38secondaire en dessous de 400 mg.
02:14:40Là, j'en profite, un petit message
02:14:42pour les buveurs de café. La caféine,
02:14:44c'est bon jusqu'à 400 mg
02:14:46par jour. Donc, c'est l'équivalent
02:14:48de 4 tasses. Mais au-dessus,
02:14:50c'est un des seuls produits
02:14:52qui est vraiment très dose-dépendant. Bon
02:14:54jusqu'à 400 mg, pas bon
02:14:56jusqu'au-dessus de 400 mg.
02:14:58Donc, vous imaginez,
02:15:00si on pouvait traiter,
02:15:02prévenir cette maladie,
02:15:04ce serait un bouleversement total. On n'y est
02:15:06pas, mais c'est une piste à suivre.
02:15:08Merci beaucoup, Brigitte.
02:15:10Ça nous a
02:15:12particulièrement intéressés quand on a vu le thème
02:15:14dont vous alliez
02:15:16parler ce matin. Parce que
02:15:18en matinale, on prend beaucoup de café.
02:15:20Vous prenez du café chez vous ?
02:15:22Mais il ne faut pas en prendre plus de 400.
02:15:24Oui, c'est ça. Pas trop.
02:15:26Oui, pas 400 mg de caféine.
02:15:28400 mg de caféine.
02:15:30Merci beaucoup, Brigitte Millot.
02:15:32Il est 9h moins 10.
02:15:34On salue l'homique guillotin.
02:15:36C'était la dernière matinale
02:15:38avec nous. Pour vous, c'est les vacances.
02:15:40Vous partez vers de nouvelles aventures.
02:15:42On vous salue.
02:15:44Vous allez nous manquer.
02:15:46Et manquer aux téléspectateurs, probablement.
02:15:48Oui, je vais
02:15:50emprunter ma dette de sommeil.
02:15:52Il va dormir.
02:15:54On se parle tous les jours avec l'homique
02:15:56à 17h. Par là, on se dit
02:15:58qu'est-ce qu'on pourrait faire demain ?
02:16:00Je vous appellerai. Je vous replâcherai le QR code
02:16:02pour vous envoyer.
02:16:04C'est un grand plaisir de vous avoir sur le plateau
02:16:06et de parler tous les jours,
02:16:08de préparer
02:16:10ses éditos économiques.
02:16:12Merci beaucoup
02:16:14pour tous ces mois, toutes ces saisons
02:16:16avec nous dans la matinale
02:16:18de CNews.
02:16:20C'est toujours triste quand...
02:16:22C'est triste, ça va nous manquer.
02:16:24La bonne humeur et les blagues
02:16:26de l'homique guillot.
02:16:28À partir de lundi, on retrouve Eric
02:16:30de Rythmathènes. Mais oui, demain, il y a Brigitte Millot.
02:16:32BDM demain.
02:16:34Qui croyait que j'allais vous oublier.
02:16:36Mais non, je ne vous oublie pas.
02:16:38Je compte bien lui dire adieu après.
02:16:40Demain.
02:16:42BDM.
02:16:44Bonjour docteur Millot.
02:16:46Comment protéger notre peau du soleil
02:16:48pour ceux qui ont du soleil
02:16:50ou qui ont la chance d'aller le trouver.
02:16:52Allez, belle journée à vous.
02:16:54Et on se retrouve à partir de 17h pour le début
02:16:56de la soirée spéciale élections, bien sûr,
02:16:58sur CNews dimanche. Et dans un instant, c'est l'heure des pros
02:17:00avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:17:04Sous-titrage ST' 501