Julien Débrief le Grand Prix d'Espagne - F1 - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 Salut les amis, soyez les bienvenus pour ce nouveau débrief.

00:04 Julien débrief, c'est moi Julien, enchanté à toutes et tous.

00:08 Soyez les bienvenus pour cette petite, pourquoi petite, cette heure de débriefing du Grand

00:15 Prix d'Espagne ce week-end, cette étape Barcelone.

00:17 J'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme, que là où vous vous trouvez il

00:21 fait beau en cette belle journée du 6 juin 2023.

00:25 Bonsoir tout le monde, bienvenue dans le tchat, vous savez comment ça marche, si c'est

00:29 la première fois que vous venez, et bien soyez les bienvenus pour la première fois

00:33 pour votre baptême de débrief.

00:35 Comment ça marche ? Dans le tchat, vous nous posez les questions, vous me posez les questions

00:41 que vous souhaitez, vous faites vos remarques, vos commentaires, ce que vous avez aimé, ce

00:45 que vous n'avez pas aimé.

00:46 Et puis évidemment, certains et certaines d'entre vous vont venir me rejoindre d'ici

00:52 quelques instants pour débriefer de ce qui s'est passé sur ce week-end espagnol à

00:59 Barcelone.

01:00 J'espère que tout le monde est en place, 19h, l'heure de l'apéro, l'heure de passer

01:06 du temps à parler Formule 1.

01:08 Il fait beau à Saint-Raphaël, nous dit Jaguar.

01:10 Ça c'est la bonne nouvelle.

01:11 L'Urmi est toujours à Barcelone.

01:14 Ah, ça veut dire que quelqu'un parmi nous ce soir était sur place sur le circuit de

01:20 Catalunya.

01:21 Oui, j'ai vu beaucoup de Français et de Françaises qui étaient présents ce week-end

01:24 sur le circuit de Barcelone.

01:28 Donc, ça fait plaisir d'avoir vu des Français là-bas.

01:31 Que vous dire d'autre ? Le son n'est pas top, me dit-on.

01:37 Ah bon ? Pourtant, moi, j'ai l'impression qu'on a fait tout ce qu'il fallait.

01:41 J'espère que vous m'entendez bien.

01:42 Dites-moi s'il y a un petit souci de son.

01:45 Il fait beau au Mans également.

01:46 Il y a des parasites sur le son, me dit-on.

01:49 J'espère qu'on va pouvoir régler ça.

01:51 Ça grésille un petit peu.

01:55 On t'entend bien, mais pas ouf le son.

01:57 Je ne suis pas venu là pour chanter ce soir.

02:00 Donc, on va faire en sorte que ça tienne comme ça le temps de ce live.

02:06 Que dire de ce week-end ? Alors, on en attendait beaucoup.

02:09 Pourquoi ? Parce qu'il y a trois semaines de cela, Imola aurait dû avoir lieu à cause

02:13 des inondations.

02:14 Ça n'a pas pu le faire.

02:15 Et donc, pas mal d'évolutions chez les équipes, que ce soit Mercedes, Ferrari et d'autres

02:23 encore.

02:24 Ils ont dû introduire leurs évolutions à Monaco.

02:26 Ce n'était pas dingue, forcément.

02:29 Et après Monaco, une semaine après, se retrouver à Barcelone, c'était l'occasion de pouvoir

02:36 réussir à tester enfin ces éléments et de pouvoir mettre en place le package, le

02:43 tester sur une piste valable.

02:45 Donc, on attendait beaucoup.

02:46 J'ai envie d'avoir dit Mercedes bien, Ferrari pas bien.

02:49 Comme ça, c'est tranché.

02:50 On argumente, on n'argumente pas.

02:52 Vous allez venir argumenter d'ici quelques instants.

02:55 On aurait voulu que tu chantes Alexandrie, Alexandra.

02:58 Non, je ne chante pas Alexandrie, Alexandra.

03:00 Je chante AlphaTori, AlphaTora.

03:01 Mais c'est tout ce que je peux chanter.

03:03 Pour ceux qui n'ont pas la ref, allez voir ce documentaire sur les 10 ans de Canal+.

03:08 Il est dispo sur ma canale.

03:09 Ça s'appelle Accélère, Accélère.

03:10 10 ans de formulaire sur Canal+.

03:12 Et vous comprendrez pourquoi ma reprise d'Alexandrie, Alexandra devrait, je pense, me qualifier

03:19 pour l'Eurovision l'année prochaine.

03:20 Je pense que si on se pointe à l'Eurovision avec cette chanson, je ne vois pas comment

03:25 on peut rater la victoire.

03:26 Ça me paraît impossible.

03:27 Je chanterai peut-être en québécois dans 15 jours.

03:31 Sachez d'ailleurs que dans 15 jours, Grand Prix du Canada à Montréal, nous vivrons

03:37 ce week-end avec Franck Montagny et avec Jean Alési, qui me rejoindra au commentaire de

03:43 ce Grand Prix du Canada.

03:45 Et que l'on retrouvera Jacques Villeneuve au Grand Prix d'Autriche 15 jours après.

03:50 Vous êtes beaucoup à me demander que devient Jacques, mais Jacques était assez pris ces

03:54 derniers temps, professionnellement et personnellement.

03:57 Il est devenu papa pour la sixième fois.

03:59 Quelle vivacité, quelle vigueur ce Jacques Villeneuve.

04:03 Il est papa d'une petite fille, une petite Olivia.

04:05 Donc on le salue, on l'embrasse notre Jacques et on le retrouvera au commentaire à partir

04:10 du Grand Prix d'Autriche.

04:11 Voilà, que dire ? Ne réagissez pas sur mon niveau pour l'Eurovision.

04:18 S'il vous plaît, ne réagissez pas.

04:20 Donc, j'en reviens à ce week-end à Barcelone.

04:23 On attendait de voir en piste les évolutions.

04:26 Alors on va en parler des évolutions chez les uns et chez les autres.

04:29 On va parler de différentes thématiques ce soir.

04:32 Est-ce qu'on peut peut-être d'abord revoir le classement du Grand Prix ? Ça va nous

04:36 replonger un petit peu dans ce qu'a été cette course.

04:39 Bon, ce n'était pas la course de l'année, on est d'accord.

04:42 Verstappen vainqueur, finger in the nose.

04:45 Hamilton, Russell sur le podium, ça c'était solide.

04:48 Perez, 4e, bon, heureusement qu'il fait jeu égal avec son coéquipier selon ses propres

04:54 termes.

04:55 Carlos Sainz à la 5e place, forcément de la déception parce qu'il s'est lancé en

05:00 première ligne et donc de deuxième à 5e, on voit bien qu'il en a manqué en mode course.

05:06 Stroll, Alonso, ça aurait au moins dû faire Alonso Stroll.

05:10 On va en reparler dans quelques minutes, il n'y a pas de problème.

05:13 Ocon et Gasly, les deux alpines dans les points.

05:15 Guenujo intercalé, bien joué à Guenujo.

05:18 Sur la ligne d'arrivée, c'est Yuki Tsunoda qui avait franchi la ligne dans les points

05:26 à la 9e position, mais il a été déclassé du Grand Prix.

05:29 Enfin, pas déclassé du Grand Prix, pardon, il a pris 5 secondes de pénalité, ce qui

05:32 l'a fait sortir des points.

05:33 Et donc, il termine derrière Charles Leclerc, 11e Charles Leclerc.

05:37 Bon, il partait de la voie des Storms, on va y revenir dans quelques instants.

05:40 Yuki Tsunoda prend la 12e place, dur dur pour Piastri et Norris.

05:46 13e Piastri et Norris, il a ruiné son Grand Prix après 700 mètres de course à peu près.

05:51 Et puis, ceux qui ferment la marche, Magnussen, Bottas et Starjump.

05:57 Ça fait deux fois en trois Grand Prix que tous les pilotes sont à l'arrivée.

06:01 C'est assez rare pour être signalé, mais il est rare qu'on ait toutes les monoplaces

06:06 à l'arrivée.

06:07 Et là, ça fait deux fois en trois Grand Prix.

06:08 Dans l'histoire de la F1, c'est très, très rare sur les 1083 Grand Prix qui se sont déroulés.

06:14 On va parler principalement ce soir d'Alpine, de Mercedes, de Ferrari.

06:21 Mais bien sûr, on ne s'interdit surtout pas de parler de tout le reste.

06:24 Et dans le chat, vous nous en parlez.

06:26 Mais on va évoquer principalement ces thèmes-là avec mes premiers invités que je vais accueillir

06:32 d'ici quelques instants, puisque ma première invitée, c'est Amy qui est avec moi.

06:37 Bonsoir Amy.

06:38 Bonsoir Julien, ça va ?

06:39 Ça va bien et toi ?

06:40 Ça va super, merci.

06:41 Bon, tu as une casquette vissée sur la tête qui porte un numéro 16.

06:49 Je ne vois pas trop qui ça peut être, mais tu vas nous dire de qui tu es.

06:52 Tu es porteuse peut-être ?

06:53 Je suis fan de Ferrari, un peu malheureusement ce week-end, et de Charles Leclerc en particulier.

07:00 Mais je viens surtout pour parler d'Alpine ce soir.

07:04 Bon, on parle d'Alpine, on parlera un tout petit peu de Ferrari quand même ensemble

07:07 avant de se quitter tout à l'heure.

07:11 Est-ce que tu crois…

07:13 J'y vais de but en blanc et vous nous parlez d'Alpine, vous nous posez vos questions

07:16 sur…

07:17 J'ai dit quoi ?

07:18 Supporter ?

07:19 Supportrist ?

07:20 Pardon.

07:21 Supportrist ?

07:22 Ah, le jeu de mots, je n'avais pas vu, Tom.

07:23 Pardon.

07:24 Supportrist ?

07:25 Ah, c'est…

07:26 Oui ?

07:27 Tu es une support ?

07:28 Bon, on y reviendra.

07:29 J'ai failli passer à côté du jeu de mots.

07:30 Mais supportrist ?

07:31 Oui, ben oui, c'est un peu ça.

07:32 Question sur Alpine, est-ce que tu crois que le coup de gueule de Laurent Rossi à

07:35 Miami a quelque chose à voir avec les performances des voitures bleues depuis ce coup de gueule

07:40 ?

07:41 Ben, moi, j'ose espérer que c'est le cas.

07:44 En tout cas, j'ai l'impression que c'est le cas parce qu'il y a quand même une

07:46 petite évolution depuis, on peut peut-être même dire grosse, même si je trouve que

07:51 ce week-end n'était peut-être pas le plus représentatif.

07:55 Après, honnêtement, moi, j'ai trouvé ça bien pour rester banne.

07:59 Pierre, je comprends qu'il soit frustré parce qu'avec ses pénalités, forcément,

08:04 c'est pas très agréable.

08:05 Et puis, je trouve qu'il a eu un peu de mal à revenir après en piste.

08:09 Je crois qu'il a pris un mauvais départ, je ne me souviens plus.

08:11 Il me semble qu'il était dixième au départ et je crois qu'il a perdu des places.

08:15 Alors, Pierre, effectivement, au départ, il se fait décaler dans le virage 2, totalement

08:22 à l'extérieur du virage.

08:23 Il passe dans le bac et il perd des places de la sorte.

08:26 Ils étaient trois de front et ça ne pouvait pas passer.

08:29 On revoit d'ailleurs le départ avec, à l'extinction des feux, un envol, on va dire,

08:35 somme toute classique.

08:36 Il n'y a pas eu de gros chamboulements, mais c'est un peu plus tard que ça va se

08:40 passer.

08:41 Alors, il faut surveiller la deuxième Alpine parce que la première, c'est celle d'Ocon.

08:44 La deuxième, elle est dans le paquet.

08:45 Il a Thérèse à sa gauche et une Alpha encore plus à l'intérieur.

08:50 Ils sont quasiment trois.

08:51 Et vous voyez, Pierre se retrouve sur la bordure et il se fait déboîter.

08:56 Il perd du terrain à ce moment-là.

08:58 Donc, c'est vrai que le départ lui a coûté cher et l'a fait se retrouver un petit peu

09:02 dans le paquet.

09:03 Mais après, il nous a fait un super dépassement.

09:07 Il nous a fait un beau dépassement sur De Vries, je crois.

09:11 C'était De Vries.

09:12 Absolument.

09:13 Oui, oui.

09:14 Après, il a fait des très belles choses, mais c'est vrai que la première phase initiale

09:17 où on essaye de gagner des places, quand on en perd, ça gâche un peu tout.

09:20 Je lisais dans le chat, effectivement, et on le revoit d'ailleurs, ce dépassement,

09:24 l'arrivée, on va dire, lointaine.

09:28 Et il a profité de la mésentente devant, en tout cas de la manœuvre entre Magnussen

09:34 et De Vries pour aller piquer Nick De Vries.

09:37 On le revoit en vue aérienne.

09:39 Et effectivement, il a bien choisi son point de frein au terrain.

09:42 Il a lâché les freins pour garder de la vitesse dans le terrain.

09:45 Et c'est comme ça que De Vries s'est dit que finalement, plus que de perdre sa bataille

09:49 face à Magnussen, il a aussi perdu face à Pierre, qui reste parfaitement, vous le

09:55 voyez sur la cam, embarqué dans les limites de la piste.

09:57 C'était super bien amené.

09:58 De Vries, il se fait enfermer un petit peu en restant à l'intérieur.

10:01 Et d'un seul coup, hop, coucou, je suis là et c'est trop tard.

10:03 Il y a petit contact.

10:04 On voit un morceau de carbone qui s'envole de l'aileron avant de Nick De Vries.

10:08 Donc là, il y avait du cœur, il y avait de l'envie sur ce dépassement.

10:11 Mais vous étiez plusieurs dans le chat il y a quelques minutes à me dire, le coup de

10:15 gueule, il a peut-être marché, mais pas pour les arrêts au stand.

10:17 Oui, il y a eu plusieurs arrêts au stand de manquer.

10:19 Je pense que ça ne t'a pas échappé non plus.

10:21 Non, mais après, c'est des choses qui peuvent arriver, mais c'est quand même, c'est rageant

10:26 de voir ça en Formule 1 et de voir des arrêts ratés comme ça.

10:30 Ça peut arriver.

10:31 Bah, Kim.

10:32 Oui, oui, oui, c'est effectivement le souci.

10:35 C'est qu'il faut pour performer quand on est une équipe du cœur de peloton.

10:41 Il faut une exécution parfaite du week-end.

10:45 Et alors typiquement, l'arrêt au stand, c'est ce qui fait que des fois à 2/3/10ème

10:49 près, on est devant ou derrière un concurrent au retour en piste et ça change complètement

10:53 la phase du relais qui arrive.

10:56 Donc, effectivement, on ne peut pas se permettre de rater les arrêts.

11:00 C'est sûr.

11:01 Donc, oui, la situation actuelle d'Alpine, il y a ce point d'orgue, on va dire négatif

11:10 qui arrive jusqu'à Miami ou en tout cas post Australie.

11:14 Depuis, globalement, quand même, ça a l'air d'aller pas trop mal.

11:18 Oui, après, je ne sais pas s'ils avaient apporté des modifications depuis Miami.

11:23 Je n'ai pas suivi ça.

11:25 Oui, oui, oui, il y avait des évolutions.

11:27 Absolument.

11:28 Il y a eu des évolutions constamment sur la voiture et je crois d'ailleurs, non, je dis

11:34 peut-être une bêtise, je vais m'abstenir, mais je crois qu'ils ont encore des évolutions

11:37 prévues au Canada, mais à vous confirmer d'une manière générale.

11:44 Donc, effectivement, c'est le choix d'Alpine d'être constamment dans les évolutions.

11:51 Peut-être que cette façon d'apporter, j'ai envie de dire, des petites touches plutôt

11:55 que des gros packages permet de ne pas non plus se tromper et de mal s'orienter sur

12:01 les réglages parce que quand vous amenez un immense package, vous avez vite fait de

12:05 vous perdre avec celui-ci parce qu'il y a des pièces à l'avant, au milieu, à l'arrière.

12:09 Je pense qu'Alpine maîtrise un petit peu mieux son sujet en apportant petite touche

12:14 par petite touche.

12:15 Mais après, chacun son approche d'une saison pour ce qui est des teams et des développements,

12:22 ça regarde chacun.

12:23 En tout cas, le niveau de performance globale du week-end, il est bon, Émile.

12:29 Quand on voit la performance de Pierre en qualif, quand on voit les possibilités qu'ils

12:36 ont eues sur la qualif, tout n'a pas été mis bout à bout, mais il y avait quand même

12:40 un bon niveau, au moins pour ce qui est du niveau de qualif.

12:42 C'est un peu moins bon en course.

12:43 En fait, c'est ça, les qualif étaient vraiment super bien et après la course, c'est toujours

12:49 un peu plus compliqué de revenir.

12:50 Mais après, par exemple, si on compare à Charles, Charles n'a pas réussi à remonter.

12:55 C'était peut-être un problème de voiture, je ne sais pas.

12:57 Mais il n'empêche qu'il finisse devant la Ferrari et que malgré tout, c'est quand même

13:01 un gros point ce week-end.

13:02 Oui, ils sont un peu dans le symptôme Ferrari, c'est-à-dire que le rythme qualif peut être

13:11 bon, très bon.

13:12 On a vu Ferrari capable de se positionner en première ligne, mais le rythme de course

13:17 un peu moins bon.

13:18 Pas de grip.

13:19 Je discutais après l'arrivée avec Esteban Ocon, il me dit, quel que soit le type de

13:23 pneu que j'ai eu sur la voiture, les arrières partaient tout de suite, le train arrière

13:28 très instable.

13:29 Et cette instabilité sur le train arrière, c'est aussi ce qui fait défaut à Ferrari.

13:32 Ils ne sont pas les seuls, mais c'est symptomatique en course.

13:36 Et donc, Esteban me disait, même sur un pneu plus tendre, je ne pouvais pas me permettre

13:41 d'attaquer parce que si j'attaquais trop fort sur quelques virages, c'était fini.

13:47 J'aurais encore perdu plus sur la durée du relais qu'en essayant de gérer le pneu un

13:52 peu en retrait en performance, mais en étant constant sur tout le relais.

13:56 Il a vraiment manqué ce rythme.

13:58 Donc, c'est aujourd'hui un paramètre, si ce n'est le paramètre sur lequel ils vont

14:01 le plus se concentrer.

14:03 Donc, voilà, il y a du travail.

14:09 Ça ne va pas manquer de travail dans les semaines et les mois à venir.

14:14 Monsteru dans le chat nous dit, le gouffre entre Alpine et Aston Mercedes, il déprime

14:19 quand même.

14:20 C'est sûr qu'aujourd'hui, il y a des écarts importants, mais c'est très fluctuant d'un

14:27 circuit à l'autre.

14:28 Donc, je pense qu'ils auront des points hauts quand même et ils seront capables de lutter

14:32 face à la nouvelle Mercedes.

14:33 S'ils pourront, je ne sais pas.

14:34 Mais je pense qu'ils seront encore bien pressés cette année.

14:39 Mais oui, il y a des équipes pour l'instant intouchables.

14:41 Ça, c'est vrai.

14:42 Emy, voulais-tu rajouter des choses ?

14:44 Non, parce que moi, j'ai trouvé que c'était plutôt un bon week-end malgré tout, même

14:49 si je suis un peu triste pour Sherm vu comment ça s'est passé.

14:54 Mais après, voir Alpine qui essaie de remonter un peu, c'est ultra intéressant.

14:58 Moi, je soutiens Ferrari, mais ma deuxième équipe, c'est Alpine.

15:02 Donc, j'étais contente quand même de les voir, surtout en qualif voir Pierre aussi

15:05 haut.

15:06 C'était vraiment rassurant.

15:07 Et puis, j'ai plutôt espoir en la suite.

15:09 Je pense que ça va bien se passer.

15:11 J'y crois.

15:12 Tu vois, mais écoute, il faut y croire.

15:15 D'ailleurs, c'est le propre des sportifs de haut niveau que de ne jamais désespérer

15:19 et de toujours y croire.

15:20 Donc, c'est vrai que ce soit chez Ferrari, Charles Leclerc, il doit rester le plus possible

15:29 calme, serein et ne pas déprimer, ne pas céder à la déprime.

15:32 C'est parfois pas facile.

15:33 Et ses supporters et supportrices non plus.

15:37 Mais chez Alpine, j'ai quand même senti un petit regain de forme, de morale de la

15:45 part des pilotes qui honnêtement sont arrivés à Miami.

15:48 Ce n'était pas la grande joie ni pour l'un ni pour l'autre.

15:50 Et qui se disent là quand même, après Monaco, le podium d'Esteban et des performances intéressantes

15:58 affichées en qualif, même si Esteban n'a pas réussi à tout mettre bout à bout en

16:01 qualif.

16:02 Bon, ils se disent qu'ils ont quand même moyen de jouer des belles places cette année.

16:05 Donc, voilà.

16:06 Mais par moments, on comprend que ce soit un peu déprimant.

16:09 C'est ça.

16:10 Bon, Amy, rendez-vous dans 15 jours au Canada.

16:15 Rendez-vous dans 15 jours.

16:18 Merci pour l'appel.

16:19 C'était super.

16:20 Merci à toi d'être venue intervenir.

16:24 Et voilà, j'espère que la casquette que tu portes te donnera le sourire dans les prochaines

16:28 semaines.

16:29 J'espère aussi qu'on croise les doigts.

16:31 Exactement.

16:32 Merci à toi en tout cas, Amy.

16:35 Et bonne soirée.

16:36 Et à dans moins de 15 jours maintenant pour la F1.

16:41 Merci.

16:42 Bonne soirée à tout le monde.

16:43 Salut Amy.

16:44 Salut, bonne soirée à toi également.

16:45 Et bien voilà, on était avec Amy il y a quelques instants pour parler d'Alpine.

16:49 Je refais un petit tour dans le chat.

16:50 Je vous surveille dans le chat.

16:52 Croyez bien que je vous regarde.

16:54 Alors, on va parler de ce qui arrive dans quelques instants.

16:59 Pas d'inquiétude.

17:00 Je vous vois assez chaud sur cette thématique.

17:04 Alors, dommage de ne pas parler des pitstops.

17:06 Et bien, on en parle Didier Angel.

17:07 Bien sûr qu'on en a parlé de ces pitstops ratés.

17:10 Oui, c'est ce qu'on a dit tout à l'heure.

17:11 Ça ne doit pas arriver parce que surtout dans un peloton ultra regroupé, la moindre

17:15 erreur, elle coûte super cher.

17:17 Donc, non, non, on en parle.

17:20 Mais que dire de plus que ça ne doit plus arriver ? Soit on accepte de s'entraîner

17:26 plus, de trouver des nouveaux process, d'être mieux préparé aux arrêts et on tente des

17:30 arrêts en deux secondes deux ou en deux secondes.

17:32 Soit on se dit on n'est pas capable de faire régulièrement des arrêts en deux secondes

17:36 deux et on risque même de se planter et d'en faire en quatre secondes ou quatre secondes

17:39 et demie.

17:40 Et dans ces cas-là, on se fixe une target qui est plutôt à deux secondes cinq, deux

17:44 secondes six que deux secondes deux, deux secondes zéro.

17:46 Mais on les fait tout le temps en deux secondes cinq et sur la longueur, on sera constant.

17:51 Donc, il y a plusieurs approches pour améliorer ces pitstops.

17:54 Maintenant, ça dépend du matériel, ça dépend de l'entraînement.

17:58 Il faut un peu de réussite.

17:59 Il faut que les pilotes soient extrêmement bien placés au moment où ils s'arrêtent.

18:02 Donc, Montagny vous explique régulièrement cette importance du positionnement de la voiture

18:09 pour être face aux gunners qui sont donc les premiers à devoir glisser le pistolet

18:16 sur l'écrou pour réussir à gagner du temps avant même que la voiture soit arrêtée.

18:20 Ils ont déjà installé le pistolet sur l'écrou pour commencer à le desserrer.

18:24 Mais ça, c'est du timing, c'est de l'entraînement.

18:27 Peut-être qu'il faut encore plus s'entraîner ou revoir les méthodes d'entraînement.

18:31 Ça, je ne sais pas.

18:33 Voilà.

18:34 Alors, si vous voulez encore parler d'Alpine, je remonte dans le chat, lire vos derniers

18:42 messages bien évidemment.

18:43 On va parler bien sûr de Mercedes tout à l'heure, il n'y a pas de souci.

18:50 Avant cela, nous allons parler de Ferrari.

18:53 Et Flavien est avec nous pour parler de Ferrari.

18:55 Salut Flavien !

18:56 Salut Julien !

18:57 Salut à tous !

18:58 Comment ça va ?

18:59 Comment vas-tu ? Oh, ce Titanic que je vois derrière toi !

19:04 Je connais ce Titanic !

19:05 C'est un petit dommage, j'étais obligé de mettre le décor en fonction.

19:10 Ça, c'est gentil, ça fait plaisir.

19:13 C'est le vrai Titanic en Lego, je ne me trompe pas.

19:16 C'est le même que toi, sauf que moi, je n'ai pas été aussi charitable et je l'ai

19:20 gardé pour moi.

19:21 Mais bon, le travail fourni est là quand même.

19:25 Je rappelle pour ceux qui seraient un petit peu en décalage avec nous.

19:32 On me dit qu'il y a un bug ? Non ? Est-ce qu'on est toujours à l'antenne ? Dites-moi

19:36 si vous nous voyez toujours.

19:37 Ah, ça bug.

19:38 Alors, pourquoi ça ? Alors, on me dit que ça bug et effectivement, je suis sur Twitch

19:42 les amis.

19:43 Ça, c'est un petit message pour la régie.

19:45 C'est revenu ? On me dit que c'est revenu.

19:48 Alors, Flavien ne bouge pas.

19:50 Non, ça ne bug pas.

19:51 Alors, chez moi, ça bug.

19:52 C'est quand même marrant ça.

19:54 Je vais recharger mon Twitch.

19:56 J'espère que chez les uns et les autres, ça ne bug pas.

20:04 Ça ne rafraîchit pas ma page.

20:08 Ça bug toujours et le live, c'est revenu.

20:12 On me dit que c'est revenu.

20:13 Non, moi, je n'ai plus de… Bon, écoutez, il y a une partie des gens qui ont le live

20:19 et d'autres qui ne l'ont plus.

20:21 Ça nous surprend ça quand même.

20:24 J'espère que ça… Non, c'est léger décalage d'image et de son, rien d'alarmant.

20:28 Ça bug.

20:29 Bon, écoutez, on va essayer de survivre comme ça.

20:30 Flavien, on a monté le Titanic, notamment avec mon copain.

20:34 Il y a quelques mois, plus d'un an même maintenant et on l'avait fait gagner pour

20:39 une vente aux enchères.

20:40 D'ailleurs, j'ai toujours la Tour Eiffel à monter.

20:42 Je n'ai pas trouvé le temps.

20:44 C'est le temps qui me manque mais on refera un live pour monter la Tour Eiffel.

20:48 Tu l'as monté en combien de temps ton Titanic toi ?

20:50 Franchement, j'ai dû étaler ça peut-être 4-5 heures sur une semaine.

20:58 Ah oui, c'est bien.

21:01 Oui, j'ai pris mon temps.

21:03 C'est toujours le plaisir d'acheter des Legos mais de les faire trop vite et du coup

21:07 de ne plus rien avoir à faire après.

21:09 Oui, c'est vrai, exactement.

21:10 Bon, on n'est pas là pour parler de Lego et du Titanic même si peut-être que le

21:17 Ferrari est en train de couler comme le Titanic.

21:20 Ça c'est pour la comparaison mais ce n'est pas gentil.

21:22 Non, on est quand même pas là.

21:25 J'espère que le iceberg s'éloigne de nous ou plutôt nous on s'en éloigne.

21:31 Je dis "il" mais on s'en éloigne.

21:36 Voilà, comment tu réagis à ce qu'on a vu ce week-end et à ce qu'il reste à

21:43 suivre ? Disons que j'ai l'impression d'être un

21:48 chat noir parce que j'avais déjà fait le débrief avec toi pour le Grand Prix d'Espagne

21:51 l'année dernière et ça ne s'était pas très bien fini pour le Claire non plus.

21:55 Donc j'ai vraiment l'impression que c'est soit moi qui porte la poisse soit vraiment

21:59 ils ne veulent pas y arriver.

22:00 Mais oui, un peu dépité déjà de voir le problème en qualif forcément pour Charles

22:08 quand on voit ça en P2 on se dit qu'il aurait au moins pu à minima aller chercher

22:12 une P3 au minimum.

22:14 Et j'essaie juste de me rassurer que les évolutions sont juste la première brique

22:22 d'une longue série pour arriver là où ils veulent aller en termes de constance de

22:25 rythme.

22:26 C'est se raccrocher au si peu de positif qu'il pourrait y avoir.

22:30 Alors je vous donne une petite info en exclu, il y aura un nouvel aileron avant qui sera

22:39 apporté par Ferrari.

22:40 Ils espèrent au plus tôt en Autriche et un aileron avant qui sera spécifiquement

22:45 dédié au nouveau package que l'on a vu apparaître ce week-end en Espagne.

22:50 Donc c'est la pièce vraiment importante qui va venir se greffer et totalement dessiner

22:55 pour ce nouveau package.

22:56 Ça pourrait faire fonctionner le reste du plancher qu'ils ont amené.

23:01 C'est clairement le but du jeu.

23:06 Bon en attendant, c'est vrai qu'on reste un peu dans l'incompréhension et la stupeur

23:11 quant à la séance qualif de Charles notamment.

23:14 Je ne sais pas comment toi tu l'as vécu.

23:18 Effectivement je ne comprenais pas comment Carlos n'était pas dans les meilleurs même

23:23 en Q1, mais il arrivait quand même à s'en sortir.

23:25 On n'est pas habitué à voir Leclerc galérer autant en qualif.

23:30 Là c'est soit dans les extrêmes où il est tout en bas, soit en général il est

23:34 à minima P2 quand les Red Bull sont toutes les deux au top.

23:38 Déjà très frustrant et puis potentiellement la pluie aurait pu aider, mais elle n'a

23:47 jamais voulu venir.

23:48 Ça a été un truc de fou, je le redis.

23:52 Je vous jure qu'elle nous fonçait droit dessus la pluie.

23:56 Mais franchement c'était noir de chez noir.

23:59 On voyait les averses qui tombaient à 5 km et ça venait droit sur nous.

24:04 Et d'un seul coup à 1 km du circuit, c'est parti à gauche complet et ça a évité

24:09 le circuit.

24:10 Comme si la pluie avait été télécommandée par je ne sais pas qui.

24:13 Mais incroyable, c'était tellement improbable qu'on ne soit pas touché par la pluie alors

24:18 qu'elle était sur notre trajectoire.

24:22 Mais non, les aléas de la météo.

24:24 Je te rassure, elle a contourné Barcelone et elle arrivait jusque chez moi à Toulouse,

24:29 du coup j'ai la pluie depuis hier.

24:30 On ne sait pas qui, ils ont essayé de faire le Grand Prix à Toulouse.

24:36 Il n'y a que Roussel qui a eu de la pluie.

24:38 Quelqu'un nous dit ça dans le chat.

24:39 Roussel est le seul à avoir eu de la pluie finalement.

24:41 Lui il a eu dans sa visière, à l'intérieur de la visière.

24:45 C'est vrai.

24:46 C'est vrai.

24:47 Écoute, pour ce qui est de Ferrari, je trouve que ça ne transpire pas la sérénité.

24:53 Je trouve qu'il y a quand même des erreurs et celle de la Calife à Monaco est une erreur.

25:01 Celle de la Calife, ce n'est pas une erreur, mais le très mauvais feeling de Charles en

25:05 Calife à Barcelone, c'est quand même fou que ça arrive encore et qu'ils n'aient pas

25:09 trouvé.

25:10 Le soir à 20h30, j'étais encore au circuit et on a discuté avec Fred Vasseur et il me

25:14 dit qu'à cette heure-là, on n'a toujours pas trouvé.

25:16 C'est pour ça que le lendemain, ils ont changé.

25:18 Ils ont changé.

25:19 Il n'y avait rien à perdre.

25:21 Après, ce qui est quand même rassurant, c'est qu'il y a moins de casse qu'il y a

25:24 eu l'année dernière en termes de moteur, etc.

25:26 J'ai l'impression quand même à minima, tous ces problèmes de fiabilité sont déjà

25:30 résolus.

25:31 Donc, c'est déjà un bon début parce que l'année dernière, il y avait la performance,

25:37 mais la fiabilité venait un peu tout briser.

25:39 Donc, c'était des fois, même l'Espagne l'année dernière, elle était encore plus

25:42 déchirante que cette année au final parce qu'on aurait dû avoir la victoire.

25:48 Malheureusement, ça ne s'est pas goupillé comme il faut.

25:51 Il ne faut pas oublier quand même que l'année dernière, Verstappen se met dans le bac en

25:55 course et revient en piste et réussit à remonter jusqu'à la victoire.

25:58 Il y avait du rythme.

26:00 Oui, après, personne ne saura jamais si Schärm n'avait pas abandonné, est-ce que Verstappen

26:05 serait remonté ?

26:06 Évidemment, évidemment.

26:07 Mais il y avait, c'est vrai, du côté de Verstappen, un énorme rythme.

26:13 Et en plus, de toute façon, le problème de fiabilité qui a tout rangé du côté de

26:18 Schäfer.

26:19 Quelqu'un dans le chat avait une question pour toi.

26:22 Qu'est-ce que tu penses de Carlos Sainz ?

26:24 Qu'est-ce que je pense de Carlos Sainz ?

26:28 J'ai l'impression qu'il a réussi à trouver un petit peu plus de constance cette année

26:33 par rapport à l'année dernière.

26:34 Alors, on n'est qu'au début de la saison et c'était toujours très frustrant l'année

26:38 dernière de le voir faire des erreurs en début de Grand Prix.

26:42 Je pense à l'Australie notamment où il ne pouvait même pas faire un tour entier.

26:45 Alors que je sais que la monoplace était performante aux mains de Charles.

26:50 Cette année, c'est un petit peu moins le cas.

26:52 Quand Charles n'est pas là, il performe.

26:54 Là en qualif, il a fait le job qu'il pouvait faire.

26:57 Il ne pouvait pas aller chercher la Red Bull malheureusement.

26:59 Donc à minima, c'est je pense ce qu'on lui demande, même si officiellement il n'y a

27:03 pas de numéro 2 chez Ferrari.

27:04 Il fait le toft d'un numéro 2 comme Perez le ferait pour Verstappen.

27:09 Donc je me console avec ça.

27:10 Il n'a pas fait d'erreurs ce week-end.

27:12 Il a été chercher le maximum qu'il pouvait face à des Mercedes très surprenantes et

27:16 heureusement qu'ils viennent rajouter un peu de compétition en haut du peloton.

27:20 Voilà, donc j'espère simplement que quand Charles va commencer à retrouver de la confiance

27:26 dans la voiture et que tout va fonctionner, que Sainz restera au niveau où il est en

27:30 ce moment et qu'il ne dégringolera pas simplement parce que le numéro entre guillemets est revenu.

27:36 Donc voilà, on attend tous que potentiellement l'association Leclerc se refonctionne, mais

27:44 derrière il faut aussi que Sainz soit là au rendez-vous.

27:47 Donc c'est pour ça, pour moi c'est les premiers jalons.

27:50 C'est les premiers jalons en termes de performance qui arrivent cette année.

27:53 Et puis en termes d'organisation, on ne peut pas révolutionner tout en à peine 4 mois

27:58 de saison.

27:59 Donc j'ai bon espoir que ça s'améliore et que je touche du faux bois, mais je touche

28:04 du bois quand même que l'année prochaine ce soit un petit peu mieux.

28:08 Il y a moins d'écarts avec les radios essentiellement.

28:11 Alors dans le chat, vous n'êtes pas super tendre avec Carlos Sainz, même si certains

28:16 nous disent qu'il se réveille un petit peu.

28:18 Moi j'ai été surpris par ses commentaires quand il disait "j'ai du rythme, ne vous

28:21 inquiétez pas, soyez patient".

28:22 Le problème c'est qu'on ne l'a jamais vu le rythme.

28:25 Je n'ai pas compris sa phrase en course honnêtement.

28:27 Je ne sais pas si c'est sur Canal sur l'après-course ou si c'est sur un débrief YouTube où j'ai

28:36 cru comprendre qu'en fait il avait tout donné le rythme qu'il avait justement plutôt

28:39 que de dire qu'il avait encore du rythme dans la poche.

28:42 Et donc il poussait quand il pouvait et que du coup in fine il a tout donné et puis il

28:49 n'a rien laissé à la fin en miettes.

28:52 Donc je ne sais pas, effectivement de son radio je comprenais un peu comme ce que vous

28:56 disiez à l'antenne, qu'il avait encore du rythme dans la poche.

29:00 Moi c'est un peu bizarre, j'avoue que c'est comme ça que je l'ai traduit.

29:03 Oui c'est vrai.

29:04 J'avais compris le pareil.

29:05 Mais en tout cas il a fait des erreurs.

29:10 Non c'est clair, c'est clair.

29:15 Vous êtes plusieurs aussi dans le chat à nous dire "ben oui avec la voiture qu'ils

29:19 ont ils font des erreurs".

29:20 Oui c'est vrai qu'ils sont un peu pendus.

29:21 Ils sont obligés d'en tirer 5%, 110% et forcément ça ne passe pas toujours.

29:28 Mais ils n'en sont pas du tout à un niveau de sérénité pour l'instant.

29:35 Je me demande combien de temps l'ingénieur de Charles va encore tenir à la radio dans

29:39 cette position.

29:40 Pour moi c'était un peu trop calme par rapport au problème qu'il y a.

29:47 Oui c'est sûr.

29:49 Je ne sais pas encore à quel niveau Fred Vasseur va pouvoir agir, intervenir et encore

29:58 une fois repositionner stratégiquement les membres de l'équipe.

30:03 C'est un point d'interrogation qui reste en suspens.

30:08 Tu penses qu'il ne finira pas la saison à ce rythme Julien ?

30:10 Non, je pense qu'il ne finira pas la saison à ce rythme.

30:12 Mais bon, je ne lui souhaite rien de mal.

30:14 Je ne connais pas personnellement son ingénieur mais je me demande si ça peut tenir.

30:18 Il y a du ménage à faire.

30:21 Oui c'est vrai.

30:22 C'est vrai.

30:23 C'est vrai.

30:24 Xavier est insupportable.

30:25 Il faut faire un truc, nous dit Océane.

30:27 C'est vrai que sa façon de dire "I come back to you" ça devient insupportable.

30:33 Mais bon, en même temps, s'il n'a pas la réponse, il ne va pas inventer une réponse.

30:36 On aimerait qu'il ait la réponse.

30:38 Mais attention.

30:39 On sent tout de suite, juste dans le temps de voix, que les ingénieurs, que ce soit

30:43 De Verstappen ou les deux ingénieurs qui ont été Mercedes, ça sonne plus professionnel

30:48 dans ce coup.

30:49 Alors est-ce que c'est britannique ?

30:50 Ah ça sonne plus serein.

30:51 Ça sonne plus serein.

30:52 Non, non, non, pas que parce que Jean-Pierre Olambiadze, merci à toi, il est italien donc

31:07 ça pourrait être un sanguin.

31:08 Mais non, non, il est calme.

31:10 Ils font tous plus safe et plus serein que les ingénieurs de Ferrari, ça c'est sûr.

31:17 Donc tout ça est encore à mon avis à travailler.

31:19 Merci en tout cas Flavio.

31:22 Pardon, oui, excuse-moi, vas-y, vas-y.

31:25 À défaut des questions du chat et de tes questions à toi.

31:29 Dans l'autre sens, j'étais en train de m'interroger justement, est-ce qu'on assiste simplement

31:34 cette saison par rapport à l'année dernière à Red Bull qui a vraiment surdéveloppé sa

31:38 voiture et qui s'est mis au-dessus du lot ou est-ce que Ferrari a vraiment régressé

31:43 parce qu'ils avaient une base quand même solide en termes de perfs l'année dernière

31:47 ou est-ce que c'est un mélange des deux ? Ils ont mal su développer, Red Bull a su trouver

31:51 un petit truc qui fait tout.

31:52 Comment tu le vois ?

31:53 Alors je ne dirais pas que Red Bull a trouvé un petit truc qui fait tout mais qu'ils ont

31:58 trouvé plein de gros trucs qui font tout.

32:01 Et c'est assez incroyable de voir les plans sous la voiture d'une Red Bull ou d'une Mercedes

32:13 et les plans sous la voiture d'une Williams par exemple, on en a vu passer sur les réseaux

32:17 ces derniers jours.

32:18 Ils ont un ensemble redoutable.

32:22 Ils ont trouvé, ça c'est sûr qu'ils ont trouvé quelque chose en termes d'aéros sur

32:27 la jonction des flux d'air arrivant sous l'aileroi arrière jusqu'à raccrocher sur

32:33 l'aileroi arrière, là ils ont trouvé quelque chose de phénoménal.

32:37 DRS ouverts ou pas DRS ouverts d'ailleurs.

32:41 C'est une voiture qui a une assiette incroyablement stable, une plateforme incroyablement stable.

32:48 Donc ça c'est assez dingue.

32:51 Donc eux ont fait un step très bon et les autres n'ont pas fait ce step.

32:58 Donc ça veut pas dire qu'ils aient régressé, on peut pas parler de régression parce que

33:02 toutes les monoplaces vont plus vite qu'elles n'allaient l'année dernière donc ce serait

33:06 injuste de parler de régression mais le rythme et le step d'évolution n'est pas…

33:11 J'ai eu la chance de voir dans une eQE, je vous dirais pas laquelle par respect mais

33:17 on a montré le graph, c'est un graphique donc avec ordonnée et voilà j'ai été

33:24 nul en maths mais bref avec la projection d'évolution, c'est quoi déjà ? Redis-moi.

33:30 Les abscisses.

33:31 Abscisses, abscisses et ordonnées c'est ça.

33:36 Et avec la courbe d'évolution attendue sur plusieurs mois, le niveau de points aéros

33:41 qu'il fallait trouver quoi.

33:42 Et évidemment ils mettent la réalité des choses et dans cette équipe là, ce qu'avaient

33:48 survendu les ingénieurs est très haut et la personne me montrait le graph et je voyais

33:53 où ils en étaient réellement, ils étaient bien en dessous de la courbe.

33:56 Donc voilà, il y a les projections, il y a ce qu'on espère avoir, il y a ce qu'on

34:00 pense pouvoir obtenir puis il y a la réalité sur la piste et je pense que la courbe d'évolution

34:05 de Red Bull, ils ont réussi à la placer très haute et à y rester fidèle quoi.

34:09 Donc comme il fallait qu'on soit pro-Mercedes ou pas, reconnaître le travail de Mercedes

34:16 pendant toute une période, il faut aussi reconnaître le travail de Red Bull et la

34:21 qualité du travail qui a été fait.

34:23 Du coup on peut considérer cette saison pour Ferrari un peu comme la saison de Mercedes

34:28 l'année dernière d'apprentissage, de comprendre un peu tout pour construire les

34:31 bases de l'année prochaine.

34:32 Ouais, alors sans être autant dans le gouffre mais ils sont dans ce phénomène d'inconstamment

34:38 d'inconstance de performance et à la fois d'un circuit à l'autre et même d'une

34:48 journée à l'autre ou d'un tour à l'autre ou d'un type de pneumatique à l'autre

34:53 quoi.

34:54 Donc ça c'est quand même assez problématique.

34:55 C'est cette inconstance qui fait qu'ils ont… quand ça se passe bien, ils sont

35:00 jamais trop sûrs de la raison pour laquelle ça a bien marché et quand ça se passe

35:03 mal, c'est difficile d'analyser aussi.

35:06 Ça c'est une galère, c'est vraiment une grosse galère.

35:09 Mercedes l'année dernière quoi, ça marchait, ils ne savaient pas pourquoi.

35:13 Ouais, ouais, ouais.

35:14 C'est vrai, c'est totalement vrai, carrément.

35:17 Bon bah écoute Flavien, voulais-tu rajouter autre chose ?

35:21 Écoute, non comme ça je n'ai rien qui me vient en tête, j'espère juste que ça

35:28 ira un peu mieux à Monza quand même, comme on sera à la maison.

35:30 Ça laisse un peu de temps.

35:32 Tu viseras à Monza ?

35:33 J'aurais bien aimé, mais ça va être compliqué.

35:38 Mais j'aurais bien aimé, ouais.

35:40 Bon, tu suivras ça sur Canal de toute façon.

35:42 Évidemment, la question ne se pose même pas.

35:46 Ouf, je respire, merci.

35:49 Bon, et bah écoute, merci à Flavien d'avoir été avec nous.

35:55 Très bonne soirée à Toulouse sous une mauvaise météo et rendez-vous au premier

36:02 virage au Canada la semaine prochaine.

36:03 Avec grand plaisir et puis peut-être au debrief d'Espagne 2024, en espérant que…

36:10 Pour le doublé Ferrari, le clair devant Hamilton.

36:16 Oh là là, pardon, qu'est-ce que je dis ?

36:18 On n'a rien entendu.

36:19 On n'a rien entendu, on se plaisantait bien évidemment.

36:25 Bon, et bah bonne soirée à toi Flavien et à très vite en tout cas.

36:28 Bonne soirée, merci pour le call et merci encore pour le travail que vous faites en

36:33 commentaire.

36:34 Et toute l'équipe qui est derrière, c'est vraiment, vraiment, vraiment top.

36:37 Et bah merci, je partage avec toute l'équipe.

36:42 Ça marche.

36:43 Salut Flavien.

36:44 Bonne soirée.

36:45 Bonne soirée.

36:46 Bon les amis, il semblerait qu'il y ait beaucoup de coupures ce soir.

36:50 Je ne sais pas d'où ça vient.

36:51 Je le lis dans le chat, j'en suis désolé.

36:53 Je ne comprends pas pourquoi.

36:55 Il y a toutes ces coupures ce soir qui se produisent.

36:59 Désolé, on essaie de survivre.

37:01 On est un peu en mode survie.

37:03 C'est arrivé à certaines écuries, à certains pilotes.

37:05 Là, ce soir, c'est nous qui sommes en mode survie.

37:07 J'en suis navré.

37:08 On va quand même clore ce live ce soir en parlant de Mercedes et c'est Alexandre qui

37:16 est avec nous pour en parler.

37:17 Salut Alexandre.

37:18 Alors, est-ce que Alexandre arrive ? Il est là ? Oui, il est là.

37:25 Je suis là.

37:26 Salut Alexandre.

37:27 Salut à tous.

37:28 Salut, salut.

37:29 Comment vas-tu ? Très bien et toi ?

37:33 Ça va bien.

37:35 Après Grand Prix, on se remet de nos 15 jours intenses sur la Formule 1 avec Monaco et Barcelone

37:44 qui se sont enchaînés.

37:45 Et puis, tout va très bien.

37:48 Et toi aussi, j'imagine, si tu viens nous parler de Mercedes, peut-être que les soutiens

37:53 tu et te dis que ça y est, le bout du tunnel arrive.

37:57 Le bout du tunnel arrive, mais il y a encore du boulot quand même.

38:01 Quand on voit les carreles arriver avec Max.

38:04 Mais non, ça fait plaisir.

38:07 La Mercedes, bizarrement, avait du rythme ce week-end.

38:09 Ça aurait pu mal commencer en qualif.

38:12 Pas forcément bizarrement.

38:13 Oui, ça c'est vrai.

38:15 Ça c'est vrai.

38:16 Ils m'ont fait peur les deux ensemble.

38:18 Non, pas bizarrement parce que finalement, les évolutions, elles ont fonctionné.

38:25 Alors, je pense qu'elles ont encore un potentiel important à montrer en termes de chronomètre.

38:31 Mais les évolutions, elles ont marché particulièrement sur le rythme de course.

38:36 On a vu rapidement Hamilton à l'aise avec ce package, un peu moins George Russell.

38:42 Mais la performance était là.

38:44 La tenue des pneus dans tous les relais a été très bonne.

38:48 Et ils nous ont fait une très belle course.

38:51 Et clairement, le rythme, on le voit ici, c'est symbolique de ce que j'allais dire.

38:57 Mais le rythme de Mercedes était sans problème et à la régulière supérieur à Ferrari, supérieur à Aston Martin.

39:03 Et je pense que là, que ce soit Hamilton ou Russell,

39:06 ils ont pris un énorme plaisir à piloter en Grand Prix sur ce tracé

39:11 et avec cette configuration de voiture.

39:14 C'est vrai que là, pour le coup, en plus à la régulière, il n'y a pas eu de safety car, il n'y a pas eu de drapeau rouge.

39:20 Là, ils sont vraiment allés chercher le doublet à la régulière et bien au-dessus, on va dire, du reste du plateau.

39:26 Parce qu'on met Red Bull déjà très, très loin devant.

39:31 Ah oui, il y a la première ligue, la Ligue des champions, c'est Red Bull.

39:35 L'Europa League, là maintenant, c'est Mercedes.

39:38 Et puis après, en Ligue 1, il y a les autres.

39:41 Donc, mais c'est vrai que là, le step réalisé par Mercedes,

39:46 alors évidemment, il faut le confirmer sur la longueur, sur d'autres circuits, etc.

39:49 Mais moi, le premier, j'ai été épaté.

39:53 Et quand j'ai vu le premier relais d'Hamilton, je regardais ses chronos, ses temps autour.

39:57 Je me suis dit "mais là, il est en train de nous faire une sacrée course, en fait".

40:00 Évidemment, il ne fallait pas le mettre dans la même ligue que Red Bull.

40:03 Pourtant, leur objectif, c'est toujours d'aller chercher Red Bull.

40:06 Déjà, par rapport à eux-mêmes, si on ne les compare qu'à eux-mêmes, c'est bien.

40:10 Quelqu'un nous dit dans le chat, c'est Johan, qui nous dit "merci James Harrison".

40:13 Alors, oui, d'une manière globale, on va dire merci James Harrison et tous les ingénieurs.

40:18 Mais ce n'est pas l'arrivée de James Harrison il y a quelques semaines qui a tout changé.

40:23 Le package qui a été introduit par Mercedes à Monaco est pleinement développé à Barcelone.

40:29 Il était déjà dans les tuyaux et déjà dessiné, testé à la soufflerie,

40:34 tout avant que James Harrison ne reprenne ses fonctions de directeur technique.

40:40 Mais pour autant, s'ils ont mieux restructuré les QI, si chacun se sent mieux à sa place,

40:45 ils ne vont être que plus productifs.

40:47 Et donc, ça devrait payer aussi sur cette hiérarchie et sur cet organigramme du team Mercedes.

40:55 Alex, tu nous dis ?

40:59 Oui, vas-y, dis-nous.

41:01 À la différence de Ferrari, on voit aussi une équipe qui a l'air plus structurée

41:05 et qui a l'air un petit peu plus solide, on va dire, et beaucoup plus unie.

41:10 On les sent quand même beaucoup plus sereins,

41:12 où chez Ferrari, on les sent un peu plus tendus.

41:17 Donc, je pense que ça va finir par payer.

41:21 Il y a une construction qui paraît plus solide.

41:23 Il y a une, je pense, je ne vais pas dire solidarité, mais il y a une cohésion.

41:29 C'est le mot que je cherche, une cohésion chez Mercedes

41:32 qui semble quand même plus aboutie et qui rend l'édifice global plus solide chez Mercedes.

41:38 Je parle là d'une impression que ça me donne.

41:40 Peut-être que certains la partagent, d'autres pas,

41:43 mais j'ai l'impression qu'au moment de se serrer les coudes,

41:47 chez Mercedes, le bateau tient un petit peu plus.

41:52 Mais on sent aussi une cohésion entre George et Lewis.

41:58 On a vraiment l'impression qu'ils travaillent ensemble pour amener Mercedes en haut.

42:02 Oui, oui, oui, clairement.

42:05 Lewis a complètement rempli son rôle d'ancien de la maison

42:09 en acceptant de tester les choses parfois loin de la fenêtre idéale de réglage.

42:14 Il sait pourquoi il est là à Hamilton.

42:17 À Hamilton, il y a une chose qui l'intéresse aujourd'hui, c'est l'huitième titre.

42:20 C'est comment et quand je vais être capable d'avoir un huitième titre.

42:23 Donc, pour qu'il puisse se créer cette opportunité,

42:26 il est prêt à sacrifier ce qu'il faut, à faire les tests qu'il faut,

42:29 à faire jour et nuit le travail qu'il faut pour aboutir au huitième titre.

42:34 La comparaison avec Russell, c'est même une bonne chose qu'on ait un Russell fort

42:40 aujourd'hui chez Mercedes parce que ça aide à corréler, à corroborer ce que peut dire Hamilton.

42:45 Pour moi, le meilleur duo de pilotes, si on prend le line-up complet, c'est Mercedes.

42:51 Hamilton-Russell, pour moi, si on doit noter les duos de pilotes,

43:00 dites-nous dans le chat ce que vous en pensez,

43:02 mais en duo le plus fort, je mettrais en un celui de Mercedes.

43:06 Je ne sais pas ce que tu en penses, Alexandre.

43:08 Je suis entièrement d'accord parce que même avec une voiture moins performante

43:13 comme c'était le cas l'an dernier ou en début de saison,

43:15 on voit qu'ils sont là pour maximiser les résultats

43:18 et pour aller chercher le maximum de points à chaque course.

43:22 C'est vrai que pour le coup...

43:24 Ils l'ont tellement bien fait l'année dernière.

43:26 C'est ça, c'est ça.

43:28 Donc, on espère que ça va continuer comme ça, mais je suis plutôt confiant pour la suite.

43:34 Et je tiens aussi quand même à saluer le travail de Mick

43:38 qui apparemment a bien payé dans la nuit de vendredi à samedi

43:42 pour les réglages de la Mercedes.

43:47 Oui, absolument.

43:49 Aujourd'hui, ce n'est pas simplement une bouée de sauvetage qu'on lui a tendue

43:55 en attendant qu'il retrouve un badcam,

43:57 mais son rôle est important au sein de l'équipe.

44:00 Et il est d'ailleurs au volant de la Mercedes demain, Mick Schumacher,

44:04 puisqu'il y a les tests Pirelli à Barcelone aujourd'hui et demain.

44:07 Aujourd'hui, c'est George Russell qui a roulé, demain c'est Mick Schumacher.

44:10 Donc, ne l'oublions pas et saluons le travail de Mick Schumacher, absolument.

44:16 Vous êtes plusieurs aussi à me demander dans le chat,

44:19 est-ce qu'on sait comment s'est passé l'entretien entre Lewis Hamilton et Toto ?

44:23 Alors, Lewis m'a évidemment immédiatement appelé dès qu'il est sorti de cet entretien.

44:27 Et la seule chose qu'il m'a dit, c'est que le café était très bon.

44:30 Non, on ne sait pas ce qu'il s'est dit.

44:33 On sait que c'est une étape supplémentaire dans les discussions

44:37 sur le renouvellement de son contrat, la renégociation aussi,

44:41 mais le renouvellement de son contrat.

44:43 Ils affichent tellement leur confiance, aussi bien Toto Wolf que Lewis Hamilton,

44:50 dans la façon de dire "c'est qu'une question de temps,

44:54 il n'y a plus quasiment qu'à signer en bas de la page".

44:57 Si demain matin, ils nous annoncent qu'ils n'ont pas trouvé d'accord

44:59 et que Lewis Hamilton s'en va, je tomberai de l'armoire, honnêtement.

45:03 Maintenant, la question, c'est effectivement combien de temps la durée du contrat ?

45:07 On n'est même pas sûr qu'ils nous le disent.

45:09 Quelles options de sortie pour l'un, pour l'autre ?

45:12 Quel montant ? On sait qu'aujourd'hui, le plus gros salaire de la F1,

45:16 c'est Max Verstappen, et donc peut-être qu'il y a un peu d'ego,

45:19 et qu'Hamilton dit "je veux au moins la même chose que Verstappen".

45:22 Je ne sais pas, on verra.

45:24 Mais il y avait entretien hier, il y avait café,

45:27 et on ne sait pas encore comment s'est passé cet entretien avec Toto Wolf,

45:32 mais on est assez confiant qu'il va re-signer,

45:36 et il reste à savoir qu'on est bien d'aimé.

45:39 Je pense que de toute façon, oui, Lewis Hamilton et Mercedes,

45:43 c'est une histoire qui ne va pas prendre fin tout de suite, je pense.

45:48 Non, et puis encore une fois, s'il y avait eu un énorme step de Ferrari en début d'année,

45:54 genre Ferrari est vraiment dans le match face à Red Bull,

45:58 et si dans le même temps, Mercedes était vraiment encore effondrée

46:02 ou totalement à côté de la plaque,

46:04 bon, là, ça valait le coup d'aller discuter avec Fred Vasseur.

46:08 Là, au-delà du challenge incroyable d'essayer d'être champion du monde chez Ferrari,

46:14 et de devoir, et encore une fois, je maintiens ce que j'ai toujours dit,

46:18 un manager ou un pilote doit continuer à discuter avec une équipe comme Ferrari,

46:22 même s'il a l'intention de re-signer avec Mercedes,

46:24 mais là, il n'y a pas trop d'intérêt pour lui aujourd'hui.

46:27 Il est chez lui, chez Mercedes.

46:29 Il maîtrise l'outil Mercedes, les ingénieurs, les techniciens, le sinu, la soufflerie,

46:36 enfin, il est dans un environnement totalement maîtrisé, ça, c'est important,

46:40 et surtout, personne n'est capable chez Ferrari aujourd'hui

46:43 de lui offrir les garanties que le huitième titre, il l'aura en rouge.

46:47 Donc, c'est aussi la raison pour laquelle il n'y a pas de foncièrement de raison

46:52 pour lui de changer aujourd'hui.

46:54 C'est sûr, c'est sûr.

46:57 Bon, Alexandre, est-ce que tu voulais rajouter quelque chose ?

47:02 Non, on espère que ça va continuer comme ça,

47:05 mais je suis quand même confiant, et c'est vrai que les évolutions,

47:11 en tout cas pour l'instant, ont l'air de donner satisfaction.

47:14 Dans dix jours, Lewis Hamilton arrive sur les terres de sa première victoire en Formule 1,

47:21 Grand Prix du Canada 2007, s'il vous plaît.

47:24 C'est un grand souvenir.

47:26 Sur lequel il avait fait un podium l'an dernier, je crois.

47:31 Qu'est-ce qu'il y a eu comme classement l'année dernière au Canada ?

47:35 Dites-moi dans le chat, j'ai plus en tête le Grand Prix du Canada.

47:39 L'année dernière, Alonso partait en première ligne derrière Verstappen,

47:46 donc Verstappen gagne, et Sainz doit faire deuxième, je crois.

47:52 Et oui, Hamilton fait podium, c'est ça.

47:54 Hamilton fait troisième, oui.

47:56 Oui, absolument, ça y est, les images me reviennent.

47:59 J'avoue que j'ai parfois des trous de mémoire, mais oui, je revois bien ce Grand Prix.

48:03 Ben oui, voyons.

48:04 Troisième l'an dernier, avec Alonso, cette fois-ci, peut-être…

48:10 Ah, il leur manque de la vitesse en ligne droite quand même chez Aston.

48:13 Je ne suis pas sûr qu'Alonso puisse refaire le même coup.

48:18 On verra, écoute, on verra.

48:20 C'est un circuit qu'on apprécie beaucoup, et voyons les évolutions des uns et des autres.

48:28 On suivra ça sur les plus simples.

48:29 Alexandre, merci en tout cas.

48:30 J'espère bien, on y sera, dès vendredi prochain, carrément, carrément, carrément.

48:35 On vous laisse, on vous repose ce week-end, bien que vous allez voir que vous avez des choses encore à voir ce week-end,

48:40 notamment avec le MotoGP, mais on se retrouve dans une dizaine de jours.

48:44 Merci d'être passé, Alexandre, en tout cas.

48:48 Merci pour l'invitation, ça fait plaisir.

48:51 Avec grand plaisir, et reviens nous voir quand tu veux.

48:55 Bonne soirée à toi, en tout cas, et à très vite.

48:57 Merci beaucoup.

48:58 Merci, bonne soirée.

49:00 J'ai l'air d'être passé.

49:01 Salut, salut, salut, ciao.

49:03 Et bien voilà, nos trois invités du soir, Émile, Flavien et Alexandre, merci à eux d'être passés.

49:11 Vous vous inscrivez à chaque fois, le lundi et le mardi, après les Grands Prix.

49:15 On vous met un lien sur les réseaux, que ce soit sur Twitter, Facebook, Instagram,

49:21 pour vous inscrire et venir partager avec moi un petit moment,

49:23 et venir nous donner votre sentiment sur ce que vous avez vécu pendant le week-end qui vient de s'écouler.

49:30 Je vous le disais, ce week-end, il n'y a pas de F1, mais il y a du MotoGP.

49:34 Donc, les sports continuent.

49:36 Les sports continuent.

49:37 Les sports mécaniques continuent.

49:39 Les sports mécaniques en continuent sur les antennes de Canal.

49:43 Voilà le programme pour ce week-end.

49:44 Grand Prix d'Italie, les essais dès vendredi matin, avec toute l'équipe,

49:48 Laurent Régal, Jules de Ramble, tout le monde sur place, bien sûr,

49:54 pour vous faire vivre le Moto2, le Moto3 et bien sûr, le MotoGP.

49:59 Fabio Quartaro part dans vos couvertures en souhaitant que ce week-end soit bon pour lui.

50:06 Courses sprint le samedi, courses classiques le Grand Prix le dimanche, vous le savez,

50:09 vous avez tous les horaires.

50:10 Soyez au rendez-vous sur les antennes de Canal+ Sport 360 et de Canal+ pour le Grand Prix.

50:17 Les amis, merci infiniment d'avoir été avec nous.

50:19 Désolé pour les problèmes techniques de ce soir.

50:21 On va essayer de comprendre ce qui s'est passé et de régler ça, évidemment, au mieux

50:26 pour que le prochain live soit totalement limpide et agréable pour vous.

50:32 Merci à Mélissa, merci à Jérémy, merci à toutes les équipes qui ont monté ce live ce soir.

50:38 Merci à vous d'y avoir participé.

50:40 Merci à vous pour vos réactions dans le chat et en direct avec moi.

50:44 On se retrouve donc pour le MotoGP dès vendredi sur les antennes de Canal+ et puis moi,

50:49 ainsi que toute l'équipe Canal+ FA, on vous retrouve au Canada.

50:53 Ce sera la semaine prochaine, à partir de vendredi prochain.

50:57 Prenez soin de vous, faites attention à vous, soyez heureux.

51:00 Le calendrier, vous le voyez, il nous emmène au Canada le week-end, pas le week-end qui vient,

51:06 mais dans une dizaine de jours.

51:07 Et puis ensuite, Autriche, Grande-Bretagne et Hongrie.

51:11 Puis Belgique qui, cette fois, bascule juste avant la pause estivale.

51:14 Donc, on a encore un paquet de Grand Prix, 2, 4, 5 Grand Prix encore avant la pause estivale.

51:20 Autant vous dire qu'il peut encore se passer beaucoup de choses.

51:23 Passez une belle soirée, vous.

51:25 Prenez soin de vous et je vous dis à la semaine prochaine pour la F1.

51:28 Salut les amis, bisous, ciao.

51:30 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

Julien Débrief le Grand Prix d'Espagne - F1

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