• l’année dernière
C'est une nouveauté que vous proposent cette saison Laurent Gerra et toute son équipe ! Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra à l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Dans cette chronique Laurent Gerra imitait notamment François Hollande, Frédéric Mitterrand ou encore Dominique Strauss Kahn.

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Amusant
Transcription
00:00 il y a 10 ans.
00:01 Laurent Gérard, c'était ça.
00:03 Bonjour Laurent Lemergie.
00:06 (Rires)
00:08 De mieux en mieux !
00:10 (Rires)
00:12 Bonjour aussi à Sophie Davant.
00:14 Ah oui ? Décidément vous êtes fatigué en ce moment.
00:16 Vous avez du mal avec les noms monsieur le président.
00:18 Et avec les pays.
00:20 Car lors de votre récent déplacement,
00:22 vous avez confondu les Chinois et les Japonais.
00:24 Oui, on me l'a dit ça.
00:26 Mais c'est pas si loin que ça.
00:28 Et puis, avouez qu'ils se ressemblent quand même.
00:30 Ils ont les yeux bridés,
00:32 ils mangent du riz.
00:34 C'est un peu réducteur ça monsieur le président.
00:36 Mais je ne suis pas là pour
00:38 parler de nos amis du soleil couchant.
00:40 (Rires)
00:42 Je suis là pour rendre hommage
00:44 à une grande figure du socialiste
00:46 qui nous a quitté.
00:48 Pierre Mesmer.
00:50 (Musique)
00:52 Il faut aller se reposer.
00:54 Bonjour Frédéric Mitterrand.
00:56 François.
00:58 Adieu Pierre Moroy.
01:00 Né en 1928.
01:02 D'une mère catholique pratiquante
01:04 et d'un père instituteur laïque convaincu.
01:06 Tu incarnas la synthèse
01:08 de cette frange chantée jadis par Louis Aragon.
01:10 France qui unissait
01:12 celui qui croyait au ciel
01:14 et celui qui n'y croyait pas.
01:16 Oui, adieu
01:18 Pierre Moroy.
01:20 Je te revois
01:22 le nez chaussé de tes grandes lunettes
01:24 et ta monture sécu rectangulaire.
01:26 Je te revois du haut de tes
01:28 2m10 plongeant ton regard
01:30 bienveillant vers le visage matoi de
01:32 François Mitterrand, mon oncle, mon tonton
01:34 dont tu étais devenu
01:36 le soutien défectible après l'avoir
01:38 tant combattu et dont bientôt
01:40 tu serais le premier ministre intègre
01:42 résolu à appliquer l'inapplicable
01:44 à savoir une vraie politique de gauche
01:46 conforme aux idéaux socialistes
01:48 de ta jeunesse militante avant hélas
01:50 de devoir dégager le 17 juillet
01:52 1984 pour laisser la place
01:54 à l'ambitieux et pragmatique
01:56 crâne en peau de fesse Fabius.
01:58 Oui, ce jour-là, Pierre
02:00 Moroy, tu durs embraler le programme
02:02 commun et t'asseoir sur toutes tes promesses
02:04 de campagne. Oui, adieu
02:06 espérance de gauche et bonjour la rigueur.
02:08 Alors, tu repartis
02:10 pour ta bonne cité lilloise
02:12 où tu étais restée si populaire.
02:14 Bienvenue chez les jetés !
02:16 Et bonjour
02:18 grand quinquin. Dès lors,
02:20 du haut de tes 104 mètres de baie froide
02:22 de l'hôtel de ville, telle la serane du socialisme
02:24 toujours chaussée de tes lunettes
02:26 à monture, ses culs rectangulaires.
02:28 Après le trépas de tonton,
02:30 tu guetta l'insablement le retour
02:32 tant espéré de celui ou de celle
02:34 qui viendrait ranimer le flambeau vacillant
02:36 de la gauche. En 2001,
02:38 en voyant venir Martine Aubry, la fille de celui
02:40 qui fut pourtant l'artisan de l'austérité,
02:42 t'enhaï, tu crus en son étoile
02:44 au point de lui refiler ton fauteuil de mer.
02:46 Désormais, fauteuil de la mer
02:48 abnur. Bonsoir !
02:50 - Bonjour Dominique Strauss-Kahn.
02:54 - Bonjour Miss Jade.
02:56 - Oui, oui, oui, tu restes là.
02:58 Dominique Strauss-Kahn, une journaliste
03:00 italienne, Myrtha Merlino,
03:02 vient d'affirmer qu'à la fin des années 90,
03:04 à l'occasion d'une interview,
03:06 vous vous seriez montré plus
03:08 qu'entrepreneur avec elle. Elle va jusqu'à
03:10 dire que vous auriez tenté d'abuser
03:12 d'elle. - Pardon de vous interrompre,
03:14 mais il faut tenir compte
03:16 du barrage de la langue. Même si
03:18 personnellement c'est un obstacle
03:20 qui ne m'a jamais gêné.
03:22 Voyez-vous Miss Jade,
03:24 j'imagine que cette journaliste a confondu "abuser"
03:26 avec "amuser".
03:28 Car ce jour-là, je m'en souviens très bien,
03:30 c'est en tout bien, tout honneur
03:32 que je cherchais à m'amuser avec cette jeune femme.
03:34 - Ah, pourtant Myrtha Merlino s'est
03:36 exprimée en italien, ce sont des accusations
03:38 graves. - Ecoutez Miss Jade, je me souviens
03:40 de cette soirée, c'était
03:42 Audi et mes chefs, l'Amos Mondial
03:44 Economic Forum. - Ah d'accord.
03:46 - Faudrait dire Forum économique mondial Davos.
03:48 Où je m'étais rendu
03:50 en tant que Chancellor of the Chiquière,
03:52 ministre de l'économie et des finances.
03:54 La journée avait été épuisante
03:56 et j'étais très tendu.
03:58 Très très tendu.
04:00 Alors quand cette journaliste
04:02 a demandé à mon service de presse
04:04 si je pouvais lui accorder une interview, j'ai dit "ok".
04:06 "Ok, mais dans ma chambre,
04:08 en peignoir, avec du champagne et sans caméraman."
04:10 (rires)
04:12 (rires)
04:14 Alors vous me direz
04:16 "Ma perquène est la vostra caméra
04:18 et celle-ça il soit au caméraman."
04:20 - Exactement.
04:22 Je me demandais justement moi-même, c'est sûr.
04:24 "Ma perquène est la vostra chambre
04:26 et celle-ça il soit au caméraman."
04:28 - Manon, Manon. - Dominico.
04:30 (rires) Pourquoi dans votre chambre
04:32 et sans son caméraman
04:34 Dominique Stroskal ? - Parce que
04:36 ça a toujours été dans ma
04:38 suite que j'ai pu donner les interviews les plus approfondies.
04:40 Me confier,
04:42 déballer,
04:44 tout sortir
04:46 et me mettre à nu.
04:48 Et un caméraman, franchement, je peux m'en passer.
04:50 Vous savez j'ai mon caméscope personnel
04:52 un Samsung
04:54 pour filmer les débats.
04:56 Je pose sur un trépied
04:58 et j'ai besoin de personnes
05:00 pour le régler, pour faire des zooms avant
05:02 des zooms arrière,
05:04 des zooms avant, des zooms arrière
05:06 des zooms avant,
05:08 des zooms arrière
05:10 et des contre-plongées. N'oubliez pas les contre-plongées.
05:12 - Ah oui c'est vrai. Cette journaliste
05:14 affirme que vous l'avez poussée contre un mur
05:16 pour l'embrasser. - Là encore il faut
05:18 tenir compte du barrage de la langue.
05:20 Ou alors cette myrto est une mytho.
05:22 Ça n'a été pas pour l'embrasser
05:24 que j'ai poussée contre le mur, mais pour la débarrasser.
05:26 - La débarrasser ? Mais de quoi ?
05:28 Dominique Stroskal.
05:30 - De ses vêtements. Car voyez-vous
05:32 mais j'ai dans les suites des grands hôtels, que ce soit
05:34 à New York, à Lille ou à Davos,
05:36 il fait toujours chaud.
05:38 Très chaud. Ah mais il fait chaud.
05:40 Alors,
05:42 un piège c'est possible ? Un complot,
05:44 nous verrons.
05:46 - Le plus allemand des couturiers français,
05:50 Karl Lagerfeld, vient de déclarer
05:52 à CNN qu'il était amoureux de Sacha
05:54 Tchoupet. Pour en savoir plus sur
05:56 ces déclarations, nous recevons le principal intéressé.
05:58 Bonjour Karl. - Et voilà,
06:00 j'étais sûr que vous alliez encore m'appeler Karl pour me mettre de mauvaise
06:02 humeur. Vous pouvez m'appeler
06:04 Karl le jour où vous aurez votre carte de fidélité à ma boutique.
06:06 A partir
06:08 de trois robes achetées, on vous offre un cintre.
06:10 - Ah, ben je passerai à la boutique, c'est promis.
06:12 Alors pardonnez-moi d'insister Karl Lagerfeld,
06:14 revenons à votre chatte Tchoupet,
06:16 vous nous confirmez qu'elle dispose d'un compte Twitter
06:18 et qu'elle dispose également d'un iPad ?
06:20 - Bien, c'est correct.
06:22 Et alors, j'ai bien le droit
06:24 de démermer mon chat, je vais pas faire
06:26 comme Galliano qui est amoureux de sa queue de cheval.
06:28 Il l'a pas eu toute la journée. Ma chatte aussi
06:30 a roussé un micro-ondes pour réchauffer ses croquettes.
06:32 Et une garde-robe
06:34 très fashion, très glamour pour sortir en boîte.
06:36 - Et deux demoiselles qui sont totalement à son service
06:38 c'est ce qu'il paraît. - Évidemment que j'ai
06:40 du petit personnel pour lui vider sa caisse
06:42 et lui gratter le cou pendant que je vends mes fringues
06:44 au pouf de la haute. - Alors toujours dans
06:46 la même interview, vous auriez dit regretter
06:48 que l'on s'étonne de votre relation
06:50 fusionnelle avec votre chatte. - Ya,
06:52 il faut nous foutre la paix ma chatte et moi.
06:54 Je vais pas vous emmerder avec votre chien
06:56 Bibi, nain.
06:58 - L'arrivée de Bibi.
07:00 Fauriez mieux d'enquêter
07:02 sur Jean-Paul Gaultier.
07:04 A 84 ans, il est amoureux
07:06 de son polo marin à rayures. Il passe son temps
07:08 à l'enfiler ses tops saines.
07:10 - Ah, monsieur le président, vous vouliez ajouter quelque chose ?
07:14 - Oui, je suis revenu.
07:16 - Oui. - Car
07:18 je vais être transparent, on m'a dit que
07:20 j'avais encore fait une boulette. - Et c'est vrai.
07:22 - Tout à l'heure, sur cette
07:24 antenne, j'ai rendu hommage à
07:26 Pierre Mesmer. Vous avez rectifié
07:28 de vous-même. Je voulais parler de
07:30 Pierre Bérégovoy, bien sûr.
07:32 *Musique de fin*