SI ON PARLAIT - 09/06/23 - Rugby, Jambon, Danse

  • l’année dernière
Il a hissé les couleurs de Grenoble au sommet de la France du rugby ! il y a 30 ans tout juste, Hervé Chaffardon et le FCG rugby vivaient l'une des finales les plus discutées de l'histoire...
C'est le premier, d'autres suivront sans doute, mais Jérôme Drouin, artisan coupeur de jambon ibérique, va faire mouche sur les grandes tables !
Et puis elles les rendent plus flamboyantes que jamais les cultures du monde... Cora, Marina et Molly nous content les Mille et une danses que Terre de Arts dispense à Grenoble !



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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 (Générique)
00:42 - Bienvenue à tous, très heureuse de vous accueillir parmi ceux qui colorent notre actu, qui font bouger,
00:47 qui nous font bouger aussi, mais qui font surtout bouger les lignes et qui portent haut nos valeurs.
00:52 Et il les a portées au sommet de la France du rugby, les couleurs de Grenoble.
00:56 Il y a 30 ans, tout juste, le FCG vivait l'une des finales les plus discutées de l'histoire.
01:01 C'est le premier, d'autres suivront sans doute, mais cet artisan coupeur de jambon ibérique
01:05 va faire mouche sur les grandes tables de l'été.
01:08 Et puis, elle les rend plus flamboyantes que jamais, les couleurs des cultures orientales
01:13 que Terre des Arts fait danser à Grenoble.
01:17 Et regardez toute la diversité des danses orientales et d'ailleurs,
01:20 et là, bienvenue, Cora, Molly, Marina.
01:24 - Merci. - Qu'est-ce que vous êtes belles.
01:26 Et vous allez tout nous raconter dans un petit instant sur ces cultures que chacun peut découvrir,
01:31 applaudir et danser aussi.
01:34 Jérôme Drouin, bienvenue.
01:36 Alors, tout l'art et la manière, non pas de trancher, ça c'est un blasphème,
01:41 mais de couper le jambon ibérique.
01:44 Merci d'être là.
01:45 - Un plaisir. - C'est une discipline, c'est un métier, le vôtre, à découvrir aussi.
01:50 Dans un instant. Et bonsoir Hervé Chaffardon.
01:53 - Bonsoir. - Un vrai bonheur de vous recevoir ici.
01:56 On ne va pas se voir tous les 10 ans, mais on s'est donné rendez-vous il y a 10 ans.
01:59 - Voilà, c'est ça, on s'était donné rendez-vous il y a 10 ans.
02:01 - Merci à toi. - J'ai l'impression que c'était avant-hier, en fait, ça passe vite.
02:04 - C'est vrai, c'est vrai.
02:05 Heureusement, on se voit quand même un petit peu de temps en temps,
02:07 dans les tribunes autant que possible, de notre équipe de rugby.
02:10 Vous êtes une légende du rugby.
02:12 Oui, mais oui.
02:14 - Dans mon quartier, je suis peut-être une légende.
02:16 - Un grand quartier qui s'appelle La Planète, une légende du rugby, vraiment.
02:19 Le FCG a eu la chance de vous avoir pour capitaine.
02:22 Magnifique capitaine, porte étendard des couleurs rouge et bleu,
02:27 à ce qu'on appelle la grande époque.
02:29 - Oui, non, la grande époque, c'était 54.
02:31 La seule fois où vous étiez champion, c'était 54.
02:34 On a gagné un titre en 87 et puis on a perdu la finale en 93.
02:40 Mais c'est vrai que c'était une grande époque parce qu'on avait enchaîné
02:43 demi-finale en 92, demi-finale en 94, finale en 93.
02:47 Et c'est vrai que c'était la période phare du rugby grenoblois.
02:51 On commençait à avoir les prémices du professionnalisme.
02:55 On sentait que ça n'allait pas tarder à arriver.
02:59 L'arrivée de Jacques Fourreau à Grenoble a un peu boosté cette équipe
03:03 avec bien sûr Michel Rangeval.
03:06 - Les deux entraîneurs, Jacques Fourreau et Michel Rangeval.
03:09 - Et on était dans une bonne dynamique et on a fait des bonnes choses et on a pu y profiter.
03:14 - Vous l'avez dit, ça fait surtout deux dates.
03:16 54, le titre, le seul titre de champion de France en cours aujourd'hui en date.
03:21 Et puis, alors un titre, le challenge du Manoir en 87 que vous avez gagné.
03:25 Et puis voilà, 93, c'est la finale discutée, la finale litigieuse, la finale volée.
03:30 Allez, d'abord, on va vous présenter.
03:31 Vous êtes Savoyard, originaire de Chambéry, une autre terre de rugby, très formatrice aussi.
03:35 Et puis Grenoble à partir de 86, équipe entraînée par Jean Liena,
03:39 avec qui vous avez remporté ce challenge du Manoir.
03:42 Troisième ligne, deuxième ligne ?
03:44 - Je fais un peu les deux. C'est un petit peu ce qui m'a pénalisé dans ma carrière.
03:47 Mais en fait, ça m'a permis aussi de durer plus longtemps dans ma carrière aussi.
03:51 - Ah mais 96 ? - Oui.
03:52 - Aujourd'hui, c'est surtout deuxième ligne, des grands gabarits aussi.
03:55 - Oui, mais troisième ligne, maintenant, il y en a des grands, mais ils sont un peu plus longilignes par contre.
03:59 - Oui, même les Elie sont longilignes. Vous l'êtes resté, bien évidemment.
04:03 Et puis le Stade français aussi pour finir la carrière.
04:05 Et puis entraîneur. Et vous voilà retraité du rugby ?
04:08 - Non, je suis toujours entraîneur. - Ah, entraîneur. Pas très loin d'ici.
04:11 - Oui, à côté de Lyon, à Givor.
04:13 Je vais attaquer ma saison à Givor l'année prochaine en fédéral 3.
04:17 - En bonus, parce que vous travaillez également...
04:19 - Oui, bien sûr. Je travaille pour le groupe Maré-Nostrum.
04:22 Donc ma passion, c'est le rugby.
04:24 Mais voilà, je fais partie...
04:27 Comme ça, ça m'a remis un petit peu à Grenoble, parce que le groupe Maré-Nostrum est né à Grenoble.
04:33 Alors voilà, ça m'a permis de revenir et puis de revenir régulièrement au Stade avec très grand plaisir.
04:39 - Et pour le plus grand plaisir du public qui peut forcément vous échanger avec vous sur ses souvenirs,
04:46 avec ce grand moment qui reste donc en travers de toutes les gorges, c'était donc il y a 30 ans,
04:51 en tout cas les gorges des supporters du rugby, dont on entend encore la complainte 30 ans après.
04:55 On y retourne. On est le 5 juin 1993, c'est ça ?
04:58 Alors moi, je révise mon bac philo et je garde un petit œil sur ma télé.
05:01 C'était sur... Je crois que c'était France 2 déjà en 1993.
05:04 Vous voilà, Hervé numéro 7, qui sert la main du président François Mitterrand.
05:11 On voit ici Éric Ferrui. On peut refaire le tour.
05:13 Olivier Merle, Olivier Brouset, Capdeville, on l'a vu, Kakala.
05:18 - Dominique Mazille, Patrice Boirand, Louis Litao, Fred Vélo, Bess Bardou, Philippe Meunier et Cyril Savy.
05:27 - Cyril Savy. - Gilbert.
05:28 - Notre regretté Gilbert. - Gilbert Bruna, bien sûr qu'on regrette beaucoup ici.
05:32 - Mathias, Franck Huébert, Patrice Vecchino et aussi le regretté Xavier Cambre.
05:36 - Xavier Cambre à qui on pense tout le temps, évidemment. - Et Arnaud Bazin.
05:39 - Voilà. Oui. Et... - Arnaud Bazin qui avait 2 ans de rugby, qui a fait une finale.
05:43 - Et Daniel Sahl, c'est l'arbitre. - Oui.
05:45 - Voilà. - Ouais, pas...
05:48 - On en parle ? - C'est pas notre meilleur ami.
05:50 - Non, on va en reparler. On va en reparler. En tout cas, une équipe, c'est pour ça.
05:53 On a fait vraiment le tour, une équipe de légendes.
05:55 Et on a aussi la chance de pouvoir les recroiser aussi de temps en temps.
05:59 Tous ces joueurs qui sont restés pour certains très longtemps parmi les Rouges et Bleus.
06:04 Alors, au départ de cette finale, ça se passe pas trop mal ?
06:07 - En fait, oui, on a une bonne période pendant 10, 15 minutes qu'on n'arrive pas à concrétiser par le jeu au pied.
06:16 On aurait pu prendre un peu plus d'écart au score.
06:20 Je pense qu'on a joué cette finale, on avait trop de pression. On n'était pas assez relax.
06:25 - C'est Castres, en face. - Ouais, c'est Castres.
06:27 Alors, Cyril Savy nous avait qualifié la semaine d'avant d'une pénalité à 55 mètres en coin,
06:32 qui nous a permis de jouer les prolongations contre Agin.
06:35 - La Masie, il perd, on y croit. Et non, et Castres récupère. Bon, Castres est dedans quand même.
06:41 - Bah, Castres, oui, ils étaient pénibles comme tout le temps.
06:44 Ils n'ont pas changé de style de jeu. Ça fait 30 ans qu'ils jouent pareil.
06:47 Là, ils avaient Francis Ruy. - Vous avez vu ? On a enterré l'âge il y a quelques années.
06:51 - C'est le 7 Fred Vélo. En fait, tous les défenseurs étaient obnubilés par Willy Thao,
06:56 qui cassait toutes les défenses et qui était le premier centre physique.
07:01 Parce que Jacques avait quand même un petit peu d'avance sur le rugby moderne.
07:04 Donc, c'est le premier qui a mis un centre, qui joue avec le 11 parce qu'il n'aimait pas jouer avec le 13.
07:11 - Et c'est Fred Vélo qui marque les cibles. - Voilà, c'est ça, c'est lui qui marque.
07:14 - Oui, donc ça ne se passe pas trop mal jusqu'ici. Mais ça s'est compliqué par la suite.
07:19 Alors, non pas au regard du jeu, qui était plutôt favorable pour vous.
07:22 Mais c'est du côté de l'arbitrage qu'on est resté absolument stupéfait.
07:25 On n'était pas les seuls.
07:29 - Déjà, il y a Olivier Brouzé. Là, déjà, il y a un essai qui est refusé, on ne sait pas pourquoi.
07:33 - Voilà, essai d'Olivier Brouzé.
07:34 Que Grenoble n'a pas touché le ballon avant Brouzé.
07:37 Personne n'a touché et l'arbitre s'y sent en avant.
07:40 Ensuite, Cyril Savy marque une pénalité.
07:42 Elie, on la voit tous, elle est au milieu.
07:44 - Bah non, ça ne passe pas. Mais pourtant, ça passait.
07:47 Mais tout le monde l'avait vu. Cyril Savy, le premier aussi, elle était au milieu.
07:53 Et puis, Christophe Urios, entraîneur désormais légendaire, talonneur, envoie le ballon.
07:59 Alors, celui-ci, il est aplati par Franck Huébert.
08:04 Puis, Pargary Whetton, Néo-Zélandais de Castres, il l'a vu quand même que Franck Huébert a aplati ce ballon.
08:14 - Bah là, tout le monde l'a vu. Je pense que lui, il l'a vu également.
08:17 Mais en fait, les arbitres, ils avaient eu des consignes la veille.
08:22 Ça, on l'a su après. - Ça, on l'a su après.
08:23 - Donc c'était clair, il ne fallait pas que Grenoble soit champion cette année-là
08:27 parce que c'était Jacques Fouroux qui était candidat pour la présidence de la Fedé.
08:31 - Et qui ne s'entendait pas avec Bernard Lapassé.
08:33 - Forcément non. - Ancien président de la Fédé.
08:35 - Et 10 secondes après, c'est là que j'ai sauvé la carrière d'Olivier Merle.
08:38 Parce que juste après, quand on se replace sur le cours en V22,
08:42 j'étais derrière Olivier Merle et j'ai vu qu'il commençait à armer le point.
08:49 Et donc, j'ai retenu le point et il devait partir le lendemain en tournée avec l'équipe de France en Nouvelle-Zélande.
08:54 Et c'était sa première cap.
08:55 Et il aurait peut-être fait la carrière internationale la plus courte.
09:00 Donc, à chaque fois, on en reparle et puis on se fait des clins d'oeil.
09:04 - Le sauveur d'Olivier Merle, parce que quand Olivier Merle est là, on ne voit plus personne.
09:07 On va revoir ça d'ailleurs tout à l'heure.
09:09 Donc, c'est Castre qui a été champion de France.
09:11 Il savait bien, il en était conscient et ça a été un titre qui n'a pas été toujours facile à porter.
09:16 Même pour Castre, ils nous l'ont dit quand on a fêté les 20 ans il y a 10 ans sur ce plateau.
09:21 Voilà, Castre a quand même admis que c'était...
09:22 - Moi, je l'ai recroisé en 2017, je crois que c'est eux qui ont fait la finale et qui ont été champions.
09:29 Contre Montpellier, on a vu les anciens et ça ne les perturbait pas trop.
09:33 Ils faisaient bien la fête encore.
09:34 - Ça dépend lesquels.
09:35 - Oui.
09:35 - Ça dépend lesquels.
09:36 Oui, en tout cas.
09:37 - Je ne sais pas comment on aura réagi à leur place aussi.
09:39 Ce n'est pas facile.
09:41 - C'est vrai qu'on souriait un petit peu sur cette finale.
09:43 Effectivement, vous aviez un joueur qui était d'origine polonaise, je crois.
09:46 Son prénom, j'ai oublié.
09:47 - Grégory.
09:48 - Kakala.
09:48 K-A-K-A-L-A.
09:50 Exactement.
09:50 - Ça se prononçait Kaksala.
09:52 - Kaksala, voilà, c'est ça.
09:53 Et en face, Laurent Labitte.
09:54 Donc, L-A-B-I-T, bah oui, mais qui a fait une super carrière aussi.
09:58 Donc, il était capitaine de cette équipe de castres.
10:01 - Oui, il entraîne l'équipe de France maintenant.
10:02 Il entraînait le racing.
10:03 - Et qui entraîne l'équipe de France.
10:05 Exactement.
10:05 Et qui avait été champion il y a 10 ans, en 2013, avec un beau titre bien mérité aussi.
10:10 Et alors, ce qui était curieux, c'est qu'effectivement, c'était assez gros.
10:16 On s'en rendait quand même tous contre.
10:18 Au lieu d'avoir un castre champion de France à la une de l'équipe,
10:23 on a eu cette fameuse une.
10:24 Il n'y avait pas essai.
10:25 Qui prouve donc que Franck Huébert avait bien aplati.
10:29 En fait, quand le ballon est aplati dans le camp, on ne peut pas.
10:32 Il n'y a pas essai. Il est aplati.
10:34 Et il y a une remise en jeu.
10:35 Il y a une relance juste derrière.
10:36 D'ailleurs, tout Grenoble était reparti de l'autre côté.
10:40 - Même les juges de touche étaient déjà partis.
10:43 - Et donc, il n'y avait pas essai.
10:44 Donc, ça a été reconnu.
10:45 Il n'y avait pas la vidéo à l'époque.
10:47 Alors, il y avait la vidéo, bien sûr, mais pas au niveau réglementaire.
10:50 - Pas au niveau de l'arbitrage.
10:51 Il n'y avait pas l'assistance vidéo pour les arbitres.
10:53 Donc, si on avait eu ça, on aurait sûrement été champion.
10:57 Après, voilà, ce n'est pas parce qu'on aurait marqué cet essai
11:00 qu'on aura forcément été champion.
11:01 Mais c'était un moment fort.
11:03 Et puis, ça faisait sur une succession de décisions qui étaient contre nous.
11:10 Donc, même sur le terrain, pendant le match,
11:12 on sentait que c'était malsain et qu'on était dans l'incompréhension totale.
11:17 - Il y avait quand même essai de brouser, pénalité de savis et puis pas essai du côté de casse.
11:20 - Et puis, une fournaise.
11:21 C'était 5 juin.
11:22 Il faisait à Paris la Porte de Saint-Cloud dans cette fournaise du Parc des Princes.
11:27 C'était étouffant.
11:29 C'était poisseux.
11:29 C'était malsain.
11:31 - Et malgré tout, vous avez gardé toute votre dignité,
11:34 même au point de garder le point d'Olivier Merle bien en sécurité.
11:40 - Par contre, oui, après, j'ai soulevé le trophée du Perlan.
11:45 Et dès que je suis rentré dans les vestiaires, je l'ai cassé, je l'ai jeté par terre.
11:49 - On va le voir parce que oui, il faut qu'on en parle quand même de ce beau ballon.
11:52 Voilà, Capdeville et Ferruy qui ne s'en remettent pas.
11:56 Beaucoup de tristesse.
11:56 Vous voilà, Hervé, donc qui salue le public dignement avec ce ballon.
12:00 Donc, le ballon a volé quelques minutes après.
12:03 - Le ballon a explosé par terre, en fait.
12:04 J'ai fait un an avant en arrivant dans le vestiaire.
12:07 - Ça résonne comment quand vous revoyez ces images aujourd'hui ?
12:10 Vous le vivez comment ?
12:11 - C'est douloureux.
12:12 On sent l'injustice.
12:13 Et puis, ça fait 30 ans qu'on en reparle tous, régulièrement.
12:18 Dans le cœur des Grenoblois, c'est tout le temps...
12:21 C'est un désarroi.
12:22 Et puis, je répète, une injustice.
12:25 Un titre dans une carrière de joueur, c'est quand même pas donné à toutes les années d'en jouer.
12:30 Et puis, surtout quand on vient du sud-ouest, du sud-est comme nous à Grenoble.
12:35 - Ouh là !
12:36 - Voilà, on parle...
12:37 - Ouh le lapsus !
12:38 C'était bien ça le problème, justement.
12:40 Parce que cet arbitre est originaire d'Agin, je crois.
12:42 - C'est ça, Agin, la patrie de Ferras, qui était président de la Fedé.
12:47 L'ancien président de la Fedé, et puis qui était omnipotent dans le milieu du rugby
12:50 et qui, voilà, c'était un peu comme un dictateur à l'époque.
12:54 - Et le sud-est, il en fallait pas de Grenoble ?
12:56 - Le sud-est, nous, on dérangeait.
12:57 C'est évident, c'est le sud-ouest qui a inventé le rugby.
13:00 C'est même pas les Anglais, c'est les gens du sud-ouest.
13:03 Donc, les petits paysans ou les petits montagnards du sud-est, ça dérangeait.
13:09 Et puis, surtout que nous, on était costauds.
13:10 Ils nous appelaient les rambos-rugby.
13:12 Ils nous avaient fait...
13:12 - Ben, les mammouths, c'est vous, les mammouths ?
13:14 - Oui, oui, ils nous avaient fait du bashing.
13:16 La presse, voilà, on disait qu'on jouait.
13:19 Pas dans les bonnes règles.
13:21 - Oui, mais nous, on en était fiers.
13:23 - Ben, voilà, on jouait avec nos forces aussi.
13:24 Et puis, le seul essai qui a été marqué de la finale, c'était par un 3/4.
13:28 C'est pas par les avants.
13:29 - C'est sûr.
13:30 Et c'est vrai que depuis la vidéo est arrivée,
13:35 on évite bien évidemment toutes ces dérives.
13:39 - Ben, après, il y a encore...
13:40 Juste récemment, la polémique avec le Loup contre Bordeaux,
13:42 où la vidéo était en panne.
13:44 Et il y a 2 essais qui ont été litigieux.
13:46 Et voilà, donc même avec la technologie, des fois,
13:49 on arrive quand même à avoir des soucis de ce point de vue.
13:51 - C'est sûr.
13:52 Bon, vous vous retrouvez quand même ?
13:53 Parce qu'on vous avait vus tous ensemble il y a 10 ans.
13:57 Regardez comme vous n'avez pas changé, tous.
13:59 Ça, c'est Olivier Merle.
14:00 C'est lui, la masse dont on parlait tout à l'heure.
14:02 - Le concorion.
14:03 - Le maître... L'homme et demi, c'est ça ?
14:04 - L'homme et demi, oui.
14:05 - L'homme et demi. Vous étiez tous très grands.
14:07 Vous avez vu pourquoi on vous appelait les mammouths ?
14:09 Donc voilà, Cyril Savy qui avait marqué la pénalité
14:13 et qui n'a pas été accordé.
14:15 Fabrice Landreau qui était manager de l'équipe à l'époque.
14:18 Vous voyez, il ne rentrerait plus du tout dedans.
14:20 Non, Olivier Merle.
14:21 Vous aussi quand même, finalement, vous avez quand même bien gardé la forme.
14:27 Alors justement, Olivier Merle, on a une petite image.
14:30 Quand on dit que sont-ils devenus, on regrette beaucoup Gilbert Brunat,
14:34 qui n'est plus bien sûr et qui nous manque beaucoup.
14:36 C'était un super, super bonhomme.
14:38 Bien sûr, Stéphane Gérassi, Éric Ferrui, ils sont tous là.
14:41 Voilà, toujours un grand plaisir de les revoir.
14:43 Et donc, Olivier Merle, regardez.
14:45 Mais que fait cette bande-annonce d'un film avec Omar Sy ?
14:47 Regardez, il est là, il est bleu.
14:48 Voilà, ça y est, on l'a vu.
14:50 Il fait des petites apparitions dans des films.
14:52 Voilà, il est juste là derrière.
14:54 Ce film s'appelle "Le prince oublié".
14:57 Ce n'est peut-être pas le plus grand film avec Omar Sy,
14:59 mais il est quand même super sympa à regarder,
15:01 notamment avec les enfants, avec les ados.
15:03 Et donc, Olivier Merle s'amuse à faire quelques petites apparitions.
15:06 C'est quelqu'un de très attachant et puis il a eu un peu des soucis.
15:09 Et je sais qu'il vend des couteaux, donc je dirais qu'il est en offrande.
15:13 Il ne s'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
15:15 Eh bien voilà. Bon, donc tout va bien Hervé alors.
15:17 Ça va.
15:18 Il arrive bientôt le titre, on ne sait pas.
15:21 On ne sait pas si...
15:22 Il faut espérer, il faut espérer.
15:24 L'équipe nous a fait une bonne saison.
15:28 Ils n'étaient pas loin d'un bouclier, 3-2 cette année, les garçons du FCG.
15:30 C'est rageant. Après, c'est sûr que ce match contre Perpignan,
15:33 sur la longueur, c'était compliqué parce qu'ils ont un banc énorme.
15:36 Et puis, ils ont l'habitude de gérer ce genre de match.
15:40 C'est vrai que la première mi-temps, elle essaie d'entrevoir de bonnes perspectives.
15:42 Et puis de voir ce stade, ce stade des Alpes rempli, franchement, c'est énorme.
15:49 Exactement.
15:49 Ça a changé du mois de décembre, on était 3500 au bord du terrain.
15:53 Là, on sentait tout Grenoble derrière.
15:55 Et puis la passion qu'ils reçoivent pour cette équipe.
15:59 Le public est là et prêt à suivre cette équipe jusqu'au bout du monde.
16:04 Ça fait plaisir parce que moi, je retrouve des supporters
16:07 qui sont toujours supporters maintenant, qui étaient déjà supporters il y a 30 ans,
16:10 ou même plus de 30 ans, il y a 40 ans, du temps de Gébus et tout.
16:14 C'est des vrais passionnés.
16:15 Et puis, ils sont là derrière.
16:16 C'est pour ça qu'ils sont un petit peu malheureux, les résultats de cette défaite.
16:22 Et puis, voilà.
16:23 Donc, il y a tout le temps l'espérance des jours, des jours demain meilleurs.
16:27 Et surtout, ne restez pas loin parce que c'est important d'écouter les anciens,
16:31 entre guillemets, en tout cas, les anciens joueurs.
16:33 Ça, c'est vrai que c'est très important.
16:34 Merci. C'était vraiment un plaisir.
16:38 On file en Pays-Basque parce que depuis tout à l'heure, on a ce...
16:41 - On va parler du sud-ouest. - C'est un cuisseau.
16:43 C'est une... Voilà, enfin, tout de suite, on y va avec un métier encore insolite aujourd'hui.
16:47 Alors, ça dépend parce que des jambons crus, il y a le baïonne et il y a le...
16:58 Non, là, en Pays-Basque, parce qu'on parlait des fêtes,
17:01 on parle des fêtes du jambon cru.
17:02 Là, on est où, alors ? On est en...
17:03 Là, on est en Espagne.
17:04 On vient d'Andalousie, à une heure et demie de Séville,
17:07 en allant vers le Portugal, dans la Pampa, dans la province de Huelva.
17:12 D'accord. Pour retrouver une des stars de l'été, c'est elle, hein, cette cuisse.
17:18 Une star d'étape de l'été qui est de plus en plus tendance.
17:21 Donc, ce fameux patat négrat, comme on dit, ou jambon ibérique,
17:24 avec plusieurs appellations.
17:25 C'est assez récent, en fait, finalement.
17:27 Oui, en fait, il y a une norme de qualité qui a vraiment été codifiée en 2014,
17:31 parce que c'est vrai qu'avant, on s'y perdait un petit peu.
17:34 Après, il faut quand même être un petit peu connaisseur.
17:35 On peut encore s'y perdre, mais en fait, on a des étiquettes de couleurs
17:39 qui permettent, en fait, de comprendre la qualité du produit.
17:41 Là, on est sur une étiquette noire, donc c'est la plus haute qualité.
17:44 Ça veut dire qu'on est sur de la patat négrat,
17:46 ce qui veut dire qu'on est sur un jambon qui est 100% race ibérique.
17:49 C'est très important, pure race, et nourri au gland,
17:52 ce qu'on appelle "belotá" en espagnol.
17:53 Alors, il n'a que les pâtes noires ou il est tout noir, le cochon ?
17:56 Il est gris... Voilà, il est gris noir.
17:59 Et c'est...
17:59 Et le sabot est noir, pour ça qu'on l'appelle patat négrat,
18:02 ce qui veut dire pâte noire.
18:03 Alors, il y a plusieurs, il y a "belotá", il y a "cebo",
18:06 qu'est-ce que c'est la différence entre les deux ?
18:08 "Belotá", ça veut dire "gland" en espagnol.
18:09 Ça veut dire que le cochon vit en forêt de chêne
18:12 et va quasiment manger exclusivement des glands les derniers mois de sa vie,
18:15 ce qui est le cas de celui-ci.
18:16 Justement, pour être patat négrat, il doit et manger des glands,
18:18 donc "belotá", et être pure race ibérique.
18:20 Et c'est ça qui fait que c'est encore meilleur, ou pas ?
18:22 Oui, parce que l'alimentation est déjà ultra saine.
18:24 Attendez, je vais voir, je vais attendre une seconde.
18:27 Parce que voilà, il faut quand même savoir de quoi on parle.
18:30 Alors, allez-y, continuez.
18:31 Vous me disiez bien sûr que c'est...
18:33 Donc c'est l'alimentation aux glands, forcément,
18:35 qui, sur cette catégorie de produits, va apporter beaucoup,
18:39 puisque, du coup, le porc va transformer le gland en gras
18:43 et le stocker à l'intérieur et à l'extérieur du muscle.
18:46 Et le gras, il faut le manger ?
18:47 Voilà, le gras, il faut le manger, c'est très important, on le voit.
18:49 Du coup, il a une température de fusion qui est très basse,
18:51 c'est pour ça que, du coup, le jambon est déjà en train de suinter.
18:55 Et on est sur un jambon qui est qualitatif,
18:58 mais qui a aussi de très belles propriétés organoleptiques.
19:01 Il est très bon aussi pour la santé.
19:03 C'est pas du mauvais gras ?
19:04 Non, parce que comme on a une alimentation saine,
19:06 on est sur un gras qui est riche en acides gras monoinsaturés,
19:09 donc c'est-à-dire du bon cholestérol,
19:11 et riche en acides oléiques.
19:12 Il a un taux d'acides oléiques comme l'huile d'olive
19:14 qui est assez étonnant sur une graisse animale.
19:17 On ne s'attend pas du tout à ça.
19:18 Donc on ne culpabilise pas ? Alors ça, c'est mon assiette.
19:21 Voilà, exactement.
19:22 Magnifique.
19:23 Car donc, vous êtes le premier artisan coupeur.
19:26 C'est un nouveau métier ?
19:27 Alors oui, enfin nouveau.
19:29 Moi, ça fait 9 ans maintenant.
19:30 Mais effectivement, je suis le premier artisan coupeur de jambon en France,
19:34 et pour l'instant, le seul.
19:35 9 ans, c'est-à-dire à peu près quand a été codifié ?
19:38 Non, parce que moi, je suis revenu en France
19:40 et je me suis inscrit à la Chambre des métiers de l'artisanat,
19:43 à Ronald Pauvergne.
19:44 Donc j'ai créé un précédent.
19:46 Ça n'existait pas avant.
19:48 Et pour l'instant, je suis toujours le seul.
19:49 Donc il y a une personne, notamment, que j'ai formée sur Toulouse.
19:52 J'espère que le deuxième va arriver.
19:54 Et voilà, donc c'est une question de temps pour qu'on fasse des émules.
19:58 Vous avez lancé, créé un métier ?
20:00 Ça, c'est magnifique.
20:01 Alors, ça marche sur n'importe quel jambon cru, votre métier ?
20:04 Ou ça peut nécessairement être jambon ibérique ?
20:07 Non, alors pas forcément ibérique.
20:08 Déjà, on ne dit pas jambon cru.
20:09 Ou pardon ?
20:10 Voilà, on dit jambon sec.
20:11 Jambon sec.
20:12 C'est une question de législation.
20:14 Un jambon cru, c'est en dessous de 3 mois, grosso modo, d'affinage.
20:17 Au-delà, on est sur du jambon sec.
20:19 Et comme là, on est sur 36 mois d'affinage, donc 3 ans,
20:22 on est largement sec.
20:24 Il est d'avant Covid, alors, celui-là ?
20:26 Il est d'avant Covid.
20:28 Surtout que c'est deux ans de vie de cochon,
20:30 donc il est né il y a 5 ans, le cochon.
20:34 D'accord, donc je ne dirais plus jambon cru, je dirais jambon sec.
20:36 Jambon sec.
20:37 Voilà.
20:38 Et alors, mais qu'est-ce qu'il a de spécial, alors ?
20:40 Donc il y a un goût particulier, un gras particulier,
20:43 qui justifie le fait qu'on ait créé un métier pour ce produit ?
20:49 Parce qu'en fait, comme on est sur des produits d'exception,
20:51 qui sont quand même assez coûteux,
20:52 il y a un problème de rentabilité du produit.
20:56 Il ne faut pas le massacrer et puis perdre une bonne partie
20:58 parce qu'on ne sait pas le travailler.
21:00 Donc d'où le fait d'avoir des artisans qui, effectivement,
21:02 vont prendre soin du produit et puis vont pouvoir le restituer
21:05 le mieux possible pour le plaisir des papilles.
21:08 Et surtout, le restituer muscle par muscle.
21:10 Parce que ce qui est intéressant dans le jambon coupé au couteau,
21:13 c'est qu'on va justement restituer muscle par muscle.
21:16 Et chaque muscle, à ses propriétés,
21:18 va être plus ou moins percillé, plus ou moins juteux,
21:22 plus ou moins ferme en bouche.
21:24 Donc c'est ça qu'on essaye de s'évertuer à faire
21:28 pour que les gens puissent voir les différences.
21:29 Muscle, c'est vrai que c'est une émission,
21:31 il y a beaucoup de muscle sur ce plateau.
21:34 Les images ne sont pas nécessaires.
21:36 Mais on s'intéresse de plus en plus à la provenance.
21:40 Donc avec ces produits, au moins, il n'y a pas d'interrogation.
21:42 Ou bien-être animal également ?
21:44 Bien-être animal, effectivement, parce que comme je disais,
21:46 on est sur, alors ça peut paraître peu, deux ans d'élevage.
21:49 Mais en totale liberté, en pleine nature,
21:51 sur cette catégorie-là, synchorhétas,
21:54 on est sur deux hectares par cochon en termes d'élevage.
21:57 Dans l'industrie, on va être aux alentours de 6-8 mois d'élevage
22:00 pour un cochon qui ne verra quasiment jamais la lumière du jour.
22:03 Donc effectivement, on est à des années-lumière.
22:06 Mais par contre, à l'échelle mondiale,
22:08 on est sur des productions qui sont minimes.
22:10 D'accord. Alors comment on fait ?
22:12 Parce que vous nous avez apporté des couteaux de compète.
22:14 Il faut, on ne peut pas trancher avec...
22:16 Non, j'ai un petit peu de mal à m'en approcher.
22:20 Je vais vous laisser faire.
22:21 Oui, allez-y, vous vous tranchez et moi je...
22:23 Alors, je vais vous montrer.
22:24 Vous l'avez bien vue l'assiette, parce qu'elle est vraiment sublime.
22:27 Hein, voilà, vous l'avez vue ?
22:29 Donc, vous avez entendu, c'est permis.
22:30 Hein, vous pouvez y aller pour garder aussi...
22:33 Non, je ne sais pas si c'est recommandé avant de danser,
22:35 mais regardez, allez-y, vous pouvez commencer à vous servir.
22:37 Comment ça marche alors, Jérôme ?
22:40 Alors, c'est simple.
22:41 On va utiliser un couteau à jambon, comme celui-ci.
22:45 C'est un couteau alvéolé.
22:47 Donc, les alvéoles qui vont... C'est tout bon ?
22:49 Je ne sais pas si on... Ah, on ne vous entend pas.
22:51 Ah ouais, il n'y a pas de micro.
22:52 Ah, d'accord.
22:53 Ouais, voilà, alors je ne sais pas comment ça va bien se passer.
22:55 Alors, montrez-nous bien.
22:56 Alors, je vais d'abord expliquer avant.
22:58 Donc, voilà, j'ai un couteau alvéolé.
22:59 Donc, les alvéoles qui permettent justement à la tranche de se séparer,
23:02 de ne pas rester collée et de se déchirer.
23:05 Et donc, l'idée, c'est d'avoir un mouvement franc.
23:08 Donc, de poser le couteau.
23:09 Donc, je vais le refaire après.
23:12 De l'incliner légèrement et ensuite, de venir tirer vers l'extérieur
23:17 et revenir sans couper.
23:18 D'accord.
23:19 Alors, celui-ci, vous l'avez entamé quand même déjà.
23:22 Donc, il faut le préparer rien que pour nous.
23:26 Pour que ce soit plus simple, rien que pour vous.
23:28 Pour arriver vraiment au cœur du muscle.
23:29 Et donc, l'idée, ça va être de couper vers l'extérieur.
23:32 Donc, il faut toujours voir la lame à travers la viande.
23:35 Parce que sinon, ça veut dire qu'on est trop profond
23:37 et que la tranche va être trop épaisse,
23:38 qu'elle ne va pas fondre en bouche.
23:40 Et je tire vers l'extérieur, je reviens.
23:42 Pas d'épaisseur, alors ?
23:44 Non.
23:45 Pas trop d'épaisseur.
23:46 Et le but, c'est d'avoir des tranches.
23:47 En fait, de ce gabarit-là,
23:48 on est sur à peu près 3 à 4 grammes de jambon
23:50 qu'on va mettre en bouche.
23:51 C'est une hostie.
23:52 D'accord.
23:53 On va laisser fondre entre le palais et la langue.
23:55 Parce que comme je disais,
23:56 comme la température de fusion est très basse,
23:58 en fait, vu qu'on est à 37, 38 degrés en bouche,
24:02 en fait, tout de suite, le gras va fondre.
24:04 Ça va faire éclater les fibres du jambon
24:06 et c'est là qu'on va avoir cette sensation
24:08 d'un produit qui fond dans la bouche.
24:09 Parfait, peut-être.
24:10 C'est permis, on a dit.
24:11 On a tout à fait le droit.
24:13 C'est pas mauvais, voilà.
24:15 Un petit voilà pour nos invités, bien sûr.
24:19 Mais alors ici, c'est un savoir-faire.
24:21 Je sais pas s'il faut bien parler, bien fort dans le micro.
24:25 Je vous invite à vous rasseoir,
24:26 à bien remettre le micro dans votre direction.
24:29 Pour vous, regardez.
24:30 Vous avez ici, ou alors juste après l'émission.
24:33 C'est un savoir-faire que vous avez appris où, en fait ?
24:37 Alors, bizarrement, je sais pas si je donne le jambon.
24:40 Vous-même, en fait, vous avez tout créé vous-même.
24:41 Non, non, j'ai pas tout créé moi-même.
24:43 Ah, ça y est, le jambon est parti.
24:45 Il va s'y convenir en fin d'émission.
24:47 Il faut pas que je gêne la caméra qui est juste derrière.
24:48 Oui, tout à fait.
24:49 Du coup, alors moi, j'ai appris bizarrement à Londres,
24:52 au Royaume-Uni.
24:53 Bien sûr.
24:54 Voilà, un hasard de la vie.
24:55 Je suis parti là-bas pour apprendre l'anglais
24:59 et puis pour trouver du travail.
25:01 À la base, c'était pour quelques mois.
25:03 Finalement, je suis resté un an.
25:05 Et donc, comme je parlais espagnol pour avoir vécu en Espagne,
25:07 mais pas anglais, j'ai travaillé dans une épicerie espagnole à Londres.
25:10 Et donc, j'ai appris avec des Espagnols à Londres à couper du jambon.
25:14 Et au bout d'un an, je me suis dit, ça n'existe pas en France.
25:17 Il y a peut-être quelque chose à faire.
25:18 Et donc, je suis revenu.
25:19 Alors, tout le monde m'a pris pour un fou.
25:20 Coupeur de jambon, ça n'existait pas.
25:23 Et puis, je regrette pas du tout ce choix.
25:25 C'était le plus beau choix de vie que je pouvais faire.
25:29 - Oui, alors de vie, parce que comment on en vit alors de ce métier ?
25:33 On vous a rencontré dans les coulisses du Festival du Cirque,
25:36 ici à Grenoble, donc dans le ventre du Palais des Sports.
25:40 Ça, c'est une des activités que vous pouvez faire.
25:42 Il y a une dimension quoi ? Animation presque, artistique ?
25:46 - Oui, presque artistique.
25:48 C'est ce qui plaît aux gens, justement.
25:49 C'est ces belles assiettes en rosace, comme ça.
25:53 Et puis, après, c'est tout un art.
25:55 C'est pas juste l'esthétique.
25:57 C'est, comme je vous ai expliqué,
25:59 parce que c'est le gabarit de tranche le plus adéquat à la dégustation.
26:05 Et puis, après, je fais aussi beaucoup de formation.
26:07 Donc, je voyage beaucoup en Europe pour former pour cette marque-là.
26:10 - En l'occurrence, vous avez formé Guy Chanal,
26:12 le président du Festival du Cirque.
26:14 - Voilà, exactement. Mais qui d'ailleurs coupe très bien, je dois dire.
26:16 - Ah oui, elle est grande, sa tranche quand même.
26:18 - Chacun l'adapte à son propre goût.
26:21 - D'accord.
26:22 - Et même Jean-Pierre Foucault était très, très, très intrigué par votre produit.
26:27 Donc, un côté vraiment très démonstratif, c'est ça aussi la clé de votre métier ?
26:31 - Oui, mais il y a un show, en fait.
26:32 On est vraiment une vitrine de la marque.
26:33 Donc, forcément, il y a ce côté show.
26:35 Et puis, de parler aux gens, d'expliquer le produit, ça, c'est très important.
26:38 Parce que les gens demandent d'avoir de plus en plus de sens dans ce qu'ils mangent,
26:41 à comprendre ce qu'ils mangent.
26:43 Donc, c'est important de pouvoir leur expliquer,
26:44 de faire vivre un produit comme celui-ci.
26:46 - Oui, qui n'est pas non plus à portée de toutes les bourses.
26:49 C'est vrai que c'est encore cher.
26:51 Malheureusement, l'idéal voudrait que tous les élevages au monde
26:55 puissent être des petits élevages en pleine nature.
26:58 Et voilà, la carte postale, bon, c'est pas le cas.
27:00 - Il y en a en France, hein, ça arrive.
27:02 - Non, il y en a.
27:03 On reste aussi encore sur des produits un peu chers.
27:05 Mais après, moi, c'est ce que je dis toujours.
27:07 L'idée, c'est de manger moins de viande, mais d'en manger mieux.
27:09 Voilà.
27:10 Donc, ce sera toujours mieux pour le corps.
27:13 Et puis même pour le cerveau,
27:16 parce qu'on sera plus content de ce qu'on a mangé, de ce qu'on a eu dans l'assiette.
27:19 Donc, le contentement n'est pas le même.
27:20 - Non, ça pique un peu quand même à la gorge.
27:22 - On a ce petit côté un petit peu astringent du fait du gras.
27:26 Effectivement, oui, tout à fait.
27:27 - Tout à fait.
27:28 Et donc, est-ce que vous allez dispenser des cours, des formations ?
27:31 - J'en fais, ce que je disais, un petit peu partout en Europe pour la marque.
27:34 Moi, ça m'arrive d'en faire aussi personnellement.
27:37 Et je commence un petit peu aussi à aller dans les lycées hôteliers.
27:40 Voilà.
27:41 - Et cet été, est-ce qu'on peut vous être invité sur des cocktails ?
27:44 En tout cas, ça commence à bien fonctionner.
27:45 - Oui, ça va être beaucoup sur la côte d'Azur.
27:47 Voilà, dans des jolis établissements, dans des palaces.
27:49 Voilà.
27:50 - Et si on vous demande nos jambons de nos montagnes,
27:53 c'est possible de faire quelque chose aussi, finalement,
27:55 si certains voudraient aussi développer des choses autour de cet art ?
27:57 - Je sais qu'il y a des belles choses qui sont faites.
27:59 Je crois que c'est beau en Savoie, qui fait notamment,
28:03 qui travaille ensuite sur des affinages un peu plus longs
28:06 et qui travaille aussi avec une race qui est un petit peu à la mode,
28:09 le mangalitsa.
28:10 Voilà, donc il y a des belles choses qui sont en train de se faire aussi dans la région.
28:13 Oui, tout à fait.
28:14 - Tout à fait.
28:15 En tout cas, félicitations.
28:16 - Merci.
28:17 - Et vous vous souhaitez qu'à ce moment-là, ce métier va porter votre nom ?
28:19 On ne sait jamais si vous l'avez créé.
28:21 - Non, parce que les Espagnols l'ont créé.
28:23 Rendons à Rome ce qui appartient à Rome.
28:25 - Absolument.
28:26 Rome qui ne s'est pas faite en un jour.
28:28 - Non.
28:29 - Donc vous non plus, et on souhaite une longue vie.
28:31 Il a transpiré, d'ailleurs, le jambon.
28:33 - Oui, il a un petit peu.
28:34 Je vais essuyer quelques-unes.
28:35 - Voilà.
28:36 On va tâcher de faire aussi bien que vous.
28:37 Vous allez nous donner un petit cours en fin d'émission.
28:39 D'abord, justement, elle patiente.
28:41 Elle nous écoute très, très sagement.
28:43 On va aller voir une autre culture tout de suite.
28:45 À découvrir.
28:46 Et oui, les cultures orientales, les cultures du monde, elles fascinent.
28:57 Et c'est un conte des "Mille et une nuits" que nous racontent nos invités.
29:01 "Mille et une danses" même, n'est-ce pas ?
29:03 - Oui, tout à fait.
29:04 - Alors "Mille et une nuits", encore que vous, vous allez encore un petit peu plus large.
29:08 Vous êtes professeur de danse à Terre des Arts.
29:11 Qu'est-ce que c'est Terre des Arts ?
29:12 C'est une institution culturelle au départ ?
29:13 - Oui, Terre des Arts.
29:14 Alors, plusieurs rôles pour Terre des Arts.
29:16 Donc, c'est une école de danse en premier lieu.
29:18 Et c'est aussi un laboratoire d'artistes.
29:19 Donc, en fait, Terre des Arts aide les artistes qui sont en voie de professionnalisation, comme nous.
29:24 Donc, on est danseuse alors de différents styles de danse.
29:27 Marina qui fait de la danse orientale.
29:29 Molly qui fait de la danse hawaïenne.
29:31 Et moi-même qui fait du coup du tribal fusion.
29:33 - Tribal fusion.
29:35 Alors, j'ai découvert cette danse avec cette association.
29:38 - Oui, ce n'est pas encore très connu.
29:39 - Le tribal fusion, c'est la danse orientale, mais sur des musiques complètement différentes.
29:43 On peut danser sur n'importe quel style de musique.
29:45 - D'accord.
29:46 Alors, on va regarder ça.
29:47 Terre des Arts dispense tout un panel de danse.
29:52 Il y a des danses des îles.
29:54 Il y a, voilà ici, Marina, c'est de la danse orientale égyptienne.
29:57 C'est ça ?
29:58 Et puis, vous vous produisez aussi en spectacle.
30:01 Donc, on peut découvrir chaque année cette danse.
30:05 C'est à la salle Olivier Messiaen qu'on peut vous découvrir.
30:08 - En spectacle du 25 juin, oui.
30:09 - Voilà.
30:10 Et l'association Terre des Arts est votre studio.
30:12 Et rue Gabriel Péry à Grenoble.
30:13 Donc, on peut découvrir.
30:15 Ça, c'est vous, Cora.
30:16 - Oui, certainement.
30:17 - Alors, c'était vous juste avant.
30:18 Puisque vous avez combien de professeurs de danse, en fait, pour...
30:22 - On est nous trois, plus Manon qui fait de la danse Bollywood en cours régulier.
30:27 Et après, on a des intervenants, on va dire, pour des stages.
30:30 Donc, on a de la danse tahitienne avec Polinata qui vient de Valence.
30:33 On a du Bharatanatyam qui est de la danse indienne classique.
30:37 On a quoi d'autre ? De la danse grecque.
30:39 On a des danses grecques aussi, assez récemment.
30:41 Et j'espère que je n'oublie personne.
30:43 Et danse du Maghreb, bien sûr, avec Malra qui est la créatrice de l'association.
30:46 - Et donc, l'idée, c'est à la fois de s'imprégner de la danse en elle-même,
30:50 de l'apprendre, d'apprendre les mouvements,
30:52 mais aussi de s'imprégner de la culture elle-même.
30:54 Comment est-ce que vous faites ?
30:56 - Je trouve que c'est mieux de s'exprimer par la danse.
31:00 Déjà, quand on vous donne des cours, vous expliquez ça vient d'où, ce mouvement.
31:04 Surtout, vous dites la base.
31:09 Vous expliquez avec la base des mouvements de quelle région ça vient.
31:14 Et ça permet d'expliquer aux gens tout simplement en s'amusant,
31:19 en relâchant l'esprit comme ça.
31:21 - Oui, et vous savez de quoi vous parlez, parce que vous allez vous former dans des...
31:26 Vous êtes allé vous former notamment en Égypte.
31:28 Vous avez suivi des stages de danse en Égypte.
31:30 Donc, voilà la danse orientale égyptienne.
31:33 - Qui se danse avec des foulards ou sans foulard ?
31:36 - Il y a plein d'accessoires.
31:38 Donc, ça, c'est un peu classique.
31:40 Ça, c'est le style qui s'appelle Raks al-Sharki.
31:43 Donc, c'est la base.
31:45 Ensuite, on peut danser avec une quinte.
31:47 Ce sera plus la danse folklore égyptienne qui s'appelle Saïdi.
31:51 Puis, on peut, pour les moments de show, on utilise des accessoires comme les ailes, les éventails.
31:57 Donc, c'est pour décorer la scène avec les mouvements.
32:00 - Et à Terre des Armes, on peut apprendre à danser comme vous ?
32:03 - Oui.
32:04 - Il faut quand même beaucoup d'années de travail aussi, mais on peut se faire plaisir dès les débuts.
32:07 - Surtout, il faut penser que c'est plus un plaisir.
32:10 Et tout est facile.
32:12 - Et alors, la tribal fusion de Khoras, ça, ce sont vos élèves, Khoras ?
32:19 - Oui, tout à fait.
32:21 Voilà, donc, on danse sur n'importe quelle tenue.
32:23 - Pas les tenues orientales telles qu'on les imagine.
32:25 Donc, ça veut dire que c'est presque un mélange des genres avec une bonne base.
32:29 - Oui, en fait, le tribal fusion a été créé aux Etats-Unis il n'y a pas très longtemps, entre 20 et 30 ans, je dirais.
32:35 Et du coup, c'est vrai qu'on est beaucoup plus liables, en fait, dans toutes les fusions qu'on veut faire.
32:39 Et c'est là où, moi, je prends du plaisir.
32:41 Et on a aussi des tenues qui sont un petit peu plus traditionnelles, entre grandes guillemets.
32:45 Mais c'est là où, moi, je trouve, en fait, ma créativité, c'est que je peux danser sur n'importe quoi.
32:49 Du coup, je me fais un peu plaisir comme ça.
32:51 - Et avec des mouvements qui sont très travaillés, c'est-à-dire on n'est pas dans la grande démonstration.
32:55 C'est très, très précis.
32:56 - En tribal fusion, en fait, on aime bien travailler sur le côté isolation musculaire du corps.
33:01 Et du coup, on essaye d'activer un muscle sans en activer tout le reste.
33:06 Et en fait, pour pouvoir superposer des mouvements, c'est un peu cérébral aussi comme danse, mine de rien.
33:12 - On parlait de salle de sport tout à l'heure.
33:14 - On parlait de muscle.
33:15 - On va à la salle pour faire la danse orientale.
33:18 Vous avez vu ?
33:19 - Mais oui.
33:20 - Exactement.
33:21 Et ce qui est magnifique, en fait, c'est qu'il y en a pour tous et pour tous les corps.
33:25 Puisque sur ce spectacle, là, c'est le 25 juin cette année.
33:30 Et encore chaque année, on peut vous découvrir.
33:32 C'est que peu importe quand on soit maigre, qu'on soit un peu plus en chair, qu'on soit petit, qu'on soit gros, grand, n'importe.
33:39 Il n'y a rien.
33:40 - Il n'y a aucune limitation.
33:41 - Il faut avoir un corps et une envie de danser, basiquement.
33:43 Donc, c'est tout ce qu'on demande.
33:45 Non, il n'y a vraiment aucun physique, on va dire, type.
33:49 Je dirais même qu'en fait, plus il y a de la chair, plus ça bouge.
33:53 Il n'y a pas besoin de bijoux et de choses comme ça.
33:55 - Et il n'y a pas de complexe parce que certains disent "Oh non, non, non, moi, je ne peux pas faire ça".
33:58 Parce que quand même, c'est assez dénudé, nécessairement.
34:00 Ça fait partie du folklore et ce n'est pas pour autant provoquant.
34:03 - En tout cas, nous, on ne le vit pas comme ça.
34:05 Après, ça peut être perçu comme ça.
34:06 Souvent, quand on dit danse orientale, on voit plein de choses dans les yeux des gens.
34:09 Mais non, nous, en tout cas, on ne le vit pas du tout comme ça.
34:11 Et en fait, c'est vrai que c'est plutôt des femmes qui viennent pour découvrir où se réapproprier leur corps.
34:17 Ça dépend de l'histoire des femmes.
34:19 Non, il y a vraiment un aspect super solidaire et vraiment dans le partage et tout ça.
34:24 On ne force jamais nos élèves à monter sur scène, d'ailleurs.
34:26 Ce n'est pas du tout un objectif en soi.
34:29 Le but, c'est déjà de pratiquer et de se faire plaisir.
34:31 - Et chacun vient comme il le veut aussi, nécessairement.
34:34 On n'est pas obligé de...
34:35 Marina, vous aviez découvert la danse orientale en Russie, en fait, là où vous êtes originaire ?
34:40 - Oui, j'ai découvert ça là-bas quand j'étais étudiante.
34:43 J'ai essayé plein de danses différentes et je me suis arrêtée avec la danse orientale qui m'a le plus attirée.
34:50 Et j'ai commencé à enseigner aussi.
34:53 Et puis, je suis partie de l'air aussi.
34:55 Donc, je continue ma passion.
34:58 - Une passion immense.
34:59 - Oui, une passion.
35:00 - Donc, vous enseignez aujourd'hui.
35:02 Et Molly, qui est assise juste derrière vous très sagement, vous êtes professeure de danse hawaïenne.
35:10 - Alors, ici, c'est un chorus.
35:13 C'est donc la Polynésie...
35:14 Non, c'est pas...
35:15 Non, oui, c'est ça.
35:17 C'est une île du Pacifique qui fait partie des États-Unis avec une culture très spécifique.
35:23 C'est très lent et très doux.
35:25 Il y a un message presque sur chacun des gestes.
35:27 C'est ça.
35:28 - C'est ça, en fait.
35:29 Je parle pour Molly parce qu'elle prend le micro.
35:32 En fait, elle raconte une histoire avec leurs mains à chaque fois.
35:35 C'est ça.
35:36 Elle raconte un petit peu ce qui se passe dans la musique, en fait.
35:37 - Il y a le soleil ou les choses comme ça, sont des mouvements.
35:40 Ça, c'est le...
35:41 - Le soleil.
35:42 - Le soleil.
35:43 - Le soleil.
35:44 - Et la mer.
35:45 - La mer.
35:46 - La mer.
35:47 La plage.
35:48 - La plage.
35:49 - La plage.
35:50 - Comme ça.
35:51 OK.
35:52 - Hein ?
35:53 - Voilà, on peut parler de stage codé.
35:54 - Oui.
35:55 Et également des stages, des stages, comme on le disait, puisque les îles du Pacifique,
36:01 il y en a plusieurs.
36:02 On peut prendre aussi des cours de...
36:03 Alors, Bollywood.
36:04 - Oui.
36:05 - On peut prendre des cours de ballet avec Manon.
36:07 Et vraiment, chacun peut aussi pratiquer plusieurs danses, en fait, finalement, à Terre des
36:12 Arts, sur différents créneaux.
36:13 - Oui.
36:14 - En plusieurs cours.
36:15 - Ça, ce sont vos élèves.
36:16 Marina.
36:17 - Oui.
36:18 - Et donc, on ne fait pas de différence.
36:19 Dès lors qu'on a une spécificité, une danse vraiment très typique, on peut venir proposer
36:27 des cours, des stages.
36:29 - Oui.
36:30 Alors après, tout passe par Malha, qui est la directrice artistique, on va dire, de l'association.
36:33 Mais c'est vrai qu'en fait, nous, plus on a, entre guillemets, une offre diversifiée
36:37 et des cultures différentes, plus c'est intéressant pour nous et pour les spectateurs et pour
36:41 nos élèves.
36:42 - Alors ça, j'adore.
36:43 Ça, c'est la danse...
36:44 - C'est beau, hein ?
36:45 - Les danses tahitiennes.
36:46 - Les danses tahitiennes, oui.
36:47 - Voilà.
36:48 - Polinata.
36:49 - Qu'on retrouve en Polynésie, bien sûr, aussi, ces danses maouries.
36:51 Ça fait partie aussi du...
36:52 - Du rugby.
36:53 - De la culture du rugby.
36:54 - Oui.
36:55 - Bien sûr.
36:56 Voilà.
36:57 On a plutôt l'habitude du haka.
36:58 Ça, c'est le haka féminin.
36:59 - Voilà.
37:00 Eh bien, merci beaucoup.
37:01 Tout ce dont j'ai envie aussi, c'est de vous voir un petit peu, quand même, danser.
37:04 Donc, avant que nous soyons capables d'exécuter vos mouvements, on va déjà s'en inspirer.
37:08 Hein ? On écoute ? On a une petite danse orientale, plutôt, pour vous.
37:12 - Alors, c'est parti.
37:13 - Allez, c'est parti.
37:14 Et puis, bien sûr, on peut vous découvrir le 25 juin à la salle Olivier Messiaen.
37:17 Et puis, merci, bien sûr, à vous tous.
37:18 Une très belle carrière à vous, Jérôme.
37:19 Merci.
37:20 - Merci à vous.
37:21 - À vous tous.
37:22 À très vite.
37:23 - Merci.
37:24 - À plus.
37:25 - À plus.
37:26 - À plus.
37:28 - Merci.
37:30 - Merci.
37:32 - Merci.
37:33 - Merci.
37:34 - Merci.
37:35 - Merci.
37:36 - Merci.
37:38 - Merci.
37:40 - Merci.
37:44 - Merci.
37:48 - Merci.
37:51 - Merci.
37:54 - Merci.
37:57 - Merci.
38:00 - Merci.
38:03 - Vous avez profité de « Si on parlait » avec Gilles Trignan Résidence.
38:30 - L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin d'Air
38:40 vous a présenté « Si on parlait », l'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
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