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AmusantTranscription
00:00 Fréquence 2 vous offre Fréquence 2 dans mon école.
00:03 Nous sommes à Boakye, chose promise, chose due.
00:07 La caravane Fréquence 2 dans mon école reprend du service pour le bonheur de tous les élèves du pays.
00:13 Toutes les étapes de cette nouvelle aventure seront présentées par Yann Baou.
00:17 Nous sommes au lycée municipal Djibo-Soukalo de Boakye
00:22 pour le grand démarrage de la saison 4 de Fréquence 2 dans mon école.
00:27 Ce programme qui fait la promotion de l'excellence en milieu scolaire.
00:30 Je ne vous en dis pas plus, suivez-moi.
00:32 Avant le démarrage effectif de l'émission,
00:35 plus de contact avec les élèves du lycée Haute qui partagent leurs ambitions.
00:40 Je m'appelle Dosomoma Troja, je suis en classe de seconde C au lycée municipal Djibo-Soukalo.
00:45 Premièrement j'ai dit, je veux faire mieux que ça.
00:48 Mon ambition est d'être juge.
00:50 Je veux être juge pour suivre les traces de mon père.
00:53 Je m'appelle Yogoui Ndandri Oscar, je suis en classe de seconde C2.
00:59 Au premier trimestre j'ai été premier de classe avec 12,56 de moyenne.
01:04 Mon ambition est d'être docteur.
01:07 C'est Stéphane Hadou, en classe de première D1 au lycée municipal Djibo.
01:12 Mon ambition dans la vie est d'être docteur.
01:14 Pourquoi j'ai choisi cette passion ?
01:16 Parce que ma maman est vraiment souffrante, elle a mal au pied.
01:18 Jusqu'à présent on n'a pas eu un médicament pour pouvoir la soigner.
01:22 J'ai voulu devenir docteur pour pouvoir aider les autres.
01:24 Quand DJ Feno est là, tout va bien.
01:27 Évidemment, c'est avec effervescence que les élèves se prêtent à son jeu.
01:31 Assistons maintenant à l'arrivée des officiels,
01:44 escortés par l'ensemble des élèves du lycée Djibo-Soukalo,
01:48 heureux de prendre part à l'événement.
01:51 Avant d'entamer les principales articulations de cette émission,
01:54 Yan Baou a fait son show.
01:56 Est-ce que mes amis du lycée municipal Djibo-Soukalo peuvent faire du bruit ?
02:03 Sautez, sautez, criez, criez, criez, criez !
02:11 Par la suite, c'est M. Ousokonan, représentant M. Ouattara Daouda,
02:15 le proviseur du lycée Djibo-Soukalo, qui a livré le mot de bienvenue.
02:20 Au nom de M. le proviseur, souhaitez la bienvenue au lycée municipal Djibo-Soukalo.
02:28 Chers élèves, éloignez-vous des mots et fléaux qui minent le système éducatif.
02:33 Soyez des élèves en modèle.
02:35 Nous voudrions pour finir souhaiter un franc succès à l'émission "Fréquences 2" dans mon école.
02:41 Je vous remercie.
02:42 Le mot de bienvenue ainsi lâché, toute la place a été faite aux élèves
02:47 qui nous ont présenté leur établissement dans "Bienvenue chez nous".
02:51 Le lycée municipal Djibo-Soukalo est situé sur l'axe Bouaké-Béhomis,
02:56 avec une superficie de 30 hectares.
03:00 Et il faut dire que le lycée Djibo est l'un des plus grands établissements de l'Afrique du louest.
03:06 C'est un établissement mix à deux cycles,
03:09 qui a été créé en février 1963 avec le premier chef d'établissement, M. Tastanova Jean.
03:17 Ce lycée est géré par une équipe dynamique de professeurs,
03:21 de personnels d'encadrement, des adjoints aux chefs d'établissement.
03:25 Sous la supervision de l'intrepide, l'infatigable M. le proviseur, M. Ouattara Daouda,
03:32 qu'on vous demande d'ovationner.
03:34 Par ailleurs, nous vous prions de jeter un regard attentif sur les coupures intempestives de courant
03:42 et nous sollicitons aussi un laboratoire équipé pour les expériences chimiques.
03:48 Ainsi présenté, notre établissement.
03:51 Première prestation artistique avec un mystère baissé.
03:55 Eh oui, Oviekant était des nôtres pour le plus grand bonheur du public.
04:00 *Musique*
04:24 A présent, ma contribution.
04:26 Le principe de cette rubrique est de lever le voile sur l'un des fléaux qui entachent la vie scolaire au sein du lycée visité.
04:33 Celle de nos amis apportés sur les grossesses en milieu scolaire à du lycée municipal Djibo Soumkalo.
04:40 En plus du nombre élevé des grossesses en milieu scolaire,
04:44 le gouvernement ivoirien en 2014 a lancé avec une grande médiatisation dans les lycées et collèges
04:52 une campagne de sensibilisation contre les grossesses intitulée "Zéro grossesse".
04:59 Depuis lors, les campagnes gouvernementales et des ONG ne faiblissent pas.
05:04 Cependant, ce fléau prend chaque année des allures inquiétantes.
05:09 Le lycée municipal Djibo Soumkalo de Boaké n'échappe pas à ce mal
05:14 qui a de nombreuses et fâcheuses repères qui sont reçues.
05:19 Le cursus scolaire des jeunes filles.
05:21 Au cours de l'année scolaire 2019-2020, nous avons enregistré un total de 10 cas de grossesse
05:28 dont 3 élèves, 2 étudiants, 4 petits métiers cultivateurs et 1 sans-emploi.
05:34 2020-2021, nous avons enregistré un total de 20 cas de grossesse
05:39 dont les auteurs sont 7 élèves, 7 étudiants, 5 petits métiers cultivateurs et 1 sans-emploi.
05:47 Au cours de l'année scolaire 2021-2022, nous avons enregistré un total de 23 cas de grossesse
05:53 dont les auteurs sont 8 élèves, 2 étudiants, 11 petits métiers cultivateurs et 2 sans-emploi.
06:02 Cette année 2022-2023, seulement au premier trimestre, nous avons enregistré 18 cas de grossesse
06:09 dont 7 élèves, 6 étudiants, 5 petits métiers cultivateurs et 1 sans-emploi.
06:18 Par ailleurs, les secteurs d'activité des auteurs de grossesse par ordre croissant sont respectivement les artisans 28, les élèves 22, les étudiants 16.
06:30 Ces indicateurs poussent à rechercher les causes spécifiques de grossesse au lycée municipal du Pau-Soukalo-du-Boaké.
06:37 En réalité, en matière de prévention de grossesse au milieu scolaire, il n'y a pas de solution toute faite.
06:45 Les différentes stratégies de communication autour de grossesse au milieu scolaire ne marchent pas.
06:52 Ne font-ils pas changer de stratégie et tenter une autre approche? Nous vous remercions.
06:58 C'est au tour de leurs camarades de nous faire un résumé de ce qu'ils ont retenu.
07:04 Quelles sont les conséquences qui peuvent arriver si l'on contracte une grossesse précoce au milieu scolaire?
07:13 On peut mourir.
07:15 On peut mourir, oui, elle a raison. Et quoi d'autre?
07:20 On peut se faire du mal.
07:22 On peut se faire du mal, oui, c'est vrai. Et qu'est-ce que tu as retenu de l'intervention de tes camarades?
07:28 J'ai retenu que la grossesse au milieu scolaire n'est pas bonne.
07:34 Et bon, c'est que même la jeune fille qui fait cela a la mauvaise fréquentation.
07:44 Les mauvaises fréquentations ont des conséquences. La mort.
07:49 Ne pas avoir de rapports sexuels non protégés.
07:53 Les cas bons traînent plusieurs maladies comme le VIH, le sida.
07:58 Je veux conseiller à mes camarades, si elles veulent faire des rapports sexuels, elles peuvent se protéger.
08:04 Allons dans le Meet & Greet rencontrer le modèle de réussite du jour,
08:09 M. Ndreyao Abdang, diplômé de l'ENA, sous-préfet grade 2, très ému de revenir dans le lycée qu'il a autrefois fréquenté.
08:18 Parlez-nous s'il vous plaît, brièvement, de votre passage dans ce lycée.
08:22 Nous sommes rentrés ici en 1985, après avoir obtenu le CP et l'entrée en 6e.
08:30 J'ai fait l'EPP Boaké-OS, qui se trouve à côté du campus de Boaké.
08:35 Ensuite, le collège municipal, puis le lycée Guibault.
08:38 Et après, l'école de droit de Boaké.
08:42 C'est dans un parcours de 2 km que tout cela s'est déroulé.
08:45 Nous sommes arrivés ici tout petits, je dirais que nous étions parmi les plus petits,
08:50 parce qu'à l'époque, je n'avais que 12 ans.
08:53 Quand je suis rentré en 6e, ce n'était pas facile, il fallait s'adapter à une nouvelle vie.
08:59 Mais vous comprenez que pour tout élève de 6e, on était plus porté sur les langues.
09:06 Donc il fallait très vite faire le premier cours d'anglais.
09:09 Parce qu'après, ici, à l'époque, on portait encore le bleu-blanc.
09:13 Pour le lycée Guibault, contrairement aux autres lycées, c'était le jeudi qu'on portait le bleu-blanc.
09:20 Il n'y avait pas cours le lundi après-midi à l'école primaire.
09:24 Donc, quand on quitte ici à notre bleu-blanc, directement à l'école primaire,
09:30 on parlait à nos amis, quand on ne travaillait pas là-haut, vous voyez ce qu'on est devenu, non ?
09:34 Nous, on porte le bleu-blanc, mais dans une cravate. Ça les motivait.
09:37 Et donc, on était là, on était dans une famille. Parce que nos éducateurs, nos encadreurs, ce n'étaient pas des éducateurs.
09:44 À l'époque, on les appelait des suivants, je pense, mais ce n'étaient pas des suivants, c'étaient nos parents.
09:48 Parce qu'ils nous corrigeaient.
09:50 Et gare à vous, si vous avez dit à vos parents que vous avez été frappé par l'éducateur,
09:55 là, ce serait la totale, parce que ce serait l'humiliation. Ils viendraient vous frapper même devant l'éducateur.
10:00 Et donc, on a connu pas mal d'éducateurs. Je crois que beaucoup ne sont pas encore en vie.
10:05 Aujourd'hui, je voudrais quand même qu'ils reposent en paix de là où ils sont.
10:09 Je voudrais donc rendre un hommage à tous nos enseignants.
10:12 Quand je faisais votre biographie, j'ai cité beaucoup, mais beaucoup de diplômes.
10:17 Pour avoir ces diplômes-là, j'imagine qu'il y a une conduite à tenir.
10:21 Oui.
10:22 J'imagine qu'il y a une discipline à avoir.
10:24 C'est ça. Alors, d'abord, pour avoir ces diplômes, il faut aller à l'école.
10:27 D'accord.
10:28 Mais c'est beaucoup d'années de sacrifice, beaucoup d'années de privation.
10:33 Nous n'avons pas grand-chose quand nous étions au lycée,
10:36 mais on faisait l'effort de s'acheter des bouquets, des ouvrages pour les lits.
10:41 Je l'ai dit tout à l'heure, je ne suis pas le modèle parfait. Il y en a d'autres.
10:45 Mais ceux qui sont passés par là, qui ont eu une carrière plus brillante que la mienne,
10:50 ce n'est pas en dormant sur leur laurier.
10:52 Lorsque j'étais en terminale A, ici, au lycée Guibault,
10:57 au bac blanc régional, j'ai obtenu 15 sur 20 en philosophie.
11:04 Coefficient 7.
11:07 Ça veut dire que pour le bac, j'avais déjà 105 points sur 240.
11:12 Donc, voyez-vous, ça garantit déjà le succès.
11:15 Mais ça, il fallait étudier, il fallait bosser.
11:18 Il y en a d'autres. J'ai eu des condisciples ici qui sont magistrats, avocats, diplomates.
11:25 Ils ont eu le même parcours.
11:27 L'ambassadeur de Côte d'Ivoire en Chine, M. Dosso Adama, il est passé au lycée Guibault.
11:31 Nous avons fait de la 6e jusqu'à terminale, jusqu'à l'université ensemble.
11:35 Mais ce monsieur, lorsque nous étions au lycée Guibault,
11:38 il a été major dans le concours de littérature régionale.
11:42 Il a eu aussi un parcours brillant.
11:44 Donc, ne vous adossez pas sur les questions du genre,
11:48 comme son frère est ministre, comme son papa est président de l'Assemblée nationale.
11:53 Mais si votre papa est président de l'Assemblée nationale et même président de la République,
11:57 si vous n'avez pas fait d'études, on ne peut pas faire de vous un ministre.
12:00 Un ministre, c'est, j'allais dire, la dimension achevée de la réflexion.
12:05 C'est un concepteur. C'est celui-là qui réfléchit, qui planifie et que les directeurs appliquent.
12:11 Et que nous-mêmes, nous appliquons en tant qu'autorité administrative locale.
12:15 Et donc, quelque soit, je vous dis, l'importance de votre papa
12:20 ou bien de votre parent dans l'administration ou en politique,
12:24 si vous ne faites pas de défaut, vous ne pourrez pas réussir.
12:28 Il faut étudier.
12:30 Ce qui doit être votre préoccupation en cet instant précis,
12:34 comment je vais avoir le bac ?
12:36 Mais ce n'est pas comment je vais avoir un homme.
12:38 Ce n'est pas ça le plus important.
12:40 Parce que je ne pense pas que votre parent vous a mis à l'école pour que vous ayez un homme.
12:43 Ils vous ont mis à l'école pour que vous réussissiez.
12:46 Maintenant, quand vous avez réussi là,
12:48 maintenant vous décidez si vous voulez un homme ou pas.
12:52 Est-ce que vous avez compris ?
12:54 Donc pour l'heure, ce qui vous importe, c'est vos études.
12:58 Après avoir retracé son parcours scolaire,
13:03 M. Ndriaou Abdon a répondu aux questions de ses jeunes frères et sœurs.
13:08 Comment devient-on sous-préfet ?
13:11 Il faut faire le site supérieur de l'ENA, l'École Nationale d'Administration.
13:15 L'ENA, c'est l'École Nationale d'Administration.
13:17 Pour y accéder, pour faire le site supérieur,
13:19 il faut avoir une maîtrise, quelle que soit la nature de la maîtrise.
13:23 Donc après la maîtrise, vous passez un concours.
13:26 Et le concours, il est très sélectif.
13:29 Je rappelle que lorsque moi je passais le concours,
13:32 nous étions 4 000 pour 70 places et j'étais parmi les 70.
13:36 Pour toute l'école d'administration, nous étions 300.
13:41 Et lorsque vous êtes admis, quand vous rentrez au site supérieur de l'ENA,
13:44 vous faites ce qu'on appelle l'administration publique.
13:46 Et de là, vous serez administrateur civil.
13:49 Quand vous serez administrateur civil,
13:51 vous avez deux années probatoires au ministère de l'Intérieur
13:54 pour vous forger au métier de la gouvernance locale, du commandement.
14:01 Vous avez une prise en main là-bas.
14:04 Et après ça, quand vous êtes apte au commandement,
14:07 on vous affecte sur le terrain.
14:10 Vous êtes nommé par décret du président de la République
14:13 sous proposition du ministre de l'Intérieur
14:16 et après avis de tous les ministres.
14:19 Quand vous étiez élève, quelles sont les matières que vous détestez ou que vous appréciez ?
14:25 En tant qu'élève, on n'a pas apprécié une matière ou détesté une matière.
14:31 Toutes les matières se valent.
14:34 On peut avoir des difficultés dans une matière donnée.
14:37 Mais ça ne fait pas de cette matière une matière ennemie.
14:41 Parce que toutes les matières concourent à votre résultat final.
14:46 Et donc vous avez l'obligation d'aimer toutes les matières.
14:50 Personnellement, j'avais des difficultés dans les matières scientifiques, notamment en maths.
14:54 Mais ça ne veut pas dire que je n'aimais pas les maths.
14:57 C'est après cette phase-là que je me suis rendu compte que les maths étaient la matière la plus facile.
15:03 Mais c'était déjà trop tard.
15:05 J'avais déjà fini mon parcours secondaire.
15:09 Sinon, je ne détestais aucune matière.
15:12 Parce qu'à un autre temps, lorsque vous êtes boursier et que pour une raison ou autre, vous ne l'êtes plus,
15:21 sachez que vous serez la risée de tous vos amis.
15:25 Et donc nous avons l'obligation de toujours étudier pour conserver notre moyenne là où elle est.
15:31 A défaut de la faire remonter, on la maintenait au moins.
15:34 Et si nous permettions à nos camarades de faire une pause?
15:38 Pour ce faire, c'est Kevin Shambala qui investit le podium de fréquence de Dom-en-école.
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16:29 Est-ce que vous connaissez le Puyo Paya?
16:37 Est-ce que vous connaissez le Puyo Paya?
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16:46 La caravane fréquence 2 Dom-en-école se soucie également du bien-être des élèves.
16:53 C'est pourquoi nous avons mis l'accent sur ces deux lycéens.
16:57 Khawadio Moyé, chef des Israël en 4ème avec une moyenne de 15,67
17:02 et Babi Goyi Cédric aussi en 4ème avec 14,63 de moyenne.
17:08 Ayant chacun une histoire particulière, ils l'ont racontée avec beaucoup d'émotion dans "Mon Topo pour réussir".
17:15 Depuis que l'amour de nos pères, moi et mes frères et sœurs, nous sommes venus à Boakye ce matin.
17:22 Au tout début, on vivait avec elle et après, il l'a affecté à Brumont.
17:30 Ensuite, c'est pour ça qu'elle a trouvé un petit "truck job" à la mère. C'est pour ça que nous sommes ici aujourd'hui.
17:38 (Rires)
17:41 Est-ce qu'on peut l'applaudir s'il vous plaît?
17:44 Comment tu fais pour venir à l'école?
17:48 (Rires)
17:53 Tu marches pendant combien de temps?
17:55 (Rires)
17:57 Faut te calmer s'il te plaît.
18:01 La distance c'est à quel parcours?
18:04 (Rires)
18:11 Qu'est-ce qu'elle fait maman?
18:14 Elle ne fait rien.
18:16 Comment elle fait pour te scolariser justement?
18:19 Ce sont les gens de notre église qui nous aident à nous scolariser.
18:23 Pour ceux qui n'ont pas entendu, il dit que ce sont les fidèles de leur église qui se cotisent pour aider sa maman à payer sa scolarité.
18:33 Et comment est-ce que vous faites pour manger?
18:36 Devant notre église, il y a un chandon, un espace dont le pasteur a donné à notre maman pour pouvoir faire quelque chose.
18:46 Elle a préféré faire du manioc. Parfois, quand il n'y a pas de nourriture, pendant le temps de la récolte, elle va récolter du manioc et on vient à la maison après.
18:58 Donc en fait, le pasteur a offert une parcelle à ta maman sur laquelle elle cultive du manioc, c'est ça?
19:05 Oui.
19:06 Et donc c'est de ça que vous nourrissez?
19:08 Oui.
19:09 D'accord. A la maison, qu'est-ce qui est le plus compliqué à gérer?
19:13 Il y a la nourriture et puis on n'a pas trop de temps pour pouvoir...
19:19 Vas-y, dis-nous. Viens, viens, viens. Applaudissez-le s'il vous plaît! Applaudissez-le s'il vous plaît!
19:28 Si tu pleures, moi aussi je vais pleurer. Est-ce qu'on va s'en sortir? Moi et Pardo.
19:36 Maman est là, qu'est-ce que tu veux lui dire?
19:39 Ce que je peux lui dire, c'est que il ne faut pas avoir désespoir.
19:45 Car Dieu est là et je vais faire sa fierté. Je vais lui montrer que malgré mon père, moi je vais faire sa fierté.
19:52 Maman, compte toujours ici pour moi. Tout dépend de Dieu, chaque chose a son temps.
20:02 Aujourd'hui, nous vivons une vie misérable, mais demain, je te promets qu'on va s'en sortir grâce à Dieu.
20:10 Continue, fais-moi confiance et fais confiance en Dieu.
20:28 Je voudrais vous dire que autant vous êtes élève aujourd'hui, autant nous avons été élèves.
20:35 Et moi-même, j'ai été élève dans un lycée moderne.
20:39 Si nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui, c'est parce que nous avons eu à coeur d'apprendre.
20:45 C'est parce que nous avons respecté nos professeurs et nos encadreurs.
20:49 C'est parce que nous avons eu une vocation.
20:52 Je veux aujourd'hui qu'ensemble nous prenions l'engagement d'avoir des élèves meilleurs.
20:57 Est-ce que vous allez être meilleurs?
20:59 Oui!
21:01 Est-ce que vous allez mieux travailler?
21:03 Oui!
21:04 Est-ce que vous allez être polis?
21:06 Oui!
21:08 Monsieur le proviseur, ils ont pris l'engagement.
21:10 S'ils ne sont pas polis, dites comme ça, nous reviendrons ici et nous allons tirer les conséquences.
21:15 Il n'y aura plus d'artistes pour faire le show avec eux.
21:18 Passons à présent à la remise d'aide dans une état qui vise à soulager nos élèves modèles.
21:24 Le ministère de l'Emploi et de la Protection sociale leur a remis à chacun 50 000 francs CFA.
21:30 Ensuite, le modèle du jour, Monsieur Ntriyao Abdon, a remis 100 000 francs aux deux élèves modèles.
21:37 Quant à l'amicale des anciens, parmi lesquels le général Chérif Ousmane,
21:40 elle a promis une prise en charge totale de nos deux élèves pour la prochaine année scolaire.
21:45 Enfin, le ministre des Transports, Monsieur Amadou Kone, également député de Boaké,
21:50 a offert à sept élèves modèles du lycée une enveloppe globale de 2 200 000
21:56 pour améliorer les conditions de vie de ces élèves brillants pour lesquels le quotidien n'est pas toujours facile.
22:03 Ce qui a permis d'offrir à ces enfants des cartes de bus et des enveloppes.
22:07 Ce sont au total 350 000 francs CFA offerts à chacun des élèves.
22:13 Au terme de l'émission, le modèle du jour a salué l'initiative.
22:17 Je voudrais saluer cette initiative de F2 qui a eu lieu depuis un moment
22:23 et qui aujourd'hui est venue au lycée Nsba Gibo Sougalo.
22:26 Lycée qui a encadré nos parcours scolaires depuis le secondaire jusqu'au second cycle
22:35 et qui a fait de nous le modèle qui a été choisi aujourd'hui.
22:38 Je voudrais remercier la direction de F2 et dire merci aux élèves pour leur mobilisation.
22:44 Je suis en train d'équiper les enseignants en matériel didactique
22:48 et donc j'ai été interpellé pour ce qui concerne le lycée Gibo.
22:53 On va s'y atteler.
22:54 Mais je veux dire, ça sera dans un cadre collectif.
22:58 Puisqu'il y a une amicale des enseignants qui est menue aux choses,
23:00 les actions individuelles ne pourront pas vraiment prospérer.
23:04 C'est la prestation de Vénome le Cascadeur, désormais appelé Olivier,
23:08 qui a refermé cette étape initiale tenue à Boakye au lycée Gibo Sougalo.
23:14 [Musique]
23:41 Est-ce que ça va ?
23:44 [Musique]
23:52 Est-ce que ça va ?
23:55 [Musique]
24:18 Tout le monde chante la dixième chanson.
24:20 [Musique]
24:49 Je ne veux pas mourir de la haine,
24:51 mais ma voix est comme un solo.
24:53 Je la veux pour d'argent, d'argent, d'argent.
24:57 [Musique]
24:59 Retrouvez l'intégralité de l'émission ce dimanche sur Fréquences 2,
25:03 de 15h à 17h.
25:05 Et rendez-vous la semaine prochaine au lycée moderne de Dimbokron.
25:09 [Musique]
25:18 fréquence 2 vous a offert fréquence 2 dans mon école