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Retrouvez le replay de la 4e étape du ZLM Tour du 11/06/2023.

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Sport
Transcription
00:00:00 La dernière journée, l'épilogue de ce ZLM Tour,
00:00:03 quatrième étape autour de la localité d'Osterhout,
00:00:06 158,5 km pour cette quatrième et dernière étape
00:00:10 de ce ZLM Tour.
00:00:11 Le maillot jaune toujours solidement accroché
00:00:13 sur les épaules de la FCOI.
00:00:15 Bonjour Johan Offredo,
00:00:16 ravi de vous retrouver sur ces routes néerlandaises.
00:00:19 Bonjour Théo.
00:00:20 Et oui, toujours sous ces routes néerlandaises
00:00:22 et toujours avec une belle météo.
00:00:24 Malheureusement, pas de vent,
00:00:25 pas de soleil,
00:00:26 pas de soleil,
00:00:27 pas de soleil,
00:00:28 pas de soleil, pas de soleil, pas de soleil.
00:00:30 Une belle météo.
00:00:31 Malheureusement, pas de vent au programme
00:00:33 aujourd'hui pour cette dernière étape,
00:00:35 cette quatrième et dernière étape.
00:00:38 On a des écarts qui sont très serrés entre les coureurs.
00:00:41 On a encore l'occasion d'avoir un changement
00:00:46 pour le classement général,
00:00:47 encore un nouveau vainqueur d'étapes,
00:00:50 puisqu'on rappelle les différents vainqueurs d'étapes
00:00:54 sur ce ZLM Tour.
00:00:56 On a eu un prologue qui s'est imposé
00:00:59 de la plus belle des manières,
00:01:01 puisqu'il a réussi à reléguer la plupart
00:01:03 de ses compatriotes assez loin,
00:01:05 même si on est dans un mouchoir de poche.
00:01:09 On a ensuite vu la victoire,
00:01:11 très belle victoire de Jent van de Velde
00:01:14 qui s'est imposée sur une échappée.
00:01:17 Et ensuite, on a eu deux sprints,
00:01:19 deux sprints avec des sprinters différents.
00:01:22 Et ça nous laisse aujourd'hui peut-être l'occasion
00:01:25 de voir un sprint de Mark Cavendish
00:01:27 ou certainement de Ralf Kooij,
00:01:28 parce que finalement, cette formation de Jumbo-Visma
00:01:30 a travaillé depuis le début de ce ZLM.
00:01:33 Même s'ils ont le maillot jaune,
00:01:35 ils n'ont pas remporté de victoire des top 10.
00:01:38 Vous le voyez, ce top 10 du classement général
00:01:40 avec deux Néerlandais aux deux premières places.
00:01:43 On a Alex Edmondson à la troisième
00:01:45 et Sam Welsford à la quatrième.
00:01:47 Les écarts, on le répète,
00:01:49 pas de difficultés topographiques sur cette quatrième étape.
00:01:52 On a des bonifications évidemment à aller prendre.
00:01:55 On a encore 13 secondes de bonification
00:01:57 si on compte le sprint intermédiaire tout à l'heure d'Osterhout
00:02:00 qui aura lieu sur la ligne.
00:02:02 Et donc, un garçon comme Sam Welsford,
00:02:05 s'il remporte tout simplement le sprint et cette étape
00:02:08 et si Olaf Kooij ne finit pas sur le podium,
00:02:10 on pourrait assister à un changement de leader
00:02:13 et à un triomphe de Sam Welsford, par exemple,
00:02:16 si d'aventure il remporte cette étape
00:02:18 et qu'Olaf Kooij ne termine pas sur le podium.
00:02:21 Donc le suspense reste entier.
00:02:23 On a de la course encore aujourd'hui.
00:02:25 Oui, on a de la course et comparé aux autres jours,
00:02:28 on n'a que trois cours à l'avant.
00:02:30 On n'a pas voulu se faire piéger du côté des équipes de sprinters.
00:02:33 L'enjeu est grand.
00:02:35 Vous l'avez dit, Théo, c'est la victoire d'étape bien évidemment,
00:02:37 mais aussi le classement général.
00:02:39 Ce classement général qui est resserré entre les principaux leaders,
00:02:44 entre la formation de Jumbo-Visma,
00:02:47 entre la formation d'ESM.
00:02:50 On rappelle qu'il y a eu cinq secondes seulement
00:02:52 entre Olaf Kooij et Nils Eckhoff.
00:02:54 Une seconde plus loin, Alexandre Bonson de la formation d'ESM
00:02:58 et encore trois secondes plus loin, Sam Welsford.
00:03:00 Ça nous fait trois cours de la formation d'ESM dans les quatre premiers.
00:03:05 Sauf qu'on n'a pas la première position, celle d'Olaf Kooij,
00:03:08 tellement convoitée.
00:03:09 Donc aujourd'hui, forcément,
00:03:11 comme la première, la deuxième et la troisième étape,
00:03:15 on va avoir une formation Jumbo-Visma
00:03:17 qui va contrôler cette étape-là et va tenter d'arriver au sprint.
00:03:21 Alors, il y a aussi beaucoup de suspense
00:03:23 avec ce sprint intermédiaire qui va intervenir.
00:03:25 Est-ce qu'on va vouloir revenir sur cet échappé
00:03:27 pour disputer le sprint intermédiaire ?
00:03:29 On aura la réponse dans quelques instants.
00:03:31 On est à moins de 50 kilomètres de l'arrivée
00:03:37 et les cars, comme vous le voyez, flirtent avec la minute.
00:03:41 Et justement, Johan, on avait un seul tricolore
00:03:44 au départ de ce ZLM Tour.
00:03:48 Et on va le voir là sur ce plan.
00:03:51 Léo Bouvier, il est à l'avant, il fait partie de cet échappé.
00:03:54 Il a le dossaire 191.
00:03:57 C'était le troisième homme de ce trio.
00:04:00 Léo Bouvier de la formation Bikehead,
00:04:02 Léo Marnet, qui est à l'avant en compagnie de Guillaume Vissère
00:04:06 de la formation Bit Cycling.
00:04:08 Et puis nous avons Sam Gadman
00:04:12 de la formation ALINK Continental Cycling Team.
00:04:16 Ces trois hommes ont compté plus de deux minutes d'avance,
00:04:19 écart maximal par rapport à la tête de peloton.
00:04:22 Il faudra souligner qu'il y a eu une chute un peu plus tôt dans cette étape
00:04:26 qui n'a pas mis à terre les favoris du classement général.
00:04:29 En revanche, au Lafcoy, le maillot jaune a été retardé.
00:04:32 Après cette chute, il a changé à deux reprises,
00:04:34 notamment de vélo.
00:04:36 On a eu un abandon, malheureusement,
00:04:39 mais qui ne concernait pas des prétendants au classement général
00:04:42 puisque c'est le coureur de la formation Léopard Pro Cycling.
00:04:45 Équipe, pardon, continentale qui fait la part belle aux jeunes,
00:04:50 notamment c'est le Néerlandais Nick van der Leek
00:04:54 qui a dû quitter malheureusement la course.
00:04:57 C'était de cela à à peu près 103, 102, 103 km de l'arrivée tout à l'heure.
00:05:03 On est sur cette dernière étape.
00:05:06 On se doute que le final va être mouvementé.
00:05:11 On voit sur la potence des coureurs, c'est quoi ?
00:05:14 C'est tout simplement un petit sticker
00:05:16 sur lequel on met les différents changements de direction.
00:05:18 Ça peut être le cas aussi pour certains de l'alimentation qu'il faut suivre.
00:05:23 Ah, nouvelle chute avec un coureur de la formation Koratec,
00:05:27 malheureusement qui est à terre,
00:05:29 qui avait déjà vu notamment Attilio Viviani, son sprinter,
00:05:32 partir à la faute.
00:05:34 On avait Etienne Van Empel, également le Néerlandais habitué des échappées en Italie
00:05:40 qui étaient tombés tout à l'heure dans la chute.
00:05:43 On a encore une fois de la Léopard.
00:05:45 Alors je n'ai pas pu bien identifier encore les coureurs.
00:05:48 C'est tombé en milieu de paquet il me semble,
00:05:51 un peu sur la droite après cette vague.
00:05:54 Est-ce que ce n'est pas Jan Stokli qui est tombé,
00:05:57 le coureur de la formation Koratec ?
00:06:00 Oui, il a bien déchiré en tout cas.
00:06:03 C'est celui de Cédric Price, le Luxembourgeois.
00:06:10 C'est le Néerlandais qui était venu sur ces élèves tours avec le champion du Luxembourg,
00:06:17 le sprinter, le garçon assez rapide, Colin Eiderscheid.
00:06:21 Malheureusement il n'est pas parti, il n'a pas terminé hier la 3ème étape,
00:06:27 alors que c'est Alexander Konyshev qui avait pris la 2ème place
00:06:31 de la 1ère étape en ligne de ce ZLM Tour qui a touché le bitume.
00:06:35 Ce n'est pas Konyshev ça ?
00:06:38 Ce n'est pas Konyshev, on le reconnaît puisqu'il a une moustache.
00:06:42 Est-ce qu'il ne l'aurait pas rasé ?
00:06:45 Ah ça c'est possible Théo, c'est vrai qu'une moustache ça se rase.
00:06:50 On peut parler de ce genre de choses là.
00:06:55 Justement c'est difficile parfois pour le public de reconnaître les coureurs
00:07:01 et aussi difficile pour les consultants de reconnaître les coureurs.
00:07:04 On les reconnaît quand on a le numéro de Sars qui s'affiche,
00:07:08 ce qui nous donne un renseignement tout de suite sur le coureur.
00:07:12 Mais c'est vrai que toutes les équipes sont équipées par les équipementiers
00:07:16 avec les mêmes casques, les mêmes lunettes et que la personnalité parfois
00:07:20 elle est difficile à regarder.
00:07:22 Alors comment on observe un coureur ?
00:07:25 Avec son coup de pédale, avec sa position, avec sa manière de relancer.
00:07:29 Ça peut être parfois aussi avec une moustache ou une petite barbichette.
00:07:34 C'est chaussure aussi parfois.
00:07:37 Pardon Théo ?
00:07:39 C'est chaussure aussi parfois.
00:07:41 Avec ses chaussures, avec la taille de ses chaussettes.
00:07:43 Il y a des coureurs qui ont l'habitude de mettre des chaussettes basses,
00:07:46 des chaussettes plus hautes, des chaussettes moins hautes.
00:07:50 Et ça peut être un des critères de reconnaissance des coureurs.
00:07:54 En tout cas, ça fait plaisir de voir Léo Bouvier, le coureur de la Bike Aid,
00:07:59 cette équipe de 3e division qui est présent à l'avant.
00:08:04 On parlait de ces courses qui sont révélatrices de talent.
00:08:08 C'est l'occasion de se faire remarquer.
00:08:10 Lui qui était passé par les rangs du Scodyjon.
00:08:14 Le Scodyjon, c'est une équipe tout simplement de DN1 chez les amateurs en France
00:08:19 qui permet d'être révélatrice de talent.
00:08:22 Julien Bernard est passé par les rangs de cette équipe-là.
00:08:25 Et d'autres nombreux coureurs.
00:08:28 C'était une pépinière.
00:08:30 Ça fait partie de ces réserves en national qui permettent à des coureurs
00:08:34 de passer à l'échelon supérieur.
00:08:37 Et puis on parlait en début de journée de ces coureurs parfois obligés
00:08:40 de garder une double activité en parallèle du vélo.
00:08:43 C'est le cas de Léo Bouvier qui, en parallèle de ses athlètes,
00:08:47 a été occupé au poste de commercial.
00:08:51 Notamment, il a même lancé une marque de selles de vélo
00:08:53 pour être tout à fait complet.
00:08:55 Il y a des selles qui s'adaptent aux morphologies de chacun.
00:08:59 Il a créé ça, cette société,
00:09:02 pour fil conducteur peut-être même de sa carrière
00:09:06 et peut-être même de sa reconversion ensuite.
00:09:09 Oui, parce que forcément, quand on est dans des équipes continentales
00:09:13 comme celle-ci, c'est le cas des trois coureurs
00:09:18 qui se trouvent dans l'échappée en ce moment.
00:09:23 Cette équipe Bits Cycling Club avec Guillaume Vissier
00:09:27 qui se trouve à l'avant ou c'est le cas de Sam Gatteman
00:09:31 qui fait partie de cette équipe à ligue continentale Cycling Team.
00:09:36 C'est des coureurs qui courent dans la cour des grands
00:09:41 parce que ces courses-là permettent l'opportunité
00:09:46 de faire participer des coureurs de troisième division.
00:09:50 Mais on ne joue pas dans la même course,
00:09:52 ça veut dire qu'on est obligé de travailler à côté,
00:09:54 d'avoir un métier, de financer parfois ses chambres à air
00:09:58 et ses pneus, voire même les produits
00:10:02 que l'on met dans les bidons, ces barres de ravitaux.
00:10:07 C'est souvent le cas dans les plus petites équipes
00:10:09 de troisième division et on se retrouve face à des coureurs
00:10:12 qui ont des salaires bien plus grands,
00:10:14 avec des équipes qui ont un budget énorme
00:10:17 comparé à ces formations de troisième division.
00:10:20 Pour l'instant l'écart est stabilisé autour de 7 minutes
00:10:30 pour Léo Bouvier, notamment c'est le 291,
00:10:33 c'est le troisième de ce groupe si vous le découvrez.
00:10:37 Il a commencé le vélo notamment à Dijon, vous l'avez dit Yohann.
00:10:43 Léo Bouvier, j'ai dit que c'était un jeune coureur,
00:10:51 mais il a 25 ans.
00:10:53 Alors on peut parler de cette maturité dans le cyclisme,
00:10:56 est-ce qu'il y a vraiment un âge de maturité ?
00:10:58 Maintenant le cyclisme est clairement en train de changer.
00:11:00 On a une espèce de mutation où des jeunes coureurs
00:11:05 arrivent chez les professionnels et sont capables de s'imposer rapidement.
00:11:09 C'est lié à l'image de Remco Evenepoel.
00:11:13 Tout de suite, à l'instant, c'est bien notre français que vous voyez,
00:11:17 Léo Bouvier de la formation Backtail, le Dossard 191,
00:11:21 il a déjà 25 ans.
00:11:23 Alors est-ce que c'est un âge trop tard pour percer dans le cyclisme ?
00:11:26 Non, pas forcément, mais c'est vrai qu'on a l'habitude maintenant
00:11:30 de voir de jeunes coureurs performer très tôt.
00:11:33 Ça a été le cas des champions de Mathieu Van Der Poel
00:11:37 ou encore de Tadej Pogacar, de Egan Bernal,
00:11:43 des coureurs qui se sont imposés très rapidement
00:11:46 chez les professionnels avec une grande capacité d'adaptation.
00:11:50 Je pense aussi à un certain Lenny Martinez de la formation Groupama FDJ
00:11:54 qui, à 19 ans, est déjà capable de rivaliser avec les meilleurs grimpeurs du monde.
00:12:00 Alors on prend les mêmes et on recommence,
00:12:03 toujours la formation Astana qui s'est portée à l'avant du peloton.
00:12:07 On n'a pas envie de laisser passer l'opportunité d'arriver au sprint
00:12:12 du côté de la formation Kazakh.
00:12:15 Forcément, quand on a un coureur comme Mark Kamenich dans ses rangs
00:12:19 qui est un peu plus haut,
00:12:21 qui est un peu plus haut,
00:12:23 qui est un peu plus haut,
00:12:25 qui n'a pas pu s'exprimer tout simplement depuis le début,
00:12:29 il a fait un prologue en demi-teinte,
00:12:32 il termine à la 35ème place.
00:12:35 Il a eu une 14ème place sur la première étape
00:12:39 où les fuyards et les échappés ont réussi à aller au bout.
00:12:43 Sur la deuxième étape, il n'a pas pu participer au sprint
00:12:47 puisqu'il a eu un ennui mécanique
00:12:49 et hier il n'était pas dans la bataille sur la deuxième étape.
00:12:53 Il n'a pas pu participer au sprint
00:12:55 puisqu'il a eu un ennui mécanique
00:12:57 et hier il n'était pas dans la bataille sur la troisième étape.
00:13:01 Aujourd'hui, dernière chance pour Mark Kamenich,
00:13:04 lui qui va participer ensuite au Tour de Belgique,
00:13:07 au Balouaz Belgian Tour et ensuite au Tour de France.
00:13:11 Il a envie d'aller décrocher une 163ème victoire d'étape.
00:13:15 Du coup, on met tout le monde au charbon du côté de la formation à Stamina.
00:13:19 Même Topo, que ce soit pour la jeunesse de Lavkoy
00:13:22 qui a fait son deuxième tour,
00:13:24 on n'a même pas eu trop l'impression d'avoir pu sprinter,
00:13:27 en tout cas se mêler à la victoire,
00:13:29 soit par faute de placement, soit par les circonstances de course.
00:13:33 Les coureurs qui m'ont fait la plus forte impression, Théo,
00:13:36 depuis le début, c'est cette équipe qu'on voit à l'avant,
00:13:39 la team Alpecin de Queninck.
00:13:41 Tout simplement pourquoi ?
00:13:43 Puisque dans ces rangs,
00:13:45 ils ont un certain Jakub Marechko qui va vite au sprint.
00:13:49 Ils ont su à chaque fois se placer au bon moment,
00:13:53 faire un sprint idéal.
00:13:55 Jakub Marechko, c'est une première place
00:13:57 et une deuxième place sur la troisième étape.
00:14:00 Donc il a quand même marqué des points pour cette équipe Alpecin.
00:14:06 Une équipe qu'on attend aujourd'hui,
00:14:10 c'est la formation Jumbo,
00:14:12 puisqu'elle qui a travaillé tous les jours.
00:14:15 Alors effectivement, ils sont le leader du classement général,
00:14:18 mais c'est quand même une étape à aller chercher.
00:14:21 Et quand on court face à des équipes continentales,
00:14:24 on le rappelle, cette première étape a vu la victoire d'un coureur,
00:14:30 d'une équipe de troisième division.
00:14:33 Donc c'est important de marquer les esprits,
00:14:37 de montrer de quoi on est capable.
00:14:40 Donc forcément, du côté de la Jumbo,
00:14:42 on a un double objectif aujourd'hui, garder ce maillot jaune
00:14:45 et de gagner cette première étape.
00:14:48 Et puis, on a aussi un double objectif,
00:14:50 c'est de gagner la victoire d'Etat.
00:14:52 Donc on a aussi un double objectif,
00:14:54 c'est de gagner la victoire d'Etat.
00:14:56 Et puis l'autre clé de compréhension de ces différences aussi,
00:14:59 c'est Sam Wellsford qui nous l'a donné tout à l'heure en interview.
00:15:02 On comprenait que ce genre de course dont vous parliez,
00:15:05 Yoann, ce ZLM Tour,
00:15:07 il donne la part belle également aux équipes continentales.
00:15:10 Et forcément, ces équipes-là,
00:15:12 elles viennent un peu comme si c'était leur Tour national,
00:15:14 dans le peloton.
00:15:15 Et les équipes comme la DSM ou la Jumbo-Visma,
00:15:17 on n'a pas forcément envie de forcément tout miser sur le ZLM Tour
00:15:20 pour prendre trop de risques
00:15:22 et risquer pourquoi pas, malheureusement, une chute bête
00:15:26 et qui pourrait annuler ensuite toute ambition
00:15:29 dans des courses un peu plus importantes.
00:15:31 Et là aussi, on a senti dans les propos de Sam Wellsford,
00:15:34 parfois une certaine prudence,
00:15:36 ce qui peut expliquer aussi pourquoi
00:15:39 les sprinteurs de premier plan
00:15:41 étaient dans un deuxième rideau
00:15:44 sur les emballages massifs.
00:15:47 Oui, c'est exactement ça.
00:15:49 Il a tout dit quand il exprime ce sentiment.
00:15:54 C'est tout simplement qu'il y a des coureurs
00:15:57 qui ont le couteau entre les dents.
00:15:58 Et c'est le cas de ces trois hommes-là
00:16:00 qui passent sur la ligne d'arrivée
00:16:02 à 39 kilomètres du sprint final.
00:16:06 On a des équipes continentales, vous le rappeliez,
00:16:09 qui travaillent pour la plupart à côté
00:16:12 et qui ont le couteau entre les dents,
00:16:13 qui ont tout à prouver
00:16:15 et donc qui vont prendre des risques dans le final.
00:16:17 Alors que pour certains, on a des objectifs
00:16:19 qui vont être plus lointains,
00:16:21 avec le Tour de France pour certains,
00:16:23 mais avec les championnats d'Europe,
00:16:25 les championnats du monde.
00:16:26 Donc on est un peu plus sur la réserve,
00:16:28 on fait un peu plus attention, forcément,
00:16:31 pour les coureurs du World Tour.
00:16:33 Là, ça va être intéressant, justement,
00:16:35 ce premier passage sur la ligne.
00:16:36 On va pouvoir voir, alors que Léo Bouvier là,
00:16:38 il a une petite cassure à aller chercher,
00:16:40 alors qu'on avait des supporters de l'AFCOY
00:16:42 sur le côté de la route.
00:16:44 On est passé sur la ligne d'arrivée, justement, Yoann,
00:16:49 et ça va être intéressant avec le peloton, notamment,
00:16:51 de voir comment ça peut se passer
00:16:53 dans les derniers kilomètres.
00:16:55 Moi, j'ai vu une arrivée,
00:16:57 il y a cette petite courbe,
00:16:59 regardez, à 200 mètres de l'arrivée,
00:17:01 là encore, le placement va être primordial.
00:17:03 Cette ligne aussi qui est dans une relative...
00:17:06 Ce n'est pas un virage,
00:17:08 mais la ligne est placée un peu
00:17:10 dans un rétrécissement de chaussée.
00:17:13 Donc là aussi, le placement sera une nouvelle fois primordial.
00:17:17 Il va être plus que primordial.
00:17:19 Vous avez vu cette ligne d'arrivée,
00:17:22 même s'il n'y a pas de virage,
00:17:24 c'est une légère courbe sur la droite.
00:17:26 Si le sprinter et le train des sprinters
00:17:29 se trouvent sur la gauche,
00:17:31 on fait des hectomètres en plus.
00:17:33 Il s'agira de se placer sur l'intérieur du virage
00:17:37 et bien évidemment d'être dans les conditions
00:17:40 les plus optimales, tout simplement.
00:17:43 On l'a vu, le sprint,
00:17:45 ce n'est pas simplement un sprint,
00:17:47 c'est la préparation, tout le final,
00:17:49 avec ses virages, ses relances.
00:17:51 Il s'agit de rester devant,
00:17:53 de garder un train cohérent.
00:17:55 Pour l'instant, les 3 hommes de tête,
00:17:57 eux, collaborent bien.
00:17:59 On n'est pas rentrés dans la partie
00:18:01 la plus charnière de la course
00:18:03 où les trains vont se mettre en route.
00:18:05 Est-ce qu'on a la capacité
00:18:07 pour les 3 hommes de tête d'accélérer ?
00:18:09 J'en doute, même si l'étape,
00:18:11 aujourd'hui, on le rappelle,
00:18:13 elle était relativement courte.
00:18:15 158 km seulement,
00:18:17 si on occulte le prologue, évidemment.
00:18:20 158 km, ça permet peut-être aux coureurs
00:18:25 d'avoir gardé un peu de jus
00:18:27 pour embrayer dans le final,
00:18:29 en tout cas, une minute.
00:18:31 Regardez toujours ces rétrécissements,
00:18:34 ces ronds-points.
00:18:36 Il faut à chaque fois subir la relance
00:18:39 quand on se trouve à l'arrière du paquet,
00:18:42 ce qui n'est pas le cas de ce ventre mou
00:18:44 à l'avant du peloton.
00:18:46 On voit Marc Cavendish toujours bien placé
00:18:48 aux alentours de la 20e position.
00:18:50 C'est le cas depuis le début
00:18:52 de ce ZMT, pourtant,
00:18:54 il n'a pas réussi à scorer encore aujourd'hui
00:18:56 face à une concurrence
00:18:58 qui est moins grande, finalement, Théo,
00:19:00 que sur le Giro, que sur des courses
00:19:02 où il a pu s'imposer habituellement.
00:19:04 Et là, Jumbo à la barre,
00:19:13 encore en tête de peloton,
00:19:15 le directeur sportif de cette formation,
00:19:17 Jumbo Visma, disait tout à l'heure
00:19:19 Martin Weinhans, qu'on ne va pas se focaliser
00:19:21 forcément sur le maillot jaune de l'Avkoy,
00:19:23 on va rouler pour la victoire d'étape.
00:19:25 Et forcément, ce qui va découler
00:19:27 pour la victoire d'étape, ça voudra dire
00:19:29 qu'on souhaitera aller chercher
00:19:31 les bonifications et donc le succès
00:19:33 au général découlera de la performance
00:19:35 au sprit de l'Avkoy,
00:19:37 mais qui a eu des...
00:19:39 des difficultés, on va dire ça comme ça.
00:19:41 Johan a trouvé
00:19:43 des automatismes avec ses coéquipiers
00:19:45 et on a senti qu'il était toujours
00:19:47 un petit peu en retrait, placé aux alentours
00:19:49 des 10e, 15e places à 500 mètres de l'arrivée.
00:19:51 Et il n'a pas forcément donné la pleine mesure
00:19:53 si ce n'est lors de
00:19:55 l'arrivée de la 2e étape en ligne,
00:19:57 3e étape de ce ZLM Tour,
00:19:59 remportée par Yacoub Marechko.
00:20:01 Il avait démarré de trop loin
00:20:03 et il est venu échouer,
00:20:05 il était venu échouer à la 2e place.
00:20:07 Oui, et finalement, s'il est leader
00:20:09 aujourd'hui du classement général,
00:20:11 c'est parce que, tout simplement,
00:20:13 il a fait un très bon prologue,
00:20:15 il termine à la 3e position sur le 1er sprint.
00:20:17 On rappelle que le peloton
00:20:19 s'est fait avoir par l'échappé
00:20:21 par Jente Vandevelde.
00:20:23 Il termine à la 9e place.
00:20:25 Sur la 2e étape, il termine à la 2e place.
00:20:27 Hier, il n'a pas réussi
00:20:29 à se mêler dans le sprint.
00:20:31 Alors, est-ce que c'est une question de placement
00:20:33 ou, tout simplement, il est un ton en dessous ?
00:20:35 En tout cas, ce que nous dit
00:20:37 Martin Weidandt, aujourd'hui,
00:20:39 le directeur sportif de cette équipe
00:20:41 Jumbo-Visma,
00:20:43 ça ne veut strictement rien dire.
00:20:45 On se doute bien
00:20:47 qu'on va viser la victoire d'étape
00:20:49 et en visant la victoire d'étape,
00:20:51 le classement général.
00:20:53 Le classement général est tellement resserré
00:20:55 que c'est forcément
00:20:57 aujourd'hui où on va faire la différence
00:20:59 et ce qui nous indique
00:21:01 qu'il va y avoir beaucoup de tension dans le peloton,
00:21:03 beaucoup de nervosité. Les gens se rendent énormes.
00:21:05 Non seulement la victoire d'étape,
00:21:07 mais la victoire au classement général de ce ZLM Tour.
00:21:09 Léo Bouvier qui est parvenu à rentrer
00:21:17 sur le duo tout à l'heure.
00:21:19 On rappelle l'identité de ces trois hommes
00:21:21 qui sont à l'avant, qui comptent toujours
00:21:23 cette fameuse minute d'avance.
00:21:25 Guillaume Vissère, Sam Gadman
00:21:27 et donc le Français de la bike-aid.
00:21:29 Léo Bouvier,
00:21:31 c'est Sam Gadman qui est passé en tête
00:21:33 du sprint intermédiaire
00:21:35 devant Guillaume Vissère et Léo Bouvier.
00:21:37 Pas de bonification prise par le peloton.
00:21:39 On n'est pas venu rentrer.
00:21:41 On n'a pas voulu
00:21:43 rentrer avant ce sprint intermédiaire
00:21:45 pour aller chasser les bonifications.
00:21:47 Et donc, pour renverser Olaf Koei,
00:21:49 il va falloir remporter cette étape
00:21:51 en espérant que le Néerlandais
00:21:53 ne prenne pas les autres secondes.
00:21:55 10, 6 et 4, on rappelle,
00:21:57 secondes de bonification sur la ligne.
00:21:59 Sam Wilsford est encore en position
00:22:01 de le faire.
00:22:03 Peut-être Nils Sekoff également
00:22:05 qui a une belle pointe de vitesse
00:22:07 pour Alexandre Monson.
00:22:09 A part si on fait peut-être
00:22:11 le coup de kilomètre ou une attaque
00:22:13 dans le final, on ne voit pas forcément
00:22:15 Alexandre Monson faire le sprint.
00:22:17 Ce ne sont pas forcément ses qualités.
00:22:19 Ce ne sont pas forcément ses qualités
00:22:21 mais on peut assister à quelque chose
00:22:23 de très nerveux.
00:22:25 Alexandre Monson, il est quand même
00:22:27 bien placé au classement général.
00:22:29 On peut assister justement à faire...
00:22:31 On rappelle souvent que le sport d'équipe,
00:22:33 le cyclisme, c'est un sport d'équipe.
00:22:35 C'est un sport où il faut savoir
00:22:37 prendre les bonnes décisions
00:22:39 au bon moment.
00:22:41 Aujourd'hui, ça va être
00:22:43 stratégique. Comment on organise
00:22:45 ce final avec des écarts
00:22:47 qui sont quand même très réduits
00:22:49 entre les cinq premiers.
00:22:51 On est dans les mêmes 10 secondes,
00:22:53 les mêmes 11 secondes.
00:22:55 Il y a des bonifications.
00:22:57 10 secondes, 6 secondes et 4 secondes
00:22:59 à prendre à l'arrivée.
00:23:01 Ça va être une manœuvre
00:23:03 un peu périlleuse et on se doute
00:23:05 qu'il va y avoir certainement
00:23:07 de la désorganisation.
00:23:09 On a vu sur les trains des sprinters,
00:23:11 c'était souvent le cas
00:23:13 sur les premières étapes.
00:23:15 Ça risque d'être également le cas
00:23:17 aujourd'hui.
00:23:19 On va regarder attentivement
00:23:21 cette première boucle autour de Storaut.
00:23:23 On était en ligne tout à l'heure
00:23:25 mais le passage sur la ligne tout à l'heure
00:23:27 sur le sprint intermédiaire a marqué
00:23:29 le passage en circuit.
00:23:31 Désormais, on va s'attarder.
00:23:33 On va faire attention sur les passages
00:23:35 peut-être un peu dangereux.
00:23:37 Il faudra négocier les passages
00:23:39 pour faire des différences.
00:23:41 On ne va pas vous mentir, il n'y a pas de côte,
00:23:43 il n'y a pas de mur sur ce ZLM Tour.
00:23:45 Il n'y a que des étapes plates avec ce prologue.
00:23:47 Mais sait-on jamais, sur une route un peu exposée,
00:23:49 un petit faux-plat, ça peut parfois suffire
00:23:51 à faire péter de la roue,
00:23:53 comme on dit.
00:23:55 Effectivement, ce genre de course-là
00:23:57 comme le ZLM Tour, c'est une course
00:23:59 où on apprend beaucoup en tant que coureur.
00:24:01 On apprend le placement,
00:24:03 à savoir frotter, à savoir anticiper,
00:24:05 à savoir entendre aussi.
00:24:07 On apprend à avoir tous ces sens aux alertes
00:24:09 quand on est coureur cycliste.
00:24:11 Aussi bien l'ouïe que la vue
00:24:13 que même le toucher.
00:24:15 Ça aurait pu donner une course
00:24:17 avec beaucoup de suspense,
00:24:19 même s'il y a encore du suspense,
00:24:21 mais avec davantage de bordure.
00:24:23 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:24:25 Il y a une météo
00:24:27 qui n'est pas capricieuse.
00:24:29 Mais à l'image de Cédric Pris
00:24:31 de la formation Léopard-Tudor-Cycling,
00:24:33 il peut y avoir des chutes.
00:24:35 Et c'est ça, finalement,
00:24:37 presque le plus grand danger
00:24:39 de ce ZLM Tour, c'est d'éviter
00:24:41 les chutes, c'est d'éviter
00:24:43 l'interpoint central, c'est d'éviter
00:24:45 les changements de direction.
00:24:47 Et c'est ça qui fait la nervosité
00:24:49 de ces courses-là.
00:24:51 Et finalement, au-delà de stimuler
00:24:53 ces talents de grimpeur
00:24:55 lorsque l'on est sur une course
00:24:57 de montagne, là, on stimule
00:24:59 ses capacités mentales,
00:25:01 ses capacités à être focus
00:25:03 sur la course, à ne pas se déconcentrer
00:25:05 afin d'éviter toutes les chutes.
00:25:07 On fait descendre, on fait passer
00:25:23 sur toutes les voitures, signes que
00:25:25 l'écart est en train de
00:25:27 bien baisser entre ces trois hommes
00:25:29 de tête et le peloton que l'on va
00:25:31 peut-être apercevoir là-haut, tout au fond
00:25:33 de l'image. On a perdu quasiment
00:25:35 la moitié de l'avance
00:25:37 du côté de ce trio,
00:25:39 sous l'impulsion, évidemment, des équipes
00:25:41 de Sprinter, de Alpecin, de Conray,
00:25:43 pour Yakoub Maréchkaud, la Jumbo-Visma,
00:25:45 pour le leader du classement général Olaf Koei.
00:25:47 On a vu les maillots de l'équipe Astana
00:25:49 également pour Mark Cavendish.
00:25:51 On surveillera l'attitude de la DSM,
00:25:55 vous l'avez dit, avec plusieurs cartes
00:25:57 à jouer, pourquoi pas, au classement général.
00:25:59 On peut peut-être imaginer
00:26:01 que cette équipe va vouloir tenter quelque chose
00:26:03 en tout cas dans le final,
00:26:05 et ne pas vouloir seulement
00:26:07 d'un sprint massif.
00:26:09 Alex Edmondson, il a
00:26:11 les capacités pour rouler vite
00:26:13 dans un final,
00:26:15 pourquoi pas le voir attaquer
00:26:17 dans les derniers kilomètres.
00:26:19 Pour les trois hommes de tête, c'est désormais compliqué.
00:26:23 Quand on a les voitures suiveuses
00:26:25 qui étaient derrière nous,
00:26:27 ce n'était pas les directeurs sportifs,
00:26:29 c'était une voiture neutre
00:26:31 qui propose un dépannage
00:26:33 en cas de soucis mécaniques.
00:26:35 Là désormais, il n'y a plus qu'une voiture,
00:26:37 qu'une moto, avec des roues
00:26:39 en cas de crevaison, mais
00:26:41 ça ne fait pas du bien au moral.
00:26:43 On sait que le peloton est en train de revenir
00:26:45 de l'arrière,
00:26:47 et ça a forcément
00:26:49 l'impact sur
00:26:51 les coureurs
00:26:53 est tel qu'on se désespère
00:26:55 à 30 kilomètres de l'arrivée,
00:26:57 30 secondes, on sait que c'est
00:26:59 quasiment mission impossible pour les trois hommes de tête.
00:27:01 Toujours ces ronds-points,
00:27:13 ces aménagements urbains
00:27:15 aux Pays-Bas, on sait que c'est
00:27:17 la terre du vélo, effectivement,
00:27:19 regardez ces pistes cyclables
00:27:21 sur le côté, tout est fait pour que
00:27:23 les cyclos puissent passer des très
00:27:25 bons moments, mais pour le cycliste professionnel,
00:27:27 en revanche, Yoann, c'est
00:27:29 un peu plus compliqué, parce que
00:27:31 regardez ces rétrécissements
00:27:33 de chaussée, on a des dos d'âne,
00:27:35 c'est parfois un petit
00:27:37 sacerdoce de faire des courses
00:27:39 aux Pays-Bas, c'est très
00:27:41 sympa pour visiter à vélo,
00:27:43 parce qu'en plus,
00:27:45 les Pays-Bas sont une terre
00:27:47 assez plane, c'est plutôt
00:27:49 facile de faire du vélo,
00:27:51 même pour les gens qui n'en font pas
00:27:53 souvent, mais lorsqu'on trace
00:27:55 une course professionnelle, notamment
00:27:57 à l'approche des
00:27:59 agglomérations,
00:28:01 il y a un vrai boulot de signalisation
00:28:03 à faire pour éviter...
00:28:05 C'est tout le paradoxe, finalement,
00:28:11 des Pays-Bas et de cette
00:28:13 région de la Zélande,
00:28:15 on rappelle qu'on est situé
00:28:17 au sud-ouest des Pays-Bas,
00:28:19 on a,
00:28:21 pour les déplacements urbains
00:28:23 à vélo, toutes les conditions
00:28:25 qui sont réunies. On a priorité dans les
00:28:27 ronds-points, on a des grandes pistes cyclables
00:28:29 qui sont propres, nettoyées,
00:28:31 et qui permettent de se déplacer
00:28:33 en direction des gares où il y a des
00:28:35 grands parkings à vélo. En revanche, pour
00:28:37 les cours cyclistes, c'est différent, puisque les
00:28:39 cours cyclistes n'empruntent pas les pistes cyclables,
00:28:41 ils empruntent les routes, et les routes
00:28:43 sont faites justement pour
00:28:45 ralentir
00:28:47 les véhicules et la progression des véhicules
00:28:49 en tout genre, ce qui donne
00:28:51 des courses où on se retrouve avec
00:28:53 énormément de mobilier urbain.
00:28:55 C'est quoi ? C'est tout simplement
00:28:57 ces ensembles de ronds-points,
00:28:59 ces rétrécissements. Vous le voyez, les courants
00:29:01 passent parfois sur la piste cyclable,
00:29:03 on a ensuite des rétrécissements,
00:29:05 et chaque rétrécissement fait que
00:29:07 ce peloton s'allonge petit à petit
00:29:09 et qu'il faut relancer à chaque fois,
00:29:11 et ça fait
00:29:13 tout simplement
00:29:15 des watts en plus, à aller appuyer,
00:29:17 beaucoup de fatigue nerveuse,
00:29:19 surtout dans le peloton quand on termine une course
00:29:21 aux Pays-Bas, c'est le cas de l'Amstel Gold Race
00:29:23 aussi, une des
00:29:25 grandes classiques du calendrier
00:29:27 des Ardennaises. On termine
00:29:29 cette course fatiguée,
00:29:31 lessivée, puisque l'implication
00:29:33 mentale a été telle qu'à la
00:29:35 fin de la journée, on est complètement rincé.
00:29:37 Il reste moins de 30 km
00:29:42 dans cette dernière étape
00:29:44 du ZLM Tour, l'échappée
00:29:46 matinale, si on peut
00:29:48 la décrire ainsi.
00:29:50 158,5 km aujourd'hui
00:29:52 dans cette quatrième étape, le trio
00:29:54 d'où Notamment fait partie
00:29:56 le Français
00:29:58 Léo Bouvier, il a compté plus de
00:30:00 2 minutes d'avance, mais désormais le peloton
00:30:02 est lancé à vive allure à l'orthrousse,
00:30:04 d'un écart qui est désormais plus que de 25
00:30:06 secondes. On veut
00:30:08 évidemment du côté des équipes de Sprinter
00:30:10 revenir assez rapidement, contrôler
00:30:12 la course, les laisser à portée
00:30:14 de fusil pour avoir
00:30:16 enfin une nouvelle fois
00:30:18 un Sprinter massif ici dans les rues
00:30:20 d'Osterhout. On est dans
00:30:22 la fin de ce circuit, on va découvrir dans
00:30:24 quelques instants si vous nous rejoignez
00:30:26 la ligne d'arrivée, puisqu'on est, on la rappelle,
00:30:28 dans des portions de circuit.
00:30:30 Désormais, on est plus sur une course en ligne
00:30:32 et regardez à l'approche
00:30:34 justement de cette aire urbaine,
00:30:36 le peloton qui s'étire.
00:30:38 Johan ? Le peloton qui s'étire
00:30:40 et surtout que
00:30:42 on rappelle, on a eu
00:30:44 des vainqueurs complètement différents, avec des
00:30:46 équipes différentes.
00:30:48 Cette formation d'ESM qui s'est déjà
00:30:50 imposée sur le prologue avec Nils Seckhoff,
00:30:52 la formation de 3ème
00:30:54 division Unibet Cycling Team
00:30:56 qui
00:30:58 remporte l'étape avec Jentem
00:31:00 van de Velde, la première étape
00:31:02 au terme d'une échappée
00:31:04 majestueuse.
00:31:06 Jacob Mahesko de la formation
00:31:08 Christine de Quenin qui s'est imposée
00:31:10 sur la deuxième étape. Arvin de Klein
00:31:12 de la formation Tudor Cycling Team
00:31:14 qui s'est aussi imposée. On a
00:31:16 des sprinters aujourd'hui qui veulent s'imposer
00:31:18 à l'image de Olaf Koei, à l'image
00:31:20 de Marc Cavendish
00:31:22 et c'est ces équipes là
00:31:24 qu'on a mis au travail depuis tout à l'heure
00:31:26 ce qui n'est pas le cas de la formation
00:31:28 Tudor qui a déjà gagné. On s'est dit
00:31:30 dans la formation, nous on a fait notre
00:31:32 travail, on a déjà
00:31:34 notre victoire d'étape, à vous
00:31:36 d'aller travailler et on est
00:31:38 restés dans un second rideau.
00:31:40 Il est vrai que
00:31:42 ces maillots, regardez,
00:31:44 maillots noirs et rouges, ils étaient
00:31:46 plutôt en 10-15ème position
00:31:48 on laisse travailler les Alpecines
00:31:50 de Quenin, de Jacob Mahesko
00:31:52 et la Iumbovisma d'Olaf Koei.
00:31:54 On a un garçon de la DSM
00:31:56 également là au cas où pour passer
00:31:58 quelques petits relais mais ce sont
00:32:00 vraiment essentiellement la Iumbovisma
00:32:02 et la Alpecine de Quenin
00:32:04 qui travaillent en tête de peloton. On a
00:32:06 raté 5-6 secondes à l'avant
00:32:08 à l'issue de ces petites relances.
00:32:10 Actuellement on se
00:32:14 soucie par des
00:32:16 trois cours hors de tête.
00:32:18 On voit que l'entente est
00:32:20 encore bonne entre les trois hommes.
00:32:22 Il y a deux Hollandais
00:32:24 un Français, on le rappelle,
00:32:26 Guillaume Vissère, Sam Gademan
00:32:28 et Léo Bouvier, le Français
00:32:30 en dernière position avec ceux
00:32:32 de la Corsair 191. On n'oublie pas
00:32:34 de s'alimenter, de boire, de s'hydrater
00:32:36 c'est très important, il fait très chaud sur ce ZLM
00:32:38 Tour mais le peloton
00:32:40 ne se soucie pas tout simplement.
00:32:42 Des trois hommes de tête, on tente
00:32:44 de rester devant, c'est le cas pour la formation
00:32:46 Alpecine. Alors le fait de mettre des
00:32:48 cours hors en tête, c'est le cas pour la formation
00:32:50 DSM, c'est tout simplement que quand on a
00:32:52 un cours hors qui roule en tête de peloton
00:32:54 le reste de son équipe
00:32:56 peut être dans les
00:32:58 premières positions. On a une position légitime
00:33:00 et un crédit accordé par les autres équipes
00:33:02 et on peut
00:33:04 garder l'ensemble
00:33:06 de ces sept éléments
00:33:08 au chaud, à l'avant
00:33:10 du peloton et c'est le cas. Regardez
00:33:12 cette formation Jumbo-Visma,
00:33:14 elle se trouve dans le premier quart
00:33:16 les sept coureurs, on le rappelle
00:33:18 puisqu'on a perdu
00:33:20 un coureur dans cette formation
00:33:22 Jumbo-Visma, il s'agit
00:33:24 de Lena Hofsted
00:33:26 qui a été
00:33:28 qui n'a pas pris le départ
00:33:30 qui n'a pas fini
00:33:32 la deuxième étape.
00:33:34 Le peloton qui va passer à son tour
00:33:38 sur la ligne d'arrivée pour la deuxième
00:33:40 fois déjà ici à Osterhout
00:33:42 15, s'il nous annonce
00:33:52 15 c'est que ça sent
00:33:54 ça sent pas beaucoup alors
00:33:56 le speaker
00:33:58 annonce aux coureurs effectivement
00:34:00 la plupart des coureurs sont équipés des oreillettes
00:34:02 on s'est fait piéger
00:34:04 et on nous l'a dit du côté
00:34:06 notamment de Team Van Dijk
00:34:08 de la formation Jumbo-Visma sur la première étape
00:34:10 où les
00:34:12 équipes de sprinters se sont fait piéger
00:34:14 par les échappés, on n'avait pas eu les bonnes informations
00:34:16 aujourd'hui on n'a pas envie
00:34:18 de se planter, de passer à côté
00:34:20 on maintient un écart de seulement
00:34:22 15 secondes avec les échappés
00:34:24 et on va
00:34:26 assister à un final mouvementé
00:34:28 avec ces nombreuses relances
00:34:30 il va y avoir encore du grabuge
00:34:32 Pour la DSM c'est le jeune Patrick Heddy
00:34:36 Il fait l'essentiel du boulot pour son sprinter
00:34:40 Sam Welsford
00:34:42 On rappelle que Nils Sekhoff a porté
00:34:44 le maillot jaune de leader à l'issue du prologue
00:34:46 dans cette équipe DSM
00:34:48 Et lui il a vécu une très belle équipe
00:34:52 de ZDM Tour avec John Degenkolb
00:34:54 avec Nils Sekhoff donc on le rappelle
00:34:56 champion du monde d'espoir
00:34:58 Il y a de cela
00:35:02 quelques années
00:35:04 champion du monde
00:35:10 sur la ligne
00:35:12 mais ensuite il a été disqualifié
00:35:14 malheureusement pour
00:35:16 profiter trop de sa voiture
00:35:18 notamment durant cette course là
00:35:20 Il y avait une application lavare
00:35:22 ça fait revenir
00:35:24 Oui
00:35:26 ça avait fait parler à l'époque
00:35:28 tout de même
00:35:30 Comme les jours précédents
00:35:36 on assiste à une moyenne très élevée
00:35:38 malgré le fait que
00:35:40 nous ayons que 3 courants en tête
00:35:42 45 km/h de moyenne depuis le départ
00:35:44 ce qui s'explique
00:35:46 vous l'avez dit Théo qu'il n'y a pas de maillot de meilleur ampeur
00:35:48 tout simplement puisque le dénivelé positif
00:35:50 est proche de zéro
00:35:52 sur chaque étape
00:35:54 on est même passé en dessous du niveau de la mer
00:35:56 pas de vent
00:35:58 des zones assez ombragées
00:36:00 beaucoup de relances, beaucoup de nervosité
00:36:02 ce qui explique que ce peloton fait
00:36:04 des moyennes assez impressionnantes
00:36:06 aux alentours à chaque fois
00:36:08 des 45, 46, 47 km/h
00:36:16 Le trio qui risque de se faire revoir
00:36:18 dans quelques instants
00:36:20 puisqu'on aperçoit derrière
00:36:22 la tête de peloton
00:36:24 Bon, je n'ai pas vu
00:36:28 Yoann, j'ai regardé
00:36:30 à l'entour, je n'ai pas vu forcément
00:36:32 de portions un peu plus
00:36:34 non pas pentues, mais en tout cas
00:36:36 peut-être un faux plat montant
00:36:38 ou une route un peu plus difficile
00:36:40 pour revenir vers Osterhout
00:36:42 on pourrait faire des différences dans le final
00:36:44 tout est vraiment très rectiligné
00:36:46 dans ce circuit
00:36:48 Oui, tout est rectiligné
00:36:50 aucune difficulté
00:36:52 si ce n'est, encore une fois, ce mobilier urbain
00:36:54 l'intérêt de rester
00:36:56 placé à l'avant
00:36:58 Non, clairement
00:37:00 ce n'est pas aujourd'hui un grimpeur qui va
00:37:02 gagner l'étape, c'est quelqu'un qui va être opportuniste
00:37:04 qui va peut-être savoir saisir sa chance
00:37:06 dans le final
00:37:08 et pour combat bénéficier justement
00:37:10 de cet avantage du mobilier urbain
00:37:12 certains coureurs sortirent
00:37:14 avec un rond-point
00:37:16 avec un terre-plan central
00:37:18 pourquoi pas !
00:37:20 [bruit de la mer]
00:37:22 [bruit de la mer]
00:37:24 [bruit de la mer]
00:37:26 ...
00:37:50 ...
00:37:58 -L'écart est en train de fondre sur les 3 hommes de tête,
00:38:01 alors qu'il n'y a pas forcément de poursuites engagées
00:38:05 par les équipes.
00:38:06 C'est simplement qu'on essaye de rester aux avant-postes
00:38:10 et que le peloton,
00:38:12 et bien les différents éléments qui reviennent de l'arrière
00:38:16 font accélérer le peloton, tout simplement,
00:38:18 quand on a ces îlots centraux.
00:38:22 Ca permet à des équipes de remonter,
00:38:23 alors quand il y a toute une équipe qui remonte,
00:38:25 on n'a pas envie de se faire déborder.
00:38:27 Et tout simplement, c'est le rythme global du peloton qui accélère
00:38:31 et on est en train de fondre sur les 3 hommes de tête.
00:38:35 -Yohann, vos impressions, vous, pourquoi 3 hommes à l'avant
00:38:42 qui n'ont pas forcément des références incroyables,
00:38:47 pourquoi aller les chercher à plus de 20 km de l'arrivée ?
00:38:50 On ne pourrait pas un petit peu les laisser mourir à petit feu
00:38:53 et un petit peu s'éviter de la tension dans le peloton ?
00:38:56 On a vraiment été un petit peu piqués au vif
00:39:00 à l'issue de la 1re étape en ligne
00:39:02 où Jente van de Velden avait vraiment réussi
00:39:04 à résister justement à ce peloton.
00:39:07 Regardez, ça redéclenche des attaques derrière.
00:39:10 -Oui, alors il y a plusieurs explications à ça.
00:39:17 Il y a cette 1re étape qui a été remportée par Jente van de Velden.
00:39:20 Et il y a aussi ce peloton, une nouvelle fois,
00:39:22 qui ne veut pas forcément accélérer,
00:39:26 mais que l'ensemble des coureurs qui veulent rester positionnés en tête
00:39:30 à cause du mobilier urbain, à cause des changements de direction,
00:39:33 font que ce peloton accélère.
00:39:35 Et on a encore des coureurs qui se distinguent.
00:39:38 C'est le cas de la bike aid.
00:39:42 On a envie de montrer de quoi on est capable.
00:39:44 On le rappelle qu'il y a beaucoup d'équipes de 3e division.
00:39:47 C'est le cas de cette équipe bike aid,
00:39:50 l'occasion de s'exprimer pourquoi on est revenu trop tôt.
00:39:54 Effectivement, c'est trop tôt. On aurait pu gérer cet écart-là.
00:39:58 Mais c'est la pression, tout simplement, du peloton
00:40:01 qui génère la vitesse.
00:40:04 Ce ne sont pas les échappés qui décident à quel moment ils sont repris.
00:40:07 C'est vraiment le peloton qui décide à quel moment on reprend les échappés.
00:40:13 On s'est ressorti en tête de ce peloton.
00:40:16 De la bike aid, il me semble.
00:40:20 Vous n'étouffez pas, Johan.
00:40:32 C'est un garçon qu'on a vu à l'avant, déjà, sur ce ZLM Tour.
00:40:42 C'est Vincent Dorn qui pratique le VTT également au cours de la saison.
00:40:48 C'est parti du groupe de 8 de la 2e étape.
00:40:55 On va revoir son attaque au ralenti.
00:41:00 Son attaque, elle est significative.
00:41:04 Finalement, ce n'est pas une équipe qui a décidé
00:41:07 de prendre totalement la mesure du peloton.
00:41:11 C'est simplement qu'on décide de rester placé,
00:41:14 qu'il y avait une certaine vitesse.
00:41:15 Et quand on se trouve à l'intérieur même du peloton,
00:41:18 on a l'impression que c'est facile, tout simplement,
00:41:21 puisqu'on est à l'abri.
00:41:22 On bénéficie de quasiment de 30% d'abri.
00:41:28 Alors, 30% d'abri, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:41:30 C'est tout simplement qu'on économise 30% de ses forces.
00:41:36 Vincent Dorn, quand il a attaqué, il était au bien de chaud,
00:41:39 au cœur du peloton.
00:41:40 Il n'a pas trop de watts.
00:41:41 On a l'impression que c'est facile,
00:41:43 même si on roule à la vitesse de 45-46 km/h.
00:41:47 Et pour l'instant, on a fait l'écart
00:41:50 pour le jeune coureur allemand.
00:41:52 Mais c'est difficile à 20 km de l'arrivée, forcément,
00:41:55 de résister à un peloton qui va désormais se mettre en ligne
00:42:00 en vue de préparer un sprint.
00:42:03 On ne va pas surréagir du côté du peloton
00:42:05 parce que Vincent Dorn est assez loin en classe en général.
00:42:08 Il occupe la 50e place à 2 minutes et 43 secondes
00:42:11 du maillot jaune de la Foy.
00:42:12 Ce n'est clairement pas une menace,
00:42:14 en tout cas pour la victoire finale sur ce ZLM Tour.
00:42:17 Ça peut peut-être, pourquoi pas, arranger justement les affaires.
00:42:20 Avec un nouvel homme à l'avant, on va moins s'exposer.
00:42:26 On va peut-être le garder à distance pour l'instant
00:42:29 et ensuite s'organiser peut-être un peu plus tard dans cette étape.
00:42:36 Pourquoi pas le laisser à l'avant durant encore 8, 10 km de plus.
00:42:41 Mais c'est vrai qu'on est un peu déçus.
00:42:47 Depuis ce début de ZLM Tour,
00:42:49 on aurait aimé davantage de bordures,
00:42:52 aimé davantage d'échelons
00:42:56 et un peloton qui se morcelle en plusieurs parties.
00:42:59 Malheureusement, on rappelle une nouvelle fois
00:43:01 que le sport cycliste, il doit être composé
00:43:05 avec les différents éléments, la météo, le type de route.
00:43:10 Aujourd'hui, on a un type de route avec une topographie complètement plane,
00:43:14 avec une météo idéale pour la pratique du cyclisme,
00:43:19 pas pour les téléspectateurs
00:43:21 parce qu'on a envie d'avoir du vent et des bordures.
00:43:24 Je trouve que c'est un exercice magnifique, la bordure.
00:43:27 Le fait d'avoir ces coureurs qui sont capables
00:43:30 de se mettre roue dans roue, de prendre des relais
00:43:34 et d'avoir de la place simplement pour une quinzaine de coureurs,
00:43:37 ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:43:40 On va avoir plus une course de sprint
00:43:43 où la pression, finalement, elle s'impose d'elle-même
00:43:47 uniquement dans les derniers kilomètres
00:43:50 afin que chaque élément, chaque maillon de la chaîne,
00:43:54 j'aime bien cette expression,
00:43:56 et j'utilise cette expression,
00:43:57 de chaque maillon de la chaîne d'une équipe de vélo
00:44:00 va avoir son importance.
00:44:02 Le lanceur, le sprinter met tout le travail qu'il y a en amont.
00:44:05 Là, on fait travailler ce qu'on appelle les équipiers, forcément,
00:44:10 ceux qui n'ont pas forcément la meilleure pointe de vitesse
00:44:13 pour préparer le sprint de leur sprinter, justement.
00:44:17 C'est pour ça qu'on avait des garçons comme Patrick Heddy tout à l'heure
00:44:19 pour la DSM.
00:44:20 On avait le grimpeur, plutôt typé grimpeur, Rieslem Rijs,
00:44:23 pour l'Iron Boy Visma, également, à l'avant du peloton.
00:44:27 On va peu à peu laisser la place à d'autres hommes,
00:44:30 à d'autres profils pour préparer les sprints.
00:44:33 Et on rappelle également pour cette équipe Alpecin de Gonnac
00:44:37 le travail énorme qu'avait fait Robert Reiss
00:44:40 pour la victoire de Jakub Mareszko
00:44:42 lors de la 3e journée ou de la 2e étape en ligne.
00:44:45 Mareszko avait pu résister ainsi au retour de Lafcoy,
00:44:50 bien calé dans la roue.
00:44:51 Il s'était replacé dans les derniers hectomètres
00:44:53 dans la roue de son lanceur belge, Robert Reiss,
00:44:57 qui est très en forme dans ce mois de juin.
00:45:01 Et là aussi, c'est très important d'avoir ce genre d'élément
00:45:05 pour un sprinter des garçons
00:45:07 sur lesquels on peut compter dans les 2 derniers kilomètres.
00:45:10 Théo, en tout cas, il est le temps, à mon avis, de vous mouiller,
00:45:14 de donner votre pronostic.
00:45:17 On rappelle qu'il y a eu tout simplement un prologue,
00:45:22 3 étapes et 4 vainqueurs différents.
00:45:26 Aujourd'hui, quel est votre favori sur ce genre de sprint,
00:45:30 sachant qu'il n'y a pas eu une course aussi intense,
00:45:33 malgré la moyenne, il n'y a pas eu beaucoup d'intensité,
00:45:35 il n'y a pas eu de bordure, il n'y a pas eu de secteur pavé.
00:45:38 La plupart des coureurs sont frais.
00:45:40 Est-ce qu'on peut voir un Filippo Fiorelli
00:45:43 de la Green Project Pardiani pouvoir s'imposer
00:45:45 ou des coureurs comme Matteo Moschetti
00:45:47 de la formation Q36.5,
00:45:50 qu'on n'a pas forcément vu à leur avantage sur ce ZLM ?
00:45:54 -Clairement, ce sont des outsiders sur cette étape-là.
00:45:57 Ils ont signé des top 10 pour certains que vous venez de citer.
00:46:02 Mais néanmoins, moi, je vois bien un Olaf Koy
00:46:06 avoir envie de faire un peu table rasse
00:46:09 de ce début de ZLM Tour.
00:46:10 Alors, pas raté, parce qu'évidemment,
00:46:12 il porte le maillot jaune de leader,
00:46:14 mais dans les sprints, il était quelque peu effacé.
00:46:16 Et je le vois bien remettre les compteurs à zéro
00:46:21 sur cette quatrième et dernière étape.
00:46:23 Il ne faudra pas oublier évidemment Mark Cavendish,
00:46:26 qui a accumulé mauvais placements et malchance mécanique
00:46:30 sur les quelques sprints que l'on a eus déjà cette semaine
00:46:34 et au cours de ce ZLM Tour.
00:46:36 -Et puis en plus, Mark Cavendish,
00:46:37 il a le sourire, les dernières étapes.
00:46:39 On rappelle qu'il a remporté la 21e et ultime étape du Giro.
00:46:45 Il n'a fait aucune erreur depuis le début de ce ZLM Tour,
00:46:50 toujours placé.
00:46:52 Il a eu malheureusement des soucis mécaniques,
00:46:55 une échappée qui va au bout.
00:46:57 Mais c'est vrai qu'Olaf Koy,
00:46:59 il a fait un début de saison très solide,
00:47:02 surtout à Paris-Nice,
00:47:03 où il a remporté deux victoires d'étaques
00:47:06 avec le contre-la-monte par équipe.
00:47:09 Et puis cette victoire à Saint-Paul-Trois-Châteaux
00:47:12 sur la cinquième étape.
00:47:15 Il a remporté encore récemment des étapes
00:47:17 sur les 4 Jours de Dunkerque.
00:47:19 Et en Belgique, c'est un coureur qui est en forme
00:47:21 et qui arrive en fin de contrat.
00:47:22 Donc on sait qu'il est peut-être en partance pour d'autres équipes.
00:47:27 C'est l'occasion aujourd'hui de montrer de quoi il est capable,
00:47:30 de montrer qu'il sait rivaliser avec les meilleurs des sprinters.
00:47:33 En tout cas, il n'a pas été à la hauteur de son rang
00:47:37 en termes de sprint sur les arrivées massives.
00:47:41 On peut avoir aujourd'hui des surprises dans ce final.
00:47:50 Il y a aussi un petit jeu d'intox également.
00:47:52 On sait qu'on est dans la partie de l'année
00:47:55 où on commence à négocier ses contrats pour l'année prochaine.
00:47:59 Une prolongation ou des envies de départ.
00:48:01 Et un garçon comme Olaf Koy, il avait envie.
00:48:04 Il l'avait répété en début d'année.
00:48:06 Il avait envie de découvrir un grand tour cette année.
00:48:08 Ça n'a pas été vraiment l'influence,
00:48:12 c'est pas vraiment l'habitude de Lyon-Bovisma
00:48:14 d'emmener un sprinter dans les grands tours
00:48:17 depuis le départ de Dylan Groenewegen,
00:48:20 notamment on fait la parbelle évidemment
00:48:22 au Primoz Roglic et au Yonas Vingegaard.
00:48:26 Et voilà les dernières informations qui filtrent
00:48:29 sur la situation de Olaf Koy.
00:48:31 Il fait fond et tard d'un départ annoncé de cette Lyon-Bovisma.
00:48:34 Il y aura plusieurs équipes intéressées,
00:48:37 dont des équipes françaises qui n'ont pas filtré.
00:48:40 Mais on sait également qu'il y a un intérêt de la formation DSM,
00:48:45 notamment dans les semaines à venir.
00:48:51 Olaf Koy, c'est un des éléments à recruter.
00:48:55 Il n'a que 21 ans.
00:48:57 Il est passé pro dans cette équipe réserve de la Jumbo-Bismarck.
00:49:02 Et pourtant, il compte 19 victoires chez les pros à 21 ans.
00:49:06 C'est un élément qui est capable de s'imposer au sprint,
00:49:08 de lancer les sprints.
00:49:10 Mais c'est également un excellent coureur de classique,
00:49:13 capable de frotter.
00:49:15 Il a d'ailleurs terminé en deuxième
00:49:17 de la classique Bruges de Pannes en World Tour.
00:49:20 C'est un élément intéressant de cette formation Jumbo.
00:49:25 C'est étonnant qu'ils ne veulent pas le garder.
00:49:27 On a opté pour le classement général
00:49:30 et de ne pas le voir sur le Tour de France,
00:49:32 forcément, ce n'est pas un signe inquiétant.
00:49:36 C'est tout simplement qu'on a dans cette formation Jumbo-Bismarck
00:49:39 un Yonas Vingegaard qui est capable de s'imposer sur le Tour de France
00:49:43 et qui en a articulé toute l'équipe autour de lui,
00:49:45 autour du grimpeur de cette formation Jumbo-Bismarck
00:49:49 et qui n'y a pas de place pour Olaf Koenig.
00:49:52 Le dernier passage sur cette ligne d'arrivée ici à Osterhout.
00:50:00 Vincent Dorn compte quelques secondes d'avance.
00:50:04 Vous le voyez, le peloton lancé à sa poursuite,
00:50:07 toujours mené par l'équipe Alpecin de Quenin
00:50:11 et qui commence à remonter de part et d'autre de la chaussée.
00:50:13 On a aperçu les maillots jaunes de la Bingole
00:50:15 également pour Matteo Maluccelli.
00:50:18 On va peut-être voir pointer du doigt
00:50:21 les maillots noirs et rouges de la Tudor d'Arvid De Klein,
00:50:25 déjà vainqueur d'une étape sur ce ZLM Tour
00:50:30 et qui ont été pour l'instant assez discrets,
00:50:33 ces hommes de la Tudor
00:50:39 qui font la sieste.
00:50:41 Ou alors on attend le moment idoine,
00:50:45 le moment propice pour revenir en tête de peloton.
00:50:49 Vous voyez la Jumbo-Bismarck
00:50:51 qui est bien articulée autour d'Olaf Koenig.
00:50:54 Tout est moment de...
00:50:59 Quand on parle de "Money Time" dans le cyclisme,
00:51:03 c'est le bon moment, le moment où être présent,
00:51:06 où les jeux sont faits.
00:51:08 Où au moment où rien ne va plus,
00:51:10 il ne s'agit pas de remonter trop tôt dans le peloton
00:51:13 afin d'être préservé du vent.
00:51:16 Il ne s'agit pas d'être trop tard en arrière
00:51:20 puisque sinon c'est impossible de remonter.
00:51:22 Vous voyez avec les nombreuses relances,
00:51:24 il faut arriver à avoir une certaine cohésion,
00:51:27 une certaine cohésion d'équipe.
00:51:29 Et c'est ce qui est souvent le cas pour les quads
00:51:31 qui ont l'habitude de courir ensemble.
00:51:33 On a la même équipe autour des mêmes sprinters
00:51:37 et on a des automatismes.
00:51:38 On sait à quel moment il est possible de remonter,
00:51:41 à quel moment il n'est pas possible de remonter.
00:51:43 Et ça, c'est un travail en amont
00:51:45 qui est fait par les directeurs sportifs,
00:51:47 notamment sur des plateformes
00:51:51 qui permettent, à l'image de Street View
00:51:55 ou d'autres cartes,
00:51:57 de montrer, de repérer le final.
00:51:59 Alors là, les coureurs, oui, sont passés dans le final,
00:52:02 mais ça permet aux coureurs d'avoir un briefing très concis
00:52:06 et de savoir le mot de détail.
00:52:07 -Alors qu'on revenait sur Vincent Dorn,
00:52:11 on a un coureur qui est ressorti
00:52:13 en tête de peloton à l'instant.
00:52:16 -On tente de prendre son batout
00:52:26 pour les équipes de 3e division.
00:52:29 Encore une fois, de montrer qu'on est capables
00:52:32 de s'exprimer, de sortir sur ce genre de final,
00:52:35 mais vous voyez, les formations derrière
00:52:37 sont très bien organisées.
00:52:39 On parlait de Fiorelli tout à l'heure.
00:52:41 Regardez les maillots verts
00:52:43 de la formation Green Project Berdiani
00:52:45 qui viennent se replacer.
00:52:47 La formation DSM toujours bien articulée
00:52:49 autour de son vétéran, Yann De Gelcobbe,
00:52:52 lui qui était par le passé sprinteur
00:52:54 et qui est désormais un des piliers
00:52:56 pour emmener le sprint.
00:52:58 On va se mettre en ligne.
00:53:00 C'est le cas de Jacob Maréchco
00:53:02 qu'on aperçoit sur la droite de l'écran.
00:53:04 -On fait désormais une sorte de bulle.
00:53:08 La bulle, c'est qu'on occulte
00:53:10 tout ce qui se passe à côté, tous les enjeux.
00:53:12 On prend un dernier gel
00:53:14 à moins de 11 km de l'arrivée.
00:53:16 On se sépare des bidons et petit à petit,
00:53:18 on va monter en pression.
00:53:20 On va entendre des bruits dans le peloton
00:53:22 de savoir "je suis là, je ne suis pas là".
00:53:24 On va taper sur la cuisse
00:53:26 pour indiquer à son poisson pilote
00:53:28 qu'on est présent dans la roue
00:53:30 et on va avoir un final très musclé,
00:53:33 un final de costaud
00:53:35 et surtout un final où il ne va pas falloir laisser sa place.
00:53:38 -C'est Tim Birkenz de la formation à l'Inc. Continental
00:53:42 que l'on avait vue à l'avant
00:53:44 lors de la 2e étape qui est sortie
00:53:46 à un peu plus de 10 km de l'arrivée.
00:53:49 Tim Birkenz a 23 ans
00:53:51 et il a la particularité d'avoir fréquenté
00:53:54 le club de la Croc-Tormentz-Balen-Bessé,
00:53:57 un des clubs les plus importants de Belgique
00:53:59 pour sortir les jeunes talents.
00:54:01 C'est tout simplement l'ancien club
00:54:04 d'un certain Remco Evenpool, en junior notamment.
00:54:07 On a pu côtoyer les frères Vermeersch, Jordi Meus,
00:54:12 Jasper Philipsen ou encore Gerben Tyson.
00:54:15 Là aussi, ce sont des clubs
00:54:18 où on apprend, évidemment, le métier.
00:54:21 Alors, ce n'est pas le meilleur des moments
00:54:24 pour sortir à ce moment-là pour Tim Birkenz.
00:54:26 Ça roule vite. On va creuser l'écart tout de suite
00:54:29 parce qu'encore une fois, on bénéficie de l'aspiration du peloton.
00:54:32 On arrive à prendre une cinquantaine de mètres,
00:54:35 mais l'entreprise aurait été davantage opportune
00:54:39 dans les derniers kilomètres,
00:54:41 même si c'est compliqué.
00:54:43 Là, on va se mettre en fil
00:54:46 dans les différentes équipes.
00:54:48 Et regardez, c'est tout simplement le peloton,
00:54:50 sans vouloir, qui va revenir
00:54:52 sur le jeune coureur des Pays-Bas.
00:54:58 Sebastian en queue de peloton
00:55:00 pour l'équipe Alpecin de Koninck,
00:55:02 qui a terminé son travail
00:55:04 auprès de son leader, Jakub Marejko.
00:55:06 Cette formation Green Project, Bariani,
00:55:13 qu'on n'avait pas forcément vue
00:55:15 depuis le début de ces ZLM Tour.
00:55:18 Pourtant, ils ont les capacités
00:55:20 de pouvoir s'exprimer sur un sprint.
00:55:23 Puisqu'on rappelle,
00:55:25 on a un certain Filippo Fiorelli,
00:55:28 c'est un coureur qui bavisse au sprint,
00:55:31 qui est capable de prendre part
00:55:34 à des sprints massifs.
00:55:36 On l'avait retrouvé à la 2e place
00:55:38 sur les routes de la chaîne d'équipe
00:55:40 sur la 3e étape du Tour de Sicile.
00:55:43 Il avait pris la 2e place.
00:55:45 C'est une arrivée en costaud.
00:55:47 C'est une arrivée un peu tortueuse,
00:55:52 comme les ZLM.
00:55:54 Filippo Fiorelli, petit gabarit,
00:55:56 un sprinteur tout en puissance.
00:55:58 Il peut se faufiler.
00:56:00 Voici les hommes d'arbitre de Klein,
00:56:02 qui se mettent en ordre de marche
00:56:04 à un peu plus de 8 km de l'arrivée
00:56:06 sur la gauche de votre écran,
00:56:08 maillot noir et rouge.
00:56:10 De votre côté, on a l'Ajom Bovisma.
00:56:13 On prend un côté pour la formation
00:56:16 Tudor Cycling Team,
00:56:18 managée par Sylvain Blanquefort.
00:56:21 A noter, c'est une formation
00:56:23 où on a des coureurs qui sont capables
00:56:25 de rouler vite.
00:56:27 Tom Bolli est capable de le faire
00:56:29 dans le final.
00:56:31 C'est le cas aussi de Micka Emming.
00:56:33 On est capables de placer
00:56:35 Arvin de Klein dans les meilleures dispositions.
00:56:37 Pour l'instant, on a simplement
00:56:39 un coureur qui se sacrifie.
00:56:41 On a opté pour le côté gauche
00:56:43 de votre écran, à savoir le côté
00:56:45 droite de la route.
00:56:47 La formation Bovisma sur la droite
00:56:49 de votre écran, à gauche de la route.
00:56:51 On empêche les coureurs de remonter
00:56:53 et il suffira ensuite de mettre
00:56:55 Arvin de Klein.
00:56:57 Arvin de Klein, pour l'instant,
00:56:59 est en bonne position.
00:57:01 Kevin Nyssa, sur la gauche de l'écran,
00:57:24 est en bonne position.
00:57:26 Astana, toujours bien placé.
00:57:28 Lui qui est à la recherche
00:57:30 d'un succès après sa dernière victoire
00:57:32 sur le Tour d'Italie,
00:57:34 sur la 21e étape.
00:57:36 Il s'est imposé à Rome
00:57:38 et de la plupart des manières
00:57:40 puisqu'il avait été lancé
00:57:42 par un ancien de ses coéquipiers,
00:57:44 Guérin Thomas.
00:57:46 Il a été malchanceux sur ce ZLM Tour.
00:57:48 Il n'a pas su accéder à un top 10
00:57:50 alors qu'à chaque fois,
00:57:52 il est bien placé.
00:57:54 Le sprinter de l'île de Man.
00:57:56 Les derniers kilomètres
00:58:05 de ce ZLM Tour.
00:58:07 La Jumbo Visma qui veut faire gagner
00:58:09 Olaf Koi, qui veut gagner
00:58:11 le classement général également.
00:58:13 Il est en 5e position de ce train
00:58:15 de la Jumbo, encadré
00:58:17 par tous ses coéquipiers.
00:58:19 Un à l'arrière en cas de problème mécanique
00:58:21 et tous ses coéquipiers
00:58:23 sont là pour le dépanner.
00:58:25 C'est ça l'organisation.
00:58:27 On garde toujours un coureur
00:58:29 en cas de souci
00:58:31 qui peut s'arrêter avec lui
00:58:33 pour le dépanner ?
00:58:35 - Oui, on garde un coureur derrière.
00:58:37 Ce qui permet forcément
00:58:39 quand on a un sprinter
00:58:41 de ne pas être le dernier
00:58:43 puisque tout le monde
00:58:45 va être dans la roue du sprinter.
00:58:47 Tout le monde a décidé
00:58:49 de rester dans la roue du maillot jaune.
00:58:51 On a un leader, Marc Cavendish,
00:58:53 il bénéficie du train
00:58:55 de la formation DSM.
00:58:57 Il a Kees Bol qui est toujours avec lui.
00:58:59 On va petit à petit
00:59:01 prendre les différents éléments.
00:59:03 Il n'y a désormais plus d'échappée.
00:59:05 C'est chaque train qui va savoir
00:59:07 faire le travail
00:59:09 et utiliser les différents éléments.
00:59:11 La formation DSM, vous voyez,
00:59:13 utilise complètement la partie droite
00:59:15 de la roue, ce qui ne permet pas
00:59:17 aux autres coureurs de remonter.
00:59:19 On va essayer de mettre
00:59:21 un peu de moyen
00:59:22 pour les coureurs de remonter.
00:59:24 - On a l'habitude de se séparer
00:59:26 des bidons, des barres,
00:59:28 des gènes énergétiques
00:59:30 pour être dans les meilleures dispositions possible.
00:59:33 Et aussi, pour la plupart des coureurs,
00:59:35 d'enlever même l'oreillette
00:59:37 puisque les oreillettes donnent
00:59:39 des consignes aux coureurs
00:59:41 avec les directeurs sportifs.
00:59:43 On a envie simplement d'écouter
00:59:45 la personne qui est en face de soi,
00:59:47 la roue en face de nous,
00:59:50 et de nous dire comment on peut
00:59:51 se déplacer.
00:59:53 - Un virage parfaitement négocié
00:59:55 par la formation Jumbo-Visma.
00:59:57 - C'est passé de manière très étroite
00:59:59 dans cette partie gauche de la route,
01:00:01 mais c'est passé pour tout le monde.
01:00:03 C'est l'essentiel.
01:00:05 - Johnny est resté sur la piste cyclable.
01:00:07 Il a viré sur la gauche
01:00:09 et il est resté sur la piste cyclable.
01:00:11 C'était le piège.
01:00:13 Et désormais, c'est une vraie bataille
01:00:15 pour se placer.
01:00:18 - Les coureurs sont encore capables
01:00:19 d'attaquer.
01:00:21 Vous allez me dire
01:00:28 pourquoi Théo n'est pas suivi.
01:00:30 Tout simplement parce que
01:00:32 lorsque l'on attaque
01:00:34 et quand on est dans le peloton,
01:00:36 on a l'impression que c'est facile
01:00:38 d'être à l'avant
01:00:40 puisque le fait d'être aspiré
01:00:42 comme on l'est quand les coureurs
01:00:44 font du derrière-voiture
01:00:47 ou quand on a un moto ou un scooter,
01:00:48 on a l'impression qu'on va vite
01:00:50 sans avoir une forte débauche d'énergie.
01:00:52 Pourtant, dès qu'on met le nez
01:00:54 à l'avant,
01:00:56 et ce qui est le cas des coureurs
01:00:58 qui attaquent, on se rend compte
01:01:00 que c'est difficile
01:01:02 et on peut faire que 100, 150 m,
01:01:04 200 m devant.
01:01:06 - Ça remonte de part et d'autre,
01:01:08 de partout dans ce peloton très nerveux
01:01:10 lancé à vive allure
01:01:12 à plus de 50 km/h
01:01:15 et on est à la fin de ce final
01:01:16 de ce ZLM Tour.
01:01:18 On est à Osterhout
01:01:20 pour l'épilogue de ce ZLM Tour.
01:01:22 On est revenu
01:01:24 sur le dernier attaquant
01:01:26 de cette journée
01:01:28 et là, la Jumbo-Visma
01:01:30 qui ne veut pas se faire déborder
01:01:32 par l'équipe Alpecin de Queninck
01:01:34 de Yacoub Maréchco.
01:01:36 On tente de parer
01:01:38 à ce qui s'est passé durant toute cette semaine.
01:01:40 La Jumbo-Visma qui perdait un petit peu le fil
01:01:42 dans les derniers kilomètres
01:01:44 contre les autres équipes
01:01:46 et là, on voit vraiment
01:01:48 qu'on ne veut pas laisser le terrain de tête.
01:01:50 Les 10 premières places,
01:01:52 Olaf Koei, on avait l'habitude
01:01:54 de le voir beaucoup plus loin
01:01:56 dans la préparation du sprint
01:01:58 sur les autres journées.
01:02:00 - Oui, on a analysé les images
01:02:02 pour la formation Jumbo-Visma.
01:02:04 C'est déjà Maestro Van Emden,
01:02:06 le rouleur hollandais de cette formation Jumbo
01:02:08 qui a pris les choses en main.
01:02:10 Olaf Koei est bien placé
01:02:12 aux alentours de la 10e position.
01:02:14 On a envisagé un sprint passif.
01:02:16 C'est le cas de Yacoub Maréchco.
01:02:18 Joss Van Emden vient de s'écarter
01:02:20 et désormais, il ne va pas falloir perdre les roues.
01:02:22 Regardez ces nombreux virages.
01:02:24 Ça va frotter dans les virages.
01:02:26 C'est la formation Tudor désormais
01:02:28 qui a pris le lead à 3 km de l'arrivée.
01:02:30 - Et pour la Jumbo-Visma, c'est Timo Rosen
01:02:32 qui est dans les premières positions,
01:02:34 l'ancien champion des Pays-Bas
01:02:36 qui va...
01:02:38 Et évidemment, Olaf Koei,
01:02:40 on aura Team Van Dijk
01:02:42 et le maillot jaune.
01:02:44 On rappelle l'enjeu au classement général.
01:02:46 Il faut que si Sam Welsford,
01:02:48 par exemple, le sprinter de la DSM,
01:02:50 remporte cette étape,
01:02:52 il faut que Olaf Koei finisse dans les 3 premiers
01:02:54 pour remporter ce ZLM Tour.
01:02:56 Sam Welsford a encore de l'ambition
01:02:58 au classement général.
01:03:00 Il peut encore remporter ce ZLM Tour.
01:03:02 Tout n'est pas joué derrière.
01:03:04 Marc Cavendish et Harvey Duclin sont plus loin.
01:03:06 Tout comme Yacoub Maréchco au classement général.
01:03:08 L'enjeu se situe vraiment entre ces 2 hommes,
01:03:10 Welsford et Koei au classement général.
01:03:12 Et puis il y a aussi, évidemment,
01:03:14 cet enjeu de victoire d'étape, forcément.
01:03:16 - Oui, forcément. Et on a vu l'intensité
01:03:18 dans laquelle les coureurs se trouvent,
01:03:20 aussi bien l'intensité physique que psychique.
01:03:23 L'implication mentale est à 100%.
01:03:26 On n'a pas envie de laisser passer sa place.
01:03:28 On a vu un jeune de Galecom
01:03:30 qui vient de passer son relais
01:03:32 pour la formation DSM.
01:03:34 La formation de Jumbo Visma,
01:03:36 qui, d'habitude, se retrouvait trop tôt,
01:03:38 à 1,8 km de l'arrivée.
01:03:40 On a 3 coureurs devant Olaf Koei.
01:03:42 Il est dans les meilleures dispositions
01:03:44 du côté de la formation Astana.
01:03:46 Marc Cavendish est toujours bien vigilant.
01:03:48 C'est le cas aussi de Yacoub Maréchco.
01:03:51 Derrière, Edmondson et Nils Sekhov
01:03:53 sont toujours bien placés.
01:03:55 Il va y avoir... On va jouer des coudes
01:03:57 entre les sprinters.
01:03:59 - Pour l'instant, c'est du tableau noir
01:04:01 pour la Jumbo Visma avec Tim Morrison.
01:04:03 On va avoir Tim Van Dijk ensuite
01:04:05 pour Olaf Koei.
01:04:07 - On se fait la guerre pour remonter
01:04:09 dans le train de l'équipe Alpecin de Cunhain.
01:04:11 Ce gros virage à droite.
01:04:13 Il faudra prendre le dernier virage,
01:04:15 cette dernière courbe à 300 m de l'arrivée.
01:04:17 Si on est dans les 3-4 premiers,
01:04:19 on a encore la chance de pouvoir gagner cette étape.
01:04:22 Si on est plus loin, ça sera compliqué.
01:04:24 Olaf Koei est en 4e position,
01:04:26 idéalement placé
01:04:28 dans la roue de Tim Morrison,
01:04:30 de Tim Van Dijk et de Tosh Van Der Sand.
01:04:33 - Il y avait ce virage-là à 1 km de l'arrivée
01:04:36 où il ne fallait pas louper le 1er quart.
01:04:38 Il y a déjà des écarts derrière.
01:04:40 La formation de Jumbo Visma imprime un gros train.
01:04:43 La formation à Sarnay se retourne.
01:04:45 Marc Cavendish est bien placé
01:04:47 autour de la 10e position.
01:04:49 Il va pouvoir bénéficier du train de Keesboll.
01:04:52 Il est autour de la 12e place.
01:04:54 Olaf Koei est en 3e position.
01:04:56 On a décidé de lancer
01:04:58 pour la formation de Jumbo Visma.
01:05:00 - Marc Cavendish n'a pas suivi.
01:05:02 Keesboll est resté autour de la 10e position
01:05:05 et on est en train de mettre Olaf Koei sur orbite.
01:05:08 Olaf Koei qui est assez facile
01:05:10 alors que Sam Welsford déboule
01:05:12 sur la droite de votre image.
01:05:14 Mais Olaf Koei va résister
01:05:16 et il va finalement s'imposer
01:05:18 au tour de Zeddelham Tour
01:05:20 devant Sam Welsford et Harvey Duckline,
01:05:23 il me semble, en 3e position.
01:05:25 Il va également s'imposer
01:05:27 au classement général le maillot jaune.
01:05:29 Il a attendu la dernière étape
01:05:31 pour lever les bras.
01:05:33 Il va s'imposer à l'issue de cette course.
01:05:36 Olaf Koei remporte la dernière étape
01:05:38 du Zeddelham Tour et remporte ce Zeddelham Tour
01:05:41 au classement général.
01:05:43 - Il aura fait forte impression
01:05:45 après cette 3e place sur le prologue,
01:05:47 la 2e place sur la 2e étape
01:05:49 et finalement une victoire d'étape.
01:05:51 Il aura fait toutes les places sur le podium
01:05:53 et carton plein pour cette équipe.
01:05:55 Jumbo Visma qui finalement ne s'était pas imposé
01:05:58 depuis le début avait certes le maillot jaune.
01:06:01 Martin Winant nous l'a dit au départ,
01:06:03 c'était la victoire d'étape
01:06:05 et aujourd'hui ils font coup double.
01:06:07 Olaf Koei, duo de ses 21 ans,
01:06:09 remporte une nouvelle fois
01:06:11 une étape sur ce Zeddelham Tour
01:06:13 et le classement général tout comme l'année dernière.
01:06:16 Vainqueur sortant en 2022
01:06:19 et désormais vainqueur de l'édition 2023.
01:06:22 - C'est sa 3e course par étape
01:06:26 remportée par le jeune néerlandais.
01:06:28 Vous l'avez dit, Yohan,
01:06:30 il y avait le même tour la saison dernière
01:06:32 mais il y avait également le circuit de la Sarthe
01:06:34 qui avait eu lieu deux petits mois auparavant.
01:06:37 Des courses par étape taillées pour les sprinters
01:06:40 et Olaf Koei n'a pas dérogé.
01:06:42 C'était le grand favori à sa succession
01:06:44 en début de course
01:06:46 et il a assumé ce statut de favori.
01:06:49 Voici le sourire du maillot jaune.
01:06:52 - On a senti une équipe remobilisée complètement.
01:06:55 Jumbo Visma qui a été plus ou moins dépité
01:06:59 sur la 1re étape avec une échappée qui arrive au bout
01:07:02 avec certainement un manque d'automatisme
01:07:06 avec ses leaders, avec son lead-out.
01:07:10 Et finalement aujourd'hui, il peut remercier tous ses équipiers.
01:07:13 C'est une victoire collective.
01:07:15 Ils ont travaillé les jours précédents
01:07:17 et il vient scorer sur la dernière étape
01:07:19 et faire coup double.
01:07:21 Victoire d'étape et classement général.
01:07:23 Superbe pour le jeune coureur de 21 ans,
01:07:25 on le rappelle, de cette formation de Jumbo Visma.
01:07:28 - La 4e victoire d'étape cette saison pour Olav Koi
01:07:31 après la 5e étape sur Paris-Nice à Saint-Paul.
01:07:35 Trois châteaux. Il avait remporté également 2 victoires
01:07:38 sur les 4 jours de Dunkerque
01:07:40 il y a de cela un mois à peu près.
01:07:43 On enchaîne du côté d'Olav Koi qui ne sera pas prévu.
01:07:47 On le rappelle au côté de Jonas Vingegaard
01:07:49 sur le Tour de France.
01:07:51 - On a une formation de Jumbo Visma qui est complète,
01:07:56 qui est solide, qui est forte sur tous les types de terrain.
01:08:00 Avec, on le rappelle, Christophe Laporte
01:08:03 qui est capable aussi de s'imposer sur les classiques
01:08:06 mais sur les grands tours.
01:08:08 C'est une équipe solide
01:08:10 où ce sponsor Jumbo Visma a annoncé
01:08:14 qu'en fin de saison, ils étaient désireux
01:08:18 de se retirer du sponsoring du sport de haut niveau.
01:08:23 Alors qu'on revoit ce sprint,
01:08:25 on voit bien qu'il y a des gens qui sont très contents
01:08:28 de se retirer du sponsor.
01:08:30 - On a vu le premier tour de la semaine,
01:08:32 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:34 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:36 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:38 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:40 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:42 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:44 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:46 on a vu le premier tour de la semaine,
01:08:48 on a vu le premier tour de la semaine,
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