• l’année dernière
Le président du RN, Jordan Bardella a estimé qu'il faut lutter contre les passeurs pour limiter les flux d'immigration.

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Transcription
00:00 Il ne faut pas les aider les Italiens qui sont pourtant vos alliés politiques ?
00:03 Il faut aider l'Italie et aider toute l'Europe.
00:05 Mais on n'aidera pas l'Italie en faisant en sorte de répartir les migrants qui arrivent en Italie dans toute l'Union Européenne.
00:13 Mais en les faisant repartir et en organisant la relocalisation des migrants,
00:18 non pas dans les villages, dans les campagnes françaises, contrairement à la volonté du peuple français,
00:22 mais dans les pays de départ.
00:24 Moi je suis allé il y a quelques jours,
00:26 j'avais eu l'occasion d'ailleurs de répondre aux questions de votre chaîne en direct,
00:31 à la frontière entre la France et l'Italie à Menton,
00:33 qui subit un afflux migratoire majeur, considérable.
00:37 Une grande partie de ces personnes, je l'ai constaté moi-même auprès des policiers de la police aux frontières,
00:41 ne viennent pas de pays en guerre.
00:43 Ils viennent de la Tunisie, ils viennent de l'Algérie, ils viennent du Maroc, ils viennent de l'Afrique subsaharienne.
00:48 À ma connaissance, le Maroc, l'Algérie, la Côte d'Ivoire, vous citez,
00:52 ou des pays d'Afrique subsaharienne, ne sont pas des pays en guerre.
00:57 Donc par définition, ces migrants sont des migrants économiques,
01:00 qui viennent avec, pour certains, l'ambition de s'installer en France,
01:03 pour d'autres, l'ambition d'utiliser la France comme une zone tampon, comme une zone de passage.
01:06 Moi je ne souhaite pas que mon pays entier ressemble à la Seine-Saint-Denis,
01:10 à la porte de la chapelle, où est-ce qu'il est en train de se passer, à Calais.
01:13 Donc il faut permettre à l'Union européenne, notamment par une véritable,
01:17 et c'est notre proposition, d'alors police de garde frontière européenne, qui est Frontex,
01:20 de raccompagner les bateaux, après les avoir mis en sécurité,
01:23 en tout cas en application du droit de la mer, dans les pays de départ.
01:27 Et encore une fois, il faut lutter contre les mafias de passeurs,
01:30 parce que le vrai sujet, c'est que les ONG d'extrême gauche,
01:35 qui reçoivent des fonds publics, de l'argent du contribuable européen,
01:38 subventionné par l'Union européenne, ne portent pas secours.
01:41 Ils se comportent comme des taxis, ils vont chercher les embarcations
01:44 à 15, 20 kilomètres des côtes libyennes ou des côtes tunisiennes,
01:47 pour les ramener à Lampedusa, en Sicile, pour mettre les peuples d'Europe
01:51 devant le fait accompli. Moi, je n'accepte pas cette politique,
01:54 et je pense qu'il est temps aujourd'hui de poser des frontières à l'Europe,
01:57 et de poser des limites à la France.
02:00 (musique)
02:03 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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