• il y a 2 ans
Les ministres de l'Intérieur de l'Union Européenne ont trouvé un accord sur la réforme de la politique migratoire. Celle-ci prévoit notamment un système de solidarité dans la prise en charge des réfugiés et un examen plus rapide des demandes d'asile des migrants aux frontières.

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Transcription
00:00 D'abord, on va vers la mise en place de centres de transit aux frontières extérieures de l'Union européenne pour les migrants qui ont peu de chances d'obtenir le statut de réfugié,
00:09 comme ceux qui viennent du Sénégal, de Tunisie ou encore d'Albanie, à l'exception des mineurs.
00:15 Leur demande d'asile, elles y feraient l'objet d'un examen accéléré de six mois maximum pour faciliter leur renvoi vers leur pays d'origine ou de transit.
00:28 30 000 places seront créées dans toute l'Union européenne avec un roulement pour accueillir jusqu'à 120 000 personnes par an.
00:38 L'accord introduit également un mécanisme de solidarité des États membres envers les pays qui sont en première ligne, comme l'Italie et la Grèce,
00:47 avec la relocalisation de 30 000 demandeurs d'asile par an pour les soulager. La France pourra en accueillir 4 000, l'Allemagne davantage.
00:55 Et enfin, les États membres qui refuseront leur quota d'exilés devront verser une compensation financière qui pourra être de 20 000 euros par an, par personne refusée.
01:07 C'est une mesure qui est d'ores et déjà jugée inacceptable par le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
01:12 Et puis il faut savoir qu'à ce stade, il n'y a aucune procédure d'asile européenne commune qui a été décidée.

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