Le service de cardiologie de la clinique privée Axium, situé à Aix-en-Provence a décidé de manifester son “ras-le-bol”. Depuis 7h30, ce lundi 12 juin, l’ensemble du personnel soignant de cardiologie est en grève pour protester son mécontentement face à la direction qui ne leur “accorde aucune reconnaissance”. Les grévistes déplorent leur condition de travail. Problèmes de sécurité pour les soignants, manque de personnel, non revalorisation des salaires et des heures supplémentaires sont notamment pointés du doigt. “Mercredi (le 7 juin, ndlr), on s’est fait agresser par un patient. Il n’y avait aucune sécurité. Le cardiologue s’est fait tabasser devant nos yeux et on a dû appeler la police. Depuis, on ne se sent plus en sécurité”, alerte Alicia, infirmière en cardiologie.
Depuis plusieurs mois, ces membres sont en discussion avec la direction pour les alerter des problèmes auxquels ils sont confrontés, sans qu’ils ne soient entendus. Une rencontre est prévue vers 17h30. Le résultat des négociations pourra donner une potentielle reconduite du mouvement demain.
Depuis plusieurs mois, ces membres sont en discussion avec la direction pour les alerter des problèmes auxquels ils sont confrontés, sans qu’ils ne soient entendus. Une rencontre est prévue vers 17h30. Le résultat des négociations pourra donner une potentielle reconduite du mouvement demain.
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00:00 Bonjour, je suis Marjorie, une des infirmières du GCS Axiom-Rambeau,
00:03 qui est un groupement de coordination sanitaire qui a été demandé par l'ARS en 2011
00:08 et qui a demandé à ce que les services de soins intensifs cardiaux, de coronagraphie et de médecine cardio
00:14 soient fusionnés sur le secteur d'Aix-en-Provence.
00:16 Aujourd'hui, nous sommes en grève car le personnel est fatigué, le personnel est épuisé.
00:21 Cela fait plusieurs mois que nous essayons de négocier, de parler avec la direction,
00:26 les directions qui s'occupent de notre service. Nous travaillons à flux tendu depuis assez longtemps.
00:33 Les infirmières, les aides-soignantes se retrouvent des fois le week-end à devoir faire le ménage
00:38 ou à d'autres tâches qu'elles ne devraient pas faire.
00:42 Et là, surtout, nous sommes vraiment fatigués parce que nous apprenons que nous avons fait
00:47 un million de bénéfices nets et qu'absolument rien n'est prévu pour renverser au personnel,
00:53 ce qui n'est pas le cas dans les deux autres établissements.
00:56 Et là, nous sommes fatigués et nous aimerions être entendus une bonne fois pour toutes.