Le replay des derniers kilomètres de la 3e étape - Cyclisme sur route - Tour de Suisse

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Retrouvez le replay des derniers kilomètres de la 3e étape du Tour de Suisse du 13/06/2023.

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00:00 La descente du col d'Emos dans la pluie, vous le voyez, le peloton est regroupé.
00:06 Les quatre coureurs échappés parmi lesquels Lilian Kelmejan et Paul Ourselin ont été repris
00:12 juste après le passage en tête de ce col de première catégorie de Lilian Kelmejan
00:16 qui est donc en tête du classement de la montagne.
00:19 Malheureusement pour lui, il reste encore un col à escalader.
00:22 Il n'est pas du tout sûr de bien sûr empaucher ce maillot.
00:26 Et c'est d'ailleurs la montée finale car une arrivée en altitude viendra conclure
00:32 cette troisième étape du Tour de Suisse.
00:36 Et on attend évidemment l'intervention de tous les favoris.
00:39 Le leader Stephen King, vainqueur du contre-la-monte, n'est pas du tout sûr
00:42 de conserver son maillot de leader, d'autant qu'il est sous la menace de Remco Evenepoel,
00:47 le Belge qui occupe la deuxième place à cinq secondes seulement de Stephen King.
00:53 Mais il y en a beaucoup qui ont envie aussi bien sûr de rivaliser avec le champion du monde.
00:57 On a Van Aert qui est juste derrière à une seconde, mais on pense plutôt à des coureurs
01:02 comme Ayuso, comme Scharman, comme Bilbao, comme Romain Bardet aussi
01:07 en ce qui concerne les chances françaises.
01:09 Bardet qui, rappelons-le, est à 39 secondes.
01:11 Vous voyez que le col des Moss a été franchi.
01:14 On est dans cette longue descente en direction du lac Léman,
01:18 au bord duquel se trouve la localité d'Aigle, où se trouve également le siège
01:23 de l'Union cycliste internationale.
01:25 Et puis ensuite, quelques kilomètres plus loin, on abordera la montée finale
01:30 vers Villars-sur-Roulon.
01:32 Et comme l'a dit tout à l'heure l'un des coureurs que l'on a pu entendre,
01:37 c'est un véritable col.
01:39 C'est Wout van Aert qui nous disait ça.
01:42 Un véritable col.
01:44 - Probablement disait-il ça par rapport au col des Moss,
01:47 qui lui est quand même beaucoup plus roulant.
01:49 - Oui. Plus de 10 kilomètres à 8 %, c'est vraiment...
01:53 C'est un vrai col. Effectivement, ce sera le petit plateau.
01:56 - Alors là, il y a les paravalanches. On n'est pas encore au pied
01:59 de la descente du col des Moss.
02:00 - Non, il reste encore 5-6 kilomètres de descente et les coureurs vont arriver
02:04 en bas de la descente. Il y a des voies ferrées.
02:07 Il y a beaucoup de voies ferrées en ville.
02:10 Donc voilà, il va falloir passer au-dessus.
02:13 C'est un exercice un peu compliqué avec des pneus très étroits,
02:19 de naviguer, de sauter par-dessus les rails, surtout quand ils sont mouillés.
02:25 Les rails sont très, très glissants et on voit cette descente ultra rapide.
02:30 - Et c'est les coéquipiers de Romain Bardet qui sont en train de faire la descente.
02:33 - On l'a vu bien placé.
02:35 - Romain est en 3e position. C'est un de ses équipiers qui roule à l'avant.
02:38 - C'est un vrai test pour lui aujourd'hui, non ?
02:40 - C'est un vrai test pour lui aujourd'hui et preuve en est, c'est que déjà,
02:43 on sait, Romain est un excellent descendeur.
02:45 Il est en train d'optimiser cette descente, essayer de mettre en difficulté
02:48 certains de ses coéquipiers.
02:50 Tout à l'heure, vu l'hélicoptère, j'ai essayé de regarder.
02:53 Un coureur comme Remco Evenpool était à les 15-20e.
02:57 Alors qu'on l'a vu, il a basculé dans les 2-3 premiers.
02:59 Il est déjà 15-20e. Alors rien d'irrémédiable pour l'instant.
03:03 Mais attention, les cassures.
03:04 - Regardez, entre le premier et le dernier, il n'y a pas loin d'une quarantaine
03:08 de secondes minimum. Donc en bas, quand ça va être plat, ça va se tendre.
03:15 Il va y avoir des cassures. Après, il va y avoir les aménagements urbains,
03:18 traverser de la ville, les rails de trameaux, etc.
03:21 Il va y avoir des cassures de partout. C'est une évidence.
03:24 - D'où l'importance du placement, même à 20 km de l'arrivée,
03:32 avant d'aborder le pied de cette montée finale.
03:35 Alors on aura l'occasion, quand même, bien sûr, à l'issue de cette étape,
03:39 de débriefer en compagnie de Claire Bricoine.
03:42 Vous savez qu'on a vécu une belle journée de vélo avec le CIC Montventoux
03:47 d'Énivelé-Challanges. Et puis maintenant, avec cette 3e étape du Tour de Suisse,
03:53 Claire Bricoine, donc, pour Savas-Frotté. Et puis juste après,
03:57 les rendez-vous habituels. L'équipe de Greg.
04:00 Et c'est le cas tout au long de cette semaine. Un horaire un petit peu particulier.
04:03 17h45, l'équipe du soir à 19h45. C'est-à-dire juste dans la foulée.
04:11 Et puis demain, on vous donne rendez-vous également pour le retour de la Ligue
04:16 des champions en foot avec la demi-finale Pays-Bas-Croatie.
04:21 Ce sera demain à partir de 20h30. Demain, également, j'ai dit quoi ?
04:28 J'ai dit Pays-Bas-Croatie. Demain, ce sera également, bien sûr,
04:32 la suite du Tour de Suisse que vous pourrez suivre à partir de 14h05
04:36 sur notre antenne. 14h05, les coureurs iront en direction de Le Corbad.
04:43 On sera dans les Alpes. À nouveau, une étape de montagne.
04:47 On aura peut-être l'occasion d'en reparler tout à l'heure.
04:50 Là, on est parti pour 3 jours de montagne quand même.
04:53 Quand je dis de montagne, 3 jours pour grimpeurs.
04:56 C'est toujours la formation de Romain Bardet qui fait la descente.
05:07 Pour l'instant, pas vraiment de cas sûrs pour les 40, 50 premiers coureurs,
05:11 j'ai l'impression, même si on le voit, c'est quand même très, très tendu.
05:15 À toute vitesse au milieu des vignes.
05:18 Ce serait bien qu'on se joue un peu, essayer d'identifier quelques coureurs.
05:21 Regardez, Evenpool, il n'est pas là. Il n'est pas dans les 15 premiers du peloton.
05:24 Là, on a le coureur de l'équipe Trek, c'est Giacomo Mosca.
05:28 On a vu Mathias Kelmose, qui est le leader de cette équipe Trek,
05:32 Sega Freddo, très bien placé à l'avant.
05:34 Ce n'est pas Pitcock qui est en 5e position, un coureur de l'équipe Pineos.
05:38 Non, ce n'est pas Pitcock, ça.
05:41 Pourtant, Pitcock est un bon descendeur, mais il n'est pas dans les premières positions.
05:50 Il n'est pas là, Evenpool. On ne l'a toujours pas vu passer dans ce virage.
05:54 Ah, s'il est là. Il a la relance en bas.
05:56 Maillot, enfin, maillot, veste noir.
05:59 Il a un petit chassis bleu noir, avec bien sûr l'éliseraide champion du monde.
06:02 Il a surtout les bras à l'air. C'est comme ça que je le vois, vu l'hélicoptère.
06:08 Donc, il est plutôt en 40e position.
06:11 Oui, il est bien. Il est en 30e position à peu près.
06:14 Il est pas mal, oui.
06:15 Ça va, il limite la casse. Maintenant que le peloton est en file indienne,
06:19 il faut juste conserver. On voit les coureurs qui essayent de faire un petit peu le freinage à l'intérieur.
06:24 Pour gagner quelques places.
06:25 Et souvent, on les repère à la sortie du virage, puisqu'on n'a plus du tout de vitesse.
06:30 Là, on est à l'arrière, avec des coureurs en difficulté dans cette descente.
06:34 Les coureurs qui sont moins à l'aise. Robert Gesink pour la Jumbo-Visma.
06:44 J'ai fait un petit pointage. Il y a plus d'une minute entre le premier du peloton et l'arrière.
06:49 Donc, vraiment, c'est pas d'écart dans la montée, mais dans la descente, grosse différence.
06:56 Ben oui, ils sont toujours pas déparglaçables.
06:59 Ah non, c'est... Oui.
07:00 Et voilà, les rails. Donc là, il faut faire attention. Ça, c'est très technique.
07:05 Oui, parce qu'on voit que les rails, on les franchisse pas de façon perpendiculaire.
07:10 Et puis, ça glisse, les rails.
07:11 Ils sont quasiment dans le sens de la route. C'est vrai que c'est très dangereux, là.
07:14 Ils sont avertis. Mais voilà, c'est la course. Il faut pas perdre de temps, il faut pas perdre de place.
07:20 Ils sont avertis par le signaleur, ici. Mais ils étaient avertis, de toute façon, probablement dans les oreillettes, auparavant, par les directeurs sportifs.
07:27 Oui, les coureurs ont l'habitude d'escalader ce Col des Mosses et cette descente.
07:32 Et on sait qu'il y a ces aménagements. Et ça va durer quelques kilomètres.
07:36 Ils ont l'habitude. Il y a quand même deux coureurs sur trois qui, pratiquement, disputent le Tour de Suisse pour la première fois.
07:42 Et les directeurs sportifs.
07:44 Ah, les directeurs sportifs. Oui, d'accord.
07:46 J'espère qu'on les a prévenus.
07:48 Bon, là, en fait, on a entendu une chute, là, non ? C'est ça, non ? Pourquoi on reste sur ce plan-là ?
07:52 Non, mais ça nous a permis de mesurer, effectivement. Enfin, j'ai pas déclenché de chrono.
08:00 Ce que disait Pierre Roland juste auparavant, c'est qu'eux, ils ont pas été lâchés dans le Col des Mosses.
08:05 Ils ont été lâchés dans la descente. Enfin, lâchés, distancés.
08:08 A contrario, il y a peut-être quelques sprinters qui sont revenus, eux.
08:11 On a vu, quoi, en fait, non ? Je sais pas.
08:18 Je ris parce qu'entre nous, je le dis, c'est un secret. On aime bien dire que Christophe Rennon est là.
08:25 Mais là, on a le bel exemple. Ça va mieux, Christophe ?
08:28 Non, parce que là, on nous montre l'arrière du peloton.
08:30 Il va râler encore, alors.
08:31 Non, mais on veut voir les premiers, nous.
08:33 C'est sûr qu'ils ne pèsent plus sur la course. C'est des coureurs qui vont...
08:37 Leur but, maintenant, c'est de rejoindre l'arrivée dans les délais.
08:40 J'ai rien contre Vadim Pronski, mais...
08:42 Il n'y a pas grand intérêt à suivre ces coureurs. On va voir l'avant.
08:46 Là, on y est. Là, on est là, au moins. On peut essayer d'identifier quelques coureurs.
08:49 Christophe est content.
08:52 Toujours l'équipe DSM avec un équipier de Romain Bardet.
08:55 À l'arrière, la relance, c'est quelque chose.
08:59 Le coureur devant, il relance à 45-50 km/h. Derrière, on est obligé de relancer à 60,
09:04 pour suivre le rythme avec ce phénomène d'élastique.
09:07 Et encore, des aménagements pendant quelques kilomètres.
09:10 Ça va être très technique.
09:11 Romain Bardet en troisième position.
09:15 Il y a Marc Hirschi en deuxième position.
09:19 Voici le siège de l'Union cycliste internationale,
09:22 qui est également le siège de la Fédération,
09:25 mais aussi le siège du Centre mondial de cyclisme.
09:30 Dont certains pensionnaires, d'ailleurs, vivent à Villars-sur-Ozon.
09:36 C'est bien, après l'entraînement, on finit en montée.
09:40 Je vous rassure, il y a un train qui monte là-haut.
09:43 Pourquoi ? Parce que Villars-sur-Ozon est un lieu de pensionnat.
09:48 Il y a beaucoup de pensionnats avec des lycées et des collèges privés.
09:51 Assez huppé, il faut bien le reconnaître.
09:53 Si vous en avez marre de vos gosses, vous allez les mettre là-bas.
09:56 Il faut avoir un peu les moyens aussi, j'imagine.
09:58 Et puis, quand on en a marre des pensionnaires de l'UCI,
10:01 on les met aussi assez loin, comme ça, ils peuvent faire du bruit.
10:03 Non, ça, je n'en sais rien.
10:04 Mais quoi qu'il en soit, en tout cas, c'est assez bien affichu, bien équipé.
10:08 Et Villars-sur-Ozon, autant vous dire, on connaît bien au siège de l'UCI.
10:14 Alors, ça m'amène d'ailleurs assez facilement à vous parler de la façon dont il faut,
10:26 parce que vous le savez, on essaye de vous faire gagner cette semaine, tous les jours, ce maillot.
10:31 Ce maillot, pour l'instant, on l'a candescent.
10:33 J'espère qu'on l'aura très vite pour vous le montrer, que Claire Brécoil pourra vous le montrer.
10:38 Un maillot qui met en valeur, justement, le fait que la route se partage.
10:43 La route se partage d'abord entre les véhicules motorisés et les cyclistes.
10:48 Alors, même s'il y a de plus en plus de pistes cyclables,
10:51 il est important de faire attention aux cyclistes aux voitures,
10:56 qui représentent pour les cyclistes un danger, et aux voitures, évidemment, aux cyclistes,
10:59 parce qu'on oublie qu'une voiture peut facilement tuer ou blesser gravement un cycliste.
11:05 Mais un cycliste, il a aussi des devoirs.
11:07 Et il faut quand même avoir un vélo en bon état de fonctionnement.
11:11 Et aujourd'hui, je voulais quand même insister là-dessus,
11:14 parce que quand on pédale, alors peut-être pas à 7 heures du jour, mais un petit peu plus tard,
11:19 et c'est vrai que les jours ont rallongé, donc c'est moins vrai l'été que l'hiver,
11:22 il est quand même impératif de bien voir et d'être vu.
11:25 Et ça passe par un bon éclairage.
11:27 Aujourd'hui, d'ailleurs, je constate, et vous aussi, messieurs,
11:31 que de plus en plus, les cyclistes mettent leur éclairage en plein jour.
11:34 Le petit clignotant, notamment à l'arrière, mais à l'avant aussi, ça existe.
11:39 Et avant, je me souviens, les cyclistes qui avaient des vélos de course ne mettaient pas d'éclairage,
11:44 et bien maintenant, ils le mettent aussi.
11:46 Donc en ville, mais en zone rurale où se produisent le plus grand nombre d'accidents,
11:50 en tout cas les plus graves, c'est important d'avoir un bon éclairage.
11:53 Et puis l'arrivée des freins à disque a permis d'avoir un freinage de qualité.
11:58 Mais encore, faut-il ne pas oublier de bien les entretenir, ces freins, pour que ça fonctionne.
12:03 Et n'oubliez pas également l'avertisseur sonore, et puis aussi les vêtements qui vont avec.
12:09 C'est des choses qu'on ne sait pas.
12:11 C'est que, par exemple, le gilet rétro-réfléchissant, le gilet fluo, qui est souvent jaune ou orange,
12:18 et bien quand on circule la nuit, en dehors de l'éclairage, le gilet est obligatoire sur un vélo.
12:23 Et peu de gens le portent.
12:25 Alors il y a le gilet, pas forcément le gilet entier, mais parfois c'est de simple,
12:29 ça fait un petit peu comme des bretelles, c'est quand même très léger dans la poche.
12:32 Donc ça, vous pouvez le mettre.
12:34 Et puis pour protéger la tête, il y a le casque, qui est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans.
12:38 Il n'est pas obligatoire pour les adultes, mais il est quand même fortement recommandé.
12:42 Et donc tout cela fait qu'effectivement, on peut permettre de diminuer la gravité des accidents.
12:48 En parlant du casque, il diminue de 70% le risque de blessures graves.
12:52 En cas de chute, la moitié des accidents mortels à vélo, d'ailleurs, sont liés à des chutes sur la tête.
12:58 Et j'ajouterais qu'il n'y a pas que le casque qui est important, mais les gants aussi.
13:01 Et on ne le dit pas assez, ils ne sont pas obligatoires.
13:04 Et si vous mettez des gants, vous aurez peut-être le réflexe de mettre les mains,
13:07 alors que si vous ne mettez pas de gants, c'est peut-être la tête qui prendra justement.
13:11 Allez, on revient à la course. Pas de commentaires, messieurs ? Je n'ai pas dit de trucs de bêtise ?
13:14 Non, non, non. Juste au moment où vous avez dit les gants, on voit deux coureurs pros qui n'en mettent pas.
13:18 Il y a notamment Remco Evenpool qui n'en met pas, Marc Hirschi non plus.
13:20 Donc après, c'est vrai qu'il faut en mettre, parce que quand on tombe, on se râpe la main.
13:23 Et c'est quand même loin d'être agréable.
13:25 Mais voilà, le fait est qu'il y a de plus en plus de coureurs qui n'en mettent pas.
13:31 Allez, on est dans la traversée du village d'Aulon, qui précède la montée du même nom.
13:37 Enfin la montée plutôt vers Villars-sur-Aulon, qui est la station qui domine ce village.
13:44 C'est un autre village, mais en altitude. Villars-sur-Aulon avec son grand domaine skiable.
13:52 Et on va revenir sur les coureurs à l'arrière qui sont en train d'essayer de rentrer sur la queue du peloton.
13:59 Voilà la tête du peloton.
14:01 A gauche, Alexandre Campa qui était tout à l'heure dans l'échappée.
14:04 On a Woodward aussi qui est là avec son maillot noir.
14:09 On aperçoit l'équipe Astana, on aperçoit Hugo Houlle pour l'équipe Israël.
14:15 Les coureurs de l'équipe Bora.
14:18 A priori, il n'y a pas eu de coureurs de Renan piégés.
14:22 Je vais aller faire le petit sprint intermédiaire certainement.
14:25 Chercher les points.
14:27 Et on est déjà dans la montée vers Villars-sur-Aulon,
14:31 qui est décrite comme une montée de 10,7 km avec une porte moyenne de 7,8%.
14:40 Mais en regardant plus en détail, on s'est rendu compte que cette montée n'était pas toujours très régulière.
14:44 Il y a des passages beaucoup plus pentus.
14:48 Woodward, ici aux avant-postes.
14:54 Pourquoi ? Parce qu'il y a un sprint intermédiaire qui donne des points pour le maillot qu'il porte.
15:01 Le maillot du classement parcours.
15:03 Il prolonge son effort.
15:06 Il a pour l'instant pris un petit peu d'avance sur le peloton.
15:11 Il avait une petite série d'intensités à faire dans son entraînement du jour.
15:16 Et oui, il prolonge son effort.
15:18 Étonnant. En tout cas, les points n'ont pas été contestés.
15:22 Et c'est Guirmet derrière qui réagit.
15:25 Les sprinteurs qui se font plaisir au début de cette ascension.
15:30 761 mètres de dénivelé, 8% de moyenne.
15:36 Des passages à plus de 2,5 mètres.
15:38 Le dénivelé aujourd'hui, il y avait 2600 mètres.
15:41 Mais les 2600 mètres étaient sur 60 kilomètres.
15:44 Quasiment tout le dénivelé était sur la toute fin.
15:48 Donc voilà, 2600 mètres en 50 bornes, c'est intense, c'est condensé.
15:56 Quentin Paché en deuxième position pour la Groupe Amas.
16:00 Et Guirmet, qui est en deuxième position.
16:03 C'est un dénivelé qui est très bien commencé.
16:06 Quentin Paché en deuxième position pour la Groupe Amas.
16:10 Stéphane Kuhn qui est bien en troisième position,
16:16 quatrième position du peloton derrière deux équipiers.
16:20 Et Wittmann Arndt qui continue son Romain Grégoire
16:24 qui est là en troisième position, le vainqueur des quatre jours.
16:28 Et le leader, voilà, qui enlève sa surveste
16:31 depuis le premier jour.
16:33 Remco Evenepoel dans la roue de son équipier
16:37 qui est en train de remonter maintenant.
16:40 Nelson Paules avec le maillot rose de l'équipe IF.
16:47 Clément Berthet juste devant Félix Gall
16:51 pour l'équipe AG2R Citroën.
16:53 Un peu plus bas, le 13, c'est Michael Scherel.
16:57 C'est Lutsenko que l'on a vu passer également.
17:01 Knox pour Soudal, Quick-Step.
17:04 Un équipier de Evenepoel.
17:06 Avec Juan Ayuso aussi.
17:08 Attention, là on est moins bien placé maintenant avec ces coureurs.
17:11 Schachmann pour la Bora.
17:13 Et puis là on voit que c'est plus tendu pour ces coureurs-là.
17:17 Sobrero.
17:18 Pas tardé à s'écarter tous ces coureurs-là, je pense.
17:23 Sobrero et Aramburu qui étaient à l'arrière de ce peloton.
17:27 Et toujours Evenepoel qui fait rouler.
17:29 Romain Caigua est là dans la roue d'Evenepoel en troisième position.
17:35 Juste devant Stephen Koong avec son maillot jaune.
17:38 C'est Cataneo qui fait le tempo.
17:43 Il durcit certainement Evenepoel.
17:46 Il pousse souvent ses équipiers.
17:48 Il faut toujours rouler plus vite.
17:50 Et souvent il leur parle.
17:52 On a vu notamment Gijs Bastogne communiquer.
17:55 Apparemment toute la journée il leur a demandé d'accélérer.
17:58 Et c'est Ute Broeks qui est dans la roue de Stephen Koong.
18:11 Le jeune coureur belge de la formation Bora-Hansgrohe.
18:14 En cinquième position.
18:17 Allez, regardez.
18:18 Evenepoel qui se retourne.
18:20 Est-ce qu'il ne regrette pas à ce moment-là de n'avoir qu'un seul équipier en sa compagnie ?
18:24 Certainement, oui.
18:26 Je pense qu'il s'est retourné.
18:28 Voilà, Knox qui arrive.
18:30 Un regard suffit.
18:32 En tout cas, ça ne trompe pas quand même.
18:35 Evenepoel quand il fait rouler comme ça, quand il tourne,
18:39 quand il fait rouler comme ça,
18:41 quand il fait rouler comme ça,
18:43 quand il se retourne comme ça,
18:46 quand il surveille ce qui se passe derrière,
18:48 il attaque.
18:49 Si bon, il attaque normalement.
18:51 Et là, Knox va souffler un petit peu.
18:54 Et il va accélérer, je pense, très prochainement.
18:59 Pour l'instant, Koong reste dans les roues.
19:03 Bien devant.
19:05 Pas de problème, en tout cas apparent, pour le porteur du Meilleur Jeu.
19:09 En revanche, Van Aert, il avait des balles qui s'accrocheraient.
19:13 Van Aert fait juste les points, terminé.
19:15 Il a fait sa petite série.
19:17 Mais il va aller chercher une étape sur le Tour de Suisse.
19:19 On ne sait certainement pas ces jours-ci,
19:22 mais plus tard dans la semaine, pour les étapes de puncher.
19:24 Allez !
19:25 Stéphane Koong un petit peu reculé.
19:35 Dans le peloton.
19:37 Alors est-ce que c'est volontaire ou pas ?
19:39 On va vite être fixé.
19:41 Tony Gallopin aussi qui est là pour l'équipe Trek.
19:44 Tony, on arrive sur des périodes où il est toujours bien.
19:51 C'est le mois de juin.
19:54 Et Knox, il va accélérer.
19:57 Knox, très clairement, c'est lui le meilleur grimpeur de cette année.
20:01 James Knox, juste devant le champion du monde,
20:05 Remco Evenepoel.
20:07 Romain Grégoire, plein écran,
20:09 aux côtés de Tony Gallopin.
20:11 Esquiel Mozeu juste derrière, le leader de Tony Gallopin.
20:14 Et si après Lenny Martinez, c'était au tour de Romain Grégoire d'enfoncer le clou ?
20:21 C'est probable.
20:24 Très fort, vainqueur des 4 jours de Dunkerque.
20:26 Vraiment un brillant joueur.
20:28 Si il fait ça, je pense que Marc Madiol s'évanouit dans son canapé.
20:31 Il reste 3 places pour le tour.
20:34 C'était mon équipe.
20:36 Vous pensez à ça ?
20:38 Il faut rappeler aux téléspectateurs qu'en forme de boutade,
20:40 à l'issue des boucles de la Mayenne,
20:43 on s'était amusé à faire un petit jeu et à définir l'équipe type
20:45 pour cette formation française.
20:47 Un peu un provocateur.
20:49 J'avais cassé les codes.
20:51 J'avais mis Lenny Martinez et Romain Grégoire.
20:54 Il y a des cassures dans ce premier peloton.
20:57 On va avoir plus que 25 coureurs dans ce premier groupe.
21:00 Sergio Iguita est en difficulté.
21:07 Il était déjà loin.
21:09 Il était à plus d'une minute.
21:11 Il a fait un mauvais chrono.
21:13 Donc peut-être une période un petit peu compliquée pour Iguita.
21:16 Il est en train de se mettre à l'aise.
21:18 Il a fait un mauvais chrono.
21:20 Il a fait un mauvais chrono.
21:22 Donc peut-être une période un peu compliquée pour Iguita.
21:25 Michael Scherrald juste devant lui.
21:28 C'est vrai que Sergio Iguita a gagné l'étape d'Amoré Vietta
21:36 sur le taux du Pays Basque.
21:38 On rattrape Tony Gallopin aussi là.
21:41 Mais pareil, ce n'est pas un coureur qui,
21:44 pour l'instant, fait une grosse saison.
21:47 Alex Aramburu pour la Movistar,
21:50 qui se fait distancer aussi.
21:52 Le 147, Kevin Bermarck pour la DSM.
21:57 Et Knox qui continue son travail.
22:05 Travail de sape au service du champion du monde.
22:09 Poton qui s'est bien réduit.
22:18 20-25 coureurs.
22:21 Il y a une poule qui se retourne.
22:23 Il veut voir où les autres en sont.
22:26 Voilà.
22:28 On vous rappelle le classement du sprint de Hollon
22:32 tout à l'heure au bas de cette ascension finale.
22:37 C'est Ben Thulette, le coureur d'Ineos,
22:41 qui est en 3ème position.
22:43 Alors que son leader, Tom Pitcock,
22:45 avec l'As, est un petit peu plus bas.
22:48 Narvaez, d'ailleurs, qui est en train de revenir.
22:52 On a toujours Félix Gall et Clément Berthet ensemble.
22:57 Buran, Bilbao, Ayuso.
23:04 Pour le petit plus un.
23:06 Adelantons, le 181.
23:09 Schaarman, le 51.
23:12 Storer, le 86.
23:14 Rui Costa, triple vainqueur du Tour de Suisse.
23:18 Il est présent, effectivement,
23:21 sous le maillot de l'équipe intermarchée de Sark 93,
23:25 juste devant Gino Madère.
23:28 Et effectivement, Stephen King recule
23:31 au fil des kilomètres d'ascension.
23:33 Il est maintenant pratiquement en dernière position.
23:35 Ça va être compliqué pour King.
23:38 Déjà, conserver son maillot,
23:40 on peut déjà dire qu'il va le perdre.
23:42 Mais en plus de ça,
23:44 essayer de conserver une place dans le top 10,
23:47 ça va être compliqué.
23:48 On est loin de l'arrivée, 6,7 km.
23:50 Ça n'a même pas encore accéléré pour les premiers.
23:53 À quel moment Renko va dégainer ?
24:01 Très prochainement ?
24:03 Je pense que ça ne va pas tarder.
24:05 Son équipier est en train de commencer à plafonner.
24:08 On le sent.
24:09 Ce n'est pas qu'il est nerveux,
24:10 mais en tout cas, il est très attentif.
24:13 Il observe énormément ses adversaires.
24:16 Et ça ne vous surprend pas que ses adversaires les plus directs
24:20 ne soient pas immédiatement dans sa roue ?
24:22 Parce que là, finalement, c'est…
24:24 Si, si.
24:25 C'est vrai qu'on le sait.
24:27 Déjà, Evenpool est souvent très fort
24:29 dans cette configuration de course-là,
24:32 quand il est bien emmené par ses équipiers.
24:34 Il attaque là-bas.
24:35 Ça y est, il est parti.
24:36 Il est parti, effectivement.
24:38 Et on va voir si derrière, on réagit.
24:40 C'est Skelmoze qui est en train de réagir.
24:42 Allez, Greguard est juste derrière.
24:44 Il y a Felix Gall ici pour l'équipe Azizouza Citroën.
24:46 Oh là là là là là là.
24:48 En deux temps.
24:49 Skelmoze et Felix Gall qui va peut-être réussir à faire la jonction.
24:54 Après, on a…
24:55 C'est Kel Dorman pour la John Movies.
24:56 Mais allez, c'est fini pour Stephen King.
24:59 Terminé, il ne conservera pas son maillot.
25:01 Il ne sera plus dans le top 10 ce soir.
25:03 Et Ben Tullet, qui était bien placé pour l'équipe Ineos,
25:06 qui était le mieux placé, s'est retourné.
25:08 Il cherchait peut-être Pitcock du regard.
25:10 Mais Ben Tullet, d'ailleurs, est-ce qu'il est là ?
25:12 Non, il n'a pas pu recoller.
25:14 Il a reculé même.
25:16 Alors que dans cette équipe, Tom Pitcock, j'en parle comme d'un leader.
25:22 Mais le mieux placé, c'est Sheffield.
25:24 Magnus Sheffield, après la bonne performance
25:26 que l'Américain avait réalisée lors du contre la montre.
25:34 Sheffield, je ne le vois pas.
25:36 Le leader de la course dans ce petit groupe, dans ce quatuor.
25:44 Et derrière, on voit quelques individualités
25:48 sur la pente à moins de 6 km du sommet maintenant.
25:52 Eh oui !
25:57 Bon, après, Ben Tullet…
26:00 Ben Tullet, non.
26:01 Stephen King n'a pas le gabarit.
26:04 Idéal pour pouvoir accompagner les poids légers
26:08 tels que ceux que l'on retrouve actuellement en tête
26:11 avec Remco Evenepoel, qui ne semble pas du tout se préoccuper
26:15 des coureurs qui le suivent.
26:17 Il a cette habitude.
26:19 Il fait son démarrage et après, il va se mettre au watt
26:21 et il va essayer de les asphyxier.
26:23 Merci au réalisateur de nous montrer Sheffield
26:25 qui est là dans ce groupe avec Charman,
26:28 en compagnie également de Rui Costa.
26:32 Et on est en train de partir, petit à petit.
26:34 On est en train de partir là.
26:36 Evenepoel, Scan Mothers, Félix Gall.
26:39 Ça vous surprend Félix Gall qu'il soit capable de…
26:53 Pas du tout.
26:54 … de suivre ? Pas du tout ?
26:55 Pas du tout.
26:56 On l'avait vu déjà très performant au début du groupe.
26:59 On l'avait vu déjà très performant autour du Pays Basque.
27:02 Malheureusement pour lui, il avait fait je crois 9 ou 10e,
27:05 mais malheureusement pour lui, les arrivées n'étaient jamais au sommet.
27:08 Tout le temps en descente, il a quelques petites lacunes en descente.
27:11 Il prenait parfois quelques petites cassures.
27:13 C'est ça qui lui a fait défaut, mais sinon il avait déjà au Pays Basque
27:15 largement le niveau d'être dans les 5 premiers.
27:17 Et autour des Alpes, rappelez-vous également.
27:19 Et autour des Alpes aussi, oui.
27:20 On avait diffusé cette épreuve et dès le premier jour,
27:24 il avait pris la deuxième place derrière Tao Gegenhardt
27:27 sur une étape difficile, une étape pour puncher,
27:30 puncher grimpeur.
27:32 Et finalement, il avait pris la 9e place, 9e du Tour des Alpes,
27:37 10e du Tour du Pays Basque.
27:39 Voilà ses principaux résultats et 6e du Tour des Alpes Maritimes
27:44 et du Var en tout début d'année.
27:46 Voilà ses principaux résultats sur les courses par étapes,
27:50 cette saison.
27:52 - Félix Gall qui est un coureur âgé de 25 ans, l'Autrichien,
27:56 qui a rejoint la formation AG2R Citroën l'année dernière,
28:00 alors qu'auparavant, il était chez DSM.
28:03 Allez.
28:04 Leur vêtement est un peu difficile à cet endroit.
28:08 Quant à Mathias Schelmoes, il confirme tout le bonheur
28:16 de ce joueur.
28:17 Quant à Mathias Schelmoes, il confirme tout le bien
28:21 que l'on pense de ce coureur danois, vainqueur en fin de saison
28:25 dernière du Tour du Luxembourg, 2e cette année de la Flèche Wallonne,
28:29 battu seulement par Tadej Pogacar.
28:32 A 22 ans, Schelmoes est en train de s'illustrer aussi bien
28:38 dans le registre des classiques, puisqu'il avait également
28:40 terminé 8e de l'Amstel et 9e de Liège cette saison,
28:44 que dans les courses par étapes, même s'il avait abandonné
28:49 sur Paris-Nice.
28:50 On l'avait vu 2e sur la chaîne L'Equipe de l'Etoile de Bessèges
28:53 en début d'année, derrière Nelson Paules.
28:56 Il est ici en 2e position, dans la roue de Remco Evenepoel.
29:10 Et contrairement à Evenepoel, le coureur danois n'a plus couru
29:17 depuis Liège-Bassen-Liège, c'est sa course de reprise.
29:20 Les poursuivants, avec Peio Bilbao.
29:25 Et derrière en avant...
29:27 C'est Eutebrox, non ? Je crois, le coureur de l'équipe Bora.
29:30 Et Romain Grégoire, c'est ça qu'on voyait au fond.
29:32 Légèrement distancé, alors Stohrer est dans le groupe,
29:36 dans le premier peloton, on va dire.
29:40 C'est pas simple.
29:42 -Voici Nelson Paules, en difficulté.
29:45 Des hommes du début de saison, parfois, éprouvent un peu de fatigue.
29:50 Par la suite, on a vu Narvaez qui se retournait,
29:53 et qui n'était pas au mieux, tout comme Clément Berthet.
29:57 -Le revêtement, là, c'est pas un cadeau.
29:59 En fait, ils sont en train de refaire la route,
30:01 donc ils ont enlevé la première couche de route.
30:03 Avant de la refaire, c'est une période en montagne,
30:07 les routes sont refaites régulièrement, avec l'hiver, elles sont abîmées.
30:11 Et là, rouler là-dessus, c'est pas facile.
30:14 On voyait les avant-bras qui s'enremuent.
30:17 -Ah, ça va les mettre.
30:19 -Pour pouvoir remettre un petit peu de braquets, se remettre un peu en danseuse.
30:22 -Et Bilbao qui relance, qui se retourne, personne n'a suivi.
30:24 -C'est derrière, il y a le coureur de l'équipe IF qui vient de sortir du groupe de course.
30:29 -Rigoberto Urán.
30:31 Rigoberto Urán, si c'est un petit groupe, il est redoutable,
30:34 comme là sur un petit sprint en petit comité.
30:37 -Ça a bien relancé là.
30:39 Il y a 7 secondes de différence entre les deux premiers échelons de la course,
30:44 entre Peyu Bilbao et le groupe Evenpool.
30:47 Peyu Bilbao.
30:49 -Et Sheffield, il se défend bien avec le gabarit qu'il a, grimper un col comme ça.
30:55 -Donc on a Bilbao, Sheffield et Urán,
30:58 d'ailleurs qui vont maintenant se faire reprendre par le reste du groupe.
31:03 -Sheffield, il a un tout petit échelon derrière.
31:06 -Ah oui, il est derrière, oui.
31:08 -On a exactement les mêmes maillots, c'est pour ça que je me suis un peu embrouillé.
31:12 Là, c'est Pitcock qui ferme la marche.
31:14 -On a partout, là.
31:17 Des petits groupes partout.
31:18 -Allez, on récapitule.
31:19 Pour l'instant, on a Evenpool ici devant Skielmoz et Félix Gall.
31:23 Juste derrière, on a un groupe de 6 coureurs,
31:28 avec Peyu Bilbao, avec Rigoberto Urán,
31:32 avec...
31:34 -Rémi Calderman.
31:35 -Juan Ayuso.
31:36 -Juan Ayuso, Calderman, effectivement, qui fermait la marche.
31:39 Il y a un cinquième homme qu'on n'a pas identifié.
31:41 On revoit le démarrage tout à l'heure, à quoi ? 6 km du sommet ?
31:46 -Oui, c'est ça.
31:47 -6,400 km exactement, le démarrage de Remco Evenpool.
31:52 -C'est une belle attaque.
31:53 Ce n'est pas hyper impressionnant, mais c'est que derrière, il continue.
31:56 Il ne fait qu'accélérer et il n'a demandé aucun relais.
32:00 Il ne se préoccupe pas du tout des 2 coureurs qui sont dans sa roue.
32:03 Voilà, il ne s'occupe pas d'eux, il roule.
32:11 Alors, est-ce qu'il va accélérer une nouvelle fois ?
32:15 Il faut essayer de les distancer quand même.
32:17 Il ne va pas les amener comme ça jusqu'à 500 m de la ligne.
32:24 Et on retrouve une route dégradée à nouveau.
32:26 Non, ça va.
32:28 Par endroit seulement.
32:30 On n'a pas pu refaire ce retard,
32:34 mais on ne semble pas perdre beaucoup de temps par rapport à l'homme de tête.
32:38 C'est Ayuso qui règle le tempo des poursuivants.
32:41 -Oui, Ayuso.
32:44 Il y a Eutebrock aussi dans ce groupe.
32:46 -En deuxième position.
32:47 -Ouran, troisième.
32:49 -Kelderman en quatrième position.
32:52 -On a vu Barlow.
32:54 -Et pour Astana, je ne sais pas qui c'est.
32:56 -Astana.
32:57 -Ce n'est pas Lutsenko parce qu'on l'a vu se faire distancer.
33:01 De toute façon, il ne lui ressemble pas.
33:03 -C'est Pronsky.
33:04 -Ah oui, Vadim Pronsky.
33:06 -Ayuso qui essaye de faire la jonction.
33:16 -Tout à l'heure, au moment où il a démarré, on venait de dire
33:19 "mais où sont ses principaux adversaires ?"
33:21 Il n'était pas bien placé.
33:22 Et justement, Ayuso n'était pas bien placé du tout
33:25 au moment où Remco Evenepoel a porté cette attaque.
33:28 -On a vu Romain Bardet aussi.
33:30 Il est au troisième échelon de la course
33:33 en compagnie de Stohrer.
33:35 Oh, il est en train de partir Ayuso là.
33:40 Ouran Khelehaji, Bilbao.
33:42 -Ouran, il est dans un bon jour.
33:46 Il a du punch.
33:47 Il a bouché le trou rafle facilement.
33:49 S'il se fait ramener, voilà, c'est ce qui va se passer.
33:52 Je pense que Remco Evenepoel, il a un petit peu levé le pied.
33:54 Il en a marre de rouler avec ses deux coureurs dans la roue.
33:58 Il essaye de les faire un peu collaborer.
34:02 Félix Gall, qui y va ?
34:05 Ça joue au chat et la souris entre ce qu'elle mange.
34:10 -Félix Gall qui attaque à l'avant.
34:12 Incroyable ! Félix Gall qui s'en va.
34:14 Qu'est-ce qui s'est passé ?
34:15 Si Félix Gall attaquait, c'est qu'il s'est rendu compte
34:17 peut-être que Remco Evenepoel n'était pas en…
34:19 -Pour l'instant, ça ne réagit pas.
34:21 -Skjelmose Evenepoel, ils…
34:23 -Ils sont au marquage ?
34:24 -Oui, ils sont au marquage, c'est ça.
34:26 -Attention, hein.
34:27 Attention.
34:28 À 2,400 km.
34:35 On est un petit peu surpris, quand même.
34:37 Parce que tout à l'heure, en débarrant à 6,400 km,
34:39 on pensait que Remco Evenepoel allait faire un numéro.
34:42 Et là, on se rend compte qu'il est finalement…
34:46 Comment dire ?
34:48 À peu près au niveau de ses coureurs qui sont autour de lui
34:50 puisqu'il n'a pas réussi à creuser l'écart.
34:52 Et maintenant, certes, peut-être qu'il est au marquage,
34:54 mais enfin, il reste devant, c'est lui qui roule.
34:57 Et derrière, surtout, on voit le groupe Eutebroeck
35:00 qui est en train de revenir sur le champion du monde
35:03 et sur le coureur danois de la formation Traxteca Fredo.
35:06 -Même le groupe Ayose en train de rentrer.
35:08 Regardez, Skjelmose attaque.
35:10 Remco, il n'y va pas. Remco est à fond.
35:12 -Remco, il a un problème.
35:14 -Evenepoel, il ne peut pas y aller.
35:16 Ce n'est pas du grand Evenepoel.
35:19 Et voilà, Félix Gall est parti.
35:22 -Skjelmose a un énorme numéro de bluff.
35:24 -Non, pas là. On ne peut pas jouer.
35:26 -On ne joue pas à 2 km.
35:28 -On ne joue pas à 2 km, à s'amuser, à perdre du temps.
35:30 Non, clairement pas.
35:32 Non, regardez, il reste assis sur son vélo.
35:35 Il regarde son compteur.
35:37 Il a compris que, aujourd'hui, il ne pouvait pas rivaliser.
35:42 Du coup, il y a un truc à faire pour Félix Gall,
35:45 pour Skjelmose, même pour les autres.
35:47 Si on veut distancer Evenepoel.
35:50 -Et voilà, Yuzo qui accélère à nouveau
35:58 devant Peyo Bilbao.
36:01 Eutebrooks qui ferme la marche.
36:04 On a Wilco Kelderman et on a Rigoberto Urán.
36:07 Pour l'instant, en tout cas, Romain Bardet
36:14 ne fait pas une bonne opération sur cette étape.
36:16 Il est loin.
36:18 Et ça, ce n'était pas forcément prévu.
36:20 -Romain Bardet, Grégoire aussi ne fait pas une bonne opération.
36:23 -Romain Grégoire, on l'a vu tout à l'heure sur le démarrage.
36:25 Il était bien placé dans la roue d'Evenepoel.
36:30 Tout de suite, il a compris qu'il n'avait pas les moyens
36:32 d'accompagner cette attaque du champion du monde.
36:35 -Et Evenepoel, pour l'instant,
36:37 il n'est toujours pas en capacité de réagir.
36:39 Pour l'instant, petit à petit, il perd du temps
36:41 par rapport à Félix Gall, par rapport à Skjelmose.
36:44 -Entre Skjelmose et Evenepoel au classement général,
36:51 il y a 14 secondes.
36:53 Parce que là, il faut parler du classement général.
36:55 On n'est plus tout à fait sûr que Remco Evenepoel
36:58 endosse ce maillot à l'issue de cette première étape de montagne.
37:01 -Tout à fait, oui. Félix Gall, lui, il est un petit peu plus long.
37:03 Il a 1 minute 19.
37:04 -Il n'a pas fait un super chrono.
37:06 -Félix Gall, pour le classement général,
37:08 ça semble quand même hors de portée.
37:10 -Pas aujourd'hui, mais en tout cas, il va se replacer.
37:12 Ça, c'est une excellente opération.
37:13 Et surtout, il montre des belles choses.
37:15 Vous l'avez dit, on est sur la première journée
37:17 de ces trois jours qui vont suivre en montagne.
37:22 -On a donc pour l'instant en tête l'Autrichien
37:27 de la formation AG2R Citroën.
37:29 Derrière, vous apercevez Mathias Schelmose,
37:32 qui a juste...
37:34 Aller, à portée d'Arquebus,
37:36 comme dirait Cyril Guimard, que l'on salue.
37:38 Un peu plus bas, le champion du monde.
37:41 Si la caméra se retournait ici, elle apercevrait le champion du monde.
37:44 -Il est là. Il s'est fait reprendre par le groupe Ayuso.
37:46 Regardez, il est juste ici le premier du groupe.
37:49 Non, mais là, clairement, la victoire, elle est devant.
37:52 C'est entre Félix Gall et Schelmose.
37:57 -Voilà, vous avez la liste de ce groupe
37:59 auquel on a rajouté Remco Evenepoel,
38:01 qui vient d'être repris et qui continue d'ailleurs
38:03 de rouler en tête de ce groupe.
38:05 Schelmose est en train de revenir, j'ai l'impression.
38:09 La caméra écrase un peu cette perspective.
38:12 -Elle a un point de mire, ça c'est très important.
38:15 -Il peut se permettre de gérer.
38:17 Il sait qu'il n'a pas encore franchi la flamme rouge.
38:20 -Ils vont être ensemble. La flamme rouge.
38:22 Maintenant, il ne va pas falloir se regarder.
38:24 Après, il y a Schelmose qui joue vraiment le général.
38:28 Il peut prendre le maillot aujourd'hui.
38:30 On rappelle, il y a des bonifications à l'arrivée.
38:32 -Et il a une sacrée pointe de vitesse, Schelmose.
38:34 -Regardez, Evenepoel, il a même du mal à suivre.
38:36 Il a même du mal à suivre le groupe des poursuivants.
38:38 Ayuso qui est parti. Puyo Bilbao qui ne peut pas suivre.
38:41 -Et surtout, Remco Evenepoel qui n'a pas pu
38:44 répondre à cette attaque d'Ayuso.
38:47 -Schelmose qui est tout de suite appris à rouler à Félix Gall.
38:51 -Derrière, on tente de réagir.
39:02 Toujours Ayuso qui est tout seul intercalé.
39:04 C'est Octobre Calais. Evenepoel qui craque.
39:06 Evenepoel qui est en train de se faire distancer.
39:08 -Oh là là, incroyable.
39:10 Incroyable ce que l'on est en train de vivre.
39:12 C'est la première arrivée au sommet sur ce tour de Suisse.
39:15 On pensait que Remco Evenepoel était le principal favori.
39:19 Il est le principal favori de cette édition du tour de Suisse.
39:22 On le sait, malgré tout, Fessaconsorentré avait dû abandonner
39:28 en raison de la Covid-19 sur le tour d'Italie
39:31 dont il avait fait le principal, le premier objectif de sa saison.
39:34 Et bien n'a pas retrouvé sa meilleure connexion.
39:36 Allez, Schelmose qui s'est écarté.
39:38 -On se regarde. On n'a pas envie de...
39:40 -On sait qu'Ayuso derrière a démarré.
39:42 -Est-ce que Félix Gall va pouvoir y aller ?
39:44 Il répond à l'attaque.
39:46 -Il faut éviter le retour d'Ayuso.
39:48 Bien sûr pour la victoire d'étape et pour le bénéfice qu'ils peuvent tirer au classement général.
39:52 D'autant que Mathias Schelmose est devant Ayuso au classement général.
39:55 -Félix Gall a craqué. Schelmose est en train de partir.
39:58 On est à 400 mètres de la ligne.
40:00 Félix Gall qui est en train de craquer. Schelmose qui va vers la victoire.
40:05 Il va faire coup double. Certainement.
40:08 -Il y avait 14 secondes, je vous le rappelle, au classement général
40:11 entre Remco Evenepoel et Mathias Schelmose.
40:16 Le mieux placé, c'était Remco Evenepoel.
40:20 Et le deuxième mieux placé de tous ces coureurs que l'on a à l'image, c'était Mathias Schelmose.
40:25 Félix Gall était un petit peu plus loin derrière.
40:27 Et Ayuso était à 6 secondes derrière Schelmose.
40:31 Il va même perdre encore quelques secondes supplémentaires.
40:34 Et bien voilà la victoire de Mathias Schelmose
40:37 qui s'impose ici à Villars-sur-Aulon devant Félix Gall pour l'équipe AG2R Citroën.
40:43 Le troisième va passer la ligne maintenant.
40:46 C'est le jeune espagnol Juan Ayuso avec 11 secondes de retard.
40:50 -Il est là Evenepoel. Finalement il est revenu. Il va aller faire 4.
40:53 -Evenepoel qui va aller effectivement prendre la quatrième place.
40:56 -A base.
40:57 -Mais qui ne pourra pas prendre le maillot de leader à l'issue de cette troisième étape.
41:02 Le leader de la course, c'est tout simplement le vainqueur du jour
41:06 auquel il faudra ajouter des secondes de modification au passage sur la ligne.
41:09 Bonne opération pour Mathias Schelmose.
41:12 -C'est le premier field qui arrive là.
41:14 Romain Bardet juste derrière qui se bat pour chaque seconde.
41:17 Et ça va faire déjà plus de 40 secondes que Schelmose a franchi la ligne.
41:21 45 secondes de retard pour Romain Bardet.
41:24 -Pisagiré, Franski, Pitkock.
41:27 -Cette horreur. Toujours pas de Romain Grégoire à l'arrivée.
41:31 -Et le voilà.
41:33 -Le voilà Romain. Effectivement Romain Grégoire en compagnie de Clément Berthet il me semble.
41:38 -C'est bien.
41:42 -On vous rappelle si vous nous rejoignez et que vous n'avez pas pu suivre le dénivelé.
41:48 -Montventu challenge que c'est le jeune Lenny Martinez qui s'est imposé dans cette épreuve.
41:56 Disputé aux abords du Montventu sur une distance raccourcie en raison des risques d'orage.
42:03 -Nelson Paoles avec Narváez.
42:06 -Et cela fait maintenant plus d'une minute trente que Schelmose a franchi la ligne.
42:12 -On va donc avoir un classement général où l'on retrouvera Mathias Schelmose en première position.
42:20 -Et puis derrière ça va se jouer entre Evenpool et Ayuso la deuxième place.
42:31 -Et on n'aura pas de gros écarts entre tous ces coureurs. Ils vont se tenir dans un mouchoir.
42:37 -Les trois premiers du classement le danois Schelmose, le belge Evenpool et l'espagnol Juan Ayuso.
42:47 -A noter aujourd'hui petite déception côté français en ce qui concerne Romain Bardet qui termine assez loin de ces trois là.
42:55 -On va faire le point sur le classement général bien sûr Stephen King l'ancien leader qui va passer la ligne désormais.
43:02 -Schelmose qui ouvre une deuxième partie de saison. On vous explique tout ça dans un "Ça va frotter" qu'on ouvre dans quelques minutes. Restez avec nous.
43:08 -Générique.

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