Rejoignez les membres de l'équipe Shimano d'assistance neutre sur le Tour de France et passez une journée dans leur peau pour savoir exactement ce qu'il faut pour servir ces coureurs de renommée internationale lorsque la pression est forte ! Découvrez Benjamin Glize, à la fois connu pour ses talents de mécanicien et de coureur.
Join the members of the Shimano neutral assistance team at the Tour de France and spend a day in their shoes to find out exactly what it takes to serve these internationally renowned riders when the pressure is on! Meet Benjamin Glize, known as both a mechanic and a rider.
https://road.shimano.com
More information on :
https://www.letour.fr
https://www.facebook.com/letour
https://twitter.com/letour
https://www.instagram.com/letourdefrance
Official Hashtag : #TDF2022 #TDFF
© Amaury Sport Organisation - www.aso.fr
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00:00 Le peloton est groupé, le peloton est groupé et surtout le peloton est monté par la patrouille de France !
00:07 C'est toujours spécial de finir fin Paris, c'est toujours spécial parce que c'est trois semaines de pression.
00:26 Et quand on arrive à Paris, à chaque fois les Champs-Élysées font oublier tout ça et on finit toujours en apothéose.
00:53 Le tour c'est toujours tous les jours, on voit des villes différentes, on voyage beaucoup.
00:59 Par contre après il y a un côté où tout ce qui ne se voit pas forcément, c'est la partie stress d'être au sein de la course.
01:05 On a quand même une exigence au niveau de la… on n'a pas forcément beaucoup de dépannage à faire, mais si on doit intervenir il faut être hyper compétent.
01:13 Quand on part pour trois semaines on trouve toujours que c'est très long, mais quand ça se termine, quand on arrive à Paris en fait, on aimerait bien continuer, on n'a pas envie que ça se termine.
01:22 Cette année c'est spécial vu qu'on continue avec le Tour féminin.
01:27 Pour moi après ça reste… c'est une nouvelle course qui démarre.
01:33 Après par rapport entre les hommes et les femmes c'est la même chose, c'est la même course, c'est le même boulot.
01:47 Pour nous c'est toujours le même boulot, c'est-à-dire qu'après on va voir les équipes, on regarde le matériel qu'elles ont,
01:52 et après que ce soit la plus grosse course au monde ou une autre course, on prépare de la même manière, les vélos, les roues, tout ce qu'on doit faire, on prépare la course de la même manière.
02:03 Donc après que ce soit pareil, les hommes ou les femmes, c'est le même matériel qui est utilisé, c'est juste aller voir la différence entre les groupes, entre le matériel de certaines équipes.
02:13 Mais après pour nous le job est le même, qu'on change une roue à Pogacar, à Vingegaard ou à Van Vluten, le travail doit se faire de la même manière.
02:22 Après dans la voiture, la différence, ça c'est la particularité du dépannage neutre par rapport à une équipe,
02:40 c'est que vu qu'on dépanne tout le peloton, nous c'est particulier, parce que par exemple au tour masculin, on avait que des roues à disque,
02:48 mais là au tour féminin, en plus de ça, on va avoir des roues à patins, donc dans la voiture ça fait quand même pas mal de roues à côté de nous, ainsi que dans le coffre.
02:56 A devoir choisir souvent rapidement en fait, par rapport à la taille du disque ou par rapport au groupe qui est utilisé par l'équipe.
03:03 Et ça après, c'est ce que j'aime bien, c'est-à-dire qu'on va au contact des équipes pour justement avoir ces renseignements-là.
03:11 Bon les pédales, ça on le voit, mais les hauteurs de selle, ça c'est quelque chose que j'ai fait au début du Tour de France,
03:16 lors des deux ou trois premiers jours, c'est d'aller voir les mécanos dans les équipes pour prendre les hauteurs de selle des coureurs.
03:22 Et comme ça, ça permettait par exemple au début, quand Wout Van Aert a pris le maillot, d'avoir vraiment un vélo préparé à sa hauteur.
03:31 Le plus agréable, c'est que l'on a un avantage par rapport aux équipes, c'est qu'on peut quand même plus profiter de la course.
03:37 Il y a moins de travail comparé à une équipe.
03:41 Et en même temps, on vit la course et souvent mieux parce qu'on est très bien placé au moment décisif pendant la course.
03:48 Et ça, c'est vraiment le plus agréable.
03:50 Par rapport à une équipe suivant le classement, on est souvent, par exemple, quand on est mécano, on est loin dans la file et on voit rarement nos coureurs de la journée.
03:58 Alors que le dépannage neutre, dans les gros moments, soit en montagne ou lors d'une étape à bordure, on est vraiment dans l'action, au cœur de l'action.
04:08 Moi, ça fait maintenant cinq ans que je fais ça, donc je suis très content de ce que je fais.
04:12 Une fois qu'on est habitué, je trouve que c'est assez simple, une fois qu'on connaît les équipes et tout ça, parce qu'il n'y a pas de modification au niveau des réglages des vélos, etc.
04:25 Et en même temps, on vit quand même la course et on fait les plus belles épreuves du calendrier.
04:31 Du calendrier français au mondial.
04:42 [Musique]