• l’année dernière
Nous vous en parlions en début de semaine, une grève a débuté ce samedi au Grand Frais de Saint-Priest-en-Jarez. Les salariés ont rapidement été rejoins par le magasin de Firminy, qui s’est mis en grève le même jour. Parmi les revendications des grévistes, une hausse des salaires, mais aussi une amélioration des conditions de travail, puisque selon la CGT, beaucoup de salariés sont à moins de 35 heures. Laurine Narduzzo, secrétaire de l’Union locale CGT de la Vallée de l’Ondaine, explique cette action.
Une interview de Nathan Vacher.

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Transcription
00:00 On demande des améliorations des conditions de travail,
00:03 on demande aussi des augmentations de salaires,
00:05 la mise en place aussi de jours d'enfants malades,
00:09 car jusqu'à présent c'est considéré comme une absence,
00:12 et à savoir que la majorité de salariés
00:15 travaillant dans les grands frais sont des femmes.
00:17 C'est beaucoup de temps partiel imposé,
00:19 parce que comme je vous le disais,
00:21 c'est beaucoup de salariés femmes et beaucoup d'étudiants.
00:25 Ça engendre dans un premier temps pour ces salariés-là de la précarité,
00:28 parce que comme je vous le dis, c'est souvent imposé.
00:30 Imposé aussi aux étudiants,
00:32 parce que pour pouvoir cumuler leurs études et leurs emplois,
00:37 ils sont obligés d'accepter cette précarité-là.
00:39 Donc ça crée déjà un manque de pouvoir d'achat,
00:43 et encore plus dans la période avec l'inflation.
00:46 Et je pense que ça crée aussi peut-être une désorganisation
00:50 au niveau du fonctionnement.

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