Les préavis de grève en prévision des Jeux olympiques se multiplient. Dernier en date, celui de la CGT des éboueurs de Paris. Des menaces d'arrêt de travail qui concernent de plus en plus de secteurs, mais visent surtout à instaurer un rapport de force.
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00:00 Ah si, je le crois, et très sincèrement.
00:02 Le débat des grèves de la SNCF et de la RATP, c'est un peu un jour sans fin.
00:08 J'ai l'impression de revenir sur le plateau à plusieurs moments de l'année pour débattre
00:12 est-ce que cette grève est légitime ou non.
00:14 On dit souvent que c'est parce que vous avez un pouvoir de blocage
00:17 que vous pouvez vous permettre de faire ces choses-là,
00:19 que dans le privé, on n'imagine pas les salariés, tous les ans,
00:22 menacer le blocage pour avoir des augmentations de salaires.
00:24 Alors qu'en réalité, il y a plein de professions qui pourraient le faire,
00:27 mais qui par décence ne le font pas.
00:28 Les médecins pourraient se mettre en grève tous les ans
00:32 pour demander des augmentations de salaires, ils ne le font pas.
00:34 Les boulangers pourraient le faire, les caissiers pourraient le faire,
00:38 ils ne le font pas de manière aussi quotidienne.
00:41 Moi, j'ai quand même envie d'appeler à la responsabilité des responsables syndicaux.
00:45 J'en appelle à leur responsabilité parce qu'il ne faut pas oublier que sur ces JO,
00:49 il ne faut pas oublier que sur ces Jeux olympiques, il y a près de 200 000 salariés.
00:53 Mais est-ce qu'il faut une grève olympique sur le front social, justement ?
00:56 Moi, j'en appelle à leur responsabilité là-dessus.
00:58 Il ne faut pas oublier que le nombre de PME qui vont travailler sur ces JO,
01:03 le nombre de salariés français, près de 200 000 français qui vont travailler sur ces JO,
01:06 il faut penser à eux aussi.
01:08 Il faut penser à eux lorsque vous faites des réveils.