Ce samedi, on refait la télé avec Marie-Sophie Lacarrau qui revient sur les opportunités qui lui ont permises de présenter le JT, sa longue maladie qui l'a empêchée de présenter le 13H durant quelques mois, ainsi que les incidents du direct.
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00:00 Le fait d'être autant à flux tendu, c'est ce qui a provoqué il y a quelques semaines ce que nous appellerons le Michel Jonas-Gate.
00:06 Quand il avait témoigné dans un reportage à une station service sans être reconnu.
00:11 "Quand faut-il que ces carburants à excellium soient eux aussi disponibles, ce monsieur est venu pour du sang en 1998."
00:17 "J'ai appelé avant de venir, procurez-vous, et il m'a dit 'oui' le monsieur."
00:20 "Là y'en a plus."
00:21 "Comment ça y'en a plus ? Mais il m'a dit 'oui'."
00:23 Marie-Sophie Daccaro, on va pas revenir sur les raisons pour lesquelles il n'a pas été reconnu, ça a été expliqué.
00:28 Ce que je voudrais savoir c'est si vous avez été surprise par le pataquès médiatique qui a provoqué cette info assez anecdotique.
00:35 Franchement, anecdotique. On était sur un sujet sur le carburant, c'était ça le plus important.
00:39 Parler des carburants et de l'évolution des prix, ça c'était le propos.
00:42 Cette affaire a pris des proportions folles et je peux vous dire qu'on en a même parlé avec Michel Jonas, on l'a appelé.
00:47 On l'a appelé, lui aussi était halluciné, je vais dire, impressionné par la proportion que cette affaire avait pris.
00:57 Et il en a souri.
01:00 Vous en avez souri sur le moment où vous avez dit "c'est quand même beaucoup".
01:02 Non, sur le moment, c'est agaçant de voir les proportions que ça prend.
01:07 Après, vous savez, on cherche très très vite à relativiser.
01:13 Moi, j'estimais qu'il ne fallait pas que ça prenne autant d'ampleur.
01:16 Ça l'a fait.
01:18 C'est pour ça que vous n'y êtes pas revenu le lendemain à l'antenne.
01:20 On y est revenu le lendemain d'une manière un peu subtile.
01:25 C'est à la comprenne qu'il pourra.
01:27 J'aime bien la subtilité.
01:29 Il y a une presse, particulièrement sur internet, qui recherche systématiquement le buzz, le sensationnalisme.
01:34 Ça, je sais que ça vous agace au plus haut point.
01:36 Exactement.
01:38 Ça m'agace énormément.
01:40 Il suffit qu'on prenne position sur quelque chose, qu'on ait une prise de parole sur un sujet.
01:44 Et c'est pris, et repris, et détourné, et sorti de son contexte.
01:48 C'est épuisant.
01:50 Maintenant, je m'en préserve.
01:53 Je ne lis plus rien.
01:55 Vous n'avez jamais tapé votre nom sur internet pour voir ce qui sort ?
01:58 Non.
01:59 Sincèrement, je l'ai fait au début.
02:01 A mes débuts, je l'ai fait.
02:02 Aujourd'hui, non, je cherche à me protéger de tout ça.
02:05 C'est très agaçant.
02:07 Jacques Legros vous a remplacé pendant toute cette période où vous ne pouviez plus être à l'antenne à cause d'une sévère infection à l'œil droit.
02:12 Aujourd'hui, tout ça est définitivement derrière vous, Marie-Sophie ?
02:15 Oui, c'est derrière, sauf avec des lunettes.
02:18 Mais oui, c'est derrière.
02:20 Je n'ai plus aucune douleur.
02:22 Est-ce que vous avez eu peur, Marie-Sophie Lacaro, à un moment donné, de ne plus jamais pouvoir refaire votre métier ?
02:27 Oui, à un moment.
02:33 Quand j'ai commencé à revenir en plateau pour faire des essais et pour tester mon œil, parce que je ne supportais plus de la luminosité.
02:41 Et donc, quand je me suis rendu compte, sur ce premier essai, que je ne supportais que 30% des lumières en plateau,
02:49 là j'ai pris un petit coup sur la tête en me disant "Est-ce que je vais y arriver en fait ? Est-ce que ça va revenir ? Est-ce que je vais à nouveau supporter ?"
02:58 Là, aujourd'hui, je suis à 80%.
03:00 Il faut quand même un peu "soulager" comme on dit, dans le jargon technique, baisser un peu la lumière sur votre plateau.
03:04 Oui, encore aujourd'hui.
03:06 Oui, parce que la cornée a été très très attaquée, donc on fait attention.
03:11 Je participe aux économies d'énergie à ma manière.
03:15 Vous ne portez plus de lentilles aujourd'hui ?
03:17 Non, je pourrais. Je pourrais en porter à nouveau, mais j'ai eu trop mal. Je préfère éviter.
03:23 Aux 13h de TF1, ni lentilles, ni lunettes.
03:25 Oui.
03:26 Du coup, vous ne voyez rien ?
03:27 Donc, pas de prompteur.
03:29 Au début de l'émission, parce que vous êtes assez proche du prompteur.
03:31 Oui, c'est ça.
03:32 Parce que vous êtes proche.
03:33 Vous êtes super bien renseignée.
03:34 Oui, en fait, j'ai deux axes caméra sur le journal, comme ça je vais tout vous expliquer.
03:38 J'ai deux axes caméra. Il y a un axe dans lequel le prompteur est assez proche, et là, j'arrive à le lire.
03:43 Mais quand il est trop loin sur mon autre axe caméra, là c'est impossible, et donc je fais sans.
03:48 Donc, sur 2-3 lancements, je suis avec prompteur.
03:51 Et sur l'immense majorité, plus de 10 lancements, je suis sans prompteur.
03:55 Quelque part, c'est là encore un hommage à Jean-Pierre Pernaut qui n'en a jamais eu.
03:58 Ben voilà, vous voyez, le hasard.
04:01 Quelque chose qui ne s'est jamais passé à la télé, celui qui s'en va.
04:03 Il aimerait vous présenter celle qui va être chez elle dans pas longtemps, Marie-Sophie Lacaro.
04:08 Marie-Sophie, viens.
04:09 C'est un honneur de te rejoindre sur ce plateau.
04:12 Et de vivre ce moment avec toi, avec les équipes et avec les téléspectateurs.
04:17 Bon, bon courage pour la suite.
04:19 Merci Jean-Pierre. Je suis riche de tout ce que tu viens de nous montrer. J'ai pris des notes, moi.
04:24 Ça vous fait quoi de réentendre ça, Marie-Sophie Lacaro ?
04:26 Je suis très émue.
04:27 Oui, je le vois.
04:28 Je suis très émue parce que ça fait du bien d'entendre sa voix.
04:32 Et parce que ce qui s'est passé entre Jean-Pierre et moi est vraiment inhabituel dans l'univers des médias.
04:39 Vous dites la bienveillance, l'accompagnement.
04:42 Mais tellement, tellement.
04:43 Quand je suis arrivée à TF1, deux mois avant de présenter ce premier journal, mon premier 13h.
04:52 Et pendant ces deux mois, j'ai côtoyé Jean-Pierre quasiment tous les jours.
04:56 Et il a été d'une bienveillance extrême.
04:59 C'est inhabituel dans ce métier, on peut le dire.
05:01 Mais bien entendu.
05:02 On connaît la réalité.
05:03 Une telle transition entre deux personnes, vous imaginez ?
05:05 Celui qui s'en va, qui passe la main comme ça, à celle qui va le remplacer.
05:08 C'est du jamais vu.
05:10 Et vraiment, je le remercierai toujours pour sa bienveillance et son accompagnement.
05:15 Et il n'a jamais cherché à me donner des conseils, mais plutôt à partager toute l'expérience que lui avait emmagasinée.
05:23 Et d'ailleurs, vous aviez tenu à lui rendre hommage alors que vous étiez écarté d'antenne pour des raisons de santé.
05:27 Lorsqu'il a disparu, vous faites une réapparition pour lui rendre cet hommage.
05:31 Parce que ça, pour vous, il était inimaginable de ne pas le faire.
05:34 Oui, quand j'apprends son décès, je suis effectivement chez moi, dans le noir.
05:40 Mais je saute dans un taxi pour aller à la rédaction et retrouver l'équipe du 13h.
05:45 J'avais besoin d'être près d'eux.
05:47 Et effectivement, le jour des obsèques de Jean-Pierre, c'est ma seule sortie publique pendant ma longue maladie.
05:53 Mais il méritait tout ça, évidemment.
05:57 On dit, Marie-Sophie, que vous perdez tout le temps votre badge à TF1 et que c'est Gilles Boulot qui le retrouve à chaque fois.
06:04 C'est vrai ?
06:05 C'est vrai !
06:06 C'est vrai, je perds souvent mon badge.
06:09 Et ça vous est déjà arrivé de vous retrouver bloquée à l'entrée du studio avant le 13h ?
06:12 Non, parce qu'il y a un agent de sécurité qui est là pour veiller au grain.
06:17 Mais oui, j'oublie très souvent mon badge.
06:20 Et je l'oublie dans ce qu'on appelle la salle de frappe.
06:22 C'est-à-dire la salle où nous écrivons le journal, où nous dictons le journal à l'opérateur ou l'opératrice prompteur.
06:28 Et donc moi, quand je quitte cette salle, le prochain à s'y installer, c'est Gilles, pour le journal de 20h.
06:33 Et donc souvent, quand il arrive, j'ai un petit texto "Ne le cherche pas, il est là".
06:37 C'est au studio, j'ai eu la chance de m'y glisser pendant un JT d'Anne-Claire Coudray.
06:40 Et alors, ce qui m'a surpris, c'est le calme qui règne.
06:43 J'imaginais une ruche, pas du tout.
06:45 On n'est pas du tout nombreux, en fait.
06:47 On est très peu nombreux. La ruche, c'est en régie.
06:49 C'est de l'autre côté, la vitre.
06:51 En régie, c'est la ruche.
06:53 Ça s'agite beaucoup, ça parle beaucoup.
06:55 Mais en plateau, c'est très très calme.
06:57 Et c'est un calme qui vous va ou c'est un calme un peu intimidant ?
06:59 Non, non, non, moi j'aime bien.
07:01 Vous êtes combien à peu près en studio ? 5, 6 ?
07:03 En studio, 1, 2, 3, 4, 5. Pas plus.
07:05 Vous l'avez dit de l'autre côté de la vitre, la régie.
07:07 Là, il y a plus d'agitation parce qu'évidemment, les sujets arrivent encore en cours de JT.
07:11 Oui, oui, les sujets arrivent encore en cours de JT.
07:13 Et voyez, le plateau.
07:15 Je ne sais pas si vous avez fait attention à cette grande vitre.
07:17 Et ça, c'est très particulier.
07:19 Parce qu'effectivement, on est au calme en plateau.
07:21 Mais avec cette grande vitre, on a quand même une vision sur ce qui se passe de l'autre côté.
07:25 Et moi, parfois, je me vois en train de présenter tout calmement.
07:29 Et je vois mon équipe qui court dans un sens et qui court dans l'autre.
07:31 Parce que le sujet n'est pas prêt.
07:33 Il faut aller en salle de montage, le récupérer.
07:35 Où est-ce qu'on en est ?
07:37 Et donc ça, c'est assez marrant, oui, de les voir passer, courir.
07:41 Pour que tout se passe toujours pour le mieux pour le téléspectateur.
07:43 Pour lui, tout doit être transparent.
07:45 Votre plus grand moment de solitude à l'antenne ?
07:49 Alors ?
07:51 Mon plus grand moment de solitude, mais qui en fait, au final, n'était plus un moment de solitude.
07:55 Mais quand même, c'est quand nous avons eu quelques difficultés.
07:59 En février, je venais de prendre le 13h un mois avant.
08:03 Et nous avons eu une énorme panne.
08:05 Historique, ce n'était jamais arrivé.
08:07 Et donc, nous n'étions pas en mesure de prendre l'antenne et de proposer un journal à nos téléspectateurs.
08:13 Bonjour et bienvenue dans ce 13h.
08:17 Mais nous n'allons pas passer beaucoup de temps ensemble.
08:21 Nous n'allons pas pouvoir vous proposer votre journal de 13h.
08:25 Nous ne sommes pas en mesure de diffuser un seul reportage.
08:29 Nous avons ici un énorme problème technique.
08:33 Alors, croyez-le bien, nous en sommes évidemment désolés.
08:37 Ils sont des connards, un sacré bisutage, ça faisait qu'un jour que vous étiez là.
08:41 Oui, c'est ça. Sympa.
08:43 C'est l'horreur, ça non ?
08:45 Ce n'était absolument jamais arrivé. Mais oui, c'est l'horreur.
08:47 C'est l'horreur parce qu'on apprend cette panne 10 minutes avant l'antenne.
08:49 Et là, on comprend qu'en fait, tout le travail de la matinée,
08:55 des journalistes de la rédaction, des correspondants sur le terrain en région,
08:59 tout ce travail-là, il est dans un serveur, mais on ne peut pas diffuser.
09:03 Donc, immédiatement, il n'y a pas de débat, il n'y a pas de discussion,
09:07 je veux prendre l'antenne pour expliquer aux téléspectateurs ce qui est en train de se passer.
09:11 Vous êtes Jean-Claude Camus qui monte sur scène pour dire que Johnny Hallyday ne chantera pas.
09:15 Oui, c'est ça.
09:17 Le truc de se dire, je prends l'antenne, mais pour ne rien leur montrer.
09:23 Et, je vous ai parlé de la vitre tout à l'heure, et donc cette vitre,
09:27 et je vois derrière, la vitre qui donne sur la salle entre la régie et le plateau.
09:33 Et là, il y a quasiment toute la rédaction qui est mobilisée pour aider.
09:37 Et faire en sorte que ce journal, on le sorte.
09:39 Il est sorti à 13h20.
09:41 Exactement, 20 minutes plus tard.
09:43 En apparté, voilà une émission que vous auriez bien aimé présenter.
09:45 Exactement, oui.
09:47 J'ai adoré cette émission quand elle a été lancée parce qu'on ne voyait pas la présentatrice.
09:50 Avec Pascal Clarpe qui n'est pas là aujourd'hui, c'est Nathalie Lévy.
09:53 Absolument, absolument.
09:55 J'ai adoré le concept, je trouve que s'accrocher juste à une voix, c'était merveilleux.
09:59 Je trouve que ça met l'invité dans une situation tellement différente qu'il se livre autrement.
10:07 Et ça, je trouve ça très intéressant.
10:09 Et le fait qu'on ne voit pas la présentatrice, je trouve ça super.
10:12 Parce qu'au moins, on ne perd pas de temps à commenter sa tenue, sa coiffure, son maquillage.
10:16 On se concentre sur le fond, et ça j'aime bien.
10:19 Oui, j'aurais beaucoup aimé présenter cette émission.
10:21 C'est un message que vous nous faites passer, Marie-Sophie Lacaro ?
10:23 J'en aurais le bol de faire de l'antenne ?
10:25 Non, non, non, pas du tout, parce que j'accepte tout ça.
10:27 Mais je trouve ça très sympa d'avoir imaginé aussi que le présentateur s'efface.
10:33 On sent bien que travailler dans l'ombre, finalement, si ça devait être ça, la suite, demain ou après demain,
10:38 ça ne vous gênerait pas plus que ça ?
10:39 Ça ne me gênerait pas du tout.
10:40 Vous n'allez pas la raccrocher à l'antenne comme d'autres parfois ?
10:42 Ça ne me gênerait pas du tout.
10:43 Pendant des années, je pensais même que je pouvais écrire le journal et le donner à un autre,
10:48 "Va le présenter, voilà."
10:49 Je l'ai écrit, en fait j'adore écrire le journal.
10:51 Voilà, je l'ai écrit, maintenant, vas-y.
10:53 Bon, maintenant, j'aime bien aussi l'exercice en direct quand même.
10:56 Mais pendant des années, ça ne m'aurait pas dérangée.
10:59 Foutu pour foutu, vous préférez une panne de réveil ou une panne d'oreillette ?
11:03 Je préfère une panne de réveil.
11:08 Ça vous est déjà arrivé, la panne de réveil ?
11:09 Parce que mine de rien, il faut se lever tôt pour présenter le présentateur.
11:11 Oui, ils sonnent à 6 heures.
11:12 Le réveil sonne à 6 heures.
11:14 Ils arrivent à quelle heure, à TF1 ?
11:15 7h30.
11:16 C'est la première réunion, ça ?
11:17 Oui, c'est la première.
11:18 On a déjà commencé par s'envoyer quelques messages avant avec l'équipe,
11:22 parce que parfois, il faut partir très vite sur le terrain.
11:25 Pour que le reportage soit prêt à 12h58.
11:28 Donc, oui, le réveil sonne tôt.
11:32 Il est arrivé qu'il ne sonne pas, mais en fait, on a un peu un réveil dans la tête.
11:35 Donc, si ce n'est pas 6h00, à 6h10.
11:37 Oui, ce ne sera pas midi 30.
11:38 Non.
11:39 De toute façon, on vous aura appelé, j'imagine, quand même.
11:40 Oui, je pense qu'il y aurait eu quelques alertes.
11:43 Le travail, il continue après le JT, ce n'est pas 13h40 chez moi.
11:46 Non, mais bien sûr, c'est ça.
11:47 Donc, à 7h30 au boulot, et puis l'après-midi, ne pensez pas qu'à 14h, ça y est, c'est fini.
11:51 À tous les après-midi.
11:52 Je fais du shopping, je suis au spa, ou non, pas du tout.
11:55 On travaille pour le jour J, et puis à J+1, et puis à J+7, etc.
12:00 Et c'est ça qui est fascinant.
12:02 Je reviens à la panne d'oreillette.
12:03 Vous avez déjà connu ça, une panne d'oreillette en direct pendant un JT.
12:06 C'est-à-dire, plus personne qui vous parle ou quoi ?
12:08 J'ai eu des pannes d'oreillettes, oui, mais on a une oreillette secours.
12:11 Donc, éventuellement, sur un moment, on perd le contact avec la régie, mais on attrape l'autre.
12:17 Est-ce que vous avez encore le fameux téléphone ?
12:20 Non.
12:21 Pour joindre la régie.
12:22 On supprime tout court.
12:23 C'était fabuleux, ça, quand même.
12:25 Moi, ça ne tombait jamais en panne.
12:26 On l'a supprimé en 65.
12:28 Quand on sort ce genre d'archives, j'adore.
12:30 Les anciens présentateurs prenaient le téléphone.
12:32 Moi, j'adore.
12:33 Là, il est midi 3, la semaine, à cette heure-ci, c'est la dernière ligne droite pour vous.
12:36 Quelques minutes avant de prendre l'antenne.
12:37 Vous faites quoi de cette dernière heure ?
12:39 J'écris.
12:40 Je termine d'écrire le journal.
12:41 Je suis en salle de frappe, pas loin de mon équipe, qui, elle, est en salle de visionnage.
12:46 Et là, chaque seconde compte.
12:49 C'est aussi le moment de passer maquillage, coiffure, tout ça ?
12:52 Ça, c'est fait.
12:53 J'y suis passée à 11h.
12:55 De 11h à 11h30 environ.
12:58 Maquillage, coiffure, c'est bon.
12:59 Je suis habillée.
13:00 Vraiment, midi, c'est la dernière ligne droite pour écrire.
13:03 Comment vous choisissez vos tenues que vous portez à l'antenne en fonction de la météo du jour ?
13:06 Alors, ça peut, oui.
13:08 Forcément, ça a une incidence.
13:09 On évite les manches courtes en plein hiver.
13:12 Et on choisit aussi sa tenue en fonction de l'actualité dont on va parler.
13:16 Quand l'actualité est lourde, on évite les couleurs vives.
13:22 Cette robe, par exemple.
13:23 La question que tout le monde se pose, évidemment, c'est est-ce que les présentateurs et étrices de journaux à la télévision portent leurs propres vêtements ou pas ?
13:30 Alors, ça arrive.
13:31 Ça arrive qu'on porte nos propres vêtements et puis on nous en prête aussi.
13:34 Donc, quand je dis qu'on nous en prête, ça veut dire qu'on les rend après.
13:37 Et vous les rendez toujours ?
13:38 Je précise.
13:39 Il y en a qui vont imaginer qu'on a un dressing incroyable.
13:42 Je suis en train de me plaindre, mais on rend les vêtements.
13:46 Parce que ce n'est quand même pas 220 tenues ou 240 tenues différentes par an pour vous.
13:50 Il arrive qu'on reporte les mêmes tenues.
13:53 Moi, j'ai des tenues à moi que je porte plusieurs fois.
13:56 Mais on essaye d'espacer quand même.
13:57 L'info télé de la semaine avec Théloizir.
14:06 Bonjour, Eva Krüger.
14:07 Bonjour, Eva.
14:08 Eva qui vient de nous faire vivre un moment très gênant pendant la pause.
14:12 Son petit rituel à Valentine.
14:14 Pour vous, Eva, c'est quoi ? C'est de faire ?
14:16 Pouet-pouet.
14:17 Voilà.
14:18 Vous dites tout.
14:19 Vraiment, on est transparents.
14:20 On est transparents ici.
14:21 Marie-Sophie vous a regardé avec un air bizarre.
14:23 Oui, c'est comme ça chez nous.
14:24 C'est pouet-pouet.
14:25 Mais ne faites pas de pouet-pouet.
14:26 Donnez-nous aussi des infos.
14:27 Je le ferai demain à mon équipe.
14:28 Faites-le à Valentine, ce sera beaucoup plus drôle.
14:30 L'ouverture du JT de 13h.
14:31 Allez, pouet-pouet.
14:32 On ne va pas que pouet-pouetter dans votre rubrique, Eva.
14:34 On va aussi parler de ce mercato.
14:36 Pour vous, c'est la haute saison en ce moment.
14:38 J'adore.
14:39 C'est encore plus passionnant que le foot.
14:40 Je ne sais pas si on va tester votre niveau avec un petit quiz, Marie-Sophie Lacaro.
14:43 Jade va vous donner des infos ou un tox.
14:45 Vous nous dites juste si vous y croyez ou pas.
14:47 Eva, Madame Pouet-Pouet, nous vous dirons ensuite si vous avez vu juste.
14:51 Ok.
14:52 Alors, on se lance.
14:53 Julia Vignali qui remplacera Sophie Davant en septembre à la présentation d'Affaires
14:58 de l'avenir, sur France 2, a déjà fait ses adieux à Télé Matins cette semaine.
15:02 Vous y croyez ou pas ?
15:03 Alors qu'elle va la remplacer, oui.
15:05 Mais qu'elle a fait ses adieux cette semaine, non.
15:07 Elle a bien fait des adieux lundi matin, mais seulement au remplaçant de Thomas Sauto,
15:12 Jean-Baptiste Marteau.
15:13 Je vous fais un bisou parce que je pense que c'est la dernière émission.
15:16 Notre dernière ensemble.
15:17 Maud Nambou, je suis ravie de vous.
15:19 On n'est pas mignons ?
15:20 La maternelle tout de suite.
15:21 Et Thomas Sauto revient demain, évidemment, avec Julia, pour Télé Matins.
15:25 Si c'est remis dans l'engarro, c'est pas si mal.
15:27 Julia Vignali va donc encore être présente à l'antenne dans Télé Matins jusqu'à
15:31 la fin de saison.
15:32 A la rentrée, c'est Marie Portolanou qui prendra sa place.
15:35 Elle vient d'M6 où elle avait notamment présenté Le Meilleur Pâtissier.
15:38 On ne sait pas encore qui va la remplacer sur cette émission.
15:41 Et concernant Julia Vignali, on l'a dit, après deux saisons dans Télé Matins, elle
15:45 va reprendre Affaires conclues parce que Sophie Davant souhaite se consacrer davantage à
15:49 la radio l'année prochaine.
15:50 Pour autant, elle ne devrait pas complètement disparaître des écrans de France 2.
15:55 On discute de nouveaux projets avec la direction de la chaîne.
15:57 Marie-Sophie Lacaro, vous aussi, vous aviez agité à votre façon le Mercato en septembre
16:02 2020 en annonçant, quelques jours seulement après la rentrée, votre départ pour le
16:06 13h de TF1.
16:07 Comment vous aviez réussi à garder ce secret pendant tout l'été ?
16:10 Je ne l'ai pas gardé pendant tout l'été.
16:11 La prise de contact s'est faite à la rentrée de septembre.
16:14 Quelques jours avant l'annonce, ça s'est fait en 15 jours.
16:17 15 jours pas très confortables, j'imagine, quand on sait et qu'on ne peut pas encore
16:21 le dire.
16:22 Oui, bien sûr.
16:23 C'est délicat.
16:24 On est avec son équipe, on ne peut rien dire, mais c'est le jeu.
16:30 Votre dernier 13h sur France 2, vous le présentez le 17 septembre 2020.
16:34 Mais de toute évidence, à ce moment-là, vous ne saviez pas encore que ce serait le
16:37 dernier, puisqu'au lieu de faire vos adieux, vous nous parliez de quoi ?
16:39 Ah ben, des pandas !
16:40 Et c'est ainsi que se termine cette édition.
16:43 On se quitte avec ces images qu'on adore à 13h.
16:47 Vous le savez, les pandas.
16:49 Nous en avons trouvé 14 qui viennent de fêter leur premier anniversaire en Chine.
16:53 Je vous souhaite un bon après-midi et je vous dis à demain, 13h.
16:57 À demain ou pas, puisque dès le lendemain, vous êtes remplacée par Nathalie de Rincsin.
17:01 On devine que l'annonce de votre départ sur TF1 n'a pas enchanté la direction de France 2.
17:06 Ça vous a blessé, ça, de ne pas pouvoir faire vos adieux au public de France 2 et
17:10 du 13h de France 2 ?
17:11 Oui, j'aurais évidemment préféré pouvoir dire au revoir aux téléspectateurs.
17:14 Par correction, pour les téléspectateurs.
17:17 Là, il n'y a aucun doute, au moment où vous lancez les pandas, vous êtes sûre d'être là le lendemain ?
17:20 Oui.
17:21 Ah ben, oui, oui, oui.
17:23 Tout s'est passé très vite dans l'après-midi.
17:25 Mais ce jour-là, même l'après-midi même, j'écrivais des lancements pour le journal du lendemain.
17:30 Donc, je croyais vraiment que je serais à l'antenne le lendemain.
17:33 Ça s'est géré le soir, on va dire.
17:34 Oui, en fin de journée.
17:35 C'est la dureté aussi de ce métier ?
17:37 Oui, en même temps, je peux comprendre, le temps a passé.
17:40 J'aurais préféré pouvoir dire au revoir aux téléspectateurs.
17:43 C'est juste ça.
17:44 C'est par correction pour les téléspectateurs qui avaient l'habitude de me retrouver tous les jours à 13h.
17:51 Vis-à-vis de j'aurais préféré.
17:52 Allez, autre info télé à vérifier.
17:54 Chantal Latou va devenir consultante pour le magazine "Faites entrer l'accusé".
17:59 Marie-Sophie...
18:00 Oui, mais si tu ris, c'est...
18:02 Et pourquoi ?
18:03 Marie-Sophie Lagaron croit-elle ou pas ?
18:05 J'ai tellement envie de voir ça.
18:07 Alors, c'est qui qui a tué ?
18:10 Elle est pas...
18:11 Du coup, vous y croyez ?
18:12 Pas trop, non.
18:13 C'est étonnant.
18:14 C'est plutôt non, oui.
18:16 C'est faux, mais elle va quand même être dans l'univers des enquêtes judiciaires,
18:19 puisqu'elle a décroché aux côtés de Florent Paire le rôle principal de la série "Le Fil d'Ariane".
18:24 Elle jouera le rôle d'une journaliste justice qui, après 50 ans de travail sur des enquêtes criminelles,
18:29 refuse de prendre sa retraite et décide donc d'aider son fils qui est commissaire de police.
18:33 A noter que la vraie fille de Chantal Latou, Clément Sanson, jouera d'ailleurs à ses côtés.
18:37 Le tournage a débuté mardi à 7.
18:40 Et cette fiction unitaire pour l'instant pourrait bien devenir une série si l'audience est au rendez-vous.
18:45 Chantal Latou, également enquêtrice, il y a quelques mois dans "Mass Singer" sur TF1.
18:49 C'est une émission à laquelle vous pourriez participer, potentiellement, "Mass Singer" ou "C'est trop décalé".
18:54 Dans un personnage ?
18:55 Oui.
18:56 J'ai pas le temps de ça.
18:58 On pourrait faire une petite apparition d'une journée.
19:00 Je ne sais pas.
19:01 Vous savez chanter ?
19:02 Comment ?
19:03 Vous chantez ?
19:04 Pas particulièrement.
19:07 Vous aimez les cupcakes ?
19:08 Oui.
19:09 Je me vois venir.
19:10 On peut faire un petit cupcake.
19:12 Non mais sérieusement, ça serait peut-être un peu décalé par rapport au journal.
19:14 Oui, ça serait décalé.
19:15 Franchement, ça serait décalé.
19:16 Vous imaginez selon l'information qu'il faut annoncer dans les jours qui viennent, peut-être le lendemain.
19:21 Idem pour "Danse avec les stars".
19:24 Oui, c'est la même chose.
19:25 C'est la même chose.
19:26 Dernière info ou un tox.
19:27 La nouvelle saison de "The Voice Kids" sera lancée bien plus tôt que d'habitude.
19:32 On y croit ou pas ?
19:33 Oui, pourquoi pas.
19:35 Oui, tout juste.
19:36 Tout comme la nouvelle saison de "Ninja Warrior" qui sera diffusée dès le 7 juillet.
19:40 La 9e saison de "The Voice Kids" va commencer 7 semaines plus tôt que l'an dernier, soit le 4 juillet sur TF1.
19:46 Ce n'est pas le seul changement pour cette version junior de "The Voice".
19:49 L'émission sera pour la première fois de son histoire diffusée le mardi soir.
19:53 Elle va accueillir deux nouveaux coachs, Slimane et Nollwen Leroy, qui rejoignent Patrick Fiori et Kenji Shiraki.
19:59 En parlant de musique, j'en profite pour rappeler qu'un autre gros événement musical se prépare à la télé.
20:03 Dans quelques jours, M6 va tourner un nouveau numéro de son plus grand karaoké de France.
20:08 Cette fois-ci à Roland-Garros, ça ne veut pas dire qu'il faut savoir jouer au tennis.
20:11 Une bonne voix suffira pour tenter de devenir le meilleur chanteur karaoké de France parmi les 1000 personnes du public.
20:17 Il y aura aussi des stars de la chanson, comme Gims, Pascal Obispo ou encore Christophe Willem.
20:21 Et la bonne nouvelle, c'est qu'il reste encore des places pour y participer.
20:24 Donc n'hésitez pas, vous pouvez vous inscrire sur sisplay.fr.
20:28 Et si j'ai bien compris, Marie-Sophie Lacaro, je peux donc vous inscrire.
20:30 Non, non, non, absolument pas.
20:32 Merci beaucoup Emma Crévert.
20:34 Merci, je me suis tenue à Lacaro.
20:37 Vous avez osé faire ça ?
20:38 C'est nul.
20:39 Il faut partir maintenant.
20:41 On n'a pas dû lui faire, s'il te plaît.
20:43 Parce que ça, plus "Pouet-Pouet", ça fait beaucoup la même semaine.
20:45 Merci et quand même à la semaine prochaine.
20:47 On passe à table, Marie-Sophie, c'est la question "Fromage ou dessert ?"
20:50 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
20:54 Avec Jade et Eric Dussard.