• l’année dernière
On le connait comme animateur, notamment dans l'émission culte "Motus" mais il performe sur scène dans la pièce "Sans rancune" du Théâtre Hébertot . Thierry Becarro raconte les coulisses avec cet accident de caleçon qui lui a valu un grand moment de solitude... On l'entend même chanter du Reggiani !
Ecoutez Le Bon Dimanche Show du 18 juin 2023 avec Bruno Guillon.

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Transcription
00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Bon, allez, en avant, venez.
00:00:12 Oh la famille Léonberg, je vous dis pas, dites donc.
00:00:14 Ah, bah voici Dehaan Azebre avec Jacques Gourrier, vous allez applaudir très fort.
00:00:18 Oui, ça commence très fort. Jacques Gourrier, il a choisi, il a eu raison.
00:00:22 Il a choisi de vous parler des animaux pendant deux mois, vous voyez, ça promet.
00:00:26 Bonjour à tous, toute l'équipe de MOTUS au grand complet vous souhaite une très très bonne journée,
00:00:32 ravie de vous retrouver tous les jours à 11h30, on va passer tout l'été ensemble, si vous voulez bien.
00:00:38 Mon fils est un jeune homme remarquable, brillant et dynamique, mais vous le subordonnez.
00:00:44 Il n'a pas fait ses traves. Vous ne le laissez pas faire.
00:00:47 Je te donne 10 secondes pour choisir entre cet homme et moi.
00:00:52 Cet homme !
00:00:53 Elle a hésité un peu, quand même.
00:00:56 Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi et merci d'accueillir chez vous
00:01:02 celui qui va nous accompagner pendant une heure, c'est Thierry Bécaro qui fait son gros dimanche show sur RTL
00:01:08 et je suis ravi, bonjour Thierry.
00:01:10 Bonjour Bruno, quel bonheur.
00:01:12 C'est un vrai plaisir de vous avoir, j'ai envie de vous dire merci pour deux choses.
00:01:16 Déjà merci de prendre un peu de votre temps pour venir passer un moment ici avec moi sur RTL
00:01:21 et puis merci pour ce rôle que vous interprétez dans la pièce "Sans rancune"
00:01:25 dont on va parler évidemment pendant cette émission qui se joue actuellement au Théâtre Héberthaud
00:01:31 où vous êtes brillant, les critiques sont unanimes, ça fait toujours très littéraire de dire ça
00:01:35 mais moi je suis allé voir la pièce il y a une semaine, le théâtre était mort de rire.
00:01:40 Des fois je me suis même demandé comment vous, vous arriviez à réfréner certains fourrirs dans la pièce.
00:01:47 Il y a un ou deux moments où j'ai bien cru Thierry que vous alliez vriller
00:01:51 ou votre comparse également était à deux doigts de se marrer Julien Cafaro.
00:01:57 C'est le bonheur d'abord, je suis ravi.
00:01:59 Ça va être difficile parce que vous voyez Bruno.
00:02:01 On va essayer, c'est la radio.
00:02:03 Voilà.
00:02:04 Donc Bruno, cher Bruno.
00:02:06 Oui cher Thierry.
00:02:07 C'est un grand bonheur d'être avec vous ce dimanche.
00:02:09 Surtout que ça tombe bien puisque je joue à 16h.
00:02:12 Oui c'est ça.
00:02:13 Vous allez me libérer pour que je puisse aller au théâtre.
00:02:16 Et alors la grande force et la fragilité de ce genre d'aventure incroyable qu'on est en train de vivre
00:02:23 avec Julien Cafaro, Marie Paroutti, Mathieu Birken et Marie Coutance,
00:02:27 c'est qu'on entend les gens rire dans la salle.
00:02:31 Les punchlines de Jean Poiret sont incroyables.
00:02:34 Donc la force de cette pièce c'est de faire rire les gens.
00:02:38 Et puis notre petite fragilité c'est que parfois on a un plaisir fou à jouer
00:02:44 et le piège il est dans la complicité qu'on a tous ensemble.
00:02:49 Et parfois dans l'œil on sent bien qu'il y a un petit quelque chose.
00:02:52 Où il ne faut pas trop secouer.
00:02:54 Voilà.
00:02:55 Alors souvent, avant de rentrer sur scène, parfois on a l'œil un peu...
00:03:01 Alors souvent on dit "toi t'as l'œil un peu déconneur, t'as l'œil un peu..."
00:03:05 On a une mise en scène, on s'y tient, on respecte.
00:03:09 Pas d'improvisation parce que c'est l'intérêt du théâtre, c'est ça.
00:03:12 C'est de trouver sa liberté dans ce que Geoffrey Bourdenet,
00:03:16 qui a fait la mise en scène, nous a demandé de faire.
00:03:20 Et à l'intérieur de ça, évidemment, soyons libres, soyons heureux.
00:03:24 Et c'est ce que vous avez ressenti je pense.
00:03:27 Ah ben c'est ce que j'ai ressenti et ce que ressenti tout le public.
00:03:29 On va parler de sans rancune, mais avant cela, cher Thierry,
00:03:32 il y a un exercice qu'on a ici dans cette émission,
00:03:33 c'est-à-dire qu'on fait la présentation de l'invité.
00:03:35 Et puis, alors c'est pas par flemme, c'est plus par plaisir.
00:03:38 J'ai tendance à ne pas chercher moi-même sur la bio de l'invité
00:03:41 pour faire une présentation.
00:03:42 Je demande à des gens qui sont censés vous connaître.
00:03:44 Et donc on va les voir et on leur dit,
00:03:46 "Alors, pour vous, c'est qui Thierry Bécaro ?"
00:03:48 On est allé voir plusieurs personnes.
00:03:50 On va parler un peu de télé,
00:03:52 on va commencer avec quelqu'un que vous connaissez bien.
00:03:54 On a posé la question à Sophie Davant.
00:03:56 - Bonjour à tous les auditeurs d'RTL,
00:03:59 et puis un bonjour en particulier à toi Thierry.
00:04:02 Pour moi, tu as toujours été un confrère et ami bienveillant
00:04:08 des émissions du matin puisqu'on se croisait souvent
00:04:11 dans la loge de maquillage et sur les plateaux.
00:04:14 Je dirais que ce qui te caractérise avant tout,
00:04:17 c'est ta gentillesse, ta bienveillance, ton rire.
00:04:21 Jamais j'oublierai ces séquences de l'après-midi sur la Troie
00:04:25 quand tu étais en direct des plages.
00:04:27 Et puis je dirais de toi que tu es un comédien né
00:04:31 et passionné par ça.
00:04:33 Tu as un monde bien à toi, un monde artistique,
00:04:37 le théâtre mais aussi la peinture, on le sait peut-être moins.
00:04:40 Et puis enfin pour terminer, je trouve que tu es courageux
00:04:43 d'avoir fermé la page de la télévision
00:04:46 pour t'adonner à ta passion.
00:04:48 Je t'aime beaucoup, tu fais partie de mes amis
00:04:52 du milieu audiovisuel parfois impitoyable.
00:04:55 Je t'embrasse très fort. Salut Thierry et bonne émission.
00:04:58 - C'est un beau message.
00:04:59 - Ah c'est gentil ça.
00:05:00 Et avec Sophie, j'ai vraiment un souvenir de passage d'antenne
00:05:06 comme ça.
00:05:07 À Télématin, quand elle présentait "Sept" au programme,
00:05:09 souvent on se croisait, elle venait présenter
00:05:12 et il y a eu comme ça quelques fourrires
00:05:16 et une époque que j'ai vécue à la télévision
00:05:20 assez joyeuse, je dois le dire, sans vouloir faire ancien combattant.
00:05:25 - Oui bien sûr.
00:05:26 - Quelque chose d'assez léger
00:05:30 et parce que je souhaitais personnellement
00:05:33 prendre les choses le plus légèrement possible,
00:05:36 les faire sérieusement sans me prendre au sérieux
00:05:39 à partir du parcours qui était le mien.
00:05:43 Donc j'étais jusqu'à un certain moment
00:05:46 seul à connaître la trajectoire.
00:05:49 - Oui, on parlera évidemment de ce parcours et de ce livre
00:05:52 qui est sorti "Je suis né à 17 ans" et de cette histoire
00:05:55 que beaucoup de gens ont découvert, dont moi
00:05:57 et pourtant on est amis et c'est vrai qu'on n'avait jamais eu l'occasion
00:05:59 de parler de ça. Mais revenons au théâtre.
00:06:01 Qui est pour vous Thierry Becquereau ?
00:06:04 On a posé la question à quelqu'un qui vous a mis en scène,
00:06:07 c'est Francis Perrin.
00:06:08 - Bonjour, c'est Francis Perrin.
00:06:11 Pour moi Thierry Becquereau c'est la disponibilité,
00:06:14 le professionnalisme, l'écoute attentive,
00:06:16 le sourire permanent qui vous met en confiance
00:06:19 et pour mon fils Louis ça restera selon ses termes
00:06:22 le joli animateur de Lotus
00:06:24 et pour moi une belle rencontre professionnelle.
00:06:26 Salut Thierry !
00:06:28 - Oh Francis, Francis c'était quelque chose.
00:06:30 - Il paraît qu'il n'est pas facile comme metteur en scène Francis Perrin.
00:06:33 - Mais voilà l'exigence, l'exigence qui fait la carrière de Francis,
00:06:39 le travail. Il nous a mis en scène
00:06:44 pour une aventure que tu as vécue avec tous les animateurs de France Télévisions
00:06:49 et Francis nous a mis en scène dans "Le fil à la pâte"
00:06:53 avec entre autres Marie-Ange Nardi et tous les animateurs de France Télévisions
00:06:59 et c'était... c'est pas facile parce que
00:07:02 tous les animateurs de France Télévisions, il fallait arriver à les réunir,
00:07:06 on a des emplois du temps très différents.
00:07:09 A l'époque il y avait Evro Giri, il y avait Patrice Laffont,
00:07:12 il y avait votre serviteur.
00:07:15 Francis a dû gérer, comme Raymond Acoiviva quelques temps plus tard,
00:07:19 il a dû gérer une mise en scène de Fedot qui est très exigeante.
00:07:23 Fedot tu le sais...
00:07:25 - Oui c'est au cordeau, c'est au cordeau.
00:07:26 - C'est au cordeau, oui.
00:07:28 - C'est le cas de lire, c'est architecte.
00:07:31 - Francis quand il est un peu excédé, il tape des pieds.
00:07:35 - Ah oui ?
00:07:36 - Oui, c'était impressionnant.
00:07:38 Il fait "non, non, non, non, non, non, non, non, non"
00:07:41 et là...
00:07:43 et puis après ça passe, ça passe.
00:07:46 Et puis j'ai une tendresse pour Francis, avec sa femme Gersande,
00:07:51 pour lui, pour le combat qu'il mène,
00:07:56 pour le combat contre l'autisme,
00:08:00 qu'on agisse en faveur des autistes.
00:08:04 J'ai parfois participé comme j'ai pu,
00:08:08 pour églantiner Meillet, pour Francis.
00:08:11 Ah ça me touche, je t'embrasse Francis.
00:08:13 - Et un autre metteur en scène que vous avez côtoyé,
00:08:17 qui a accepté de répondre à cette question pour vous,
00:08:19 c'est qui Thierry Becquereau ?
00:08:20 C'est la réponse de Jean-Luc Moreau.
00:08:22 - Salut, c'est Jean-Luc Moreau.
00:08:24 Quand je pense à Thierry Becquereau,
00:08:26 je pense que c'est un comédien qui a toujours été en demande d'information,
00:08:31 en demande de travail, en demande de perfection,
00:08:34 ou de perfectionnement.
00:08:35 Et ça, pour un metteur en scène, c'est une qualité qui est très impressable.
00:08:40 On travaille dans la modestie, dans la simplicité.
00:08:43 Ce comédien, avec le temps et avec les années,
00:08:46 comme tous les bons et grands comédiens,
00:08:48 possède un métier sûr et une efficacité très grande,
00:08:53 surtout dans les comédies, ce qui joue en ce moment.
00:08:55 Voilà, salut Thierry.
00:08:57 - Wow !
00:08:58 Jean-Luc, c'est très important Jean-Luc.
00:09:00 Jean-Luc, j'ai eu le plaisir de travailler avec lui au Théâtre Saint-Georges,
00:09:04 avec Jacques Balutin, dans une pièce qui s'appelle "C'est pas le moment".
00:09:07 Et Jean-Luc m'a dit une phrase capitale,
00:09:09 à un moment où, comme souvent dans ce métier,
00:09:12 on a tendance un peu à douter, on se pose des questions,
00:09:14 on est en demande justement de perfection, de perfectionnement.
00:09:20 Et il m'a dit cette phrase incroyable,
00:09:23 il m'a pris à part, il m'a dit "Tu sais Thierry,
00:09:25 un comédien, quand il monte sur scène,
00:09:28 quand il rentre en scène,
00:09:30 il doit savoir ce qu'il vaut."
00:09:32 Et ça, ça a modifié, ça a déplacé les lignes.
00:09:39 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand je rentre sur scène,
00:09:43 voilà, j'y vais quoi.
00:09:45 Parce que la pire des choses pour un comédien,
00:09:48 c'est d'entrer sur scène en n'étant pas sûr de ce qu'il va proposer.
00:09:51 Et ça, le public le sent.
00:09:54 - Alors, je vous rassure tout de suite à vous qui nous écoutez,
00:09:57 on le sent pas du tout, quand on voit Thierry Beccaro,
00:10:00 puisque quand il rentre sur scène, il est Georges Menigaud.
00:10:03 Qui est Georges Menigaud ?
00:10:04 On va vous l'expliquer dans quelques instants,
00:10:06 c'est le héros de cette pièce sans rancune,
00:10:08 qui se joue au Théâtre Héberthaud.
00:10:09 C'est Thierry Beccaro qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:10:11 A tout de suite !
00:10:12 *Générique*
00:10:16 *Musique*
00:10:17 - Bruno Guillaume, il est...
00:10:19 Il est...
00:10:21 En tout cas, il est sur RTL jusqu'à 15h30.
00:10:23 C'est déjà ça !
00:10:25 - Ouais, il est heureux d'être avec Thierry Beccaro,
00:10:27 qui va vous accompagner sur RTL jusqu'à 15h.
00:10:29 Émission un peu plus courte aujourd'hui.
00:10:31 Exceptionnelle, puisqu'à partir de 15h, on parlera hippisme.
00:10:34 Mais pour l'instant, cher Thierry, parlons de Georges Menigaud.
00:10:38 Georges Menigaud, c'est votre personnage dans cette pièce sans rancune.
00:10:41 Il a tout pour être heureux.
00:10:42 C'est un gigantesque patron du CAC 40.
00:10:44 Le rideau s'ouvre, il vient de marier sa fille.
00:10:47 - Ah, puis c'est pas n'importe quoi.
00:10:49 - Et puis c'est pas n'importe quoi de dingue.
00:10:51 - Attends, des mariages, il en a vu, et pas de la purée.
00:10:54 - Et pas de la purée, exactement.
00:10:55 - Je sens déjà le mec assez content de lui.
00:10:57 - Assez sûr de lui, content de lui.
00:10:59 Il y avait tous les patrons du CAC 40 qui étaient là.
00:11:02 - Ah, ouais, ouais, ouais.
00:11:03 Et puis, vraiment, il sait pas ce que la vie réserve à sa fille,
00:11:06 mais normalement, ça devrait aller.
00:11:08 Sauf que...
00:11:10 - Ah, il y a que le sorbet qu'il essaie à déçoire.
00:11:13 - Oui, c'est ça, parce qu'il voulait du kiwi.
00:11:15 - Je ne voulais pas de kiwi.
00:11:17 Avec leur manie des fruits asiatiques.
00:11:19 Enfin, voilà, il a pas fait le menu, mais presque.
00:11:21 - Mais presque, mais presque.
00:11:22 Et donc, il est très content de lui.
00:11:24 Et puis, il est avec sa femme, très chic.
00:11:26 Sa femme qui l'accompagne dans la chambre.
00:11:29 Et puis, pendant que lui est en train de se déshabiller,
00:11:31 d'ailleurs, belle performance d'acteur,
00:11:32 puisque vous commencez quand même la pièce en vous mettant à moitié à poil,
00:11:35 cher Thierry,
00:11:36 votre femme, interprétée par Marie Paroutti,
00:11:39 on voit qu'elle se change, qu'elle enlève ses habits de mariage,
00:11:42 mais qu'elle en remet d'autres.
00:11:43 Et elle n'est pas du tout prête, elle est dans le lit.
00:11:44 Et pour cause, elle vous annonce qu'elle vous quitte.
00:11:48 - Je lui dis, maintenant qu'on a marié notre fille,
00:11:50 on va pouvoir s'occuper de nous.
00:11:52 Nous avons été des parents irréprochables.
00:11:54 Maintenant, à nous trois.
00:11:57 Et là, que commença à nous trois ?
00:11:59 La vie et nous deux.
00:12:01 Et puis, alors, je te refais la chambre de la petite et tout.
00:12:03 Et c'est là qu'il commence à balancer des choses exceptionnelles.
00:12:08 - Oui, parce qu'il est d'un cynisme extraordinaire.
00:12:10 Et surtout, il ne se rend pas compte...
00:12:12 - De ce qu'il dit.
00:12:13 - De ce qu'il dit, et il ne se rend pas compte que sa femme se barre vraiment.
00:12:15 Et elle lui dit, voilà, je te quitte.
00:12:17 Et je te quitte pour partir avec quelqu'un de beaucoup plus jeune que toi.
00:12:21 - Et donc, la seule phrase qu'il trouve à lui dire,
00:12:23 "Mais comment ça, tu me quittes ?".
00:12:25 "Ah oui, je pars, mais..."
00:12:27 "Mais quoi, il y a quelque chose qui ne t'a pas plu dans le lunch ?"
00:12:31 (Rires)
00:12:34 - Le gars ne se pose pas un instant une seule question
00:12:39 sur tout ce qu'il vient de balancer à sa femme.
00:12:41 Et c'est là où la pièce est formidable
00:12:44 et que Poiret a fait un travail.
00:12:46 - Oui, parce que c'est Jean Poiret qui l'avait adaptée.
00:12:48 Et l'écriture, c'est juste extraordinaire.
00:12:52 - C'est une modernité incroyable.
00:12:54 - Oui, et ce que je disais, c'est même une pièce féministe avant l'ère
00:12:57 puisque c'est une femme qui décide de prendre de sa vie en main,
00:13:00 de partir avec quelqu'un de plus jeune.
00:13:02 Et Dieu sait que ce n'était pas si bien vu à l'époque qu'aujourd'hui.
00:13:06 - Et aujourd'hui, c'est encore compliqué.
00:13:08 On accepte facilement qu'un type de 70 ans,
00:13:12 il sort avec une petite jeune et tout.
00:13:15 L'inverse, ça fait de la femme une cougar.
00:13:19 - Exactement.
00:13:20 - Ce sont toujours des termes pas très élégants.
00:13:22 Là, Marie Parouty, elle assume, et en plus elle est formidable.
00:13:27 C'est l'émancipation de la femme.
00:13:30 C'est ce que traduit merveilleusement Jean Poiret dans la pièce.
00:13:35 - Et alors ce bon vieux Georges que vous interprétez,
00:13:38 va tout faire pendant toute la pièce
00:13:40 pour faire en sorte que sa femme change d'avis.
00:13:43 Alors, sa femme a un amant qui est pizzaiolo.
00:13:45 Et alors pour la petite histoire, mais ça je l'ai appris en préparant l'émission,
00:13:48 c'est que cette pièce, vous l'aviez jouée,
00:13:51 mais quand vous l'avez jouée la première fois,
00:13:53 c'est vous qui jouiez le rôle du pizzaiolo
00:13:55 qui piquait la femme de Roland Giraud.
00:13:58 - Je connais tous les recoins.
00:14:00 Je connais tous les recoins de la pièce.
00:14:03 Faut pas qu'il me la fasse le petit pizzaiolo Mathieu Wierken.
00:14:07 C'est incroyable.
00:14:09 Il y a quelques mois maintenant, je reçois un coup de fil,
00:14:12 et comme je ne vois pas de nom, je prends,
00:14:15 et puis là je décroche.
00:14:17 Et là on me propose une pièce,
00:14:19 et il se trouve que j'en ai déjà une autre.
00:14:22 Et je dis au metteur en scène Geoffrey Bourdonnet,
00:14:25 je lui dis écoutez Geoffrey, je suis très très touché,
00:14:28 mais je suis déjà au théâtre avec Léka Chautier,
00:14:31 de Luc Chaumard, avec Julien Cafaro,
00:14:34 et Geoffrey me dit "non mais c'est bon, c'est bon, c'est arrangé".
00:14:37 (rires)
00:14:39 Mais je dis "mais est-ce que je peux savoir de quelle pièce il s'agit ?"
00:14:43 parce que là on parle comme ça pendant 2-3 minutes,
00:14:46 sans rancune.
00:14:48 Et là, heureusement la chaise n'était pas loin,
00:14:51 je tombe de ma chaise,
00:14:53 et je lui dis "mais Geoffrey c'est incroyable,
00:14:55 cette pièce, je l'ai jouée il y a 30 ans,
00:14:58 et je faisais le rôle du pizzaïolo,
00:15:00 et j'étais accompagné, enfin,
00:15:02 c'est plutôt lui qui m'accompagnait,
00:15:04 parce que je pense à lui tous les soirs,
00:15:06 c'était Roland Giraud, qui jouait le rôle de Georges Menigau,
00:15:09 et Gérard Hernandez jouait le rôle de...
00:15:12 - De votre associé. - ... que Julien Cafaro joue aujourd'hui.
00:15:15 Donc je trouve que c'est un cadeau incroyable,
00:15:17 que la vie me fait, 30 ans après,
00:15:20 de me retrouver avec...
00:15:23 ça prouve qu'il faut durer, Bruno,
00:15:26 pour être là 30 ans après.
00:15:28 C'est important dans notre métier.
00:15:30 - Et puis surtout, il faut avoir le talent pour pouvoir le faire,
00:15:32 et c'est vrai que dans tous les personnages de théâtre
00:15:34 que vous avez pu interpréter,
00:15:36 vous avez ce talent-là.
00:15:38 J'ai l'impression que, alors évidemment,
00:15:39 beaucoup d'auditeurs d'Airtel et d'auditrices vous connaissent
00:15:42 par le truchement de la télévision,
00:15:44 et via votre présentation de Motus,
00:15:47 j'ai l'impression que le fait d'avoir arrêté la télévision
00:15:50 et cette quotidienneté dans le petit écran,
00:15:52 vous laisse maintenant libre de pouvoir faire plus de théâtre,
00:15:56 de pouvoir jouer plus de rôles.
00:15:57 Est-ce que c'est une impression ou c'est le cas ?
00:15:59 - Oui, c'est la réalité.
00:16:01 Mais il ne faut pas oublier,
00:16:02 et je ne cesserai jamais de remercier France Télévisions,
00:16:05 c'est que pendant que je présentais Motus,
00:16:08 40° à l'ombre, télé matin,
00:16:10 en parallèle, je...
00:16:12 alors je ne suis pas un très bon communicant,
00:16:15 je dois le reconnaître,
00:16:17 mais je n'ai jamais arrêté de jouer,
00:16:21 à commencer par "Boeing Boeing" dans les années 90,
00:16:24 et bien d'autres pièces après,
00:16:28 et c'est pour ça que j'aime cette phrase qui a le savoir,
00:16:31 le faire, le savoir-faire et le faire savoir.
00:16:34 Je suis un peu juste au niveau du faire savoir,
00:16:37 je le reconnais.
00:16:38 - On est là pour ça !
00:16:39 - Et puis c'est vrai que...
00:16:41 on connait tous ça,
00:16:43 les cases, la télévision, la radio,
00:16:47 nous sommes dans un pays où c'est difficile
00:16:50 de sortir comme ça,
00:16:52 de s'évader des cases ou des étiquettes
00:16:57 qu'on vous a collées.
00:16:59 Mais moi je suis toujours très très heureux...
00:17:02 - Oui, vous avez réussi l'exercice,
00:17:03 puisque vous avez été homme de radio,
00:17:04 homme de télévision,
00:17:05 vous cartonnez au théâtre,
00:17:06 donc là pour l'instant on peut dire que
00:17:07 toutes les cases sont cochées Thierry.
00:17:09 - Mon prochain album va sortir au mois de juillet.
00:17:12 - Du rap, je sais qu'on ne vous attend pas là-dessus,
00:17:14 c'est Thierry Bécard Rap, ça s'appelle.
00:17:16 Thierry, justement, souvenir de télévision,
00:17:19 puisque vous êtes indissociable de l'émission Motus,
00:17:22 on se souvient tous de ce générique,
00:17:26 et en préparant l'émission et les questions
00:17:28 de votre interview, moi je l'avais en tête,
00:17:30 ce générique, et du coup je me suis dit,
00:17:32 tiens, est-ce que je ne pourrais pas poser
00:17:34 des questions sur l'ère de Motus ?
00:17:38 - Ça se fait !
00:17:40 - Attention Thierry, c'est l'interview Motus,
00:17:44 et voici la première question.
00:17:46 - Dites-moi mon cher Thierry,
00:17:49 quand est-ce qu'on va pouvoir
00:17:51 vous revoir un jour au cinéma ?
00:17:55 - Mais moi j'aimerais beaucoup...
00:18:01 - Ah non, vous n'êtes pas obligé de le chanter Thierry,
00:18:03 attention !
00:18:04 - J'aimerais bien, c'est vrai que j'ai fait
00:18:06 très peu de choses au cinéma,
00:18:08 j'ai tourné une fois avec Alexander Caddy,
00:18:12 on m'en parle encore, parce que c'est vrai que
00:18:14 c'était dans l'Union sacrée avec
00:18:16 Patrick Pelletier, Richard Berry,
00:18:19 Claude Brasseur, et c'est vrai que j'avais
00:18:21 un rôle tout petit, mais qui était
00:18:24 hyper sympa, je faisais le rôle de Santoni,
00:18:26 qui était l'adjoint de Richard Berry,
00:18:28 et qui n'était pas très très fûté,
00:18:30 et j'avais vu les photos d'une nana
00:18:32 qui était plutôt pas mal,
00:18:34 et je dis à Richard Berry,
00:18:36 "elle est pas mal la petite là !"
00:18:38 et en fait c'est la fiancée de Richard Berry,
00:18:41 donc il me dit "tu vois Santoni,
00:18:43 ça fait six mois qu'on travaille ensemble,
00:18:46 alors maintenant je peux te le dire,
00:18:48 t'es vraiment un con !"
00:18:50 Et puis après j'ai travaillé avec Dominique Farugia,
00:18:54 et Bertrand Tavernier,
00:18:56 et ça c'était deux rencontres magnifiques.
00:18:58 - Farugia c'était sur Delphine 1 et dans Zéro ?
00:19:00 - C'était Delphine 1 pour Dominique,
00:19:03 et puis Lapa.
00:19:05 Et dans les deux films,
00:19:07 je joue le rôle d'un animateur,
00:19:09 et puis après j'ai décidé qu'il fallait arrêter
00:19:12 parce que je pouvais faire autre chose.
00:19:14 Donc voilà, je me suis plutôt tourné du côté du théâtre,
00:19:20 et puis j'ai fait pas mal de tournages pour TF1,
00:19:24 j'aurais bien aimé en faire un peu plus pour France 2,
00:19:27 enfin ça a un petit peu bougé,
00:19:29 on en reparlera peut-être tout à l'heure,
00:19:31 par rapport à l'adaptation du livre.
00:19:33 Mais tout ça est compliqué,
00:19:35 on revient aux images,
00:19:37 et j'adore cette phrase,
00:19:40 je la cite souvent,
00:19:42 c'est la phrase d'un poète qui s'appelle Henri Michaud,
00:19:45 qui dit "Ne désespérez jamais,
00:19:48 faites un fusée davantage."
00:19:50 - C'est vrai, et ça finit par arriver.
00:19:54 - Donc moi je continue,
00:19:56 si chaque soir au théâtre je peux étonner quelqu'un,
00:19:58 je peux surprendre un critique,
00:20:00 je peux surprendre quelqu'un qui ne m'a pas vu sur scène,
00:20:03 quelqu'un qui tout à coup ouvre des grands yeux,
00:20:08 et bien je me dis "C'est gagné."
00:20:11 - Autre question Motus pour Thierry Bécaro, attention, musique !
00:20:16 - Si on vous proposait juste pour une soirée
00:20:20 de revenir animé,
00:20:23 qu'est-ce que vous diriez ?
00:20:25 - Ha ha ha ha ha !
00:20:29 Ha ça serait pas mal, oui, juste une soirée, oui, comme ça, oui, oui.
00:20:32 Je l'ai souvent dit,
00:20:35 c'est fini la télé ?
00:20:37 Oui, a priori oui, sauf si on me propose un programme
00:20:41 dans lequel je pourrais être aussi heureux que je l'ai été,
00:20:44 en présentant Motus, Télé Matin,
00:20:48 là j'ai présenté le même nombre d'années,
00:20:51 j'ai remplacé William ou Laurent Bignolas, 29 ans,
00:20:54 comme Motus, voilà.
00:20:56 Plus le théâtre, donc pour ça il faut quand même un sacré emploi du temps.
00:21:00 Mais oui, pourquoi pas, oui, oui.
00:21:03 Il faut que j'ai la liberté, il faut que je puisse m'éclater.
00:21:08 - Dernière question Motus, attention, musique !
00:21:11 - Après toutes ces années, qu'est-ce qui vous fait vibrer ?
00:21:16 Comment vous vous voyez ?
00:21:19 C'est quoi vos projets ?
00:21:21 - Ha ha ha ha !
00:21:23 Un duo avec vous Bruno, sur mon prochain album ?
00:21:26 - On a eu la chance de jouer ensemble au théâtre,
00:21:28 et je ne le remercierai jamais assez,
00:21:31 Raymond Acquavieux, qui est metteur en scène,
00:21:34 qui m'a mis sur votre route,
00:21:36 parce que moi j'étais vraiment béotien en termes de comédien,
00:21:39 c'est-à-dire que moi, étant animateur de France 2,
00:21:42 on m'a dit "tiens, tu vas essayer, j'ai fait un casting,
00:21:44 j'étais même surpris qu'on me prenne,
00:21:46 et je ne saurais vous remercier à vie
00:21:48 de m'avoir pris la main et de me montrer que c'était possible,
00:21:51 vraiment, c'était un rêve.
00:21:53 - Parce que je pense d'abord que c'est capital,
00:21:56 parce que moi je pense qu'on m'a pris la main aussi,
00:21:59 on m'a donné la main,
00:22:01 et que, je le dis d'ailleurs dans le livre que j'ai écrit,
00:22:04 j'ai saisi des mains qu'on m'a tendues,
00:22:07 parfois j'ai tendu moi la main,
00:22:09 et on ne l'a pas saisie, c'est la vie,
00:22:12 mais moi je trouve que c'était important,
00:22:15 à travers mon expérience,
00:22:17 d'être, voilà, d'aider,
00:22:19 parce que mon parcours fait que,
00:22:22 voilà, il ne faut pas se la jouer,
00:22:25 il faut aider ceux qui ne connaissaient pas,
00:22:29 et puis il y avait quand même Raymond Covivat,
00:22:32 Olivier et Olivier Mine,
00:22:34 qui étaient à la tête de la production de ces aventures,
00:22:39 et puis comment,
00:22:42 j'espère que ça va continuer le plus longtemps possible,
00:22:45 je suis très heureux
00:22:48 de ce que je vis en ce moment,
00:22:51 je suis ambassadeur pour l'UNICEF,
00:22:54 - Alors justement, on va parler de ça,
00:22:56 on va parler de ça dans quelques instants Thierry,
00:22:58 et on va parler de ce livre "Je suis né à 17 ans",
00:23:01 dont l'adaptation sera diffusée sur France 2,
00:23:05 d'ici quelques semaines,
00:23:08 on va parler de tout ça, vous restez avec nous,
00:23:10 c'est Thierry Baccaro qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:23:12 à tout de suite !
00:23:13 (Générique)
00:23:17 Le Bon Dimanche Show, c'est tous les dimanches à la radio,
00:23:20 Steven Spielberg planche déjà sur la version ciné.
00:23:23 - Sans rancune, c'est la pièce qui se joue actuellement au Théâtre Héberteau à Paris,
00:23:29 avec Thierry Baccaro qui est mon invité,
00:23:32 ça se joue jusqu'au 23 juillet,
00:23:35 est-ce qu'on peut d'ores et déjà prévenir nos amis en province
00:23:39 qu'il y a de grandes chances que vous vous déplacez avec la pièce après ou pas ?
00:23:42 - Oui, il y a des chances qu'on passe avec la pièce,
00:23:45 pour appatienter un petit peu.
00:23:47 - Oui, c'est ça !
00:23:48 On profite de ce succès parisien.
00:23:50 - Après on va partir sur une autre aventure avec Julien Caffaro,
00:23:54 dans une pièce de Mark Hamilletty qui s'appelle "On dînera au lit",
00:23:58 mise en scène par Geoffrey Bourdonnet.
00:24:00 - Il n'arrête pas Thierry !
00:24:02 - Le mec est booké !
00:24:04 - Tu sais ça !
00:24:05 - Non, je pense que pour 2030 ça va finir !
00:24:08 - Bon, on va parler dans quelques instants de votre livre Thierry,
00:24:11 mais avant cela, comme chaque dimanche,
00:24:13 c'est notre ami Valéry Zetoun qui vient nous rejoindre.
00:24:18 Bonjour Valéry !
00:24:19 - Bonjour Bruno, bonjour Thierry !
00:24:21 - Bonjour Valéry !
00:24:22 - Vous avez vu, il m'a engagé que pour que je le signe,
00:24:25 alors il essaye à chaque fois, il essaye de chanter.
00:24:27 - Parce que c'est le producteur de musique,
00:24:28 donc je me dis peut-être que je serai malentendu,
00:24:30 mais non, ça ne marche pas !
00:24:32 Thierry, si Valéry est là, c'est que comme chaque dimanche,
00:24:36 il nous propose soit un coup de cœur, soit un coup de gueule,
00:24:39 et aujourd'hui on va parler de quoi cher Valéry ?
00:24:41 - Écoutez, aujourd'hui, nous sommes le 18 juin,
00:24:44 donc c'est l'anniversaire de Paul McCartney,
00:24:46 ariéné, le 18 juin, à Liverpool.
00:24:49 Alors, on a tout dit, tout écrit sur les Beatles,
00:24:52 qui ont révolutionné le monde de la musique.
00:24:54 En à peine 10 ans, 7 albums et 295 chansons,
00:24:58 quasiment toutes co-écrites par McCartney et Lennon.
00:25:02 Mais le plus gros tube du groupe reste certainement "Yesterday",
00:25:06 qui même s'il est co-signé par John Lennon,
00:25:08 est l'oeuvre de Paul McCartney tout seul.
00:25:11 Un matin au réveil, Paul croise John
00:25:19 et lui joue l'air de "Yesterday" sur un clavier
00:25:22 et lui demande de qui est cette chanson ?
00:25:24 Fred Astaire ? Cole Porter ?
00:25:26 Lennon lui répond qu'il ne l'a jamais entendue
00:25:28 et qu'elle n'est de personne.
00:25:30 Persuadé du contraire,
00:25:32 McCartney va jouer cette air à des dizaines de personnes
00:25:35 qui lui feront toutes la même réponse
00:25:37 "Nous ne connaissons pas cette chanson".
00:25:39 Paul doit se rendre à l'évidence,
00:25:41 il a rêvé de cette air.
00:25:43 Pour le graver dans sa mémoire,
00:25:45 il a pondu des paroles un peu stupides
00:25:47 qui disent "œuf brouillé, ô ma chérie,
00:25:50 j'aime tes jambes, œuf brouillé".
00:25:52 McCartney raconte dans ses mémoires
00:26:05 que la mélodie a été assez facile à composer
00:26:07 mais que ce sont les paroles qui lui ont donné du fil à retordre.
00:26:10 Il est bloqué avec ses œufs brouillés ridicules
00:26:13 et ne trouve pas la solution.
00:26:15 Lors d'un voyage au Portugal,
00:26:17 l'artiste doit faire 300 km de Lisbonne à Faro,
00:26:20 assis à l'arrière d'une voiture,
00:26:22 dans une chaleur épouvantable.
00:26:24 Et c'est plongé dans un demi-sommeil
00:26:26 qu'il va trouver les deux mots-clés de la chanson
00:26:29 "Yesterday" et "Suddenly".
00:26:31 A son arrivée à Faro, le texte est terminé.
00:26:34 Après lui avoir soufflé la mélodie,
00:26:36 le sommeil lui a soufflé les paroles.
00:26:39 De retour à Londres, Paul fait écouter la maquette
00:26:42 aux autres membres du groupe qui ne sautent pas de joie.
00:26:45 Ringo Starr lui dit qu'il ne voit pas
00:26:47 comment jouer de la batterie sur ce morceau,
00:26:49 pareil pour George Harrison
00:26:51 qui ne sait pas comment y intégrer de la guitare.
00:26:53 Quant à Lennon, il conseille à Paul
00:26:55 de l'interpréter tout seul
00:26:57 car rien ne lui vient
00:26:59 et que c'est vraiment un morceau solo.
00:27:01 "Yesterday" sera donc la première chanson
00:27:03 des Beatles écrite et composée
00:27:05 par un seul de ses membres.
00:27:07 Alors Paul se tourne vers George Martin,
00:27:09 l'ingénieur du son,
00:27:11 qui lui propose d'intégrer un quatuor à cordes
00:27:13 dans le style de Jean-Sébastien Bach.
00:27:15 Le résultat est magnifique et tellement efficace
00:27:24 que Parlophone, le label des Beatles,
00:27:26 veut le sortir en single.
00:27:28 "Hors de question", répond le groupe.
00:27:30 "Nous faisons du rock et cette chanson
00:27:32 ne correspond pas du tout à notre style."
00:27:34 Alors un accord est trouvé.
00:27:36 Le single ne sortira pas en Angleterre
00:27:38 mais aux Etats-Unis.
00:27:40 "Yesterday" va alors casser la baraque américaine
00:27:42 en se classant numéro 1.
00:27:44 Un raz-de-marée qui poussera
00:27:46 les plus grandes stars à y aller
00:27:48 de leur propre reprise,
00:27:50 dont Elvis Presley, Frank Sinatra,
00:27:52 Ray Charles ou encore Marvin Gaye
00:27:54 qui en a fait une version mythique.
00:27:56 "Yesterday"
00:27:58 "came all too suddenly"
00:28:00 "and now, oh, what did she do?"
00:28:04 En France, c'est Hugo Fré
00:28:08 qui en a fait une adaptation intitulée
00:28:10 "Je croyais" qui a même été reprise
00:28:12 par Tino Rossi.
00:28:14 "Yesterday"
00:28:16 "depuis hier que s'était le dos passé"
00:28:24 "Yesterday" la chanson la plus reprise au monde
00:28:26 avec plus de 3000 versions différentes.
00:28:28 Elle a été élue "meilleure chanson du XXe siècle"
00:28:32 par le magazine "Rolling Stones".
00:28:34 Quant au texte
00:28:36 "Why she have to go, I don't know,
00:28:38 she wouldn't say"
00:28:40 "Pourquoi est-elle partie, je ne sais pas,
00:28:42 elle ne l'a pas dit"
00:28:44 Paul McCartney assure qu'il l'a très certainement écrit
00:28:46 inconsciemment en pensant à sa mère
00:28:48 emportée par un cancer
00:28:50 alors qu'il n'avait que 14 ans.
00:28:52 J'aime à penser que cette chanson
00:28:54 où la douceur de la musique
00:28:56 se dispute avec la douleur du texte
00:28:58 lui a été envoyée de là-haut
00:29:00 par sa mère.
00:29:02 Décidément, les voix de la création
00:29:04 sont impénétrables
00:29:06 alors bon anniversaire, soeur Paul McCartney
00:29:08 et bon dimanche !
00:29:10 - Merci beaucoup, cher Valéry !
00:29:16 - C'est moi !
00:29:18 - C'est magnifique, j'adore toutes ces histoires !
00:29:20 - Évidemment ! Qui mieux que Valéry Zetoun pour les raconter ?
00:29:22 - On découvre tout ça
00:29:24 et de se dire que c'est ça qui est
00:29:26 merveilleux, c'est que personne n'en veut
00:29:28 je me souviens très bien de
00:29:30 là pour parler théâtre, quand
00:29:32 Marc Camoletti écrit "Bowing, Bowing"
00:29:34 qui va être la pièce la plus jouée au monde
00:29:36 et qu'il annonce à ses amis
00:29:38 qu'il a écrit une pièce qui s'appelle
00:29:40 "Bowing, Bowing"
00:29:42 et les amis vont lui dire "mais attends
00:29:44 tu plaisantes ou quoi ? Tu vas pas
00:29:46 parler de ta pièce comme ça, tu vas pas parler de ta pièce "Bowing, Bowing"
00:29:48 Bon, il dit "si, si,
00:29:50 moi si, je vais l'appeler comme ça"
00:29:52 et voilà le résultat, c'était
00:29:54 bon, ben voilà, Marc Cartney
00:29:56 il s'en tire bien dans l'histoire !
00:29:58 - Il s'en tire plutôt pas mal ! Merci beaucoup Valéry !
00:30:00 C'est Thierry Bécaro qui fait son bon dimanche show
00:30:02 sur RTL, on va revenir dans quelques instants, à tout de suite !
00:30:04 La légende raconte
00:30:12 qu'une nuit, Bruno Guillaume
00:30:14 vit en rêve la reine des fées
00:30:16 qui lui souffle à l'oreille
00:30:18 de créer tous les dimanches
00:30:20 après-midi sur RTL
00:30:22 une émission de radio
00:30:24 magique, éternelle
00:30:26 et bienfaisante
00:30:28 Bon, après faut pas tout prendre au pied de la lettre
00:30:32 non plus, faut pas exagérer
00:30:34 c'est sûrement des conneries, c'est en histoire de film
00:30:36 enfin bon...
00:30:38 C'est Thierry Bécaro qui fait son bon dimanche show sur RTL
00:30:40 et comme je vous le dis, il y a Marc Cartney
00:30:42 qui est bien sûr,
00:30:44 de nuit, on peut avoir des idées !
00:30:46 Sans aucune cartonne au théâtre
00:30:48 Héberthaud avec Thierry Bécaro
00:30:50 qui a le premier rôle
00:30:52 Thierry, j'aimerais revenir sur ce dont on parlait tout à l'heure
00:30:54 c'est ce livre "Je suis né à 17 ans"
00:30:56 qui est sorti en 2018
00:30:58 de mémoire
00:31:00 où vous racontez votre enfance
00:31:02 et là pour le coup, personne, mais je suis persuadé que même parmi
00:31:04 vos proches, tout le monde n'était pas au courant
00:31:06 de cette histoire
00:31:08 ce parcours compliqué d'enfant maltraité
00:31:10 - Oui, c'était
00:31:12 ça a été la grande surprise
00:31:14 pour ceux qui étaient, comme je dis souvent
00:31:16 en haut de l'armoire
00:31:18 et là, ils sont tombés
00:31:20 donc mes proches, ce sont vraiment toutes celles et tous ceux
00:31:22 avec qui j'ai travaillé
00:31:24 pendant 35 ans à France Télévisions
00:31:26 c'est à dire que
00:31:28 j'ai toujours mis en avant
00:31:30 le sourire
00:31:32 comme disait gentiment
00:31:34 Sophie Davant
00:31:36 la bienveillance et l'envie d'apporter
00:31:38 du bien-être
00:31:40 ou du bonheur aux gens
00:31:42 parce que
00:31:44 mon passé
00:31:46 un peu bousculé
00:31:48 un peu maltraité
00:31:50 - ça a 12 euphémismes, c'est à dire que vous avez un passé
00:31:52 extrêmement compliqué - J'ai fait tout un travail
00:31:54 pour ne pas rester dans l'aigreur
00:31:56 dans l'amertume, dans l'idée
00:31:58 de vengeance
00:32:00 et je me suis dit, et c'est ce que
00:32:02 Boris Cyrulnik a développé
00:32:04 dans le concept de la résilience
00:32:06 je me suis dit, à un moment donné
00:32:08 il va falloir transformer
00:32:10 ta douleur, tu vas la transformer en
00:32:12 bonheur, faire de ce malheur
00:32:14 un merveilleux malheur
00:32:16 et donner à tous ces gens
00:32:18 qui te font l'amitié, la gentillesse
00:32:20 de t'écouter, ou de te regarder
00:32:22 ou de venir te voir
00:32:24 de leur donner du sourire
00:32:26 et de te dire qu'il y a des gens
00:32:28 qui ont vécu ou qui vivent
00:32:30 parfois
00:32:32 des choses encore plus dramatiques
00:32:34 et donc voilà
00:32:36 alors souvent on m'avait demandé
00:32:38 de venir raconter comme ça
00:32:40 des petits bouts de vie
00:32:42 des... comment la télé
00:32:44 a changé ma vie
00:32:46 mais ça ne m'intéressait pas trop
00:32:48 il a fallu, Monique Cara
00:32:50 qui était ma première productrice
00:32:52 de Matin Bonheur, qui un soir
00:32:54 m'appelle et me dit, tu sais quoi
00:32:56 je pense que ça serait bien que tu racontes ton histoire
00:32:58 - Oh ! - Je dis moi ?
00:33:00 Je suis le mec le plus discret du PAF
00:33:02 du paysage audiovisuel français
00:33:04 et elle me dit, comme elle est productrice
00:33:06 tu vas raconter
00:33:08 et je te garantis
00:33:10 que tu vas aider
00:33:12 un nombre incalculable
00:33:14 - Oui parce que c'est ça, grâce à ce livre
00:33:16 il y a quand même beaucoup de langues qui se sont déliées
00:33:18 - Incroyable
00:33:20 - Et vous avez aidé
00:33:22 sans penser forcément le faire au départ
00:33:24 des dizaines et des dizaines de personnes
00:33:26 c'est à dire que ça a ouvert
00:33:28 la voie à d'autres
00:33:30 personnes qui comme vous ont vécu ça
00:33:32 ou peut-être même à des enfants qui sont
00:33:34 en train de vivre cette chose là et qui comprennent
00:33:36 qu'on ne peut pas laisser faire
00:33:38 - C'était merveilleux, comme je l'ai
00:33:40 dit souvent et je prends plaisir à le redire
00:33:42 j'ai reçu grâce à ce livre
00:33:44 et à ce témoignage
00:33:46 17 ans d'amour
00:33:48 que j'ai peut-être pas reçu
00:33:50 ça a été quelque chose
00:33:52 des gens du métier, comme toi
00:33:54 comme d'autres
00:33:56 et puis toutes celles et tous ceux qui sont
00:33:58 venus dans les salons du livre
00:34:00 et avec qui j'ai parlé
00:34:02 ça faisait des journées chargées
00:34:04 - Emotionnellement je pense
00:34:06 - J'écoutais
00:34:08 je recevais les confidences
00:34:10 les remerciements
00:34:12 parfois
00:34:14 la résistance
00:34:16 il y a des gens qui
00:34:18 venaient voir en me disant "Bravo pour ce que vous avez fait"
00:34:20 "mais moi
00:34:22 je ne pardonne pas, moi je n'y arrive pas"
00:34:24 et là je disais
00:34:26 "Restez pas avec ça
00:34:28 parce que vous allez vous auto-dévorer
00:34:30 et vous n'allez pas pouvoir avancer
00:34:32 ça va être compliqué"
00:34:34 moi ce livre m'a apaisé
00:34:36 et j'ai eu tellement peur
00:34:38 de le publier
00:34:40 et j'ai été bien aidé par cela
00:34:42 par l'éditeur
00:34:44 par Grégory Berthier
00:34:46 j'étais bien l'accompagné puisqu'on parlait
00:34:48 des mains convoutantes
00:34:50 c'est tellement important
00:34:52 - Et alors ce livre
00:34:54 va être adapté en téléfilm sur France 2
00:34:56 ça y est il a été tourné
00:34:58 - Il a été tourné l'été dernier
00:35:00 - Et donc alors vous jouez
00:35:02 dedans
00:35:04 comment ça se passe pour les Thierry
00:35:06 jeunes ?
00:35:08 - Il y a quatre Thierry
00:35:10 le petit Thierry qui vit chez sa grand-mère
00:35:12 il y a un Thierry qui vit à l'école
00:35:14 ce film va être
00:35:16 très très moderne
00:35:18 ce que je raconte ça se passe dans les années 60
00:35:20 70
00:35:22 mais ce que vivent certains enfants
00:35:24 petits garçons, petites filles
00:35:26 aujourd'hui ça ressemble
00:35:28 très tristement
00:35:30 à ce que j'ai pu vivre moi
00:35:32 à l'école, le harcèlement j'ai connu ça
00:35:34 parce que je travaillais trop bien
00:35:36 parce que j'avais des trop bonnes notes
00:35:38 bah oui mais moi je ne pouvais pas faire autrement
00:35:40 parce que ça je le raconte avec
00:35:42 - Oui sinon vous faisiez qu'un stagiaire - J'avais pas le choix
00:35:44 il fallait que je rapporte des bonnes notes sinon je prenais une dérouillée
00:35:46 mais si j'avais trop de
00:35:48 bonnes notes à l'école je prenais une dérouillée aussi
00:35:50 - A l'école ouais
00:35:52 - C'est pas simple - Ouais c'était pas simple
00:35:54 il y a un Thierry de 17 ans
00:35:56 qui va vivre
00:35:58 le moment
00:36:00 la scène traumatique
00:36:02 du film et puis il y a
00:36:04 moi aujourd'hui qui
00:36:06 vais vivre et qui vais raconter
00:36:08 qui joue, c'est vraiment un travail de comédien
00:36:10 et je vais
00:36:12 jouer avec Muriel Combeau
00:36:14 Anne Loiret, Elisabeth Comlin
00:36:16 Moïse Santamaria, enfin des
00:36:18 comédiens formidables, Elsa
00:36:20 qui fait le rôle de ma femme
00:36:22 donc ce qui est incroyable dans ce film
00:36:24 que vous verrez bientôt c'est que
00:36:26 c'était
00:36:28 j'en ai fait quelques thérapies
00:36:30 mais celle-là c'est la
00:36:32 thérapie ultime - Ah bah oui
00:36:34 - C'est à dire que là
00:36:36 j'ai dit je pense plus de choses
00:36:38 à mon père
00:36:40 à ma mère, à ma soeur
00:36:42 à ma tante que je n'en ai dit
00:36:44 dans ma propre vie
00:36:46 c'est incroyable - C'est un livre très touchant
00:36:48 - C'est un livre très touchant qui s'appelle
00:36:50 "Je suis né à 17 ans" et donc vous aurez
00:36:52 l'adaptation très prochainement
00:36:54 sur France 2, alors justement
00:36:56 on parlait de ce parcours Thierry
00:36:58 on a décidé
00:37:00 parce que des fois on a des idées de génie
00:37:02 on va dire tiens on va prendre toute l'affiche
00:37:04 Wikipédia de Thierry Becquereau et lui faire l'interview
00:37:06 parcours, 1987 vous travaillez
00:37:08 Antenne 2 et vous animez "Matin Bonheur"
00:37:10 - Ouais - Thierry qu'est-ce qui vous met de bonne humeur
00:37:12 le matin ?
00:37:14 - Ah bah ça va me jouer des tours
00:37:16 prendre un petit café
00:37:18 avant de commencer l'émission - Un petit café, d'accord
00:37:20 - Et j'en prends - Non mais je parle
00:37:22 aujourd'hui, je vous mets pas l'époque de "Matin Bonheur"
00:37:24 je vous mets là maintenant - Le petit déjeuner - Ouais le petit déjeuner
00:37:26 - Ah ça le petit déjeuner
00:37:28 quand je présentais "Télé Matin"
00:37:30 c'était pas un souci parce que l'idée
00:37:32 de prendre mon petit déjeuner déjà c'était pas
00:37:34 un souci - D'accord - Voilà
00:37:36 - De 1990
00:37:38 à 2019 vous avez animé le jeu "Motus"
00:37:40 le jeu où il fallait remuer
00:37:42 des boules
00:37:44 quand la dernière fois vous avez eu les boules Thierry ?
00:37:46 - Ah ah ah
00:37:48 Ah quand est-ce que j'ai eu les boules ?
00:37:50 Non j'ai
00:37:52 j'ai eu les boules quand
00:37:54 je suis sur scène et que tout à coup
00:37:56 il y a deux trois effets
00:37:58 il y en a un qui passe pas
00:38:00 c'est pas vrai
00:38:02 le travail
00:38:04 de comédien c'est
00:38:06 une horlogerie suisse surtout quand on fait un théâtre
00:38:08 dit de boulevard
00:38:10 c'est à dire faut que ça tombe, vous le savez
00:38:12 vous qui avez joué "Payardin"
00:38:14 dans l'hôtel du libre-échange
00:38:16 c'est réplique, tac, tac, bim
00:38:18 - Ouais - ça passe ou ça passe pas
00:38:20 si ça passe pas il faut attendre le prochain train
00:38:22 parce que celui qui vient de passer
00:38:24 il repassera pas - Il repassera pas une deuxième fois
00:38:26 - Donc voilà
00:38:28 - Le 9 mai 1992 pour Antenne 2
00:38:30 vous avez commenté en direct le 37ème concours
00:38:32 Eurovision de la chanson à Malmö en Suède
00:38:34 on vous a jamais entendu chanter à la télé
00:38:36 Thierry ici ? - Si
00:38:38 j'ai chanté avec
00:38:40 Pascal Sevran - Ah bon ?
00:38:42 - A l'époque où Pascal Sevran présentait
00:38:44 la chanson - Au chanson
00:38:46 évidemment, pas ce profil mais pas ce profil
00:38:48 - Il invitait
00:38:50 de temps en temps les animateurs
00:38:52 de France 2
00:38:54 à chanter
00:38:56 j'ai chanté une chanson de Reggiani
00:38:58 "Votre fille a 20 ans
00:39:00 que le temps passe vite, Madame hier encore
00:39:02 elle était si petite
00:39:04 et vos premiers
00:39:06 tourments sont vos premières rides Madame
00:39:08 - Quel bel organe
00:39:10 - Ah bah ça tu...
00:39:12 t'es pas le premier à me le dire
00:39:14 - Alors justement, ça plus qu'on parle d'organe
00:39:16 cher Thierry
00:39:18 vous ne m'en voudrez pas mais dans quelques instants
00:39:20 on a une petite anecdote à raconter quand même
00:39:22 concernant la pièce "Sans rancune" puisqu'il faut le savoir
00:39:24 quand la pièce débute, je vous le disais tout à l'heure
00:39:26 il rentre dans sa chambre
00:39:28 il vient de marier sa fille et au fur et à mesure où le dialogue
00:39:30 se lance avec son épouse
00:39:32 il se met en caleçon
00:39:34 et je vous avoue que j'ai posé une question tout à l'heure
00:39:36 à Thierry avant d'attaquer l'émission
00:39:38 "Est-ce que sous ton caleçon tu mets un slip ?"
00:39:40 il m'a dit "Oui, sauf une fois"
00:39:42 et on va parler de cette fois-là dans quelques instants
00:39:44 je suis obligé Thierry, je suis désolé
00:39:46 à tout de suite sur RTL
00:39:48 Jusqu'à 15h30
00:39:54 la direction de RTL décline
00:39:56 toute responsabilité sur ce qui pourrait se passer
00:39:58 à l'antenne. Bruno Guillon
00:40:00 c'est le Bon Dimanche Show
00:40:02 Et c'est Thierry Bécaro
00:40:04 qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL
00:40:06 On le couvrait vite applaudir Thierry
00:40:08 dans la pièce "Sans Rancune"
00:40:10 elle se joue au Théâtre Héberthaud
00:40:12 à Paris, c'est jusqu'au 23 juillet
00:40:14 je le dis pour nos amis de province
00:40:16 qui viennent passer quelques jours
00:40:18 à la capitale avant d'aller visiter quoi que ce soit
00:40:20 aller au Théâtre Héberthaud
00:40:22 en plus la pièce
00:40:24 se joue à 20h30
00:40:26 deux fois le samedi
00:40:28 à 16h
00:40:30 et le dimanche à 16h
00:40:32 mais à 20h30
00:40:34 vous pouvez éviter les embouteillages
00:40:36 il y a de très beaux restaurants à côté
00:40:38 et donc vous planifiez
00:40:40 votre soirée et vous êtes très bien
00:40:42 moi j'ai fait ça samedi dernier, c'était un bonheur
00:40:44 et même à la sortie de la pièce
00:40:46 vous pouvez parler de Thierry Bécaro
00:40:48 qui est là pour vous accueillir
00:40:50 pour jongler, pour faire des...
00:40:52 je serre les mains, j'embrasse, je signe
00:40:54 je prends des photos, il paye de sa personne
00:40:56 je rejoue des scènes
00:40:58 si jamais il y en a une qui vous a plu
00:41:00 je...
00:41:02 sur le trottoir
00:41:04 à cloche-pied, enfin vraiment
00:41:06 il est dans l'abnégation et le don de soi
00:41:08 et ça c'est mon Thierry Bécaro
00:41:10 Thierry, c'est Thaïs
00:41:12 qui vient de nous rejoindre
00:41:14 Thaïs qui comme chaque semaine
00:41:16 vient faire le portrait de l'invité
00:41:18 c'est le moment où on applaudit
00:41:20 parce qu'elle réclame les applaudissements, voici Thaïs !
00:41:22 Et le tout beau Thaïs !
00:41:24 De moins en moins en forme Thaïs
00:41:26 Dis donc, quelle ambiance
00:41:28 on dirait Valérie Zetoun devant du foot féminin
00:41:30 Alors, j'espère que
00:41:32 vous avez tous passé une très bonne semaine Thierry ?
00:41:34 Oui, excellente !
00:41:36 Ah oui d'accord, ça va ?
00:41:38 Moi je ne suis pas encore victime des allergies
00:41:40 dont tout le monde parle en ce moment
00:41:42 donc jusque là, ça va !
00:41:44 Bah là si c'est pas venu ça viendra pas, ça va être comme se dépuceler après 50 ans !
00:41:46 Et vous alors Thaïs ?
00:41:48 Oui, quoi ?
00:41:50 Ah c'est gentil de me demander ça, trop mignon !
00:41:52 Bah moi, 7 UG 15 350
00:41:54 je déclarais être hébergé à titre gracieuse
00:41:56 chez monsieur G, veuve de profession
00:41:58 et dans le coma, revenu non professionnel
00:42:00 16 600, droit d'autr...
00:42:02 Oh ! T'as vu le jeu ?
00:42:04 Ah ah ah ah !
00:42:06 J'ai confondu ma chronique et ma déclaration
00:42:08 d'impôt !
00:42:10 Oh non ! Elle est bien cette vanne !
00:42:12 Non non, non non
00:42:14 ils ont dû être étonnés
00:42:16 là-bas, je croyais quand ils m'avaient répondu
00:42:18 "nul", c'est ce que je leur devais !
00:42:20 Mais non, j'ai reçu une demande de mise sous tutelle
00:42:22 aussi, mais bon, j'espère que c'est bon signe !
00:42:24 Ce qui est cool, c'est que j'ai pas trop peur d'être drôle
00:42:26 devant vous Thierry, je vous dis pourquoi
00:42:28 parce que j'ai une grosse passion pour Motus
00:42:30 j'ai beaucoup regardé, voilà, n'ayez pas peur
00:42:32 comme ça, je suis là, y'a pas de problème
00:42:34 et que du coup, vous êtes le mec qui arrive à se prendre
00:42:36 pas mal de bides par votre public, hein, on est d'accord ?
00:42:38 Alors que moi, j'adore vos vannes
00:42:40 mais vous prenez tellement de fou, on dirait que vous bossez chez Darty
00:42:42 c'est incroyable ! Et vous me prenez pas
00:42:44 vous êtes hyper drôle, mais on sent que
00:42:46 le public de Motus, ils étaient pas là pour ça
00:42:48 voilà, ils sont là, on peut pas compter
00:42:50 les lettres et rigoler Titi, c'est comme ça
00:42:52 après, quand on appelle son émission
00:42:54 "Motus", voilà, on encourage pas non plus les gens
00:42:56 à s'exprimer, faut faire attention
00:42:58 les gens qui appliquent ce qu'on leur dit, regardez
00:43:00 splash le grand plongeon, ils ont arrêté à cause de la vague de suicide
00:43:02 Bref ! Le public
00:43:04 en plateau, moi il m'énervait grave
00:43:06 parce que, après, c'est peut-être pas leur faute
00:43:08 peut-être que c'est les ondes qui faisaient des interférences
00:43:10 avec les modèles de chez Odica, y'a pas de problème
00:43:12 mais avec Slam et Remuez vos méninges
00:43:14 vous êtes une énorme star dans les Ehpad
00:43:16 je sais pas si vous êtes au courant, j'y ai été l'autre jour
00:43:18 bah vous savez, bah bien sûr, les gens
00:43:20 ils sont très tristes, non, y'a pas les consonnes
00:43:22 parce que les dents sont déjà dans le verre d'eau
00:43:24 mais oui, là maintenant, ils sont super mal
00:43:26 c'est ceux qui étaient anciens, après ils ont Alzheimer
00:43:28 donc ils pensent que vous y êtes toujours
00:43:30 mais moi je déconne même pas, j'ai toujours adoré votre humour
00:43:32 on vous regardait pendant les vacances chez ma mamie
00:43:34 d'ailleurs entre Motus, Slam et les amours avec Bruno
00:43:36 pour elle c'est Avengers Assemble aujourd'hui
00:43:38 je vous le dis
00:43:40 en plus c'est céré...
00:43:42 en fait je pense que plus c'est cérébral, moins ça rigole
00:43:44 voilà, ça me fait me dire qu'ici
00:43:46 on est entre gens disons plus simples, y'a plus d'ambiance
00:43:48 regardez, on sent qu'on est pas con-con
00:43:50 mais qu'au bout de deux pages dessus, deux coups, ça part faire des bombes dans la pistoche
00:43:53 voilà, regardez nous, on est comme ça
00:43:55 après si tu regardes Hanouna, c'est la teuf, autour de Gilles Verdez
00:43:57 c'est les férias de Bayonne, c'est pour vous dire le niveau
00:43:59 et je te parle même pas de l'Assemblée Nationale
00:44:01 bref, en fait, le public parfait, je pense que c'est
00:44:03 pile le milieu entre Motus et les cinglés
00:44:05 de N'oubliez pas les paroles, voilà
00:44:07 y'a aucun des deux avec qui t'as envie de fêter le nouvel an
00:44:09 et pourtant les deux seront sous cacheton, donc c'est quand même dingue
00:44:11 et moi vraiment, c'est mon humour
00:44:13 parce que vous faites une vanne, et après vous faites un clin d'oeil
00:44:15 ce qui fait que vous assumez vraiment
00:44:17 moi je regardais ça, et je riais
00:44:19 et ma grand-mère elle me disait "chute"
00:44:21 donc vraiment, au public, il vous passe rien
00:44:23 c'est comme les gens qui mettent une mauvaise note au discours du père de la mariée
00:44:25 en larmes, dans 4 mariages et une lune de miel
00:44:27 t'as envie de dire "mais putain Christelle, t'as pas de coeur ou quoi ?"
00:44:29 en plus si c'est pour te ramener au tien
00:44:31 en dame de pique avec une traîne rouge
00:44:33 parce que le thème c'est poker et cabaret, tu nous fais chier Christelle
00:44:35 il faudrait un peu plus que
00:44:37 trois cartes jetées sur la nappe et une lampe de chevet
00:44:39 et le fédorat de ton mari pour nous faire entrer en pleine prohibition
00:44:41 pardon, je suis un peu énervée
00:44:43 mais bon, moi je regardais Motus
00:44:45 et là après on me faisait un scrabble, autant vous dire que l'amour des mots
00:44:47 et pourtant maintenant je couche
00:44:49 avec des mecs qui me disent "salut ça va" avec un S
00:44:51 et on se voit comme même
00:44:53 donc bon, par exemple ça tient
00:44:55 je comprends le mot qu'au bout de la 4ème fois il y a des blagues
00:44:57 et au final on me demande de toucher des boules à l'aveugle
00:44:59 donc tout va bien
00:45:01 bref, écoutez Thierry
00:45:03 je me répète, mais vous êtes très drôle
00:45:05 et c'est pour ça que je suis ravie de vous retrouver dans "Sans Rancune"
00:45:07 dans lequel vous êtes génial, vous interprétez Georges
00:45:09 qui lui aussi a ses mots mais sans jamais qu'il ne les épèle
00:45:11 par peur ou par colère sûrement
00:45:13 alors que vous, même quand vous choppez les boules
00:45:15 et même la noix, Thierry en rit
00:45:17 et c'est pour ça que les français vous adorent depuis toujours
00:45:19 alors après Motus
00:45:21 ses bouches cousues mais de fil blanc
00:45:23 pour nous raconter des bobards sur les planches
00:45:25 à repasser votre texte
00:45:27 et quelque chose me dit qu'on prendra l'habitude de vous croiser
00:45:29 sur les grands boulevards que vous habitez si bien
00:45:31 bravo, bravo trahisseur
00:45:33 quant à vous chers auditeurs, je vous dis rendez-vous
00:45:35 le 8 mars prochain pour la journée de la femme
00:45:37 puisque j'ai déjà 3 festivals, 6 interviews
00:45:39 et 2 plateaux télé de bouquets, par contre
00:45:41 avant et après, je suis très dispo
00:45:43 ça tombe bien parce que vous allez revenir la semaine prochaine
00:45:45 merci beaucoup, ah bon ?
00:45:47 merci Thierry, si si vous êtes obligé
00:45:49 oui oui je peux pas parce que
00:45:51 j'ai une grosse teuf à la fac avec des hétérosexuels
00:45:53 dépassés qui ont des vrais problèmes
00:45:55 ça s'appelle Bec BDE, merci à vous
00:45:57 il est beau, il chante bien
00:46:01 il sent bon
00:46:03 il cuisine divinement bien
00:46:05 et pas trop épicé
00:46:07 il est talentueux, mais c'est bête
00:46:09 s'il a pas pu venir aujourd'hui, donc on a pris
00:46:11 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30
00:46:13 sur RTL
00:46:15 Thierry Baccaro fais son bon dimanche chaud sur RTL
00:46:17 la pièce sans rancune
00:46:19 cartonne au théâtre Héberteau
00:46:21 à Paris, on parle
00:46:23 de Georges Minigaud, cet homme qui est censé
00:46:25 être comblé, qui est un riche
00:46:27 entrepreneur, qui a une jolie femme
00:46:29 qui vient de marier sa fille
00:46:31 avec un avocat, qui est d'ailleurs son avocat
00:46:33 qui a un ami
00:46:35 qui est également
00:46:37 son associé
00:46:39 légèrement escroc sur les bords
00:46:41 un peu, mais on l'apprend
00:46:43 au fur et à mesure, tout paraît
00:46:45 super, et puis il y a un grain de sable
00:46:47 qui vient se mettre dans cette vie
00:46:49 c'est sa femme qui le quitte pour quelqu'un plus jeune
00:46:51 c'est carrément un rocher
00:46:53 physiquement, c'est un rôle qui est
00:46:57 quand même difficile à tenir
00:46:59 - Ah c'est, il faut être en forme
00:47:01 mais pour jouer ce type
00:47:03 de théâtre, que ce soit
00:47:05 Fedo, Molière
00:47:07 il y a un théâtre
00:47:09 qui demande une certaine
00:47:11 rigueur, et je pense
00:47:13 une certaine hygiène
00:47:15 de vie, parce que
00:47:17 la pièce que vous avez vue l'autre soir
00:47:19 c'était un samedi
00:47:21 on la joue deux fois le samedi
00:47:23 alors c'est pas une nouveauté
00:47:25 c'est un théâtre
00:47:27 qui demande d'être en forme
00:47:29 et comme dirait certains metteurs en scène
00:47:31 il faut en avoir dans le jarret
00:47:33 il faut physiquement être
00:47:35 - Il faut être là, il faut être présent
00:47:37 - Il faut être présent, il faut être bien
00:47:39 bien concentré
00:47:41 et à chaque fois avant de rentrer sur scène
00:47:43 on vérifie bien, qu'on n'oublie rien
00:47:45 qu'on a tout ce qu'il faut
00:47:47 - Oui, les accessoires
00:47:49 etc. parce que vous êtes un peu le métronome
00:47:51 de cette pièce, voilà, ce pauvre gars
00:47:53 la séparation de sa femme lui tombe sur le
00:47:55 coude de la tronche, et donc il n'a de cesse
00:47:57 que d'essayer
00:47:59 de la faire revenir, mais en plus
00:48:01 quand il essaye de la faire revenir, il n'est même pas
00:48:03 dans la séduction, il lui dit "voilà, bon ok, j'ai compris
00:48:05 tu te fais un petit
00:48:07 délire, je te laisse deux semaines
00:48:09 profite de ton truc" - Aller, met ton 3
00:48:11 - Ouais, voilà
00:48:13 - Et puis après sa vie se ravise, il va tomber même
00:48:15 deux - Et il devient complètement fou en fait
00:48:17 - Et oui - C'est à dire qu'il glisse
00:48:19 vers une folie, et évidemment on ne va pas gâcher
00:48:21 la fin, mais le dernier
00:48:23 quart d'heure est jubilatoire, et là c'est
00:48:25 le Thierry Bécaro qu'on aime
00:48:27 qui switch, qui devient un
00:48:29 personnage - On ne l'en dit pas plus
00:48:31 - On ne peut pas le dire plus, mais voilà, il faut aller voir
00:48:33 la pièce, et surtout comme certaines
00:48:35 séries, c'est une pièce qui... vous ne dites pas
00:48:37 "ah tiens, on va partir
00:48:39 5 secondes avant, parce que comme ça
00:48:41 on ne sera pas emmerdé pour récupérer la voiture"
00:48:43 les 5 dernières secondes de la pièce sont très
00:48:45 importantes - Ah ça c'est génial, ça c'est
00:48:47 merci pour cette question - Non mais c'est vrai, c'est vrai
00:48:49 c'est vrai - Mais
00:48:51 parce que je repense à la préparation
00:48:53 parce que moi je suis très méticuleux
00:48:55 et
00:48:57 vraiment je fais très attention
00:48:59 j'appelle ça vérification
00:49:01 de la porte opposée - Ouais
00:49:03 - C'est la check-list quoi - Voilà, voilà
00:49:05 sauf une fois
00:49:07 une fois j'ai pas fait
00:49:09 la bonne check-list - Ah c'est par rapport aux
00:49:11 caleçons ? - Ouais - Alors on va parler de cette histoire
00:49:13 de caleçons, parce qu'il me l'a dit en rentaine
00:49:15 et là je suis désolé, en plus sans le prévenir
00:49:17 je la balance telle qu'elle, c'est pas très bon camarade
00:49:19 mais ça m'a fait tellement rire
00:49:21 parce que Thierry attaque
00:49:23 la pièce et il est dans
00:49:25 la chambre à coucher donc forcément il se déshabille
00:49:27 pour se mettre au lit et il se met en caleçon
00:49:29 et donc j'ai dit à Thierry parce que moi j'étais
00:49:31 juste devant et c'est le problème du caleçon
00:49:33 quand on est assis on peut avoir un petit problème
00:49:35 et j'ai dit "mais Thierry tu mets un slip dessous
00:49:37 d'où cette anecdote de problème
00:49:39 d'accessoirisation - Voilà on a créé la pièce
00:49:41 à la Tête d'Or au théâtre
00:49:43 de la Tête d'Or à Lyon et
00:49:45 tout se passe bien et tout
00:49:47 et puis il y a un jour
00:49:49 où on est un peu plus distrait que les autres et tout
00:49:51 donc je me prépare, je mets mon caleçon
00:49:53 etc.
00:49:55 et je suis dans mon lit
00:49:57 le mec se déshabille
00:49:59 il est chez lui, il est très à l'aise, il n'y a pas de soucis
00:50:01 il dit les
00:50:03 pires vacheries à sa femme mais il est
00:50:05 en marcel et il a
00:50:07 des chaussettes qui montent jusqu'au mollet
00:50:09 il a son caleçon et tout
00:50:11 et puis après il se met dans son lit
00:50:13 parce qu'il n'a pas un gros moral
00:50:15 son adjoint vient pour lui dire
00:50:17 "Allez, il faut te secouer un peu"
00:50:19 et vraiment alors là
00:50:21 il défait les draps comme ça, il se lève
00:50:23 et il fait "Bon sang, franchement je me regarde"
00:50:25 il se regarde dans la glace
00:50:27 "J'arrive pas à comprendre" parce qu'il ne comprend pas
00:50:29 pourquoi sa femme le quitte. - Pour quelqu'un de plus jeune
00:50:31 alors que lui il est parfait physiquement. - Et quand je
00:50:33 sors, je tire les draps
00:50:35 et que je sors du lit
00:50:37 il y a mon caleçon, c'est vrai
00:50:39 mais j'ai oublié de mettre le slip
00:50:41 qui va en dessous.
00:50:43 (Musique)
00:50:45 (Rires)
00:50:47 C'est quoi ça ?
00:50:49 Ça c'est la musique du Street Team
00:50:51 de Tim Basinger
00:50:53 "Neuf semaines"
00:50:55 Et là en face, il y a Julien Cafaro
00:50:57 qui est comme toi
00:50:59 dans la salle
00:51:01 et évidemment
00:51:03 - Il essaie de vous faire comprendre qu'il y a quelque chose qui dépasse
00:51:05 - Il a lui
00:51:07 le spectacle en intégrale
00:51:09 (Rires)
00:51:11 Je le vois qui, évidemment
00:51:13 et moi je ne comprends pas sur le moment
00:51:15 parce que je me lève et je suis assez
00:51:17 le mec il est fier de lui
00:51:19 sauf que voilà
00:51:21 enfin franchement, bon sang, je me regarde
00:51:23 et tout à coup je comprends que
00:51:25 (Rires)
00:51:27 Je lui dis "Mais tu crois que ça..."
00:51:29 "Ah bah attends, tu plaisantes ou quoi ?"
00:51:31 (Rires)
00:51:33 S'il me dit "Si moi je l'ai vu"
00:51:35 - Ça peut être un argument de vente pour la pièce
00:51:37 - Vérifiez bien
00:51:39 tous vos accessoires avant de monter sur scène
00:51:41 Thierry, on a une rubrique
00:51:43 dans l'émission qu'on fait avec tous nos invités
00:51:45 ça s'appelle "Les critiques du web"
00:51:47 A quoi ça correspond ? On récupère
00:51:49 une oeuvre de l'invité, alors pour un chanteur
00:51:51 ça peut être un album
00:51:53 pour un écrivain, forcément un bouquin
00:51:55 enfin bref, on va chercher
00:51:57 pas forcément dans son actu récente, par exemple pour vous
00:51:59 on s'est amusé à aller sur un site
00:52:01 Amazon pour le pas le citer, qui vend encore
00:52:03 le jeu Motus sur CD-ROM
00:52:05 - Ah ouais, c'est vraiment sur...
00:52:07 - C'est pointu, c'est vintage
00:52:09 - La nouvelle version
00:52:11 la version 9 lettres
00:52:13 et donc c'est un jeu vidéo
00:52:15 on a jamais fait de jeu vidéo, c'est une première
00:52:17 donc on a récupéré les critiques sur ce jeu vidéo
00:52:19 et plutôt que de vous les donner
00:52:21 en français, parce qu'on récupère les critiques
00:52:23 qui nous font rire, bonnes ou mauvaises, mais celles qui nous font marrer
00:52:25 on les traduit dans une autre langue
00:52:27 donc je vous les fais écouter dans une autre langue
00:52:29 et vous allez devoir à l'oreille me dire si c'est une bonne ou une mauvaise critique
00:52:31 et après je vous donne la critique en français
00:52:33 telle qu'elle a été laissée sur le site
00:52:35 la première on la traduit en estonien
00:52:37 *extrait de la vidéo*
00:52:39 - Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:52:49 - Bah je... j'ai l'impression que c'est...
00:52:51 il a l'air un peu déçu
00:52:53 - Elle est bonne
00:52:55 C'est une critique 5/5
00:52:57 c'est Amélie Star qui a écrit
00:52:59 "Quel bonheur de retrouver Thierry Beccaro et son jeu sur un écran
00:53:01 après que France Télé m'ait déchiré mon petit coeur
00:53:03 déjà balotté par la vie"
00:53:05 C'est beau, c'est mignon
00:53:07 - Amélie, donc je ne comprends pas trop bien l'estonien alors, visiblement
00:53:09 - Deuxième critique, on l'a traduite
00:53:11 dans une critique française mais qu'on a traduite en birement
00:53:13 *extrait de la vidéo*
00:53:15 - Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:53:25 - En gros, c'est dommage parce que
00:53:27 on ne comprend rien
00:53:29 on n'arrive pas à jouer avec ce CD
00:53:31 - Non, c'est pas tout à fait ça
00:53:33 il faudra travailler votre birement Thierry
00:53:35 Berdow a mis 4,5/5 avec cette critique
00:53:37 "Très bon jeu, agréable
00:53:39 de retrouver l'ambiance et l'animateur
00:53:41 j'enlève un demi-point parce que je suis nul et ça m'énerve"
00:53:43 - Ah, c'est lui qui se critique lui
00:53:45 - Exactement
00:53:47 Critique numéro 3, c'est traduite en serbe
00:53:49 *extrait de la vidéo*
00:53:59 - Donc je rappelle que c'est des gens
00:54:01 qui ont laissé des critiques après avoir acheté
00:54:03 le jeu Motus
00:54:05 pour jouer sur écran
00:54:07 - Ah là, c'est une mauvaise
00:54:09 - Elle est mauvaise
00:54:11 Lola Lilou a mis 1/5 et elle a écrit
00:54:13 "Déception, le CD est rayé
00:54:15 et je ne peux voir que le générique d'intro
00:54:17 du jeu dont j'apprécie la musique
00:54:19 mais je n'ai pas payé pour ça"
00:54:21 - Lola Lilou
00:54:23 je suis désolé
00:54:25 franchement, je le sentais
00:54:27 je me suis dit "je ne connais pas, je maîtrise mal le serbe"
00:54:29 - Ouais ouais
00:54:31 - On va voir où vous êtes au niveau du chinois, c'est la dernière critique
00:54:33 c'est une critique
00:54:35 qui a été signée par Lord Holland Décadent, écoutez
00:54:37 *extrait de la vidéo*
00:54:39 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:54:49 - Mais quel dos, comment est-ce qu'on peut
00:54:51 pas lui faire une...
00:54:53 - Mauvaise ?
00:54:55 - 5/5, c'est une très bonne critique
00:54:57 il a écrit
00:54:59 "Je l'ai acheté pour passer plus de moments avec ma maman
00:55:01 qui adore Thierry Beccaro, on joue l'un contre l'autre
00:55:03 elle me fume systématiquement, ça la rend heureuse
00:55:05 mission accomplie, merci, bisous"
00:55:07 - J'adore
00:55:09 - Ouais c'est pas mal
00:55:11 - C'est pas mal évidemment, c'est Thierry Beccaro
00:55:13 - Quand t'as maîtrisé le chinois
00:55:15 - Ouais, au niveau des langues c'est pas ça
00:55:17 c'est pas... mais bon
00:55:19 - C'est pas le plus facile - Vous êtes bon sur le reste
00:55:21 - Merci à Lord Holland Décadent
00:55:23 pour ce bon dimanche chaud, à tout de suite
00:55:25 Selon un sondage
00:55:31 12 français sur 10 pensent que
00:55:33 le bon dimanche chaud est la meilleure émission
00:55:35 de la bande FM. Si si
00:55:37 Bruno Guillon
00:55:39 jusqu'à 15h30 sur RTL
00:55:41 - Thierry Beccaro pendant encore quelques
00:55:43 minutes avec nous dans le bon dimanche chaud
00:55:45 Thierry Beccaro qui cartonne sur scène avec
00:55:47 sans rancune, ça se joue au Théâtre Héberto en préparant
00:55:49 l'émission, Thierry
00:55:51 c'est vrai que quand on parle de vous
00:55:53 on pense aux pièces de
00:55:55 La Biche, entre autres, le théâtre
00:55:57 de Boulevard, mais vous avez joué
00:55:59 Anouilh, vous avez joué Molière
00:56:01 quel est votre auteur de prédilection
00:56:03 Thierry ?
00:56:05 - Moi j'ai joué beaucoup de choses
00:56:07 j'ai eu une grande tendresse
00:56:09 pour... j'ai beaucoup joué
00:56:11 Obaldia, on est deux Obaldia
00:56:13 qu'on joue beaucoup moins en ce moment
00:56:15 mais ça va revenir, la Baby-Sitter
00:56:17 de Femmes pour un fantôme
00:56:19 Anouilh, Anouilh est un
00:56:21 est un auteur
00:56:23 formidable, difficile
00:56:25 à jouer, j'ai joué La Louette
00:56:27 j'ai fait le roi Charles VII dans
00:56:29 La Louette, un rôle
00:56:31 merveilleux, et d'ailleurs il y a une pièce
00:56:33 qui se joue en ce moment qui s'appelle Eurydice
00:56:35 de Jean Anouilh au Théâtre de Poche
00:56:37 j'espère qu'ils sont encore là-bas
00:56:39 c'est formidable, et puis bien sûr
00:56:41 Molière, mais il y a bien
00:56:43 il y a un exercice dans lequel je m'essaierai
00:56:45 bien, je tenterai bien une
00:56:47 tragédie un de ces quatre, ça se verra
00:56:49 j'aimerai bien quelque chose de
00:56:51 et puis j'ai joué des pièces de Pierre-Olivier
00:56:53 Scoto dans des rôles un petit peu
00:56:55 plus sévères, un peu plus
00:56:57 vraiment des rôles de salopard mais là
00:56:59 de vrai salaud dans Faux Frères
00:57:01 voilà j'ai fait
00:57:03 beaucoup de choses parce que le théâtre
00:57:05 c'est la fameuse phrase
00:57:07 c'est pas ça ou ça, c'est ça
00:57:09 et ça, donc je vais
00:57:11 là où je sens
00:57:13 que je
00:57:15 je serai à l'aise, voilà comme disait
00:57:17 Jean-Luc Mourou, là je saurais que
00:57:19 je peux monter sur scène
00:57:21 - Et vous pouvez le faire, on parlait
00:57:23 tout à l'heure de télé et cette
00:57:25 décision extrêmement courageuse et pour le coup
00:57:27 très peu d'animateurs
00:57:29 ont décidé eux-mêmes
00:57:31 de leur arrêt télévisuel
00:57:33 est-ce que
00:57:35 un jour vous pourriez décider d'arrêter le théâtre ?
00:57:37 - Oh bah
00:57:39 pour l'instant non, j'ai pas
00:57:41 vraiment l'intention - Non ça je me doute
00:57:43 - Tant que ça marche
00:57:45 et puis tant qu'on
00:57:47 comme je disais, ne désespérez pas
00:57:49 faites un fusée davantage
00:57:51 bon ben je fais un fusée
00:57:53 alors là je partirai le sachet
00:57:55 maintenant, donc
00:57:57 et puis voilà j'ai
00:57:59 pas mal de projets et j'espère que - Alors justement
00:58:01 parlons-en parce qu'on rigolait tout à l'heure
00:58:03 où vous disiez, d'ici 2030
00:58:05 mais c'est un peu ça, c'est-à-dire qu'entre la pièce
00:58:07 que vous jouez actuellement, celle que vous allez
00:58:09 jouer, il y a une tournée qui s'annonce
00:58:11 etc - Oui oui
00:58:13 et sans parler de toute celle qu'on va me proposer
00:58:15 - Ouais, ah bah ça c'est une évidence - Le mec a pris un melon
00:58:17 pas possible - Alors Thierry
00:58:19 pour vous connaître quand même assez bien
00:58:21 s'il y a bien un adjectif qui ne colle pas
00:58:23 à votre nom, c'est celui de quelqu'un
00:58:25 qui a la grosse tête
00:58:27 j'ai
00:58:29 une petite parenthèse personnelle, j'ai rarement
00:58:31 eu l'occasion de croiser des gens
00:58:33 aussi bienveillants que vous
00:58:35 dans le monde de la télévision
00:58:37 et c'est, Dieu sait, une denrée qui se fait rare
00:58:39 aujourd'hui, donc vraiment ça de ce côté-là
00:58:41 il y a peu de chance qu'on dise un jour
00:58:43 de vous que vous avez la grosse tête Thierry
00:58:45 - Ouais, bah c'est, alors je suis très très
00:58:47 touché hein Bruno, mais parfois
00:58:49 je vous dis "mon Dieu bienveillant"
00:58:51 c'est des mots qui font un peu, on l'emploie
00:58:53 beaucoup, donc on se dit "j'espère qu'il est bien
00:58:55 l'employé" quoi, gentil, bienveillant
00:58:57 gratitude
00:58:59 ouais, c'est des mots
00:59:01 des jolis mots ça
00:59:03 c'est des jolis compliments quoi
00:59:05 - Mais ce sont des compliments sincères, ce sont les 20 dernières
00:59:07 secondes de l'émission Thierry
00:59:09 les 20 dernières secondes, il y a un créneau qui va partir
00:59:11 je vais vous demander de faire un choix, c'est très maniché
00:59:13 vous faites le choix et vous n'avez même pas besoin
00:59:15 d'expliquer le pourquoi du comment
00:59:17 on y va top chrono
00:59:19 animateur ou comédien ?
00:59:21 - Comédien
00:59:23 quitter ou se faire quitter ?
00:59:25 - Se faire quitter
00:59:29 rancunier ou pardonner ? - Pardonner
00:59:31 parrain ou ambassadeur ?
00:59:33 - Ambassadeur
00:59:35 Madrid ou FC Barcelone ? - FC Barcelone
00:59:37 Pink Floyd ou REM ?
00:59:39 - Pink Floyd
00:59:41 Livre ou podcast ? - Livre
00:59:43 Jeu télé ou téléfilm ?
00:59:45 - Téléfilm
00:59:47 Avant de partir Thierry, rapidement parlons également
00:59:49 de votre engagement avec l'UNICEF
00:59:51 qu'on parlait tout à l'heure de votre livre
00:59:53 et du coup
00:59:55 vous défendez cette cause
00:59:57 - Régulièrement, j'ai fait
00:59:59 ma première mission il y a maintenant
01:00:01 deux ans en Côte d'Ivoire et
01:00:03 on prépare la deuxième
01:00:05 parce que le Covid nous a un peu freinés
01:00:07 et je vais certainement partir cet automne
01:00:09 ou au Maroc ou en Tunisie
01:00:11 pour l'école de la seconde chance
01:00:13 pour encourager les familles
01:00:15 les parents, les instits
01:00:17 voilà, encourager
01:00:19 les familles
01:00:21 à mettre les enfants à l'école
01:00:23 et il faut que les petites filles
01:00:25 puissent aller étudier
01:00:27 donc je vais essayer de me balader comme ça
01:00:29 dans les classes, pour raconter
01:00:31 un peu mon parcours
01:00:33 et puis
01:00:35 à l'UNICEF on parle de doléances
01:00:37 voilà, je vais
01:00:39 récupérer les doléances
01:00:41 de tous ces gens
01:00:43 et puis je vais
01:00:45 retranscrire tout ça à Paris
01:00:47 et puis on voit ce qu'on peut faire
01:00:49 on essaye de remplir le vase
01:00:51 on va peut-être pas le faire déborder mais si on peut
01:00:53 le remplir pour les enfants
01:00:55 voilà, faisons-le !
01:00:57 - Thierry, je me réjouis à l'avance de ces moments
01:00:59 où votre parcours sera amené
01:01:01 à recroiser de temps en temps le mien, c'est toujours un plaisir
01:01:03 de passer un moment avec vous
01:01:05 allez applaudir Thierry Bécaron, sans rancune !
01:01:07 c'est la pièce que Thierry joue
01:01:09 au Théâtre Héberteau, actuellement
01:01:11 aux côtés de Thierry, il y a Julien Caffaro
01:01:13 Marie Paroutti, Mathieu Birken
01:01:15 et Marie Coutance
01:01:17 qui sont eux aussi exceptionnels
01:01:19 c'était un vrai plaisir de vous avoir Thierry ! - C'était génial
01:01:21 - A très bientôt, dimanche prochain
01:01:23 - Merci Bruno, j'ai passé un excellent morceau de dimanche
01:01:25 - Je vous laisse le gros morceau
01:01:27 c'est tout à l'heure à 16h sur scène
01:01:29 Merci à Karine Assiameur, Thaïs Wauquiez, Agathe Deschamps
01:01:31 Véronique Millou, François Touchard et Valérie Zetoun
01:01:33 qui m'ont aidé à préparer cette émission
01:01:35 Ce sera Riyad Satouf qui sera dans le fauteuil
01:01:37 du Bon Dimanche Show dimanche prochain
01:01:39 Bon Dimanche Show un peu écourté
01:01:41 aujourd'hui, mais nous allons parler
01:01:43 équitation juste après les infos
01:01:45 merci d'écouter RTL, il est 15h !
01:01:47 *Musique*

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