Liane Foly invitée de Bruno Guillon dans "Le Bon Dimanche Show"

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Elle sera sur la scène du Théâtre de Variétés les 1er, 2, 3 et 4 juin prochains dans son nouveau One Woman Show "La Folle repart en thèse". Ce dimanche, elle régale Bruno Guillon et les auditeurs de RTL avec ses imitations de Muriel Robin, Line Renaud ou Catherine Frot... Valéry Zeitoun rend, quant à lui, hommage à Frank Sinatra, disparu il y a 25 ans, un 14 mai.

Transcript

00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.

00:00:06 Ça va, ça vient, ça te prend, là comme ça, ça fait des choses, des choses douces et grosses.

00:00:16 À 25 ans, une bonne santé et un cœur grand comme ça, une envie de réussir, tant mieux pour elle.

00:00:24 Nous lui souhaitons le plus grand succès qu'elle puisse espérer, elle. Voici Liane Folly.

00:00:28 (Musique)

00:00:56 Bonsoir et bienvenue, bienvenue à notre météo d'histoire.

00:00:59 Eh bien, il va faire assez beau, assez beau, assez beau dans toute la France avec un grand, grand, grand, grand soleil.

00:01:05 Le soleil brillera partout, hormis le nord-est. Alors là-bas, là-bas, chez les ch'tis, là-haut, ça merde, ça merde à maximum, hein, par là.

00:01:11 (Musique)

00:01:20 Liane Folly a décidé de remonter sur scène pour une performance unique, remplie d'élégance, de magie et d'émotion.

00:01:26 Une chose est sûre, vous lui avez follement manqué.

00:01:29 Je vous quitte pas des yeux quand même, hein, parce que je vous adore, je vous aime, je vous quitte grave.

00:01:33 (Musique)

00:01:38 Bienvenue sur RTL, merci de nous rejoindre en ce dimanche après-midi.

00:01:40 J'ai l'impression qu'on n'aura pas assez de fauteuils dans le bon dimanche show, parce que je reçois une chanteuse, je reçois une productrice, je reçois une animatrice.

00:01:46 Euh, je reçois une... c'est... c'est... c'est... Le Couteau Suisse, on l'a surnommé dans le smetier, mais elle tient bien son nom, c'est Liane Folly, qui fait son bon dimanche show sur RTL.

00:01:55 Bonjour Liane !

00:01:56 Bonjour Bruno, et merci de me recevoir.

00:01:58 C'est un vrai plaisir de vous avoir ici pendant une heure et demie.

00:02:00 C'est vrai qu'on prépare à l'émission, alors il y a des choses que je connaissais de vous, et il y a des choses que j'ai découvertes, et j'ai dit "Ah oui".

00:02:05 Donc en fait, Liane Folly n'arrête jamais.

00:02:08 Et j'ai regardé après, 35 ans de carrière, je me suis dit "C'est pas possible, c'est pas possible, ça fait déjà 35 ans, c'est un truc de dingue, ça passe à une vitesse de fond".

00:02:16 Oui, et puis très chargé ces 35 ans, parce qu'en effet, j'ai quand même fait des disciplines complètement différentes.

00:02:24 Mais qui sont toujours... quand même, j'ai pas fait genre peinture, sculpture, et voilà, modelage, quoi, j'ai fait vraiment la voix.

00:02:31 C'est tout autour de la voix, c'est ce que j'ai appris aussi quand j'étais jeune, et c'est mon éducation.

00:02:36 Un peu... j'ai pris des cours de comédie musicale, mais en même temps j'étais à l'Opéra de Lyon, petit rat, en même temps j'étais au conservatoire, je faisais du piano, du chant, donc...

00:02:44 C'est tout ce que j'ai fait dans mon enfance, dans mon adolescence.

00:02:49 On fait un call juste deux secondes, il va falloir que tu enlèves ta boucle d'oreille de droite, Liane, parce que ça tape dans le micro.

00:02:55 Aïe, aïe, aïe.

00:02:57 Et si on la... parce que sur scène, je fais ça aussi, si on la rentre dedans ?

00:03:02 Ah bah, on peut essayer, si tu veux.

00:03:04 Ah, ça va faire pareil ? Alors je l'enlève.

00:03:06 C'est mieux ? Bon, d'accord.

00:03:11 La folle reparenthèse ! Quel plaisir de vous applaudir pour votre retour sur scène, pour votre nouveau One Woman Show.

00:03:20 On va en parler pendant cette heure et demie, chère Liane, mais avant cela, on va faire une petite présentation.

00:03:25 Alors en général, quand on présente un invité, l'animateur va voir sur des sites, prépare un joli texte, etc.

00:03:31 Nous, on est là le dimanche, on est un peu feignant, je ne vous cache pas, Liane, donc on demande aux autres.

00:03:35 On va voir des gens qui vous connaissent bien et on leur dit "Alors, mais pour vous, Liane Folli, c'est qui ?"

00:03:40 Et on a posé, par exemple, cette question à un certain Maurice Barthélemy, qui est la voix off de votre spectacle.

00:03:48 C'est le psy du spectacle, oui.

00:03:50 Et voilà ce qu'il dit de vous.

00:03:52 Alors, si je devais définir Liane, je dirais que c'est une bonne camarade.

00:03:57 C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'on se voit, il y a quelque chose d'extrêmement naturel, joyeux, bienveillant qui se passe.

00:04:04 Et on parle de tout et de rien, et surtout de rien d'ailleurs.

00:04:07 Et c'est une personne extrêmement simple et extrêmement généreuse.

00:04:12 Ce côté "bonne camarade" quand on parle de vous, il revient constamment, chère Liane.

00:04:16 Parce que c'est ce que j'ai été dans ma vie, depuis la maternelle.

00:04:21 Oui, et c'était la bonne copine, oui la bonne camarade, parce que justement, j'en souffrais quand j'étais jeune.

00:04:29 Parce que les garçons, c'était pareil.

00:04:32 Donc il n'y avait pas de séduction.

00:04:35 Vous vous teniez la chandelle. Vous étiez la bonne camarade qui tenait la chandelle pour la copine qui se tapait les garçons.

00:04:40 Qui faisait les plans pour les autres, qui servait d'alibi.

00:04:42 C'est ça.

00:04:44 Alors, c'est vrai que, je ne sais pas, ça doit venir de mes parents en fait.

00:04:49 Parce que, comme ils étaient dans leur droguerie, et que les clients...

00:04:54 La droguerie du sourire.

00:04:55 La droguerie du sourire, oui.

00:04:56 Et c'était leur rôle. Ils étaient un peu psy, bons camarades.

00:05:00 Les gens adoraient venir, ils achetaient un paquet de lessive, ils restaient une heure, ils discutaient.

00:05:05 Mes parents connaissaient tous les secrets de tous les gens du quartier.

00:05:09 Mais cela dit, c'est mieux quand on parle de vous, que les gens disent "ah ben c'est une bonne camarade, on l'aime beaucoup etc."

00:05:15 Qui nous disent "ah non c'est une sacrée connasse, j'irais à rien, vaut mieux ça, vraiment, chère Liane".

00:05:19 Oui, mais au bout d'un moment, les bonnes camarades, elles savent plein de choses.

00:05:22 Et on les craint. Elles ont beaucoup de dossiers.

00:05:26 Et c'est ça le niquel.

00:05:28 Pour vous, qui est Liane Folli ?

00:05:31 On a posé ça à des copains des Grosses Têtes, c'est Paul Elkarrad qui nous répond.

00:05:34 Bonjour Liane, c'est Paul.

00:05:36 Je tenais à faire partie de ces personnes qui t'adressent leur sincère sympathie et amitié.

00:05:42 Depuis que l'on se connait aux Grosses Têtes, on a partagé beaucoup de moments ensemble.

00:05:47 Je me rappelle encore du passeport pour aller à Athènes en Grèce.

00:05:51 Et puis de toutes les fois où on a pu discuter, converser et s'envoyer des messages.

00:05:57 Ça a forgé une certaine amitié entre nous.

00:06:02 Je t'embrasse bien, chaleureusement, en espérant que ta tournée se passe bien et que tu sois en pleine forme.

00:06:10 Je ne crains pas que tu le sois, parce que tu es toujours dans la gaieté et la bonne humeur.

00:06:15 Je te salue et à très bientôt aux Grosses Têtes ou en dehors. Bye.

00:06:21 J'adore Paul.

00:06:23 C'est une rencontre qui m'a vraiment marquée.

00:06:27 Parce que je trouve que son "handicap" est pour lui un privilège exceptionnel.

00:06:34 Et pour nous aussi.

00:06:36 Il apprend plein de trucs. Il est reconnaissant, il est ailleurs, il est dans une autre dimension.

00:06:42 C'est un bienfaiteur.

00:06:44 Franchement, je l'aime énormément.

00:06:47 Et il a fait énormément de progrès.

00:06:49 Parce que là j'entends qu'il utilise des mots de coeur, etc.

00:06:53 Ce n'était pas ça au tout départ.

00:06:55 Et je crois que le fait aussi d'avoir intégré l'équipe des Grosses Têtes, tous ensemble, on l'a rassuré.

00:07:01 On l'aime, quelque part.

00:07:04 C'est marrant parce qu'on est parti avec Laurent Ruquier à Athènes.

00:07:08 C'était notre voyage offert de l'année dernière.

00:07:12 Là cette année on part à Londres.

00:07:14 Monsieur Ruquier est généreux.

00:07:16 Tous ensemble.

00:07:17 Et en fait, juste par rapport à la petite anecdote, et c'est génial qu'il ait la mémoire de tout.

00:07:22 Il me remercie parce qu'il était embêté.

00:07:24 Il n'avait pas ses papiers du tout à jour.

00:07:26 Et il me dit "je ne vais pas pouvoir venir avec vous à Athènes".

00:07:30 Moi comment ça ?

00:07:31 La bonne camarade qui tape sur la table.

00:07:33 "Ah non, ce n'est pas possible".

00:07:35 Et alors j'y suis allé directement à Grenoble.

00:07:38 Ah non mais à Grenoble !

00:07:39 J'ai carrément appelé le maire de Grenoble.

00:07:41 Je lui ai expliqué.

00:07:42 On a commencé à plaisanter au téléphone et tout.

00:07:44 Et du coup, il lui a fait son passeport dans la foulée.

00:07:46 Et donc, il faut demander.

00:07:48 Et c'est ce côté-là aussi.

00:07:49 On est là pour aider les uns les autres.

00:07:51 Et puis il était tout content.

00:07:52 Parce que c'était la première fois qu'il partait comme ça seul, sans encadrant.

00:07:56 Avec toute une équipe quand même un peu secouée du beignet, on peut dire.

00:08:00 C'est un doux euphémisme que vous appelez.

00:08:03 Puisqu'on parle des grosses têtes, c'est qui pour vous, Liane Folie ?

00:08:06 On a posé la question à Christophe Beaugrand.

00:08:08 Salut Liane, c'est Dominique.

00:08:11 Je voulais te dire que je t'adore.

00:08:12 Je te trouve super rigolote et sensationnelle.

00:08:16 Vraiment.

00:08:17 Non, en fait, c'est Christophe Beaugrand.

00:08:18 Tu vois, moi aussi je fais des imitations.

00:08:20 Je voulais te dire à quel point je t'aime.

00:08:22 Je t'embrasse très très fort.

00:08:23 Non seulement tu m'émeut et tu m'as fait pleurer avec beaucoup de tes chansons.

00:08:26 Mais en plus, tu me fais rire avec tes imitations.

00:08:28 Je t'embrasse très fort, Liane.

00:08:30 J'adore Christophe.

00:08:31 C'est une belle déclaration.

00:08:32 Oui, c'est une très belle déclaration.

00:08:34 Alors lui, il est très doué aussi.

00:08:35 Il sait tout faire et il a cette empathie naturelle.

00:08:40 Et il est doué pour les imitations.

00:08:42 C'est incroyable.

00:08:43 Donc je lui ai dit, tu verras, tu feras peut-être aussi une petite parenthèse, toi, un jour ou l'autre.

00:08:48 Oui, parce que si quelqu'un est bien doué pour les imitations, ici, c'est vous, Liane Lafolle.

00:08:53 Reparenthèse.

00:08:54 Alors, ça se joue déjà depuis le mois de septembre à travers toute la France.

00:08:57 Et vous serez à Paris le 1, 2, 3 et 4 juin.

00:09:00 On va parler évidemment de ce retour sur scène avec Yann Folli, qui est notre invité dans Le Bon Dimanche Show.

00:09:04 A tout de suite sur RTL.

00:09:05 Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.

00:09:13 Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute Le Bon Dimanche Show.

00:09:17 Exactement ce que je disais.

00:09:19 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.

00:09:22 Ah bah nous, Liane, on est moins doués pour les imitations.

00:09:25 On s'entend. Liane Folli, son nouveau one-woman show, Lafolle, reparenthèse, va s'arrêter à Paris le 1, 2, 3 et 4 juin.

00:09:32 Ce sera au Théâtre des variétés.

00:09:34 Parlons de ce spectacle.

00:09:36 Ça fait partie d'une trilogie.

00:09:38 On se souvient d'abord de Lafolle, parenthèse, puis Lafolle repart en cure.

00:09:42 Repart en cure, c'était juste.

00:09:44 Et là, aujourd'hui, Lafolle repart, reparenthèse.

00:09:49 Ça veut dire qu'après, c'est terminé ?

00:09:51 Si on parle de trilogie, ça veut dire qu'on ferme ce chapitre ?

00:09:54 Je me retraite, je fais mes adieux, comme tout le monde.

00:09:56 Non, non, en fait, ce que je voulais dire, c'est que je tenais à cette trilogie.

00:10:00 Au départ, c'était un grand pari, à l'époque, de partir dans cette voie-là,

00:10:06 parce que c'était nouveau et on n'est pas si nombreux que ça en France à faire tout ce genre de discipline confondue.

00:10:13 Et puis avec Laurent Baron, qui est mon complice, et depuis 28 ans maintenant,

00:10:19 le jour où je lui ai dit, écoute, il y avait Brialy, il y avait Goldman,

00:10:23 qui me disaient "tu devrais faire quand même un truc".

00:10:25 Et un jour, Jean-Jacques me dit "fais une parenthèse", et le mot tape à mon oreille.

00:10:30 Et donc, je me suis servi de cette appellation que je trouvais jolie,

00:10:34 et après, pour en faire, oui, la trilogie, ça m'allait très bien.

00:10:37 Non, non, non, parce que moi, j'aime bien surprendre les gens,

00:10:40 j'aime bien me surprendre aussi, et que j'ai d'autres projets après, oui, oui, bien sûr.

00:10:45 Mais c'est la vie, je voyage, j'ai le grand luxe et le privilège de choisir mes projets.

00:10:53 Donc ça, c'est important.

00:10:55 Cette troisième partie de la trilogie est née pendant le confinement, c'est ça ?

00:10:59 Vous avez beaucoup bossé pendant le confinement, en fait.

00:11:01 Bosser, je dirais que j'ai plutôt... d'abord, j'étais très heureuse,

00:11:06 tout d'un coup, de m'arrêter, d'être seule, j'ai traversé le sentiment.

00:11:11 Le sentiment, je l'ai bien traversé.

00:11:13 Mais ce que je veux dire, c'est que ça m'a été très utile, très bénéfique.

00:11:21 J'avais un tas de choses que je n'avais pas rangées,

00:11:24 de mes parents, des papiers, des photos en pagaille, et j'en ai profité.

00:11:28 Et du coup, j'ai fait une espèce d'introspection,

00:11:31 en me souvenant de tous les moments de ma vie,

00:11:34 les gens, des listes, je fais comme Paul Elkarrat, je fais des listes,

00:11:37 les gens que j'avais rencontrés, les erreurs que j'avais commises,

00:11:42 beaucoup, beaucoup de choses.

00:11:44 Et puis finalement, c'était assez joyeux.

00:11:46 Et comme j'allais avoir 60 ans, je suis sexygénaire depuis peu,

00:11:51 je me suis dit, bon, il y a quand même quelque chose à faire là-dessus.

00:11:55 Et repart en thèse, cette fois-ci, c'était la thèse de la seigneure.

00:11:59 - De la sexygénière. Mais j'aime beaucoup le terme.

00:12:03 - Oui, ça donne de l'espoir. Ça encourage.

00:12:08 - Mais moi, je vais être très honnête avec vous,

00:12:11 en préparant l'émission, je me suis dit,

00:12:14 mais non, mais ce n'est pas possible, elle n'a pas cet âge-là, Liane Pauli.

00:12:17 Donc, soyez très rassurées sur ce côté-là.

00:12:20 Liane, c'était un vrai manque, le fait de ne pas pouvoir faire rire,

00:12:23 de ne pas être face au public pendant cette période.

00:12:26 Et c'est ce qui rend le côté jubilatoire de remonter sur scène avec ce nouveau spectacle.

00:12:30 - Ah oui, oui, mais le public, c'est une addiction.

00:12:33 J'ai connu le public, je suis montée sur scène la première fois,

00:12:36 à 5-6 ans, quand j'étais petit rat à Lyon à l'opéra.

00:12:39 Et puis après, 12 ans, mon père fonde un orchestre.

00:12:43 Et voilà, ça y est, je suis sur les scènes, je suis une petite fille quand même.

00:12:46 - Oui, mais vous gardez ça en vous, c'est quelque chose qui ne vous a jamais quitté.

00:12:50 C'est-à-dire que vous avez vraiment cette phrase qui est un peu bateau,

00:12:52 mais savoir d'où on vient pour savoir où on va.

00:12:54 Et j'ai lu beaucoup d'interviews de vous,

00:12:56 où on sent que vous avez toujours, dans le fond de vous,

00:12:58 l'image de cette petite gamine qui a commencé dans les baloches autour de chez elle.

00:13:02 - Oui, les balles, j'en suis vraiment reconnaissante et fière.

00:13:05 Et justement, c'est paradoxal, parce que quand on commence dans les balles populaires,

00:13:10 on agit en groupe.

00:13:12 Moi, j'ai agi en groupe et j'ai continué à penser comme ça.

00:13:17 Donc, il n'y a jamais eu vraiment une volonté d'être en avant,

00:13:20 de percer pour moi et d'y arriver seule.

00:13:22 J'ai toujours fait bénéficier aussi les gens qui ont travaillé avec moi.

00:13:26 Je les ai toujours mis en avant, du début d'ailleurs.

00:13:29 On en a des exemples autour de nous.

00:13:31 Et donc, c'est vrai que l'état de chanteuse, de groupe, c'était très important pour moi.

00:13:38 - Et c'est important, moi aussi, d'avoir une bande avec moi.

00:13:41 Alors, comme c'est le dimanche, évidemment, j'ai moins de moyens que les émissions de la semaine.

00:13:45 Mais je me débrouille.

00:13:46 Regardez, par exemple, ici, on fait appel aussi à l'intelligence artificielle.

00:13:50 Alors, attention, c'est un peu de l'intelligence artificielle low-cost.

00:13:54 C'est Thierry. Il est à l'intelligence artificielle que le catalogue Ikea est à la littérature.

00:13:59 Bonjour Thierry.

00:14:01 - Bonjour Bruno. J'ai décidé de chanter, aujourd'hui, apprécier ma voix de velours.

00:14:08 Bonjour Liane et bienvenue dans le bon dimanche chaud.

00:14:11 - Magnifique.

00:14:12 Il est là pour regarder les interviews que vous avez pu donner parce que je n'arrive pas à tout lire.

00:14:17 Thierry, est-ce qu'on peut remonter à la première rencontre de Liane Follier avec la Seine ?

00:14:22 - J'ai trouvé une interview de 1997.

00:14:26 C'était dans Téléstar.

00:14:28 Elle révélait que sa toute première fois sur Seine, c'était le 14 juillet 1975.

00:14:34 Tous les ans, le jour de la fête nationale, c'est mon anniversaire de chanteuse.

00:14:40 - Oui, c'est vrai. 74, il y a une petite erreur mais bon.

00:14:45 - C'est Téléstar.

00:14:46 - C'est l'intelligence artificielle.

00:14:47 - Mais comme je le dis encore une fois, c'est une intelligence artificielle un peu low-cost.

00:14:50 - Alors, oui, oui, c'était ça.

00:14:52 - Vous vous souvenez de la première chose que vous avez chantée sur Seine ou pas ?

00:14:54 - Oui, oui, c'était la déclaration de France Gall.

00:14:57 "Quand je suis seule et que je peux rêver"

00:15:00 C'était ça que je chantais.

00:15:01 Les chansons de Nicole Croisi, des trucs à l'accordéon, d'Edith Piaf.

00:15:04 C'était du bal, on faisait vraiment un répertoire très varié.

00:15:08 Et il y avait aussi de l'anglais.

00:15:10 Parce que très jeune, j'ai commencé, même si j'avais commencé à 11 ans, à apprendre l'anglais en 6ème,

00:15:15 il y avait de l'anglais aussi.

00:15:17 - Un peu de yaourt alors du coup ?

00:15:18 - Oh, complètement !

00:15:20 C'était la fête du yaourt.

00:15:22 - "Yesterday, I was gonna fly in a band, 'cause by the way..."

00:15:25 - Ouais, c'est ça !

00:15:27 J'en ai connu, surtout quand on faisait des maquettes !

00:15:29 - Oui, évidemment !

00:15:30 Le pire, c'est qu'il y a des chanteurs qui continuent à le faire aujourd'hui,

00:15:33 après 20 ou 30 ans de carrière, le yaourt.

00:15:35 - Ouais, c'est vrai, mais j'ai adoré cette période.

00:15:40 J'étais pas très consciente, parce que moi je suivais la famille.

00:15:43 Mais quand même, j'appréciais.

00:15:46 Alors, ce qui était encore paradoxal, c'est que j'avais des parents très cool, libertaires.

00:15:51 Tout le monde m'enviait mes parents en disant "Voilà, t'es pas réservée".

00:15:53 Mais j'avais quand même une éducation.

00:15:55 On était quand même bien cadrés.

00:15:57 C'était un peu ambiance armée, un peu, la maison.

00:16:00 - D'accord.

00:16:01 - Oui, oui, fallait pas qu'on traîne dans les rues, fallait qu'on apprenne des trucs.

00:16:04 Quand même, c'était... ouais.

00:16:06 - Thierry, est-ce que Liane a toujours voulu être chanteuse ?

00:16:09 - Début de réponse dans le progrès daté de septembre 2019.

00:16:14 "Quand j'étais petite, je voulais être danseuse.

00:16:17 J'ai fait 20 ans de danse, j'étais petit rat de l'opéra."

00:16:22 Oui, c'est vrai.

00:16:24 Mais... alors...

00:16:27 Vous voulez savoir, Bruno, si j'avais tout à recommencer, qu'est-ce que je ferais d'autre ?

00:16:32 - Peut-être, pourquoi pas ? On en est où par rapport à la danse ?

00:16:35 - Ah, la danse, non, non, non.

00:16:37 J'ai fait danser avec les stars, je suis sorti la première.

00:16:40 Au revoir !

00:16:42 Mais non, parce que j'ai trouvé ça tellement génial.

00:16:44 Moi, humdement, je suis en "bah ouais !"

00:16:46 Moi, je suis ouverte à toutes les expériences.

00:16:49 Et j'ai fait le premier Prime.

00:16:51 Enfin, j'en ai fait deux.

00:16:52 Présentation, coucou, mais voilà !

00:16:54 - Au revoir !

00:16:56 - Et donc, non, j'aimais pas.

00:16:59 La voix était une vraie révolution dans ma tête, etc.

00:17:02 Et puis, j'écoutais tout le temps de la musique.

00:17:04 Donc, pour moi, je voulais être chanteuse.

00:17:06 Mais j'avais d'autres envies aussi.

00:17:08 Professeur d'espagnol, à un moment donné, j'aurais aimé faire.

00:17:11 Parce que j'aimais bien le fait d'enseigner, d'être aussi sur une scène.

00:17:16 C'est avocate, parce que c'est aussi une scène.

00:17:18 - Oui, c'est un peu de la représentation, de façon différente.

00:17:20 - Alors, c'est pas dans le sens où se montrer...

00:17:23 Parce que, être sur scène, c'est spécial, quand même.

00:17:25 Parfois, j'y pense, avec le recul, je me dis, ouais, d'oser comme ça...

00:17:30 Même parler !

00:17:31 Parler à une émission et s'exprimer sur des trucs et tout.

00:17:34 Alors qu'on est 8 milliards sur scène.

00:17:36 Sur scène, voilà !

00:17:38 - J'aime bien l'image !

00:17:40 - Et qu'on a tous droit à la parole.

00:17:43 Et voilà, on est quand même vachement privilégiés, quand on est artiste.

00:17:46 - Alors, justement Thierry, un mot sur la relation entre Liane Folli et son public ?

00:17:50 - Elle a répondu à une interview au site Just Music en mars 2016.

00:17:56 "Chaque album, chaque scène est un recommencement.

00:17:59 C'est toujours un challenge et il faut sans arrêt séduire le public."

00:18:03 - Vous avez flippé, là, quand vous êtes revenu sur scène, avec ce 3ème volet de votre trilogie ?

00:18:08 Vous vous êtes dit, est-ce que ça va toujours plaire ?

00:18:10 Est-ce que les gens vont m'accueillir de la même façon ?

00:18:13 - C'est pas flipper, c'est surtout que j'ai eu la chance de connaître Barbara.

00:18:18 On s'aimait beaucoup toutes les deux.

00:18:20 Et c'est elle qui m'a appris ça.

00:18:24 La première, quand j'ai démarré, elle m'a dit, vous verrez,

00:18:28 parce qu'elle ne tutoyait pas Barbara,

00:18:30 "Vous verrez mon petit, c'est sans arrêt un recommencement éternel !

00:18:34 Et puis vous aurez toujours le train !"

00:18:36 Elle m'avait conseillé, parce qu'elle avait sa loge sur scène.

00:18:39 Elle détestait aller dans les loges des théâtres, en général.

00:18:43 Elle faisait sa loge sur scène, ils avaient fait quelque chose comme ça.

00:18:46 Et parce qu'elle entendait le public arriver, elle était dans les théâtres le matin.

00:18:49 Ça c'est vrai, c'est pas une légende.

00:18:51 Elle accompagnait ses techniciens pour mettre le matériel, etc.

00:18:55 Et moi j'ai eu...

00:18:57 J'ai, dans ma vie, rencontré des gens exceptionnels.

00:19:00 Et travaillé aussi avec des gens merveilleux.

00:19:03 Et Barbara, c'est le seul regret que j'ai, je peux vous l'avouer aujourd'hui,

00:19:07 c'est qu'elle m'a proposé de me faire un album à un moment donné.

00:19:12 Et j'étais tellement...

00:19:14 Voilà, j'étais en main, on peut dire.

00:19:17 Et c'est mon grand regret.

00:19:19 - Vous avez refusé ?

00:19:21 - Ben...

00:19:22 - Vous ne pouviez pas ?

00:19:23 - Oui.

00:19:24 Et...

00:19:25 Et je ne peux pas ! Je ne sais pas !

00:19:28 - Et je reste plantée là, pour que je comprends.

00:19:30 Dans les interviews qu'on a pu trouver, chère Thierry de Lian,

00:19:35 peut-être un dernier mantra trouvé dans les interviews de Lian à la presse ?

00:19:39 - J'ai relevé ce précepte dans la voix du Jura en novembre 2022.

00:19:44 Je pense que les choses se passent mal dans la vie quand on a peur.

00:19:48 La peur, ça amène tous les problèmes.

00:19:51 - Ben oui.

00:19:53 Ah oui, oui, j'en suis convaincue.

00:19:54 - Mais ça fait partie de cette énergie positive que vous véhiculez,

00:19:56 que vous avez, que vous véhiculez autour de vous,

00:19:58 ce côté "voilà, il faut aller de l'avant sans s'arrêter sur les choses qui peuvent faire flipper", etc.

00:20:01 Une vision un peu optimiste en tout cas.

00:20:03 - Ah oui, complètement. Et puis ça, ça vient de mon éducation.

00:20:05 J'avais des parents frondeurs, ils étaient...

00:20:08 On va oublier quand même, c'est des enfants de la guerre aussi,

00:20:11 que les événements de 62, ça les a traumatisés, meurtris.

00:20:16 Et qu'après, il a fallu tout recommencer,

00:20:18 comme il disait "une main devant, une main derrière", toujours.

00:20:22 Et que j'ai beaucoup de respect pour toute la communauté pied-noir en général.

00:20:28 Et je pense qu'il fallait sacrément beaucoup de conviction, de force

00:20:33 pour faire une famille après, pour tout recommencer à zéro.

00:20:36 Et en fait, ils ont caché leurs souffrances.

00:20:40 C'était leur challenge à leurs enfants,

00:20:42 pour les emmener vers le rire et je pense pour quelque part oublier.

00:20:48 - Thierry, merci beaucoup. On va vous retrouver la semaine prochaine.

00:20:51 - Et vu que vous serez en best-of,

00:20:54 j'imagine que l'émission se résumera à l'intégralité de mes interventions.

00:20:59 - Évidemment, ça va se tourner autour de ça.

00:21:01 C'est l'intelligence artificielle, c'est un peu le problème.

00:21:04 C'est Liane Folli qui fait son bon dimanche show sur RTL.

00:21:06 On revient dans quelques minutes, à tout de suite.

00:21:08 - Lundi matin, c'est pénible. Il fait froid.

00:21:16 Il faut se lever, il faut aller bosser.

00:21:19 Je crois que c'est pour ça qu'on a inventé le dimanche après-midi.

00:21:23 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.

00:21:25 - C'est le bon dimanche show de Liane Folli.

00:21:28 Son nouveau Wild Woman Show s'arrêtera à Paris les 1, 2, 3 et 4 juin.

00:21:33 Prochain, La Folle repart en thèse.

00:21:36 Vous dites que ce troisième spectacle, c'est un passeport pour être sexygénaire.

00:21:41 Est-ce que c'est quelque chose qui vous inquiète, Liane ?

00:21:44 - Non, pas du tout, je ne suis pas inquiète.

00:21:46 Je ne suis pas inquiète, mais je suis lucide.

00:21:49 Et qu'à un moment donné, on sait que la vie passe très très vite.

00:21:53 Dans mon ADN, j'ai eu des grands-parents.

00:21:59 Mes parents sont partis assez plus tôt, mais j'ai des grands-parents.

00:22:02 J'ai une carrière de grand-mère centenaire.

00:22:04 Donc peut-être que c'est depuis toute petite où on se dit

00:22:07 "Ah, j'aimerais bien vivre longtemps pour voir plein de choses".

00:22:10 C'est mon côté curieux aussi.

00:22:12 Mais il n'y a pas de peur et de crainte vis-à-vis de la mort.

00:22:16 Non, elle fait partie de la vie.

00:22:18 Et pour moi, c'est aller dans une autre dimension.

00:22:21 Ce n'est pas une fin du tout.

00:22:23 - Mais ce n'est pas tant la mort.

00:22:24 J'ai lu dans une interview, vous aviez dit que passer 45 ans dans ce métier,

00:22:27 quand on est une femme, ça devient compliqué.

00:22:32 - Oui, bien sûr, évidemment.

00:22:34 Ce n'est pas compliqué, c'est impossible.

00:22:36 Il faut qu'on en soit conscient.

00:22:37 Il faut que le public aussi, les auditeurs qui nous entendent,

00:22:40 il faut qu'ils en soient très conscients.

00:22:42 Une femme, déjà en général, a énormément de problèmes.

00:22:44 On n'est pas encore à la parité 100% qu'on souhaiterait.

00:22:48 Et alors, quand on est artiste,

00:22:50 on nous fait comprendre, 45, 50 ans max,

00:22:55 que ça y est, on peut aller faire le tricot et ranger les affaires.

00:22:59 En France, on ne trouve pas de femmes,

00:23:01 comme dans les pays anglo-saxons, au Québec,

00:23:04 où je vais très souvent,

00:23:06 ou même partout dans le monde, en Asie par exemple,

00:23:08 où on voit des femmes qui présentent des émissions

00:23:11 où elles ont toute l'expérience,

00:23:15 et elles sont aimées pour ça aussi.

00:23:17 Et regardez, vous pouvez me citer,

00:23:20 à part notre madame météo, qui est toujours en forme,

00:23:22 et qui est magnifique, Evelyne Delia.

00:23:24 - Et Yann, vous, vous avez présenté des émissions,

00:23:27 de radio aussi notamment,

00:23:29 et donc ça arrive ?

00:23:31 - Oui, radio, il y a 5 ans maintenant.

00:23:39 Non, ce que je veux dire, c'est que,

00:23:41 c'est pas du tout une plainte,

00:23:45 je ne fais pas partie des révoltés féministes à tout prix,

00:23:49 parce que je pense qu'on est tous égaux.

00:23:51 J'ai pas cette revendication.

00:23:56 En revanche, on ne peut que constater,

00:23:59 on critique pas, on constate.

00:24:01 On constate que dans des émissions,

00:24:03 on voit toujours des mecs.

00:24:05 Je suis désolée, moi j'ai vu un best-of,

00:24:07 plus tard que la semaine dernière,

00:24:09 sur le canapé de Michel Drucker,

00:24:13 qu'on embrasse d'ailleurs, entre parenthèses,

00:24:15 - Bonjour, bon salut !

00:24:16 - Eh bien, il n'y avait que des mecs !

00:24:19 Et je suis obligée de le constater,

00:24:23 je lui dis "encore des mecs, encore des mecs, encore des mecs"

00:24:25 et t'as envie de dire "elles sont où ?"

00:24:27 Et les femmes, oui, oui, c'est vrai,

00:24:29 avec les générations,

00:24:31 alors, si à un moment donné,

00:24:33 on a ségrégation + jeunisme +...

00:24:36 Voilà, ils vont mieux aller...

00:24:38 - Mais comment on fait pour Irmédie ?

00:24:40 - Ramasser des tomates au soleil !

00:24:42 - Mais comment se battre ?

00:24:44 - Ah non, on ne se bat pas, moi je ne suis pas capable de battre !

00:24:46 - Non mais je veux dire, comment se battre ?

00:24:48 Pour celles qui sont issues de cette nouvelle génération,

00:24:52 quel clé ?

00:24:54 - Il faut qu'elles en soient conscientes, les jeunes, maintenant.

00:24:56 Parce que c'est elles qui vont avoir aussi

00:24:58 ce rôle-là de s'imposer davantage,

00:25:01 et bien sûr, tout brille aux jeunes filles

00:25:04 qui démarrent dans la chanson,

00:25:06 dans le cinéma,

00:25:08 mais au cinéma, c'est pareil !

00:25:10 Donc, il y a ce problème-là.

00:25:12 Alors après, les femmes, les actrices,

00:25:14 souvent font une conversion en réalisatrices, aussi,

00:25:17 qui se passe merveilleusement bien, hein !

00:25:19 Donc, comme Zabou, comme Nicole...

00:25:22 - Mayouen...

00:25:24 - Oui, voilà, encore Mayouen,

00:25:26 elle est plus jeune.

00:25:28 Mais ce que je veux dire, c'est que...

00:25:30 Nicole Garcia, magnifique !

00:25:32 C'est pour ça que...

00:25:34 Attention, ce n'est pas une plainte,

00:25:37 mais ça fait partie des choses...

00:25:40 Il faut qu'on travaille encore là-dessus.

00:25:42 Ce qui a été beaucoup plus efficace,

00:25:44 c'est dans le milieu politique.

00:25:46 Parce que dans le milieu politique...

00:25:48 - Avec la parité...

00:25:50 - Ah, mais c'est devenu complètement...

00:25:52 Et là, on trouve qu'en politique,

00:25:54 des femmes qui ont bien dépassé

00:25:56 la barre des 45.

00:25:58 - Liane, vous avez beaucoup joué avec votre nom de famille.

00:26:00 J'ai donc envie de voir à quel point

00:26:02 la folie a envahi votre vie.

00:26:04 C'est l'interview à la folie.

00:26:06 Liane, c'est quoi la dernière folie

00:26:08 que vous avez faite ?

00:26:10 Le dernier truc que vous avez acheté sur un coup tête ?

00:26:12 Une folie que vous avez faite avec votre argent, c'est quoi ?

00:26:14 - Ma liberté.

00:26:16 - Bien. Avez-vous déjà eu un projet professionnel

00:26:18 dont on vous a dit "non, c'est une folie,

00:26:20 ne le fais pas, c'est une folie" ?

00:26:22 - Quand j'ai eu des idées

00:26:24 d'émissions que je voulais faire en télé,

00:26:26 de documentaires,

00:26:28 de...

00:26:30 On m'a dit "non, tout court".

00:26:32 Donc j'ai pensé que c'était une folie.

00:26:34 - Mais vous avez persévéré.

00:26:36 - Oui, oui, oui. Mais être indépendant,

00:26:38 on le paye très cher.

00:26:40 - Quelle personne aimez-vous à la folie ?

00:26:42 - Laurent Barron. Mon compagnon

00:26:44 de route, je peux dire.

00:26:46 Et qui n'a jamais...

00:26:48 On a toujours été...

00:26:50 On est les meilleurs amis du monde.

00:26:52 C'est grâce à lui aussi

00:26:54 que j'ai continué à faire ce métier.

00:26:56 - Vous travaillez comment avec Laurent ?

00:26:58 - Parce qu'on est un binôme.

00:27:00 On dit qu'on fait partie du show business.

00:27:02 Je m'occupe du show, il s'occupe du business.

00:27:04 Mais aussi, on est très vaste communicant.

00:27:06 Il va me dire,

00:27:08 il va me trouver des choses à redire.

00:27:10 Moi, je vais avoir l'œil sur tout ce qui se passe.

00:27:12 C'est...

00:27:14 C'est Eli Kaku qui m'a présenté

00:27:16 Laurent au Québec en 1995.

00:27:18 Et je pense que

00:27:20 Eli a fait là quelque chose.

00:27:22 Il y a des synchronicités dans la vie

00:27:24 qui sont lumineuses

00:27:26 et extraordinaires. Et en tout cas,

00:27:28 on pense toujours à lui. Parce que c'est comme

00:27:30 notre ange gardien.

00:27:32 Eli en plus qu'il était

00:27:34 meilleur ami.

00:27:36 - Est-ce que vous avez déjà eu la folie des grandeurs, Liane ?

00:27:38 - Oh oui.

00:27:40 Oui, il y a un moment donné où

00:27:42 on pète un peu un câble.

00:27:44 Voilà, tout

00:27:46 arrive et puis on se dit, ah mais c'est...

00:27:48 ça va durer longtemps, c'est éternel.

00:27:50 Il y a un robinet qui est ouvert, ça va.

00:27:52 On ne fait pas attention, on est généreux

00:27:54 avec tout le monde.

00:27:56 Et puis, on ne se

00:27:58 protège pas assez.

00:28:00 - Est-ce que vous avez déjà été atteinte de folie furieuse, Julia ?

00:28:02 Est-ce que ça vous arrive de vous énerver ?

00:28:04 De péter un plomb ? - Oh, ça me...

00:28:06 Oui, oui. Alors ça m'est arrivé

00:28:08 vite, je veux dire

00:28:10 puissance mille. Aujourd'hui

00:28:12 ça s'est apaisé parce que j'ai compris

00:28:14 beaucoup de choses, que j'ai évidemment travaillé.

00:28:16 Je continue à travailler sur moi

00:28:18 aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup,

00:28:20 beaucoup, à le docteur.

00:28:22 Et ce que je veux dire, c'est que

00:28:24 la colère,

00:28:26 c'était un truc que j'ai vécu

00:28:28 et dont j'ai hérité

00:28:30 dans ma vie intra-utérine, en fait.

00:28:32 Parce que maman, elle était très en colère

00:28:34 quand elle était enceinte de moi. Elle a fait deux dépressions.

00:28:36 Et

00:28:38 ça, je l'ai ressenti toute ma vie.

00:28:40 Donc il a fallu toujours, toujours

00:28:42 tempérer,

00:28:44 mesurer, et mesurer aussi,

00:28:46 voilà, d'être tout...

00:28:48 Oui, on est quand même plusieurs dans ma tête.

00:28:50 - Oui, l'ascenseur émotionnel, c'est-à-dire que...

00:28:52 - Oui, c'est les... - Dans les hauts comme dans les bas.

00:28:54 - Voilà, alors je ne dis pas que...

00:28:56 Bien sûr, je continue à faire des erreurs, etc.

00:28:58 Et bien, toute la vie, ça c'est éternel.

00:29:00 Mais ce que je veux dire, c'est que

00:29:02 il y a plus de mesures, je pense.

00:29:04 - De quel artiste appréciez-vous le Grand Folly, Iliane ?

00:29:06 - Ah, moi j'aime tous les artistes.

00:29:08 Alors là, moi je suis une...

00:29:10 Jamy Collomb, j'adore ce jeune

00:29:12 jazzman. Mais il y en a plein,

00:29:14 moi, dans les nouvelles générations.

00:29:16 J'aime Novembre, j'aime Pomme,

00:29:18 j'aime Clara Luciani, Juliette Armani.

00:29:20 Voilà, j'aime toutes les filles

00:29:22 qui... Jane, toutes les filles

00:29:24 qui sont... On a vraiment là

00:29:26 un... Ah, au niveau des femmes, on est gâtées.

00:29:28 On a un beau, beau...

00:29:30 On a une belle chanson française, oui.

00:29:32 - Oui, au niveau des questions, vous allez être moins gâtées,

00:29:34 Diane, puisque c'est la dernière que je vais vous poser, celle-ci.

00:29:36 Vous préférez dormir sur un vrai canapé ou dans un faux lit ?

00:29:38 Voilà.

00:29:40 Allez, hop !

00:29:42 Je vais la ranger maintenant. Évidemment, c'est le moment

00:29:44 où on envoie une pause, parce qu'il y a un moment de gênance

00:29:46 qui s'installe. C'est Diane Folli qui fait son Bon Dimanche Show

00:29:48 sur RTL. À tout de suite.

00:29:50 Le Bon Dimanche Show, c'est tous les dimanches

00:29:56 à la radio.

00:29:58 Steven Spielberg planche déjà sur la version ciné.

00:30:00 - Diane Folli est mon invitée.

00:30:02 Alors là, on vient d'avoir la Diane Folli

00:30:04 chanteuse. À côté de vous, vous avez

00:30:06 Valéry Zetoun, mais pas le producteur de musique.

00:30:08 Vous avez Valéry Zetoun, le chroniqueur.

00:30:10 - Ah oui ? On se connaît bien.

00:30:12 Et depuis longtemps.

00:30:14 - Valéry qui est avec moi et avec grand plaisir

00:30:16 tous les dimanches. C'est un peu les histoires

00:30:18 de Tonton Z. Voilà, on attend Valéry Zetoun

00:30:20 tous les dimanches avec impression. Vous allez nous parler

00:30:22 de quoi aujourd'hui, cher Valéry ? - Je crois que je vais vous parler

00:30:24 de mon chanteur préféré.

00:30:26 Le 14 mai 1998,

00:30:28 le journal Libération

00:30:30 titrait "Il était une voix,

00:30:32 l'Amérique".

00:30:34 Le monde entier venait d'apprendre la disparition

00:30:36 de Frank Sinatra,

00:30:38 à l'âge de 82 ans.

00:30:40 On raconte que les derniers mots

00:30:42 de l'artiste surnommé "The Voice"

00:30:44 ont été "Ça y est, je pars".

00:30:46 "My way", qui veut dire "à ma façon",

00:30:54 est certainement la chanson qu'il décrit le mieux,

00:30:56 parce qu'il a réellement mené sa vie

00:30:58 et sa carrière à sa façon.

00:31:00 Enfant, son père tient

00:31:02 un bar clandestin pendant la prohibition.

00:31:04 C'est là que le jeune

00:31:06 Efred Frank fera ses

00:31:08 premiers pas sur scène. Il a 15 ans,

00:31:10 vient de quitter l'école sans diplôme,

00:31:12 multiplie les petits boulots

00:31:14 et imite son chanteur fétiche

00:31:16 Bing Crosby sur scène.

00:31:18 Ce qu'on sait peu, c'est que

00:31:20 le jeune Sinatra souffre d'une

00:31:22 ouïe déficiante, puisqu'il a eu un

00:31:24 tympan perforé à la naissance,

00:31:26 ce qui ne l'empêchera pas, tout au long

00:31:28 de sa carrière, d'être un interprète

00:31:30 exceptionnel. Sa carrière

00:31:32 commence à décoller en 1940

00:31:34 dans l'orchestre de la star de l'époque,

00:31:36 Tommy Dorsey, car ce sont

00:31:38 bien les chefs d'orchestre les stars et pas

00:31:40 les chanteurs dans ces années-là.

00:31:42 Au bout de deux ans, Sinatra, qui a failli

00:31:44 s'appeler Frank Satine pour les besoins

00:31:46 de l'orchestre, en a assez de jouer

00:31:48 les second rôles et veut racheter

00:31:50 son contrat à Tommy Dorsey, qui refuse

00:31:52 catégoriquement. La légende

00:31:54 raconte que finalement, Tommy Dorsey

00:31:56 a vite changé d'avis lorsqu'il

00:31:58 a vu sa Rolls exploser dans son

00:32:00 jardin au petit matin.

00:32:02 Sinatra est donc libre

00:32:04 de tous engagements et peut dès

00:32:06 1942 entamer

00:32:08 sa carrière de chanteur solo,

00:32:10 mais aussi d'acteur. En décembre

00:32:12 de la même année, il triomphe au Paramount

00:32:14 Theatre de New York et devient

00:32:16 en une soirée le sex-symbole

00:32:18 des Bobby Sockers, ces jeunes

00:32:20 filles en furie de 12 à 25 ans,

00:32:22 fans de swing et

00:32:24 habillées de jupe longue plissée

00:32:26 et de soquettes blanches. Sa carrière

00:32:28 est lancée pour ne plus jamais s'arrêter.

00:32:30 En 1945, il joue

00:32:32 dans un court métrage intitulé

00:32:34 "The House Living". Son personnage

00:32:36 combat l'antisémitisme et

00:32:38 prône ouverture religieuse dans une

00:32:40 Amérique pourtant très protestante

00:32:42 qui n'aime pas trop les catholiques

00:32:44 et encore moins les juifs.

00:32:46 Ce rôle lui vaudra un premier Oscar

00:32:48 à Hollywood, car Sinatra

00:32:50 a toujours défendu les minorités.

00:32:52 Il est notamment très engagé

00:32:54 pour les droits civiques des non-arts américains.

00:32:56 Lorsque son ami Sam Giancana

00:32:58 lui propose de prendre des parts

00:33:00 dans le casino Sands de Las Vegas

00:33:02 où il créera le Rat Pack,

00:33:04 Sinatra exige que

00:33:06 Sammy Davis Jr. entre par

00:33:08 la porte principale et pas par les

00:33:10 cuisines, comme il était de mise pour

00:33:12 les artistes noirs à cette monstrueuse

00:33:14 époque de la ségrégation.

00:33:16 Le chanteur aura gain de cause,

00:33:18 ce qui créera un immense

00:33:20 scandale dans l'Amérique blanche.

00:33:22 Mais Sinatra n'en a que faire

00:33:24 et il exigera même dans la foulée

00:33:26 que les musiciens noirs soient payés

00:33:28 la même somme que les blancs.

00:33:30 En 1956, Fred Zinman s'apprête

00:33:32 à tourner "Tant qu'il y aura des hommes".

00:33:34 Tous les acteurs veulent en être et surtout

00:33:36 Sinatra, mais le réalisateur ne veut

00:33:38 pas de lui. Il changera d'avis

00:33:40 lorsque des amis de Frank

00:33:42 lui rendront une petite visite dans sa

00:33:44 villa d'Hollywood.

00:33:46 Sinatra obtiendra son deuxième Oscar

00:33:48 pour le meilleur second rôle dans ce film.

00:33:50 C'est d'ailleurs de cette histoire

00:33:52 dont s'est inspiré Mario Puzo

00:33:54 dans son livre "Le parrain" avec la fameuse

00:33:56 scène de la tête du cheval

00:33:58 dans le lit du producteur.

00:34:00 Dans les années 50,

00:34:02 la vague Elvis Presley déferle sur

00:34:04 l'Amérique. Les fans de Sinatra ont

00:34:06 vieilli et le chanteur

00:34:08 lui-même accuse plus de 40 ans.

00:34:10 Mais au lieu de rejeter Elvis

00:34:12 comme beaucoup de ses confrères,

00:34:14 Sinatra, bien plus malin,

00:34:16 invite le rocker dans un show télévisé

00:34:18 où ils vont chanter ensemble

00:34:20 et même échanger leurs tubes.

00:34:22 Ils sont tous les deux

00:34:24 habillés en smoking. Sinatra

00:34:26 chante "Love me tender" et Elvis

00:34:28 lui répond en chantant "Witchcraft".

00:34:30 Comme toutes les stars, Sinatra aussi

00:34:52 était un homme à femme et pas n'importe lesquels.

00:34:54 Une relation tumultueuse avec

00:34:56 l'incandescente Ava Gardner.

00:34:58 Un mariage avec Mia Farrow qui a

00:35:00 30 ans de moins que lui. C'est un homme à star.

00:35:02 Très proche de JFK,

00:35:04 John Fitzgerald Kennedy, il le

00:35:06 présentera Marilyn Monroe, dont la mort

00:35:08 suscite encore beaucoup d'interrogations

00:35:10 aujourd'hui encore.

00:35:12 A ce sujet, Sinatra a toujours été persuadée

00:35:14 que Marilyn avait été assassinée

00:35:16 par un membre du clan Kennedy.

00:35:18 Quatre mariages et trois enfants

00:35:20 dont Nancy qui a fait une énorme

00:35:22 carrière et qui a chanté en duo avec son père

00:35:24 une de mes chansons préférées.

00:35:26 Il me faudrait non pas trois minutes mais bien

00:35:36 deux bonnes heures pour vous raconter l'histoire

00:35:38 de cet artiste qui a été une star

00:35:40 dans les années 40, un mythe

00:35:42 dans les années 60 et une légende

00:35:44 de son vivant. A sa mort,

00:35:46 l'Empire State Building de New York

00:35:48 a été éclairé en bleu,

00:35:50 couleur de ses yeux. Son fils,

00:35:52 Frank Sinatra Junior, a eu cette

00:35:54 phrase empreinte de vérité à l'enterrement

00:35:56 "Frank Sinatra s'est battu

00:35:58 pour naître et il s'est battu pour ne

00:36:00 pas mourir". Et Sinatra

00:36:02 n'est pas mort puisqu'aujourd'hui encore

00:36:04 il incarne à lui seul

00:36:06 l'Amérique du XXème siècle

00:36:08 et pour toujours. Bon dimanche !

00:36:10 (musique)

00:36:18 - The Voice ! - Merci !

00:36:20 - Vous avez chanté du Frank Sinatra sur scène ?

00:36:22 - Alors non seulement ça mais moi c'était

00:36:24 le chanteur préféré de ma mère

00:36:26 et la première

00:36:28 chanson que j'ai essayée

00:36:30 en répétition de l'orchestre à l'époque

00:36:32 elle voulait que je chante

00:36:34 "Strangers in the Night"

00:36:36 et ça avait un rapport direct avec

00:36:38 tout ce que Valérie disait par rapport

00:36:40 à son ouverture, comme ça

00:36:42 cette acceptation,

00:36:44 c'est quelqu'un de révolutionnaire

00:36:46 et donc du coup

00:36:48 moi la maison, la musique noire américaine

00:36:50 a été mais vraiment

00:36:52 toujours présente

00:36:54 et c'est comme ça que

00:36:56 j'ai aimé la Motown. Moi mes parents

00:36:58 ils étaient, pardon, mais ils étaient ni branchés

00:37:00 Rolling Stone ni Beatles

00:37:02 parce qu'ils aimaient la musique noire

00:37:04 et d'ailleurs

00:37:06 tout ce qui émanait du peuple noir

00:37:08 il y avait quelque chose comme ça

00:37:10 et donc Sinatra

00:37:12 pour moi

00:37:14 c'est l'étoile

00:37:16 celle qui est la plus haute

00:37:18 j'adore cet homme

00:37:20 parce que aussi

00:37:22 quand on nous donne tout petit ce virus là

00:37:24 et l'écouter

00:37:26 et puis il y a une fluidité, il y a une magie

00:37:28 quand même qui l'habite et il y a quelque chose

00:37:30 de, oui,

00:37:32 il sera toujours éternel, il y a des gens comme ça

00:37:34 qui nous guident

00:37:36 Merci beaucoup cher Valérie

00:37:38 C'est moi. Rendez-vous la semaine prochaine

00:37:40 et on se retrouve dans quelques instants

00:37:42 avec Liane. Alors Liane, petite

00:37:44 question, vous vous positionnez comment

00:37:46 par rapport aux critiques ? Est-ce que c'est un truc que vous allez

00:37:48 voir ? Est-ce que c'est un truc qui vous

00:37:50 touche ou pas ?

00:37:52 Alors, je vais

00:37:54 voir comment vous les dire. Est-ce que vous les regardez ?

00:37:56 Non, non. Vous savez quoi, on va en parler

00:37:58 dans trois minutes. Non mais on va en parler.

00:38:00 Je suis assez, ça m'apprend

00:38:02 beaucoup de choses. Eh bien justement, vous allez apprendre des choses

00:38:04 on va passer aux critiques du web. A tout de suite.

00:38:06 D'accord.

00:38:08 ...

00:38:10 ...

00:38:12 Le Bon Dimanche Show sur RTL

00:38:14 Notez 4,5/5 sur TripAdvisor

00:38:16 et Fourchette d'Or

00:38:18 sur Marmiton

00:38:20 Jusqu'à 15h30

00:38:22 Bruno Guillon sur RTL

00:38:24 Et un vrai plaisir de partager ce début

00:38:26 de Dimanche après-midi avec

00:38:28 Liane Folli qui est mon invitée dans le Bon Dimanche Show

00:38:30 On parle de La Folle

00:38:32 Reparenthèse. C'est le nouveau

00:38:34 One Woman Show de Liane

00:38:36 qui passera par Paris les 1, 2,

00:38:38 3 et 4 juin

00:38:40 au Théâtre des Variétés

00:38:42 Pour vous, ce

00:38:44 spectacle, c'est aussi un moyen de dire merci à

00:38:46 ce public qui est si fidèle depuis 35 ans

00:38:48 Oui, de toute façon, le fait de monter

00:38:50 sur scène et de partir en tournée dans toute la France

00:38:52 parce que, en fait, moi je vais

00:38:54 vraiment partout. C'est-à-dire que je fais

00:38:56 des tout petits lieux jusqu'au plus grand

00:38:58 Mais il n'y a pas de...

00:39:00 Et toute la France, c'est qu'il met toute la France

00:39:02 et c'est pour ça, quand on le fait depuis

00:39:04 si longtemps, c'est pour ça

00:39:06 qu'il y a une vraie histoire d'amour entre le public

00:39:08 et moi, oui. Vous parlez de ce

00:39:10 spectacle comme de votre spectacle le plus

00:39:12 le plus intimiste, mais en restant

00:39:14 quand même assez pudique. Ben, c'est-à-dire

00:39:16 que, forcément, c'est le plus

00:39:18 abouti puisque...

00:39:20 Et puis, le plus

00:39:22 mature, on va dire, où il y a

00:39:24 beaucoup de conscience

00:39:26 peut-être du recul

00:39:28 par rapport à tout ce que j'ai vécu avant

00:39:30 oui, oui. On passe de l'émotion

00:39:32 au rire, à la chanson

00:39:34 c'est un peu un voyage mouvementé, en fait

00:39:36 ce spectacle. Oui, oui, enfin la chanson

00:39:38 existe parce que ce sont des extraits

00:39:40 d'imitation, mais c'est pas

00:39:42 mon répertoire. C'est surtout

00:39:44 moi, il y a un pied fou

00:39:46 chanter, c'est merveilleux sur scène, mais

00:39:48 mais faire rire, c'est

00:39:50 quelque chose de... ça nous transporte

00:39:52 vraiment et on se sent utile

00:39:54 Vous vous êtes déjà retrouvée face

00:39:56 aux personnalités que vous imitez ?

00:39:58 Bien sûr, tout le temps. Et alors ?

00:40:00 Ben, c'est...

00:40:02 Il y a peu de temps encore

00:40:04 j'étais au Grosse Tête avec

00:40:06 Laurent et l'invité mystère était

00:40:08 Ségolène Royal. Et donc,

00:40:10 on a attendu la fin comme ça

00:40:12 "Oh, ça va, comment allez-vous ?" Elle me dit

00:40:14 "Je suis contente, je vais venir vous voir"

00:40:16 "Ça va, vous êtes pas trop vache avec moi ?"

00:40:18 Alors, je lui dis "Non, non, non, non, Ségolène

00:40:20 c'est cool, au contraire, au contraire

00:40:22 depuis vous êtes mariée avec un

00:40:24 milliardaire japonais qui a la plus grande

00:40:26 qui a la plus grande boîte au monde

00:40:28 de sex toys" Elle était toute contente

00:40:30 "Oh, je vais venir, hein, coucou

00:40:32 me revoilà"

00:40:34 On sera amené justement à faire appel à vous voir

00:40:36 dans quelques instants. Mais là, j'aimerais qu'on revienne

00:40:38 sur un sujet qu'on abordait il y a quelques secondes

00:40:40 les critiques. On a une rubrique dans cette émission qui s'appelle

00:40:42 "Les critiques du web" et je vous explique comment ça se passe,

00:40:44 on prend une des

00:40:46 oeuvres de l'artiste qui s'assoit sur ce fauteuil

00:40:48 et on va voir sur un site marchand. Là,

00:40:50 en l'occurrence, on est allé sur Amazon et on a pris

00:40:52 votre coffret double DVD

00:40:54 "La folle parenthèse + La folle repart en cure"

00:40:56 Je vous rassure, vous avez

00:40:58 4,6 sur 5 sur Amazon

00:41:00 ce qui est une très bonne note. Mais nous, ce qui nous intéresse

00:41:02 c'est de voir ce qui fait monter ou baisser une note

00:41:04 donc on prend les bonnes

00:41:06 et les mauvaises critiques, mais celles qui nous font rire

00:41:08 et alors je pourrais vous les lire

00:41:10 telles quelles, ça n'aurait pas grand intérêt, donc

00:41:12 on rajoute un petit truc supplémentaire

00:41:14 on les a traduit dans une autre langue

00:41:16 donc je vais vous les faire écouter dans une langue étrangère

00:41:18 à l'oreille, vous allez me dire "ah, c'est peut-être une bonne

00:41:20 ou une mauvaise critique" et après

00:41:22 on la découvre ensemble.

00:41:24 Première critique, c'est du bengali

00:41:26 *extrait de la vidéo en bengali*

00:41:28 Bonne ou mauvaise critique ?

00:41:40 *extrait de la vidéo en bengali*

00:41:42 Je dirais bonne

00:41:44 Elle est bonne

00:41:46 Parce que ce ne sont pas des gens qui cherchent

00:41:48 qui cherchent l'embarras

00:41:50 ni les mauvaises ondes

00:41:52 Je rappelle que

00:41:54 c'est une note pour votre coffret double DVD

00:41:56 c'est à dire qu'il y avait deux spectacles

00:41:58 La folle parenthèse et la folle reparencure

00:42:00 et donc la critique d'Amouel vous a mis 5 sur 5

00:42:02 en écrivant "Au premier visionnage

00:42:04 de ces deux spectacles, j'ai trouvé qu'ils se ressemblaient

00:42:06 beaucoup. Au revisionnage

00:42:08 j'ai réalisé que j'avais vu deux fois le même DVD"

00:42:10 *rires*

00:42:12 Alors c'est pas du tout ni la même histoire

00:42:14 Bah oui, mais c'est normal

00:42:16 Elle a regardé deux fois la même chose

00:42:18 Elle avait regardé deux fois ?

00:42:20 Mais oui c'est ce qu'elle vient de dire

00:42:22 Elle a regardé deux fois la folle parenthèse

00:42:24 Elle comprend pas le français

00:42:26 Vous avez pas compris ?

00:42:28 J'ai traduit en bengali mais elle est complètement française

00:42:30 Mais oui bien sûr, ce sont des critiques françaises

00:42:32 La critique numéro 2

00:42:34 on l'a traduite en critique française

00:42:36 mais que j'ai traduite en tamoul

00:42:38 Ecoutez

00:42:40 Bonne ou mauvaise critique ?

00:42:52 On va changer un peu, je vais dire mauvaise

00:42:54 Non elle est pas mal

00:42:56 Dark Bergamot vous a mis 4,5 sur 5

00:42:58 et la critique qu'elle a listée est la suivante

00:43:00 "J'avais déjà vu le premier spectacle en le piratant sur un site russe

00:43:02 sous-titré en espagnol

00:43:04 La qualité du DVD est bien meilleure"

00:43:06 Je demande à voir quand même

00:43:08 "L'infolie" piratée par un site russe

00:43:10 La critique numéro 3

00:43:12 on l'a traduite en finlandais

00:43:14 Bonne ou mauvaise critique ?

00:43:26 Dégueulasse

00:43:28 Grego 24 vous a mis 1,5 sur 5

00:43:30 et sa critique est

00:43:32 "Ça m'énerve ces humoristes qui veulent absolument chanter

00:43:34 ce spectacle et laisser la chanson aux gens dont c'est le métier"

00:43:36 Il est un peu énervé

00:43:38 La critique numéro 4 c'est du coréen

00:43:42 "Voyagez-en,

00:43:44 elle a un T sur la marque de Namatv

00:43:46 et moi, je n'aime pas

00:43:48 les critiques de l'élite

00:43:50 de la gauche, donc je mets 0 sur la liste"

00:43:52 Bonne ou mauvaise critique ?

00:43:54 Très mauvaise

00:43:56 Ça fait partie des critiques

00:43:58 Quand je dis "on prend des critiques mauvaises qui ne nous font rien"

00:44:00 ça fait baisser la note

00:44:02 C'est pas de votre faute

00:44:04 La critique laissée par JB

00:44:06 "Je l'ai pas vue mais je mets 0

00:44:08 parce qu'elle a eu 3 T dans Télérama

00:44:10 et j'aime pas du tout leur goût de bobo gauchiste élitiste"

00:44:12 On a vérifié

00:44:14 et c'est vrai, Michel Bourset de Télérama

00:44:16 vous avez mis cette note à la folle parenthèse

00:44:18 Le gars ça l'a énervé, il a critiqué sans le voir

00:44:20 On finit avec la cinquième

00:44:22 et dernière, c'est du Khmer

00:44:24 "C'est bien, mais je prends des critiques

00:44:26 car je n'ai pas de réflexion

00:44:28 sur les commentaires

00:44:30 que j'ai vu sur le chat

00:44:32 sur le Télérama Marie-Claire

00:44:34 Je sais, c'est dur

00:44:36 Bonnes ou mauvaises critiques ?

00:44:38 4/5

00:44:40 C'est pas mal

00:44:42 "C'est sympa, mais j'enlève

00:44:44 une étoile car il y a beaucoup moins

00:44:46 d'interaction à la télé que quand j'avais vu

00:44:48 sur scène au Théâtre Marigny"

00:44:50 C'est le principe pour le DVD

00:44:52 C'est Yann Folli qui fait son bon dimanche show

00:44:54 sur RTL, on se retrouve dans quelques instants

00:44:56 à tout de suite

00:44:58 [Musique]

00:45:00 Au premier jour,

00:45:02 Dieu créa l'homme et la femme

00:45:04 Le reste de la semaine,

00:45:06 il créa la nourriture,

00:45:08 la nature, le soleil,

00:45:10 les animaux, le jet-ski,

00:45:12 la gingivite, le moonwalk,

00:45:14 un store

00:45:16 Bref,

00:45:18 après une semaine de boulot,

00:45:20 rien de tel qu'un bon dimanche show

00:45:22 Bruno Guillon sur RTL

00:45:24 [Musique]

00:45:26 Bruno Guillon sur RTL

00:45:28 [Musique]

00:45:30 Yann Folli fait son bon dimanche show

00:45:32 jusqu'à 15h30 sur RTL

00:45:34 Son nouveau one-woman show s'appelle

00:45:36 "La Folle"

00:45:38 Les 1, 2, 3 et 4

00:45:40 juin prochains, ce sera au Théâtre des Variétés

00:45:42 Pour l'instant, vous pouvez

00:45:44 l'applaudir en France. Vous vous souvenez de votre

00:45:46 le premier volet de cette trilogie

00:45:48 où vous avez dit "Mais si, cette fois, maintenant j'y vais

00:45:50 je vais faire des imitations, je vais les porter,

00:45:52 je vais écouter les conseils que m'ont donnés des gens

00:45:54 comme Goldman et autres. - C'est Jean-Claude Brialy

00:45:56 en fait, parce que j'ai fait le dernier

00:45:58 ramatuel de son vivant

00:46:00 et il m'avait

00:46:02 demandé, il m'avait dit "Fais-moi plaisir,

00:46:04 imite-moi Jeanne sur scène, fais-moi ci,

00:46:06 fais-moi là-là" et du coup, mon show, il a fait

00:46:08 2h15, 2h30 quoi, un ramatuel

00:46:10 et après, on est allé

00:46:12 dîner sur la plage, là, comme il faisait toujours

00:46:14 et il m'a dit

00:46:16 "Tu devrais..." Il dit "Laurent, je vais

00:46:18 tu dois appeler Robert Hossein" qui était à l'époque

00:46:20 directeur du Marigny

00:46:22 et il a envoyé Laurent là-bas, il a dit "Il faut

00:46:24 que Jeanne fasse... Allez le voir monter

00:46:26 un truc" C'est vraiment lui le déclencheur

00:46:28 il nous a beaucoup aidé

00:46:30 de ce côté-là et donc

00:46:32 après, il y a eu à la suite

00:46:34 la fameuse parenthèse goldmanienne

00:46:36 et puis du coup, j'ai commencé à écrire

00:46:38 et 3 mois après, c'était prêt, on a démarré

00:46:40 le 7 juin 2009

00:46:44 non, je sais plus

00:46:46 - 2007 - 2007, pardon

00:46:48 - Mais comment... Alors les premières voix

00:46:50 il y a des imitations qu'on tient

00:46:52 à force d'entendre des chanteurs, etc

00:46:54 là, aujourd'hui, vous êtes dans une dynamique où vous

00:46:56 vous dites "Tiens, je vais essayer de la choper

00:46:58 celle-ci, de la travailler pour l'amour"

00:47:00 comment vous fonctionnez par rapport à ça ? Vous passez au feeling ?

00:47:02 - Alors, pour les

00:47:04 jeunes filles, oui, les jeunes chanteuses

00:47:06 tout ça, je retravaille

00:47:08 j'écoute, c'est pour donner

00:47:10 le son global, mais

00:47:12 je ne suis pas imitatrice

00:47:14 dans le sens où je...

00:47:16 je n'ai pas ajusté

00:47:18 une performance vocale, on n'est pas là-dessus

00:47:20 c'est mélangé, on est dans l'humour

00:47:22 avec des rémunéreances

00:47:24 de jeunesse, mais

00:47:26 avant tout, moi, j'ai commencé à imiter

00:47:28 à l'école, donc j'imitais les profs

00:47:30 les copines, après si

00:47:32 par exemple, Bruno, vous m'invitez un soir

00:47:34 à dîner chez vous, et puis

00:47:36 qu'il y a 2-3 femmes à table, je vais vous les faire

00:47:38 en sortant

00:47:40 - Sans les connaître - Oui, sans les connaître

00:47:42 parce que c'est un truc d'oreille

00:47:44 c'est pas vraiment une recherche

00:47:46 c'est plus dans...

00:47:48 je crois que le son

00:47:50 a énormément d'importance, et puis

00:47:52 l'imitation, c'est vraiment quelque chose qui s'enregistre

00:47:54 au niveau du cerveau, et qui tout de suite

00:47:56 descend sur les cordes vocales

00:47:58 c'est toute une... en plus, on a

00:48:00 un défaut, nous les imitateurs, c'est qu'on a

00:48:02 un défaut au niveau du palais

00:48:04 voilà, Jean Habitbol

00:48:06 le grand ORL, vous expliquerez

00:48:08 exactement comment ça se passe, mais

00:48:10 en tout cas, c'est ce petit grain de folie

00:48:12 allez, on va oser pour le coup, parce que

00:48:14 je m'amusais

00:48:16 très tôt avec ça

00:48:18 j'ai commencé tôt, et puis mes parents

00:48:20 adoraient ça, ça les faisait marrer, les carpentiers

00:48:22 alors, quand on se mettait devant

00:48:24 les carpentiers, c'est "refais machine"

00:48:26 "refais", voilà, c'était comme ça

00:48:28 mais après, j'ai commencé aussi tôt

00:48:30 à imiter dans ma carrière

00:48:32 sur des plateaux télé, on me demandait

00:48:34 voilà, et

00:48:36 j'ai d'ailleurs fait un

00:48:38 joli mémorat avec Jean-Paul Belmondo

00:48:40 Michel Druckel nous avait reçus

00:48:42 on est dans les années 90

00:48:44 et Jean-Paul, en fait, il adorait imiter

00:48:46 et il imitait Michel Simon

00:48:48 il nous avait demandé de faire Arletty et Michel Simon

00:48:50 et donc

00:48:52 et c'est pour ça

00:48:54 que j'ai eu

00:48:56 il y a des gens

00:48:58 aussi qui imitent, par exemple

00:49:00 Jean Dujardin, il imite très bien

00:49:02 il n'en fait pas une profession, mais je veux dire

00:49:04 voilà, c'est ça, on est issu

00:49:06 il y a des artistes comme ça, issus

00:49:08 du musical, je dirais, avec

00:49:10 un mélange de plein de choses

00:49:12 mais d'ailleurs, qui reprend, qui donne

00:49:14 qui rend hommage aux artistes

00:49:16 qu'on avait il y a très très très longtemps

00:49:18 qui pouvaient faire autant du cinéma, de la chanson

00:49:20 quelqu'un comme Brel, même

00:49:22 comme Piaf, comme... - Ouais, comme Montand

00:49:24 comme Gianni, ces gens-là

00:49:26 qui étaient multicasquettes - Voilà, c'est ça, exactement

00:49:28 - Et Eliane, j'ai fouillé votre Instagram, c'est un bon moyen de voir

00:49:30 ce qui intéresse et ce qui touche les gens que je reçois

00:49:32 et j'ai remarqué que parmi les postes promos pour votre travail

00:49:34 vous postez aussi de jolis paysages

00:49:36 avec des messages pleins d'espoir

00:49:38 des messages pleins de bienveillance, de gratitude

00:49:40 d'amour, d'espoir

00:49:42 il y a limite une dimension un peu

00:49:44 ésotérique chez vous et j'ai envie

00:49:46 que vous montiez une communauté, Charliane

00:49:48 j'ai envie que

00:49:50 vous montiez une communauté dont vous seriez

00:49:52 le gourou parce que je pense

00:49:54 que le monde ne s'en porterait

00:49:56 que mieux

00:49:58 et d'ailleurs

00:50:00 Charliane, si vous étiez à la tête

00:50:02 d'une communauté, comment est-ce qu'on

00:50:04 pourrait appeler vos disciples ?

00:50:06 Les foliens ?

00:50:08 Les petits grains, j'aimerais bien

00:50:12 les petits grains et les petites graines

00:50:14 Et alors votre symbole, ce serait quoi du coup, Charliane ?

00:50:16 Je pense

00:50:18 que ce sera un micro

00:50:20 Et qu'est-ce que vous prôneriez dans cette

00:50:22 communauté dont vous seriez le gourou ?

00:50:24 Quelle valeur ?

00:50:26 Ouh là, les valeurs,

00:50:28 ce dont vous avez parlé, de bienveillance, de respect

00:50:30 d'honnêteté

00:50:32 de beaucoup de choses

00:50:34 Et alors qu'est-ce qu'on n'aurait absolument pas

00:50:36 le droit de faire dans la communauté

00:50:38 des petits grains ?

00:50:40 Oh, beaucoup de choses

00:50:42 de m'acheter du chewing-gum, je peux devenir folle

00:50:44 je peux tuer, je suis misophone

00:50:46 D'accord, et d'ailleurs

00:50:48 j'ai mis un mot en fin

00:50:52 après des années à ce problème-là

00:50:54 c'est misophone, c'est Bruno Salomon

00:50:56 qui en a écrit un livre

00:50:58 et voilà, et c'est terrible

00:51:00 donc j'interdirais

00:51:02 le chewing-gum et les bruits

00:51:04 Vous êtes gourou, vous faites ce que vous voulez, vous êtes gourou

00:51:06 Alors du coup par contre, quelle serait

00:51:08 la qualité principale pour faire partie

00:51:10 de votre communauté ?

00:51:12 La sincérité, j'aime bien

00:51:14 Et votre devise, ce serait quoi ?

00:51:16 Et bien ce serait

00:51:18 tout est possible à condition que

00:51:20 tu saches entendre, voir

00:51:22 et

00:51:24 ressentir

00:51:26 Et enfin, quelles offrandes devraient

00:51:28 vous faire vos disciples ?

00:51:30 Bien vu, par le gourou, on devrait vous offrir quoi ?

00:51:32 Tout ce qu'on peut faire

00:51:34 au chocolat

00:51:36 Ok, je vais

00:51:38 faire partie

00:51:40 de ce mouvement, je peux vous le dire

00:51:42 C'est Yann Folli qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL

00:51:44 On va se retrouver dans quelques secondes, à tout de suite

00:51:46 (Musique)

00:51:48 (Musique)

00:51:50 (Musique)

00:51:52 RTL

00:51:54 14h15 à 30

00:51:56 Le Bon Dimanche Show

00:51:58 Avec Bruno Guillon

00:52:00 Merci d'être avec nous et toujours aussi fidèles au Bon Dimanche Show

00:52:02 sur RTL, encore une demi-heure à passer

00:52:04 ensemble avec Yann Folli

00:52:06 Yann qui sera les 1, 2, 3 et 4 juin

00:52:08 prochains sur la scène

00:52:10 du Théâtre des variétés, magnifique théâtre

00:52:12 parisien pour La Folle

00:52:14 Reparenthèse

00:52:16 Yann, on le disait, c'est le 3ème volet

00:52:18 d'une trilogie, ça veut dire que ça marque

00:52:20 un point d'arrêt après

00:52:22 normalement, la suite, c'est quoi vos projets ?

00:52:24 Je sais que vous fournissez toujours

00:52:26 2000 idées et donc je doute

00:52:28 que vous êtes déjà dans l'après

00:52:30 Oui, quoique ça a un petit peu changé

00:52:32 depuis le confinement

00:52:34 parce que je trouve que

00:52:36 je vis davantage l'instant présent

00:52:38 ce qui est pas mal, je vais quand même

00:52:40 aller jusqu'en... c'est prévu

00:52:42 jusqu'à bien l'été

00:52:44 2024 encore avec ce show

00:52:46 donc c'est encore une longue route

00:52:48 et

00:52:50 oui, il y a des projets

00:52:52 à venir mais les projets sont des

00:52:54 projets, encore faut-il les concrétiser

00:52:56 mais ils seront dans la musique

00:52:58 Ah !

00:53:00 C'est vrai que ça fait du bien, tout à l'heure quand on a

00:53:02 attaqué l'émission, on a réécouté

00:53:04 Ah bah oui

00:53:06 c'est mon premier cheval de bataille

00:53:08 comme on dit

00:53:10 Vous avez conscience quand même que

00:53:12 pour certains fans de

00:53:14 Liane Folli, la découverte de

00:53:16 Liane Folli s'est fait justement plus par le côté

00:53:18 spectacle, show, imitation

00:53:20 plus que pour le côté

00:53:22 Ah bah les tubes, moi

00:53:24 cette chanson-là, quand vous aviez fait

00:53:26 cette reprise était extraordinaire

00:53:28 J'ai

00:53:30 adoré

00:53:32 Bien sûr

00:53:34 mais je crois

00:53:36 que vous savez quand à un moment donné

00:53:38 c'est difficile aussi pour vous et les médias

00:53:40 de résumer en quelques mots

00:53:42 35 ans

00:53:44 J'ai fait énormément d'albums, je fais beaucoup de choses

00:53:46 je travaille avec des gens merveilleux mais

00:53:48 j'entends toujours "Où ça va Samia"

00:53:50 au fur et à mesure qu'il y ait mon empreinte

00:53:52 et après Balavoine

00:53:54 Il s'est passé plein de choses entre temps

00:53:56 Voilà

00:53:58 *musique*

00:54:00 Ah ça c'est

00:54:02 ma Mahoudi

00:54:04 Moi si vous me dites ça, je peux vous dire que je ne suis pas comme tous les autres

00:54:06 Moi du "Liane Folli"

00:54:08 je peux en balancer autant que vous voulez

00:54:10 Faites bien attention

00:54:12 *rires*

00:54:14 Non, en fait, oui mon dernier album date

00:54:16 de 2016

00:54:18 c'était "Crooneuse"

00:54:20 qui a eu d'ailleurs des excellentes

00:54:22 critiques

00:54:24 Dès qu'il y a un nouvel album, vous revenez me voir Liane

00:54:26 Ça ne se passera pas sous cette forme-là

00:54:28 Vous verrez, ça sera autre chose

00:54:30 Et peut-être pas ici

00:54:32 mais ça viendra vers vous

00:54:34 Quoi qu'il arrive, je ne bougerai pas et j'aurai des cartouches de "Liane Folli"

00:54:36 Bruno, vous êtes fidèle

00:54:38 Je le suis

00:54:40 Et surtout

00:54:42 merveilleux

00:54:44 Et surtout authentique

00:54:46 Rare, Bruno

00:54:48 Évidemment

00:54:50 Vous êtes un homme rare, Bruno Guillaume

00:54:52 Est-ce qu'on a bien pensé à mettre le pub

00:54:54 de Liane comme message interne

00:54:56 évidemment

00:54:58 Liane, on disait que vous avez un large répertoire de voix

00:55:00 que vous imitez et c'est d'ailleurs

00:55:02 un arbre avec lequel vous jouez depuis plusieurs années

00:55:04 Je me suis demandé ce que les gens

00:55:06 que vous imitez

00:55:08 pourraient dire de vous

00:55:10 Par exemple

00:55:12 si je pose la question à Laetitia Halidé

00:55:14 Laetitia, vous pensez quoi de Liane Folli

00:55:16 chanteuse ?

00:55:18 Je pensais qu'elle n'avait pas

00:55:20 suffisamment

00:55:22 une voix assez belle

00:55:24 pour chanter avec mon Johnny

00:55:26 Voilà

00:55:28 Roselyne Bachelot

00:55:30 Vous avez déjà croisé Liane au Grosse Tête ?

00:55:32 Oui, on s'amuse ensemble

00:55:34 avec Liane

00:55:36 on se raconte des tas de choses

00:55:38 parce que finalement

00:55:40 elle est là depuis longtemps, comme moi

00:55:42 on en a chié des ronds de chapeau

00:55:44 C'est extraordinaire

00:55:46 On l'a eu il n'y a pas très longtemps

00:55:48 Roselyne, je ferme les yeux, c'est la personne

00:55:50 Lyle Renaud, Charline

00:55:52 quand vous entendez Liane Folli qui se décrit comme une sexy

00:55:54 génère, ça vous évoque quoi ?

00:55:56 Ça veut dire qu'elle a le temps

00:55:58 Parce que, comment je pourrais dire

00:56:00 moi bientôt centenaire, vous êtes au courant ?

00:56:02 Je suis au courant

00:56:04 Bruno, je vais avoir 95 ans

00:56:06 et toujours en pleine forme

00:56:08 et c'est normal, je bouffe des grosses tartines

00:56:10 de maroilles le matin

00:56:12 Muriel Robin

00:56:14 ça vous fait quoi de voir une chanteuse

00:56:16 empiéter sur vos plats de bande d'humoristes ?

00:56:18 Et ben, ça fait chier

00:56:20 Hein ? Qu'est-ce que t'en penses toi ?

00:56:22 T'as un qui prend ta place ?

00:56:24 Qu'est-ce que tu dis ?

00:56:26 En plus, il a la même voix que toi

00:56:28 Qu'est-ce que tu veux dire ?

00:56:30 Et ben voilà, je me rattrape

00:56:32 je fais autre chose

00:56:34 (rires)

00:56:36 C'est Golen, royal

00:56:40 Est-ce que vous pensez que

00:56:42 Liane Folli aurait sa place en politique ?

00:56:44 Oh absolument

00:56:46 Je lui ai déjà répété tellement de fois

00:56:48 Je pense qu'elle a

00:56:50 vraiment un avenir

00:56:52 Peut-être ministre de la culture

00:56:54 Pourquoi pas ?

00:56:56 C'est une bonne idée

00:56:58 Et enfin, je vais profiter du passage

00:57:00 de Catherine Fraud pour lui poser cette question

00:57:02 Chère Catherine, qu'est-ce que vous pensez de Liane Folli

00:57:04 comédienne ?

00:57:06 Moi, elle s'évertue à m'imiter

00:57:08 Je lui ai dit l'autre jour

00:57:10 "Mais j'ai pas cette voix de débile"

00:57:12 Mais moi, je me reconnais même pas

00:57:14 Je vous jure

00:57:16 Elle m'imite, elle parle d'orgasme

00:57:18 de trucs comme ça, je sais même pas ce qu'elle dit

00:57:20 C'est extraordinaire

00:57:22 Liane Folli est avec nous

00:57:24 Elle fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL

00:57:26 On va se retrouver dans quelques instants

00:57:28 A tout de suite

00:57:30 Jusqu'à 15h30, la direction de RTL

00:57:36 décline toute responsabilité

00:57:38 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne

00:57:40 Bruno Guillon, c'est le Bon Dimanche Chaud

00:57:42 Je suis encore sur les imitations

00:57:46 que vous avez pu faire tout à l'heure, Liane

00:57:48 Est-ce que vous en êtes déjà servi de ces imitations pour piéger des gens ?

00:57:50 Bien sûr, oui, il y a longtemps

00:57:52 Oui, parce que c'est très amusant

00:57:54 ou alors, ça peut être aussi de l'anonymat

00:57:56 prendre une voix de femme plus âgée

00:58:00 piéger des services

00:58:02 ça m'est souvent arrivé

00:58:04 j'aimais bien quand il y avait le truc

00:58:06 vous savez qu'ils avaient pris avec la musique

00:58:08 de "Toutou you too"

00:58:10 110, je sais pas quoi

00:58:12 219

00:58:14 Je faisais des mamies très âgées

00:58:16 qui étaient seules et qui s'embêtaient

00:58:18 pour qu'ils chantent

00:58:20 et qui leur demandaient

00:58:22 "Vous pouvez me chanter la chanson ?

00:58:24 Je suis toute seule, chantez-moi la chanson"

00:58:26 Et le mec était sérieux

00:58:28 ou la fille au départ, et puis au bout d'un moment il craquait

00:58:30 "118, 218"

00:58:32 C'est un poteur !

00:58:34 T'arrives à faire n'importe quoi

00:58:36 réserver, ça c'est un peu plus

00:58:38 salopard, mais réserver

00:58:40 des tables de restaurant

00:58:42 Alors

00:58:44 on fait une grande fête, 130, vous avez de la place ?

00:58:46 Bien sûr Madame Robin !

00:58:48 Mais non !

00:58:50 Non, après on disait que c'était une blague

00:58:52 On faisait ça avec des copains, on rigolait bien

00:58:54 J'adore l'idée

00:58:56 Liane, on le disait, vous êtes chanteuse, vous êtes imitatrice

00:58:58 vous êtes animatrice, vous êtes productrice

00:59:00 vous êtes autrice

00:59:02 vous savez tout faire, à tel point qu'on vous surnomme

00:59:04 le "Couteau Suisse"

00:59:06 C'est une vraie info votre surnom, on vous appelle vraiment

00:59:08 le "Couteau Suisse"

00:59:10 Depuis longtemps d'ailleurs

00:59:12 Je pense que ce sont les Belges qui ont commencé à m'appeler comme ça

00:59:14 Peut-être, mais je ne sais pas

00:59:16 si vous le savez, le couteau suisse le mieux équipé

00:59:18 détient un record du monde

00:59:20 Ce couteau suisse s'appelle le Wenger SA Swiss Army

00:59:22 Il a 16 980

00:59:24 Non, pardon

00:59:26 Ce couteau suisse s'appelle le Wenger SA Swiss Army

00:59:28 Il détient 87 outils

00:59:30 et 141 fonctions

00:59:32 Et bien je me suis servi de ce couteau

00:59:34 pour votre interview "Couteau Suisse"

00:59:36 Dans un couteau suisse on peut trouver un ouvre-boîte

00:59:38 Du coup, Liane, vous êtes plus

00:59:40 cuisine à l'ancienne où il faut tout préparer

00:59:42 ou vous êtes du genre à vous ouvrir une boîte

00:59:44 ou à passer un plat tout prêt au micro-ondes ?

00:59:46 Non, j'adore faire la cuisine, c'est le temps qui manque

00:59:48 Mais la cuisine à la maison,

00:59:50 je viens de Lyon

00:59:52 Maman était fin cordon bleu

00:59:54 J'avais un grand-père maternel qui était chef

00:59:56 qui avait son restaurant en Algérie

00:59:58 Non, non, on est la cuisine

01:00:00 Une question top chef, c'est quoi votre plat signature Liane ?

01:00:02 Si jamais vous avez le temps de préparer

01:00:04 quelque chose à manger

01:00:06 C'est carrément très "ole ole" c'est la paella

01:00:08 Dans un couteau suisse

01:00:10 il y a un tournevis

01:00:12 et comme son nom l'indique, avec un tournevis on serre la vis

01:00:14 Serrer la vis c'est aussi une manière

01:00:16 de dire qu'on est sévère

01:00:18 Est-ce que vous êtes du genre sévère dans la vie

01:00:20 ou au travail, Charliane ?

01:00:22 C'est pas sévère, c'est plutôt

01:00:24 perfectionniste ?

01:00:26 Oui, c'est ça, et puis ça a vraiment des inconvénients

01:00:28 parfois, parce qu'on ne nous comprend

01:00:30 pas toujours

01:00:32 Donc

01:00:34 c'est toujours la recherche

01:00:36 de l'amélioration, on peut mieux faire

01:00:38 et puis oui j'ai été

01:00:40 dans le passé beaucoup plus

01:00:42 radical, etc

01:00:44 et c'est parce que j'étais pas sur la même longueur

01:00:46 d'onde que certaines personnes

01:00:48 Dans les couteaux suisses, on trouve

01:00:50 une grande lame en acier inoxydable

01:00:52 qui sert forcément à couper

01:00:54 Et vous quand vous coupez les ponts

01:00:56 Liane, c'est à vie ou vous pouvez revenir ?

01:00:58 Vous avez le genre en punir ?

01:01:00 Non c'est à vie, moi je suis sagitaire

01:01:02 J'ai quelque chose

01:01:04 je peux très très longtemps être patiente

01:01:06 pendant très longtemps

01:01:08 revenir vers les personnes

01:01:10 au contraire, je suis toujours celle

01:01:12 qui revient

01:01:14 Et puis au bout d'un moment

01:01:16 on s'aperçoit aussi que

01:01:18 la vie fait qu'on a toujours besoin

01:01:20 de refaire son cercle intime

01:01:22 de fréquenter d'autres personnes

01:01:24 sinon on n'avance pas, si on vit toujours dans le passé

01:01:26 c'est pas très possible

01:01:28 Dans un couteau suisse, il peut y avoir

01:01:30 une scie à bois, le chien aussi

01:01:32 à bois

01:01:34 Vous êtes plutôt chien ou chat Liane ?

01:01:36 Ah, chien, si je pouvais

01:01:38 j'aurais toutes les races de chien

01:01:40 Vous en avez ?

01:01:42 Je suis amoureuse des chiens

01:01:44 pas en ce moment mais j'en ai eu toute ma vie

01:01:46 et c'est à dire

01:01:48 qu'après, oui

01:01:50 moi je voyage beaucoup, il y a certains

01:01:52 endroits où ils ne se sont

01:01:54 pas admis

01:01:56 ou alors je me dis, quand même je prends de l'âge aussi

01:01:58 donc c'est 20 ans

01:02:00 un chien, c'est 20 ans de vie

01:02:02 ça dépend les modèles, il y en a c'est beaucoup plus court

01:02:04 Non mais en général

01:02:06 les chiens je les aime trop pour

01:02:08 les rendre malheureux

01:02:10 mais j'adorerais

01:02:12 Liane, dans un couteau suisse, on a l'incontournable tiers bouchon

01:02:14 côté vin, vous êtes plutôt rouge ou blanc ?

01:02:16 Ah, je ne bois pas d'alcool

01:02:18 plus d'alcool du tout depuis des années

01:02:20 D'accord, et enfin, dans un couteau suisse, on trouve

01:02:22 une loupe aussi

01:02:24 Qu'est-ce que vous regardez de près chez les gens ?

01:02:26 C'est quoi la première chose que vous regardez chez les gens Liane ?

01:02:28 Leurs yeux

01:02:30 Leur comportement

01:02:32 et ouais, leurs yeux

01:02:34 pour moi, on dit beaucoup, et la voix

01:02:36 alors la voix c'est

01:02:38 je crois que la reconnaissance, non, ça se dit pas sur une voix

01:02:40 de séduction, au son

01:02:42 de la voix, puisque c'est vraiment

01:02:44 quelque chose qui est très développé chez moi

01:02:46 je peux détecter si la personne

01:02:48 est en train de mentir

01:02:50 ou de... c'est la voix qui

01:02:52 le ton

01:02:54 de la voix, quand quelqu'un est touché

01:02:56 profondément, quand il essaye de cacher

01:02:58 ça se ressent rien

01:03:00 je vais fermer les yeux rien qu'en l'entendant

01:03:02 ça va au niveau de ma voix pour l'instant Liane ?

01:03:04 Ouais, elle ressemble bien

01:03:06 à votre fond intérieur

01:03:08 ça doit pas être joli joli

01:03:10 C'est Liane Folli qui fait son Bon Dimanche Show

01:03:14 on va se retrouver dans quelques instants sur RT

01:03:16 à tout de suite ça

01:03:18 *Générique*

01:03:20 *Générique*

01:03:22 Le Bon Dimanche Show ? Même mon chien est fan

01:03:24 *Bouf bouf*

01:03:26 Tout à fait d'accord, moi aussi c'est mon moment

01:03:28 préféré dans l'émission

01:03:30 Bruno Guillon sur RTL

01:03:32 Liane Folli fait son Bon Dimanche Show sur RTL

01:03:34 les premiers 2, 3 et 4 juin

01:03:36 prochain, la folle repare en thèse

01:03:38 c'est un extraordinaire spectacle

01:03:40 et pour cause c'est un spectacle

01:03:42 RTL, placement de produit

01:03:44 vous avez vu, on est obligé

01:03:46 Oui mais enfin c'est une histoire d'amour

01:03:48 avec RTL, c'est vrai bien sûr

01:03:50 parce que la seule, la seule qui a passé en premier

01:03:52 au fur et à mesure

01:03:54 c'était Monique Lemarché, c'est elle qui a vraiment

01:03:56 fait le succès de cette chanson

01:03:58 Monument d'RTL

01:04:00 Elle avait un vrai coup de coeur

01:04:02 et à l'époque c'est vrai que c'est... alors que tout le monde

01:04:04 trouvait ça très étrange, ça commençait

01:04:06 *Bon bon bon bon*

01:04:08 *Je t'écris des bons*

01:04:10 Personne voulait le passer en radio

01:04:12 c'est elle qui a donné le...

01:04:14 qui avait dit "oui tout le monde a suivi"

01:04:16 Mais alors justement ça tombe bien que vous parlez de ça, j'aimerais qu'on revienne sur vos débuts

01:04:18 en préparant l'émission Liane, j'ai vu que

01:04:20 au début vous aviez prêté votre voix

01:04:22 pour des spots de pub

01:04:24 Bien sûr, oui oui, c'est à dire que moi

01:04:26 je faisais du bal et puis en même temps

01:04:28 je cherchais du travail donc

01:04:30 je faisais une petite émission aussi de radio

01:04:32 parce que la FM venait de démarrer

01:04:34 dans une radio à Fourvière

01:04:36 je faisais une petite émission de jazz blues

01:04:38 que j'aimais bien, je passais et puis en même temps

01:04:40 oui il y avait beaucoup de studios à Lyon

01:04:42 et comme c'était le réveil de la

01:04:44 de la radio FM, beaucoup de demandes

01:04:46 de jingle, de publicité etc

01:04:48 donc oui j'ai démarré comme ça

01:04:50 c'était l'étape après le bal

01:04:52 en fait il y avait le bal, il y avait le studio

01:04:54 et après le studio il y avait des...

01:04:56 on a cherché des partenaires

01:04:58 des complices de travail

01:05:00 et de faire des maquettes et après pour

01:05:02 monter à la capitale, je disais avant

01:05:04 pour aller monter à la capitale

01:05:06 Il paraît que votre premier grand rendez-vous

01:05:08 avec un grand directeur artistique

01:05:10 vous l'avez eu à cause d'un quiproquo

01:05:12 c'est quoi cette histoire ?

01:05:14 c'est à dire que j'étais assez culottée

01:05:16 quand même et

01:05:18 je connaissais personne alors

01:05:20 j'ai acheté

01:05:22 le guide du show business à l'époque

01:05:24 et je regardais, je regardais et je me disais

01:05:26 je vais bien voir quelque chose et je vois

01:05:28 Virgine Fabrice Nataf, directeur artistique

01:05:30 je me dis bon, je vais essayer

01:05:32 mais j'appelle toutes les maisons de disques

01:05:34 plusieurs fois pour un rendez-vous

01:05:36 et à l'époque les gens me disent

01:05:38 "envoyez votre cassette"

01:05:40 et là

01:05:42 c'est Virgine, j'y vais au culot

01:05:44 et la fille me dit

01:05:46 c'est synchronicité totale

01:05:48 la fille me dit "je voudrais parler

01:05:50 à Fabrice Nataf" donc déjà je connais son nom

01:05:52 donc elle se dit, elle doit le connaître

01:05:54 et elle me dit "c'est la part de qui ?"

01:05:56 je lui dis "Madame Folli"

01:05:58 et elle me dit "ne quittez pas, je vous le passe"

01:06:00 oh la vache, il y a un truc

01:06:02 et elle me le passe, il me dit "vous voulez venir quand ?

01:06:04 vous avez des chansons à me faire écouter"

01:06:06 il y a un gros problème

01:06:08 et donc voilà, et quand j'arrive

01:06:10 il me dit

01:06:12 "elle n'est pas venue Jeanne Folli ?"

01:06:14 et c'était Jeanne Folli

01:06:16 qui était une très célèbre

01:06:18 journaliste à l'époque de Libération

01:06:20 et donc

01:06:22 il a quand même écouté les chansons

01:06:24 je pense qu'il y a

01:06:26 des histoires

01:06:28 qui se passent, qui sont magiques

01:06:30 et qui aident à arriver

01:06:32 voilà

01:06:34 et après, ça c'est le début

01:06:36 le début, j'étais déjà

01:06:38 très heureuse, mais après

01:06:40 la route est longue

01:06:42 et pleine d'embûches

01:06:44 je suis sortie souvent de la route jaune

01:06:46 - Oui alors il y a des embûches, mais il y a aussi des succès

01:06:48 je voudrais m'arrêter sur l'année 1999

01:06:50 - Ah bah évidemment

01:06:52 - C'est une chanson de Daniel Balavoine

01:06:54 "La vie ne m'apprend rien"

01:06:56 c'est un carton

01:06:58 gigantesque

01:07:00 - Oui, je me suis battue pour qu'elle sorte cette chanson

01:07:02 - Magnifique chanson

01:07:04 - C'est casse-gueule de reprendre du Balavoine

01:07:06 - C'est à dire qu'on a une période où plus personne

01:07:08 ne parle de Daniel Balavoine, plus personne

01:07:10 et je vais vous dire comment c'est

01:07:12 arrivé, il y a les boys band à cette époque là

01:07:14 et j'entends

01:07:16 une reprise de Cabrel

01:07:18 et

01:07:20 je me dis, oh là là

01:07:22 ils vont bientôt reprendre Balavoine comme c'était vraiment

01:07:24 mon artiste préféré, il vaut mieux

01:07:26 le faire, je vais le faire quand même

01:07:28 et je choisis une chanson qui franchement

01:07:30 n'était pas un tube parce que 20 ans avant

01:07:32 en 78, ça n'avait pas du tout marché

01:07:34 "La vie ne m'apprend rien"

01:07:36 et envers et contre tous

01:07:38 j'avais envie de cette chanson

01:07:40 et cette chanson avait un

01:07:42 propos avant-gardiste pour l'époque

01:07:44 et ça a marché et ça a plu

01:07:46 à des générations et je suis heureuse

01:07:48 parce que c'est avec ça qu'on a

01:07:50 recommencé à parler de Balavoine

01:07:52 - Alors justement, on a décidé

01:07:54 de vous faire l'interview, j'ai appris

01:07:56 qui vous a appris à rire ?

01:07:58 - Mes parents

01:08:00 et mes parents et ce qu'ils me montraient aussi

01:08:02 - Alors vous allez voir, je pense que vos parents vont

01:08:04 revenir souvent parce que j'allais vous dire qui vous a appris

01:08:06 à aimer la chanson

01:08:08 - La musique qu'ils écoutaient

01:08:10 - Ouais ? - Oui

01:08:12 - Donc plutôt Tamla Motown, musique nord-américaine

01:08:14 - Tamla Motown, un "Sun and Fire"

01:08:16 quand je suis née c'était

01:08:18 cette période-là, la Motown absolument

01:08:20 et puis Sinatra et

01:08:22 voilà tous ces gens-là

01:08:24 les grands orchestres, Glenn Miller

01:08:26 tout ça de jazz, ouais ouais c'est ça

01:08:28 - Qui vous a appris à aimer la scène ?

01:08:30 - Alors la scène

01:08:36 c'est

01:08:38 encore à nouveau mes parents qui m'ont

01:08:40 montré la voie de la scène

01:08:42 après je pourrais pas vous répondre

01:08:44 Dieu ! - Très bien mais vous allez voir

01:08:46 on n'ira pas vérifier, qui vous a appris à aimer

01:08:48 Liane ?

01:08:50 - Je pense que j'avais ça

01:08:52 déjà à la naissance en moi

01:08:54 l'amour, oui

01:08:56 - Qui vous a appris

01:08:58 - Ah ça dépend de ce qu'on parle, on parle de l'amour

01:09:00 ou l'amour, l'amour ?

01:09:02 - Alors parlons de l'amour

01:09:04 (rires)

01:09:06 Non

01:09:08 - Très jeune, très jeune, pardon

01:09:10 (rires)

01:09:12 - Qui vous a appris une chance du travail ?

01:09:14 - Ah ça mes parents, c'était des travailleurs

01:09:16 il y avait que ça qui comptait

01:09:18 travail, travail, je veux dire il y avait un petit peu

01:09:20 une forte discipline

01:09:22 et alors surtout

01:09:24 ma mère qui me disait toujours "tu ne te feras

01:09:26 jamais entretenir par un mec"

01:09:28 et voilà

01:09:30 - Mais ça c'est ce côté ancienne école qui était bien aussi

01:09:32 ça permettait de préparer un peu

01:09:34 - Ça je suis d'accord mais bon j'ai fait le contraire

01:09:36 moi j'ai entretenu plutôt donc

01:09:38 un peu pénible quoi au bout d'un moment

01:09:40 j'aimerais bien être princesse, je passe une annonce

01:09:42 "Vous princesse"

01:09:44 voilà pour changer un peu

01:09:46 - C'est Liane Folli qui fait son bon dimanche show pour encore quelques

01:09:48 minutes, on va se retrouver avec la dernière interview

01:09:50 de cet après-midi, c'est l'interview des 20 dernières

01:09:52 secondes et ça tombe bien, ça va être

01:09:54 pour les 20 dernières secondes de l'émission à tout de suite sur

01:09:56 RTL

01:09:58 (Générique)

01:10:00 Une demi-douzaine

01:10:02 de chroniqueurs prêts à tout pour vous faire rire

01:10:04 un public en folie, plus de

01:10:06 2 heures de rire, tout ça

01:10:08 c'est dans les grosses têtes

01:10:10 et ce sera juste après le bon dimanche show

01:10:12 jusqu'à 15h30

01:10:14 Bruno Guillon est sur RTL

01:10:16 - Et le plaisir de partager ce moment

01:10:18 avec Liane Folli

01:10:20 et la folle reparentaise, c'est le 3ème

01:10:22 volet de cette trilogie, entamée

01:10:24 il y a quelques années par Liane, elle passera les premiers

01:10:26 2, 3 et 4 juin au Théâtre

01:10:28 des variétés, c'est à Paris et on va

01:10:30 mettre bien entendu le lien

01:10:32 sur le site d'RTL.fr

01:10:34 Ceci étant dit

01:10:36 chère Liane, nous allons finir

01:10:38 cette émission avec l'interview des 20 dernières secondes

01:10:40 vous allez voir, elle dure 20 secondes, c'est simple

01:10:42 je vais vous donner des choix

01:10:44 c'est des choix manichéens, vous choisissez soit l'un, soit l'autre

01:10:46 soit blanc, soit noir, et il n'y a

01:10:48 pas besoin d'expliquer, on y va ? - Ah oui !

01:10:50 - Top chrono !

01:10:52 Liane ou Eliane ?

01:10:54 - Ah bah...

01:10:56 Eliane dans la vie, Eliane...

01:10:58 Non, tout le monde m'appelle Liane, je vous dis une bêtise

01:11:00 - Chanteuse ou chronouse ?

01:11:02 - Euh...

01:11:04 rigolote !

01:11:06 - Original ou reprise ?

01:11:08 - Euh... original

01:11:10 - Studio ou live ?

01:11:12 - Live !

01:11:14 - Chanter ou imiter ?

01:11:16 - Les deux mon capitaine ! - Chanter ou rire ?

01:11:18 - Oh, les deux !

01:11:20 - Vivre ou survivre ?

01:11:22 - Survivre !

01:11:24 - Vous avez survécu à 7h30 d'émission

01:11:26 Liane, bravo pour ça, c'était un vrai plaisir

01:11:28 de vous avoir, vous le savez, je vous aime beaucoup

01:11:30 et vraiment je suis très content

01:11:32 - Moi je suis très heureuse d'avoir passé

01:11:34 ce bon dimanche avec vous et puis

01:11:36 j'embrasse les auditeurs et je les retrouve

01:11:38 aux grosses têtes bien sûr ! - Évidemment, et nous

01:11:40 on viendra vous applaudir les premiers

01:11:42 2, 3 et 4 juin, ça c'est pour Paris

01:11:44 mais il y a une tournée dans toute la France

01:11:46 et on met les dates sur rtl.fr

01:11:48 Merci beaucoup Charliane, excellent

01:11:50 dimanche sur RTL, tout de suite les meilleurs

01:11:52 moments des grosses têtes, on en parlait avec Laurent

01:11:54 et sa bande et la semaine prochaine

01:11:56 le bon dimanche chaud pas en best-of

01:11:58 pas en cuir mais en best-of

01:12:00 belle journée sur RTL, à dimanche prochain !

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