COUPE DE FRANCE - 1985 - SAISON 1984_85 -

  • l’année dernière
Matchs - Coupe de France - Saison 1984/85 -
1/2 F -
Juin 1985 -
Comm FRA
Transcript
00:00 Dernier obstacle pour Monaco avant la finale, Lille, un match qui ne s'engage pas particulièrement
00:07 bien pour les monégasques. 90 secondes de jeu, un tir superbe dans la lucarne de Perrieux.
00:13 1-0 pour Lille.
00:14 A l'aller, Monaco n'a gagné que 2-0.
00:17 Autant dire que tout redevient possible, surtout que tour précédent, Lille a tout
00:21 de même éliminé Saint-Etienne et Bordeaux.
00:23 Et là, difficile pour Perrieux de la mettre plus dans la lucarne.
00:26 La suite n'est pas du même teneau pour Lille, les occasions se font rares.
00:32 La plus sérieuse est celle-ci à 10 minutes de la fin, un exploit personnel de Pascal
00:35 Planck qui se termine malheureusement pour lui dans les bras de Jean-Luc Etoeuré.
00:40 Jusqu'au bout, les Lillois ont espéré jouer les prolongations.
00:44 Malheureusement pour eux, ils se sont contentés de la victoire.
00:46 1-0 met enfin une série de 26 matchs en défaite de Monaco.
00:50 C'était dur mais en fait j'étais assez confiant parce que j'ai vu la défense jouer
00:54 tranquillement, en sérieux, pratiquement Lille n'a jamais eu une occasion de but.
01:00 Ça sentait la poudre mardi dernier au Parc des Princes, dans les tribunes boulognes.
01:06 Mais malheureusement ça sentait également la poudre sur le terrain.
01:08 Même si en tout début de partie c'est plutôt agréable avec cette belle feinte de
01:12 Suzy, mais Bergeron a anticipé du bon côté.
01:15 Et puis on s'y attendait, l'enjeu est trop grand et on règle ses comptes.
01:19 Monsieur Girard sifflera beaucoup, beaucoup de coups francs.
01:23 Un match hâché, regardez cette faute de Janol sur Durand.
01:26 Janol qui ne va même pas prendre des nouvelles.
01:27 Après tout ce n'est pas son problème.
01:29 Et comme cela maintenant en football, Charles de Rugnay, voilà un geste inutile sur Guy
01:32 Lacombe, un carton jaune seulement.
01:34 A une époque on sortait un carton rouge.
01:35 On a pris l'habitude évidemment, côté footballeur et côté arbitre, de laisser la violence
01:41 tranquillement s'installer.
01:43 Et un jour ce sera comme à Bruxelles mais cette fois sur le terrain entre les joueurs.
01:46 Ici Louis Fernandez c'est vrai a été stoppé durement.
01:49 C'était une belle semelle mais chaque fois et très souvent il en rajoutera.
01:51 Comme ici vous n'avez absolument aucune faute.
01:53 Et Monsieur Girard bien souvent se fera piéger.
01:55 C'est dommage, c'est dommage car quand Louis Fernandez veut jouer au ballon, c'est en
01:58 doute l'un des plus beaux joueurs de France et même d'Europe.
02:01 Regardez ce qu'il a fait sur cette action, c'est superbe.
02:03 Nous sommes à la 38e minute et Ségura ouvre la marque.
02:06 1 à 0, plus qu'un but de retard pour les Parisiens.
02:10 On revient à égalité au total des deux matchs.
02:12 A la 60e minute, belle action de Rocheteau, contrée par Brisson.
02:15 Et finalement le pied gauche de Lantier, deux buts à zéro.
02:17 Il y aura les prolongations, ça ne donnera rien.
02:19 Les pénaltys.
02:20 Là le PSG est le plus fort, le dernier tireur c'est Louis Fernandez.
02:23 PSG est en finale.
02:24 Oui je pense que ça a été un match difficile mais déjà le match allé avait été très
02:27 difficile, on avait perdu 2 à 0.
02:29 Mais après un match très engagé où il y avait eu beaucoup d'agressivité, pour pas
02:33 dire d'agression.
02:34 Et je pense qu'au match retour on a tenu aussi à élever le débat, à s'engager très
02:39 fort mais enfin c'est quand même resté dans la limite de la correction.
02:41 Et je pense qu'on a fait un match plein.
02:43 Le plus à Monaco c'est d'une certaine manière son bond de touche.
02:51 Contre Lille, les remplaçants étaient deux internationaux.
02:55 Philippe Anziani, il y a 6 mois, c'est lui qui marquait le deuxième but français contre
03:00 la RDA.
03:01 Un match de coupe du monde.
03:02 Yvon Leroux lui était 13ème et pourtant il y a un an il était sacré champion d'Europe
03:09 avec l'équipe de France.
03:11 Il avait marqué un but pour son premier match international contre la Juve 13.
03:15 Dur dans ces conditions.
03:16 On a bien la gagné, bon 100 mois, Mélenchon-Anziani.
03:18 Donc l'entraîneur préfère garder les 11 joueurs.
03:21 Bon je respecte son choix et je suis salarié du club.
03:24 Bon pour moi c'est sûr que c'est dur de rester sur le bond de touche mais c'est ça le football.
03:28 Monaco doit être un grand club pour se permettre d'avoir sur le bond et Philippe Anziani et
03:32 Yvon Leroux.
03:33 Certainement, bon puisque il le prouve actuellement mais c'est quand même difficile d'accepter
03:38 un choix comme ça.
03:39 Vous êtes amer.
03:40 Amer, très amer.
03:41 Philippe Anziani il est peut-être un petit peu moins aujourd'hui.
03:46 L'expulsion de Claude Puel contre Lille lui permettra de jouer la finale ce soir.
03:51 Mais c'est sûr, la concurrence est probablement plus dure à Monaco que n'importe où ailleurs.
03:57 Le plus pour le Paris Saint-Germain c'est bien entendu cette pelouse qu'embrasse tendrement
04:04 Francis Borigny.
04:05 Et puis le plus c'est la chance.
04:06 Elle a toujours souri au Paris Saint-Germain en Coupe de France.
04:09 Souvenez-vous en 82 Dominique Rocheteau égalise à la fin du temps réglementaire contre Saint-Etienne.
04:15 La 90ème minute, les prolongations après il y aura un but de chaque côté et les pénaltys
04:19 là aussi c'est la roulette.
04:20 Donc il faut la chance.
04:21 Elle tourne du côté du PSG.
04:22 Et d'une.
04:23 Et de deux l'année suivante.
04:26 Et pourtant c'était bien parti pour Nantes qui menait la mi-temps.
04:29 Regardez, ils ont le masque les parisiens.
04:31 Francis Borigny, n'en parlons pas.
04:32 Il se fétiche.
04:33 Lui Adam n'emmène pas large.
04:34 Rien, rien, rien à faire.
04:37 On ne marquera pas mon beau vieux top.
04:39 Pas possible.
04:40 Et puis le vent va tourner.
04:41 Il va encore tourner du côté du PSG.
04:43 Victoire, trois buts à deux.
04:45 Et de deux.
04:46 Mais enfin la chance.
04:47 Il faut savoir la saisir.
04:48 Et c'est l'un des plus du PSG à l'heure actuelle.
04:50 La grande forme de Jean-Michel Moutier qui arrête ici ce pénalty de la Bernoulli.
04:59 Il arrive que le plus de l'un soit le moins de l'autre.
05:06 Là c'est le cas.
05:07 Déjà jouer une finale de coupe sur terrain neutre ce n'est pas simple.
05:11 Les monégasques en savent quelque chose.
05:13 Eux qui avaient laissé le trophée à Metz et à Bernad l'an passé.
05:16 Là ça devient carrément compliqué.
05:18 Le PSG jouant cette finale à domicile.
05:21 Paris Saint-Germain c'est une très bonne équipe.
05:25 Ils jouent devant leur public.
05:26 C'est normal.
05:27 Mais en fait c'est là qu'il faut montrer ce qu'on est capable.
05:30 De toute manière une finale c'est une finale.
05:32 Bon on oublie celle perdue l'an passé contre Metz 2-0.
05:36 Reste tout de même un deuxième couac.
05:37 Monaco a tendance à être toujours placé jamais gagnant depuis deux ans.
05:42 En coupe contre Metz donc.
05:43 En championnat l'an passé ils n'ont été battus qu'à la différence de but.
05:47 Et cette année encore ils ont dû se contenter de la troisième place.
05:50 Les années qui se suivent ne se ressemblent pas.
05:53 On espère quand même un jour gagner un titre.
05:56 Que ce soit la coupe ou...
05:57 Bon je crois qu'on a déjà fait un exploit en championnat d'être européen.
06:01 Parce qu'on avait mal commencé.
06:02 Puis maintenant on va jouer la finale.
06:04 De toute manière c'est toujours joli d'arriver en finale.
06:06 Mais on espère quand même ce coup-ci d'arriver.
06:09 Le couac.
06:10 Oui le couac.
06:11 Enfin le quoi.
06:12 Le couac.
06:13 Eh bien c'est le match très difficile mardi dernier contre Toulouse.
06:17 Vous voyez des contacts très rudes.
06:19 120 minutes de jeu.
06:20 Tension nerveuse avec les pénaltis.
06:21 Tout le monde en fin de match avait les barres baissées.
06:24 Et puis on a perdu également beaucoup d'énergie.
06:27 Avec des palabres.
06:28 Et on brûle beaucoup de calories ici en râlant contre l'arbitre.
06:30 Le grain de sable est énorme.
06:35 On est allé jusqu'aux prolongations.
06:37 Et les pénaltis donc il y a eu une tension.
06:39 Une dépasse d'énergie énorme.
06:40 Est-ce qu'on aura récupéré samedi ?
06:41 Alors que Monaco lui a eu un match relativement plus facile.
06:45 Puisque il n'y a pas eu de prolongation ni rien.
06:47 Donc tout le problème est de savoir si on aura récupéré d'ici à samedi.
06:50 Le coup est de savoir aussi si mademoiselle Lacour peut passer un an de vacances à Monaco.
06:54 En principe au trésor.
06:55 Rester chez elle tranquille à Paris avec le chat, la télévision, les pieds dans les
06:59 chaussons.