"Comme metteur en scène il est nul" Gérard Longuet tacle Bruno Le Maire

Public Sénat

Ce mercredi, Gérard Longuet a taclé Bruno Le Maire pendant la séance des Questions au Gouvernement : " Comme écrivain, je l'accepte, mais comme metteur en scène il est nul ! "       Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 Je vais donner la parole à notre collègue Gérard Longuet, mais avant qu'il l'apprenne.

00:06 (Applaudissements)

00:08 Mais avant qu'il l'apprenne.

00:10 Je voudrais saluer Gérard Longuet, qui a pris la décision, à la fin de nos sessions, de ne pas renouveler son mandat.

00:18 Il a été 22 ans dans cet hémicycle. Il a été président du groupe UMP, et il a été à la Commission des finances,

00:28 j'allais dire un orateur, et quelqu'un qui a donné toujours beaucoup d'élévation.

00:32 Et je voudrais saluer le travail qu'il a fait comme président de l'Office parlementaire,

00:36 l'évaluation des choix scientifiques et technologiques.

00:40 (Applaudissements)

00:44 Bon, ça, c'était pas prévu.

00:46 (Applaudissements)

00:51 Le temps n'est pas décompté, le temps n'est pas décompté.

00:53 Non, non, le temps...

00:55 (Applaudissements)

00:58 Oui, oui, merci, monsieur le Président, ce n'était pas prévu.

01:03 Je souhaite simplement rester d'une sérénité à toute épreuve, car en effet, après 45 ans de mandat parlementaire,

01:12 le jeune Gabriel Attal n'était pas né alors que j'étais déjà député.

01:16 (Rires)

01:17 C'est pour ça que je le remercie de répondre à cet instant.

01:21 Avant-hier, Bruno Le Maire a inauguré et a installé les premières assises des finances publiques.

01:28 Comme écrivain, je l'accepte, mais très honnêtement, comme metteur en scène, il est nul.

01:33 (Rires)

01:34 Pourquoi ? Il s'est trompé de lieu. Il y a un lieu pour les finances publiques, ça s'appelle le Parlement.

01:41 C'est l'Assemblée nationale et c'est le Sénat.

01:44 (Applaudissements)

01:45 Il s'est trompé ensuite parce qu'il n'y a pas une première assise, et on verra plus tard.

01:54 Il y a une urgence absolue pour redresser les finances de notre pays.

01:59 Et ma question est d'une grande simplicité, même si mon excellent collègue Capu semble la voie ouverte.

02:06 Eh bien, je vais enfoncer le sujet et poser la question suivante.

02:11 Pourquoi, diable, n'avez-vous pas répondu à la commande de Madame la Première ministre,

02:18 Elisabeth Borne, de présenter, c'était en avril, de présenter en juillet la loi de programmation des finances publiques 23-27 ?

02:29 (Applaudissements)

02:37 Monsieur Attal.

02:38 (Rires)

02:40 Merci, Monsieur le Président.

02:41 Mesdames et Messieurs les sénateurs, Monsieur le Ministre, Gérard Longuet.

02:47 Moi, je réponds toujours aux commandes de la Première ministre.

02:49 Et j'ai entendu lundi une commande de la Première ministre à présenter la loi de programmation des finances publiques au mois de septembre prochain.

02:56 Et donc, évidemment, nous nous mettons en ordre de marche avec Bruno Le Maire pour la présenter en septembre.

03:01 Pourquoi est-ce qu'on la présente en septembre ?

03:02 Je pense que c'était ça derrière votre question.

03:05 Parce que ça a davantage de sens de la présenter avec le projet de loi de finances,

03:08 étant donné les choix budgétaires majeurs que nous allons devoir faire dans le cadre du PLF,

03:13 pour qu'il soit intégré dans la loi de programmation des finances publiques,

03:16 plutôt que de représenter une loi de programmation des finances publiques en juillet,

03:19 et de devoir revenir ensuite, en septembre, après la présentation du PLF,

03:23 pour adapter le texte, raison pour laquelle nous reviendrons avec cette loi de programmation,

03:28 dont je rappelle qu'elle avait été adoptée au Sénat,

03:31 avec un quantum d'économie très important supplémentaire qui avait été décidé par votre Assemblée.

03:37 Je pense que ce sera intéressant qu'on puisse avoir le débat désormais sur où est-ce que vous situez ces économies supplémentaires,

03:42 et on partagera chacun nos propositions et on pourra échanger sur ce sujet-là,

03:45 puisque, une fois avoir arbitré un quantum, je pense que c'est important d'être capable de dire

03:50 où est-ce qu'on identifie les économies dans chaque périmètre ministériel.

03:54 Voilà.

03:55 [Musique]

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