"Je ne pouvais pas lui faire ça…" : Descamps plutôt que Lafont, Kombouaré explique son choix
COUPE DE FRANCE - Alors qu'il dispose dans son effectif d'un Alban Lafont en état de grâce, Antoine Kombouaré a choisi, mercredi, d'aligner Rémy Descamps dans la cage du FC Nantes. Il explique avoir tenu à respecter l'alternance CDF/L1 entre les deux hommes, sans pour autant se prononcer sur la finale, que les Canaris joueront face à Nice, après avoir sorti Monaco à domicile (2-2, 4-2 aux tab).
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00:00 On voit en image aussi le décamp. Particulier quand même.
00:04 Alors déjà, avant que tu nous expliques un petit peu peut-être ton choix...
00:08 Rapidement messieurs, rapidement.
00:10 Mais l'émotion aussi de quelqu'un qui ne joue pas beaucoup.
00:14 Et là il a eu affaire, je veux dire, sur des coups de pied arrêtés.
00:17 Ce n'est pas facile à gérer mais malgré tout derrière, il fait une séance de pénalty.
00:22 Je vais vous dire, vous savez, toi tu es bien placé Olivier, on l'a en train d'avoir.
00:25 Moi j'ai été indécis jusqu'au bout parce que je dis,
00:28 Alban est aujourd'hui en pleine bourre et Rémi donc...
00:32 Et puis après c'est pour ça qu'il y a, on va dire, le côté factuel.
00:37 Et puis tu dis, il faut le faire jouer parce que Alban c'est le meilleur.
00:40 Et puis finalement, il y a l'humain.
00:43 Ce garçon-là nous a permis d'aller jusqu'en demi-finale.
00:48 Et je ne pouvais pas donc aujourd'hui lui faire ça. Ce n'était pas possible.
00:51 Et j'y ai cru en lui. Je lui ai donné la confiance.
00:56 Et je savais qu'il allait nous la rendre à toute l'équipe, à tout le groupe.
00:59 Et c'est vrai qu'il est, sur les deux buts d'ailleurs,
01:02 il est aussi fautif que les autres mais bien sûr qu'il peut mieux faire.
01:06 Et donc voilà, dans la série de tir au but, il a répondu présent.
01:10 C'est un grand champion. Et puis surtout, c'est un garçon qui a finalement un énorme mental.
01:14 Parce qu'il y en a beaucoup qui auraient plongé à sa place.
01:16 Il sera donc à la finale au Stade de France.
01:18 Je ne peux pas te dire.
01:19 Ça m'arrange que vous l'appreniez Olivier, c'était ma question suivante.
01:22 Je ne peux pas te dire.
01:24 Puisqu'on parle de Stade de France, une dernière image avant de se quitter.
01:27 2010, c'était votre dernière Coupe de France remportée.
01:30 Ah non, non, non.
01:32 Oui, remportée, oui.
01:34 Remportée. On ne va pas vous montrer des images où vous perdez le final en tout cas.
01:37 Oui, d'accord.
01:38 Parce qu'il y a eu deux finales.
01:39 Une première gagnée et puis la deuxième, on avait perdu contre Lille.
01:42 Contre Lille, exactement.
01:43 Mais nous, on voulait revoir avec vous ces images.
01:44 C'est votre dernière finale remportée en Coupe de France.
01:48 C'est toujours particulier d'aller au Stade de France,
01:51 d'emmener tous au public.
01:53 C'est un truc à part dans une saison.
01:54 C'est ce qu'il y a de plus beau.
01:56 On parlait de fêtes populaires.
01:58 Il n'y a pas meilleur endroit, meilleur moyen pour faire une grande fête
02:05 avec les gens qui t'aiment, avec les supporters.
02:07 Et ça, c'est gravé à vie.
02:10 Parce qu'un titre de champion, oui, mais c'est le travail de la saison.
02:14 C'est dans la continuité.
02:15 Mais là, la Coupe, c'est quelque chose d'exceptionnel.
02:17 Vous l'avez dit, moi j'ai eu la chance de la gagner en tant que joueur et en tant qu'entraîneur.
02:22 Et aujourd'hui, de pouvoir amener mon club,
02:26 le club à qui je dois tout, ce club de FC Nantes.
02:29 C'est beaucoup d'émotions.
02:32 Parce que c'est vrai que je pense à Cocosiodo, à Reynald de Noex,
02:35 à tous mes anciens, les Bossi, Samis, Baronkeli.
02:41 Moi, j'ai démarré ici, dans ce stade.
02:44 J'ai vu la construction du stade.
02:46 J'étais là.
02:48 Et d'ailleurs, le premier match sur Canal+, on était les 4 à 4, Nantes-Monaco.
02:53 On avait eu la chance de la gagner.
02:55 C'est pour ça qu'aujourd'hui, Nantes-Monaco, ça me parle.
02:57 Et on ne pouvait pas perdre.
02:58 Ce n'est pas possible.
02:59 Donc, merci aux joueurs et félicitations à eux.
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