Aujourd'hui, Djamil nous parle des JO de Paris 2024 et de leur préparation.
Retrouvez toutes les chroniques de Djamil le Shlag dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-djamil-le-shlag
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AmusantTranscription
00:00 c'est encore nous, et le vendredi, c'est encore lui, Jamil Lechlague.
00:04 Eh les gars, c'est incroyable, les JO à Paris, c'est dans un an.
00:10 Wallah, ils seront jamais prêts.
00:12 On n'arrive pas à gérer 20 crackmans, on ne peut pas accueillir les JO.
00:15 Je pense aux touristes américains qui vont arriver l'été prochain.
00:18 Oh, the dream, I love Paris.
00:21 Ils ne vont pas être déçus.
00:23 Dès qu'ils vont poser un pied sur le tarmac d'Orly, assaut de taxis clandestins.
00:28 Tietel des Piranhas, excuse me, 60 euros, good price for you.
00:32 Du coup, ils vont prendre des transports, et là, bam, Orly Val, 9 euros, dans ton
00:36 Dersh, I love Paris.
00:38 Ensuite, ils vont prendre le RERB, on est loin de Kansas City.
00:42 Et au bout de deux arrêts, annonce micro, terminus de ce train, suite à des gens sur
00:48 des voies, je répète, des gens sur des voies.
00:51 Et là, ils vont prendre un tramway éclaté avec des stations pittoresques, Rungis, Paris
00:56 vieille poste, Attis-Mons, I love Paris.
01:00 Les gens dans le tram, ils penseront qu'ils sont déjà à Paris.
01:03 Excuse me, this is the Centre Pompidou.
01:06 Ah non, c'est le Centco, la vache noire, ça n'a rien à voir.
01:09 Ils voudront résider à Paris, mais il n'y aura plus de place, donc ils vont longer
01:13 en banlieue.
01:14 Un petit F2 sombre et humide, du côté de Noisilsec, I love Paris.
01:19 Là, on va rigoler, leur sortie shopping, t'oublies les Champs-Élysées, ça se passera
01:25 au Centco, Ronnie II, Westfield, ils ont rebaptisé Ronnie II pour que ça fasse plus classe,
01:30 Zermatt, il l'appelle Westfield, tu peux l'appeler Harrods, Macy's, Bloomingday, Ronnie II, ça
01:37 rimera toujours avec Hess, Wuh, Havan, Bilingue, les boutiques, les mecs de Beverly Hills,
01:45 ils demanderont "excuse me, where is Louis Vuitton", ici, il n'y a pas de Louis, il
01:49 n'y a pas de Vuitton, mais tu connais Armand Thierry, Brice, Jules, Célio.
01:55 C'est un nouveau club, I love Paris, je vannes les touristes, mais au moins eux, ils ont
02:00 réussi à avoir des tickets, moi j'en voulais, j'adore le sport, plus jeune, j'étais coach
02:04 sportif, c'est dégueulasse, c'est vrai qu'on est loin du summer body, mais je te demanderais
02:13 de me respecter un peu plus, je voulais voir un match de basket, mais je pouvais pas, j'étais
02:18 obligé de prendre un pack avec plusieurs sports, badminton, breaking, le breaking, c'est
02:24 du breakdance, c'est devenu une discipline olympique, oh les ringards, franchement, mais
02:31 ils ont 40 ans de retard, moi je connais le break, je suis un arabe né dans les années
02:35 80, je connais que ça, street dance, street dance, breakdance, discipline olympique, mais
02:43 pourquoi pas de la Zumba, des Kaléguada, ouh, ça va, Jesse Matador, bordel, donne des news
02:50 man, je suis désolé, mais ce principe de pack, c'est de la vente forcée, si on faisait
02:55 pareil dans le spectacle vivant, t'as du goût, tu veux voir Jamy Lechlag, 25 euros
03:00 tous les vendredis et samedis à la Pôle Théâtre, et t'es obligé de prendre des places pour
03:03 Pierre Palmad et Benjamin Tragné, bon Pierre Palmad, il a au moins un sketch marrant, lui,
03:09 mais Tragné, en chronique c'est pas mal, mais dans son spectacle, il a pété les plombs,
03:13 il a un décor et des costumes, excuse-nous, Starmania, on t'en a un arrivant, Ville,
03:21 bordel, les JO, ça se voit, c'est la dernière de la saison, les JO à Paris, ça sent le
03:28 fiasco cette affaire, j'ai vu qu'ils ont engagé des sans-papiers sur les chantiers,
03:31 putain, mais c'est pas les valeureux de l'olympisme, en France, les décideurs, ils sont trop forts,
03:37 il y a quelques mois, ils étaient là, oui, la coupe du monde au Qatar est un affront
03:41 aux droits de l'homme, à la République, à la laïcité, et aujourd'hui, oui, pardon
03:46 Moussa pour ton contrat de travail, tu m'amènes la carte vitale de ton cousin, ça ferait
03:49 l'affaire, et vu que c'est la dernière de la saison, bien entendu, j'ai aucune chute,
03:55 merci les amis de m'avoir écouté, merci Charlie.
03:59 Charline Vanhoenacker - Attendez, attendez, non, pas de chute, vous devez continuer donc ?
04:02 Ben non, pas de chute, vous continuez la chronique ?
04:05 Autant promonter ! (rires) Charline Vanhoenacker - Je savais, je vous ai entendu répéter dans le bureau, je suis passé à ce moment-là dans le couloir, je vous ai entendu répéter et dire "j'ai pas de chute", j'avais préparé, j'avoue, j'avais préparé.