• il y a 2 ans
Alors que nous venons d’assister à une campagne de playoffs, qui à coup sûr, restera dans les mémoires, les performances de Nikola Jokic nous ont donné envie de revenir sur les plus beaux runs de l’histoire de la postseason. Ici, on ne vous a gardé que la crème de la crème, et vous pouvez l’imaginer, il y a 2-3 dingueries que nous devons vous partager.

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Transcription
00:00 Salut tout le monde !
00:00 Alors que nous venons d'assister à une campagne de playoff qui à coup sûr restera dans les mémoires,
00:05 les performances de Nikolaï O'Keeles nous ont donné envie de revenir sur les plus beaux runs de l'histoire de la post-season.
00:10 Ici on ne vous a gardé que la crème de la crème,
00:12 et même si ça a été dur de sélectionner certains runs et pas d'autres,
00:16 vous pouvez l'imaginer, il y a quand même deux trois dingueries que nous devions vous partager.
00:20 Pour commencer parlons de la légende Wiltsham Berlin et de sa campagne de playoff de 1967 conclue par le titre avec les Sixers.
00:26 A l'époque pour être bagué, trois tours suffisaient et le Big Dipper les a tous les trois expédiés avec une domination mammouthesque.
00:33 4-1 face aux Royals, 4-1 face aux Celtics de Bill Russell qui pourtant restait sur 8 titres de suite,
00:38 puis 4-2 face aux Warriors qui de leur côté avaient réussi à revenir à 2 partout.
00:42 Si sa moyenne de points a évolué de façon décrescendo, 28 au premier tour, 22 au deuxième puis 18 en finale,
00:48 Wilts ne s'est pas privé de dominer dans les autres secteurs et notamment celui du rebond.
00:52 Face à Boston par exemple il en a fait une moisson en tournant à 32 de moyenne,
00:55 mais en plus de ça lors de cette série il a compilé 10 passes décisives par match, c'était juste l'une heure.
01:01 Des matchs à 41 rebonds, d'autres à 19 passes, des choses jamais vues en NBA à l'époque
01:06 et que l'on a sûrement pas revues depuis Nikola Jokic dont on parlera probablement plus tard.
01:10 Sur cette campagne dites vous bien qu'il a tourné à 21,7 points, 29,1 rebonds et 9 passes décisives en moyenne,
01:16 des chiffres littéralement stratosphériques.
01:19 Au sein de ses playoffs Chamberlain a cumulé 7 triple doubles, un record qui tiendra jusqu'en 2023
01:24 et selon certains témoins il aurait même réalisé deux quadruple doubles,
01:28 même si c'est impossible à vérifier vu que les comptes n'étaient pas comptabilisés à l'époque.
01:31 D'ailleurs vous voulez savoir quoi ? Si l'on additionne ses moyennes de points, de rebonds et de passes,
01:35 nous arrivons à un total de 59,78, soit le meilleur total de toute l'histoire des playoffs
01:40 et de loin vu que le Joker qui arrive à la deuxième place totalise 53 unités, soit plus de 6 de moins.
01:46 Pour la première fois de sa carrière, Wilts appuyait sur ses coéquipiers
01:49 en mettant un peu le scoring de côté et ça a payé.
01:52 Ok, il n'a été que le cinquième meilleur marqueur de son équipe en finale,
01:55 mais pour la première fois de sa carrière il partait en vacances avec le titre en poche
01:58 et puis pas en ayant fait n'importe quel parcours en plus.
02:01 Alors oui, 1967 ça date, mais ce run de Chamberlain est réellement légendaire
02:05 et assurément il fallait que l'on en parle.
02:07 Bon ensuite forcément aujourd'hui on allait évoquer Michael Jordan
02:10 et son incroyable campagne réalisée en 1993 pour aller remporter avec les Bulls son troisième titre en carrière.
02:16 Rendez-vous compte, rien qu'en regardant ses stats, sur cette post-season MJ a tourné à plus de 35 points de moyenne,
02:21 35,1 pour être exact.
02:22 Le mec avant d'être élu MVP des finales a juste tout survolé,
02:25 en tournant également à 6 passes décisives de moyenne par match
02:28 et en inscrivant 30 points ou plus lors de près de 70% des matchs qu'il a disputé.
02:32 Surtout que ce qui est notable c'est que plus les tours ont avancé
02:36 et plus il a su augmenter son niveau de jeu.
02:38 Grâce notamment à une perf légendaire lors du match 4 des finales
02:41 durant lequel il a planté 55 points, le numéro 23 des Bulls a terminé cette série décisive
02:45 face aux Suns de Charles Barkley à 41 unités de moyenne,
02:48 un record NBA mais aussi plus de 8 rebonds et plus de 6 passes, une dinguerie absolue.
02:53 Il n'a également jamais fait un seul match sous la barre des 31 points lors de cette finale.
02:56 Est-ce que c'est bon pour vous ?
02:58 Avec ses 55 points, il rejoigne Rick Barry à la deuxième place du classement des meilleurs scoreurs all-time en finale NBA,
03:03 juste derrière Elgin Baylor.
03:05 Puis avant ça c'était juste une boucherie,
03:07 vu que coup sur coup, aux deux premiers tours, Chicago avait balayé Atlanta et Cleveland,
03:11 face à qui il s'est montré super décisif.
03:13 En effet, face à ses Cavs lors du match 4, alors que le score était de 101 partout,
03:16 l'arrière pour conclure la série avait rentré son mythique fade-away,
03:20 4 ans après The Shot en 1989, face aux mêmes adversaires, dans la même salle.
03:24 De toute façon, avant les finales contre Phoenix,
03:26 seul Lennox en finale de conférence avait réussi à prolonger la série jusqu'en 6 matchs,
03:29 mais une perf énorme de Jordan lors du match 4,
03:32 avec 54 points inscrits, a fini par ruiner les espoirs des New-Yorkais.
03:35 Cette prestation permettait aux Bulls de revenir à 2-2 dans la série,
03:38 avant de la conclure 4-2,
03:40 puis ce qui est sûr, c'est qu'avant même cette campagne de post-season,
03:42 Jordan était déjà pleinement reconnu comme le meilleur joueur du monde à cette époque.
03:46 Il revenait de deux titres en back-to-back,
03:47 à chaque fois couronné du trophée de MVP des finales,
03:49 et rien ne laissait penser qu'il laisserait quelqu'un d'autre stopper sa série.
03:52 Avec lui, il n'y avait jamais aucune lassitude,
03:54 il se servait de tous les éléments extérieurs possibles et imaginables
03:57 pour toujours trouver de la motivation supplémentaire pour gagner.
04:00 C'est ainsi qu'en 1993, avant de prendre sa première retraite,
04:03 l'arrière a pour nous réalisé l'un des plus gros runs individuels de l'histoire de la post-season.
04:08 Mais justement, lors de l'édition de Playoff 1995,
04:11 Michael Jordan avait eu beau revenir de sa retraite, il n'était pas encore prêt,
04:14 et Chicago dut s'incliner au deuxième tour en six matchs face au Magic.
04:17 C'est ainsi que la franchise d'Orlando put accéder au final NBA pour la première fois de sa très jeune existence.
04:21 En face, Shaquille O'Neal et ses potes allaient avoir affaire avec un gros morceau,
04:24 les Rockettes d'Akim Olajuwon, champions en titre.
04:26 Lors de cette campagne, les Texans ne se sont pas rendus la tâche facile,
04:29 vu qu'en ne finissant pas mieux que sixième de la saison régulière dans la Conférence Ouest,
04:33 dès le départ, ils eurent affaire à de très grosses écuries.
04:36 Dans l'ordre, avec un Akim Olajuwon qui sur ses Playoffs a tourné à des stats proches de 33 points,
04:40 10 rebonds et 3 contres par match, Houston a pu sortir le jazz de Malone et Stockton,
04:45 les Suns de Barclay et les Spurs de David Robinson, rien que ça.
04:48 Pour vaincre ces grosses teams, il n'y avait pas le choix.
04:50 Malgré l'arrivée de Clyde Drexler dans l'effectif, il fallait un dream dantesque,
04:54 et c'est ce qu'il a réussi à faire.
04:55 Avec 45 points inscrits dès le premier match du premier tour à Salt Lake City,
04:59 déjà, il donnait le ton malgré la défaite, et ce niveau l'a suivi jusqu'au bout.
05:03 La preuve, avec 16 matchs et au moins 30 points lors de cette édition,
05:06 il a égalisé le record du Michael Jordan 1992 en Playoffs, un record qui tient toujours.
05:10 En finale de conférence par exemple, le pivot a montré à quel point il pouvait faire preuve d'une domination hors normes.
05:15 Non seulement face à David Robinson, il a atteint ou dépassé la barre des 40 pions à 3 reprises en 6 matchs,
05:20 mais en plus il a pesé dans tous les autres secteurs du jeu.
05:23 Écoutez bien, sur la série, Hakim a compilé plus de 35 points en moyenne,
05:26 12 rebonds et demi, 5 passes, 4,2 contres et 1,3 interceptions. Ça décoiffe.
05:33 Alors bon, vous imaginez bien qu'en finale, face au jeune Shaq, il a poursuivi dans la même voie.
05:37 Effectivement, dans cette série, les Rockettes ont littéralement explosé le Magic, en 4 matchs,
05:41 avec à nouveau un Olajuwon au four et au moulin.
05:44 33 points, 11 rebonds et demi, 5,5 passes, 2 contres et 2 interceptions de moyenne.
05:49 Évidemment, à la suite de ça, il a obtenu le trophée de MVP des finales,
05:53 il ne pouvait pas en être autrement cette année là.
05:55 C'est en tout cas définitivement grâce à Hakim que les Rockettes ont réalisé le back to back en 1994 vers 1995,
06:01 et au vu de son impact, le pivot méritait bien d'être mentionné aujourd'hui.
06:04 Néanmoins, lors de la finale perdue face aux Rockettes en 1995,
06:07 s'il y en a un qui a pu en profiter pour prendre de l'expérience, c'est bien Shaquille O'Neal.
06:11 Ouais, 5 ans plus tard en effet, le diesel remportait son premier titre en carrière sous le maillot de la Lakers,
06:15 mais aussi son premier trophée de MVP des finales, grâce à une campagne de playoff déjà pas loin d'être légendaire.
06:20 Cela dit, elle n'est rien comparée à l'écrasante domination dont le pivot a pu faire preuve l'année suivante, en 2001 donc.
06:26 Après un premier tour réussi sans encombre face aux Blazers,
06:28 O'Neal cette année là s'est bien décidé, au deuxième tour, à montrer aux Kings qui était le patron dans la raquette.
06:33 Lors des deux premières rencontres, le pivot des Ors et Pourpres a planté 44, puis 43 points,
06:38 à chaque fois en captant 20 rebonds ou plus, tout en totalisant pas moins de 10 contres encumulés.
06:42 Arrivez-vous à imaginer le genre de domination qu'il affichait ? C'était juste lunaire.
06:46 Dans cette campagne de post-season, personne ne pouvait l'arrêter.
06:49 Ce constat s'est d'ailleurs amplement fait sentir dans les résultats des Lakers,
06:52 qui après avoir éliminé les Blazers 3-0, puis les Kings 4-0, et enfin les Spurs encore 4-0,
06:58 débarquaient en finale NBA sans avoir perdu le moindre match.
07:01 C'est à ce moment là que la franchise californienne fit son seul écart,
07:03 perdant lors du Game 1 à domicile en prolongation,
07:06 grâce notamment à une performance héroïque du MVP sortant Allen Iverson.
07:10 Bon, malgré la victoire de Philly, difficile de dire que ce soir là, Dick Mbemutombo,
07:14 pourtant fraîchement élu défenseur de l'année pour la quatrième fois de sa carrière, ait réussi à l'imiter chaque.
07:18 Pour vous en rendre compte, il suffit de regarder les chiffres encore une fois,
07:21 vu que le Big Cactus a quand même cumulé 44 points et 20 rebonds face à celui qui était finalement censé être le mieux placé pour l'arrêter.
07:27 Il s'agit de plus du seul match à plus de 40 pions, 20 rebonds et 5 contres dans l'histoire des finales.
07:32 Pas mal non ?
07:33 Puis après ça, de toute façon, O'Neal n'est jamais redescendu en pression.
07:36 Larry Brown avait beau tout essayer pour le limiter, en envoyant des adversaires aux profils variés,
07:40 Todd McCulloch sans rappel, il n'y avait rien à faire.
07:43 Les Lakers se sont finalement imposés 4-1 avec un choc en mode mammouth,
07:46 qui pour l'occasion ne se fit pas prier pour remporter son deuxième titre,
07:49 et son deuxième trophée de MVP des finales en carrière.
07:51 Sur la série, le pivot a compilé des stats moyennes de 33 points, 16 rebonds, 5 passes et 2 contres,
07:56 pour conclure une édition de playoff sur un bilan de 15 victoires pour seulement une petite défaite.
08:00 Alors vous l'imaginez bien, évidemment que ce run allait rentrer dans nos sélections du jour, tellement il était dominant.
08:06 Mais maintenant, avec Tim Duncan, nous arrivons vers un autre type de domination,
08:09 celle qui se fait plus par la polyvalence que par le scoring.
08:12 Là nous sommes en 2003, les Lakers de Shaquille O'Neal sortent de 3 titres consécutifs,
08:15 et l'élie Fortesperce semblait prête à tout pour mettre fin à cette hégémonie.
08:19 Bon, pour ce qui est des points marqués déjà, même si c'est moins légendaire que pour les joueurs évoqués précédemment,
08:23 difficile quand même de faire la fine bouche et de dire que TeeDee s'est planqué,
08:26 vu qu'il a tout de même terminé sa campagne avec près de 25 unités de moyenne.
08:29 Cependant, ce qui choque, c'est la façon dont il a dominé en défense à côté de ça,
08:33 en tournant par exemple sur toute la postseason à 15,4 rebonds et 3,3 contres de moyenne, excusez du peu.
08:39 A San Antonio cette année là, comme c'était bien souvent le cas à cette époque,
08:41 c'est lui qui acquarie la team de la tête et des épaules.
08:44 Rien n'a été simple pourtant pour les Spurs, car du premier tour jusqu'à la finale,
08:47 ils ont eu besoin de 6 matchs par série pour finalement remporter le titre.
08:50 Pourtant, que soit en demi-finale de con face aux Lakers de Shaq et Kobe,
08:54 ou en finale de con face aux Mavericks de Nowitzki, auteurs d'une saison à 60 wins,
08:57 dans le sillage de leur superstar, les Spurs n'ont jamais vraiment douté.
09:01 Au sein de cette campagne, Duncan est quand même allé choper 20 rebonds ou plus lors de 6 rencontres,
09:05 tout en atteignant ou dépassant la barre des 30 points à 6 reprises également.
09:08 Capable de faire des triple-double en scorant peu, comme ce fut le cas au premier tour face aux Suns,
09:11 avec un match à 15 points, 20 rebonds et 10 passes.
09:14 De scorer 40 points, comme il l'a fait plus tard face à Dallas,
09:16 puis de poser 8 contres pour le match du titre face aux Nets,
09:19 Timmy a porté exactement ce qu'il fallait dans tous les secteurs à San Antonio.
09:23 D'ailleurs, ce soir de finale là, il n'est pas passé loin du quadruple-double,
09:26 vu qu'en plus de ses 8 contres, il a aussi mis 21 points, pris 20 rebonds et lâché 10 caviards.
09:30 Tout ça dans un match ultra décisif.
09:32 Dans l'histoire de la post-season, seul le team Duncan de ce match là peut avoir la fierté
09:36 d'avoir compilé une rencontre à plus de 20 points, 20 rebonds, 10 passes et 5 blocs.
09:40 Est-ce que vous voyez ce que l'on veut dire maintenant quand on parle de domination par la polyvalence ?
09:44 Surtout que pour l'anecdote, sachez qu'au moins 2 contres de sa part
09:47 n'ont pas été comptabilisés par les statisticiens ce soir là.
09:50 Officieusement, le quadruple-double y était donc.
09:52 En termes de valeur dans l'intégralité des aspects du jeu,
09:54 c'est quand même très difficile de faire mieux que le team Duncan de 2003.
09:57 Même s'il n'était pas un joueur flashy,
09:59 le Big Fundamental n'a jamais aussi bien porté son surnom que cette année là.
10:03 Face à un joueur de cette qualité, il n'y avait rien à faire, pour qui que ce soit,
10:06 lors de ses playoffs dont il a terminé champion et MVP des finales pour la deuxième fois de sa carrière.
10:11 Cette campagne là fait donc assurément partie de celles
10:13 pour lesquelles nous avons le moins hésité au moment de notre sélection.
10:16 Allez pour la suite, faisons un grand bond en avant,
10:18 vu qu'on arrive directement en 2016, vers une édition de playoffs qui a vu son dénouement,
10:22 vous le savez, devenir l'un des plus inattendus de l'histoire.
10:25 Alors que les Warriors venaient de réaliser la meilleure saison régulière all-time,
10:28 avec 73 wins, et qu'ils menaient 3-1 en finale NBA,
10:30 ce sont finalement les Cavaliers qui se sont imposés.
10:33 A ce moment là, après avoir remporté 2 titres avec Miami en 2012 et en 2013,
10:36 LeBron James avait décidé de revenir à Cleveland,
10:39 avec un seul but en tête, ramener la coupe à la maison.
10:41 Problème, malgré une accession aux finales NBA en 2015, il échoua justement avec ses Cavs.
10:46 Face à Golden State, qui remportait alors son premier titre de l'air curry.
10:49 C'est ainsi que quand la campagne 2016 arrive, le King l'entame le couteau entre les dents,
10:53 avec une mentalité revancharde jusqu'au bout.
10:55 Au départ, ce fut d'ailleurs une complète balade de santé pour Cleveland,
10:58 qui s'imposa deux fois sur un score de 4-0, face aux Pistons, puis face aux Hawks.
11:01 Si la finale de con fut d'un poil plus délicate face aux Raptors,
11:04 qui après avoir été menés 2-0, réussirent à revenir 2-2 dans la série,
11:08 la suite ne fut que formalité.
11:09 Lors des deux rencontres suivantes, les Cavs s'imposèrent sur une moyenne de 32 points d'écart.
11:14 Deux sacrés blowouts.
11:15 Jusque là, si le King s'était montré dominant par sa science du jeu et sa polyvalence,
11:18 bien plus que par son scoring, l'impression visuelle restait folle.
11:21 Avant les finales, l'Alien n'avait pas une seule fois dépassé la barre des 29 points, certes.
11:25 Mais si son équipe gagnait, qui avait-il à lui reprocher ?
11:28 Ceci dit, c'est quand sa team s'est retrouvée menée 3-1 face aux Warriors
11:31 que James a définitivement enfilé son costume de Super Saiyan.
11:35 Outre ses deux perfs à 41 points en back-to-back lors des matchs 5 et 6,
11:38 avec à chaque fois une adresse d'une justesse incroyable,
11:40 il a aussi su se montrer méga clutch lors du match 7 décisif, terminé en triple double.
11:44 Y a-t-il vraiment besoin de vous re-raconter encore et encore l'histoire de The Block
11:48 sur André Guadalajara dans les derniers instants de la rencontre ?
11:50 Non, pas la peine. On l'a déjà assez fait sur cette chaîne.
11:53 Lors de la finale, LeBron a compilé des stats moyennes complètement insane.
11:56 29,7 points, 11,3 rebonds, 8,9 passes, 2,6 interceptions et 2,3 contres,
12:03 tout en tournant à 49% de réussite au global et 37% à 3 points.
12:07 Wow.
12:07 Après c'est vrai qu'il aurait été possible de choisir tout un tas de campagnes de play-off du King,
12:11 notamment celle de 2012 où il affichait de meilleures stats, mais bon.
12:14 En 2016, en gros, il a tourné à 26 points, 9 rebonds et demi, 7,6 passes, 2,3 interceptions et 1,3 contres.
12:20 C'est ultra complet de chez ultra complet, même s'il a déjà fait mieux.
12:23 Néanmoins, au vu de la brutalité de son réveil lors des finales NBA
12:25 durant lesquelles il est devenu le premier joueur de l'histoire
12:27 à terminer meilleur scoreur, rebondeur, passeur, intercepteur et contreur de son équipe,
12:32 excusez du peu, ce run de play-off nous a semblé être le plus légendaire de la carrière de LeBron.
12:36 C'est donc celui-là que l'on a choisi.
12:38 Pour la campagne de play-off suivante, il n'y a pas besoin de faire appel à de la mémoire bien lointaine,
12:42 vu que nous allons parler de ce qu'a fait Yanis Antetokounmpo en 2021.
12:44 On se rappelle qu'en 2020, dans la bulle, les Bucks avaient été sortis en demi-finale de conférence par le 8.
12:49 Alors qu'en l'année suivante, Miami se présentait à nouveau sur le parcours du grec.
12:53 Dès le premier tour cette fois-ci, celui-ci se frottait les mains.
12:55 Il voulait prendre sa revanche.
12:57 Ce fut rapidement chose faite, en 4 matchs secs, avec un Antetokounmpo présent des deux côtés du terrain.
13:02 En fermant la raquette, il a complètement fait déjouer Butler et Adebayo,
13:05 tout en les pilonnant offensivement.
13:06 Yanis le prouvait, pour cette édition de play-off, il arrivait d'éther.
13:10 Le combat en 7 matchs face aux Nets lors du deuxième tour le montra tout autant.
13:13 Et lors de cette série éprouvante, l'éliéphore face à Kevin Durant finit par prendre les commandes,
13:17 grâce à un match 7 à 40 points et 13 rebonds à 15 sur 24 au tir.
13:21 Même s'il est vrai que le dénouement aurait pu être différent si KD n'avait pas mordu la ligne lors de son tir décisif,
13:25 les Bucks d'un Yanis étincelant se qualifiaient en finale de conf' face aux Hawks.
13:29 Là, la série fut réglée en 6 matchs avec Antetokounmpo qui, blessé, ne participa même pas aux deux dernières rencontres.
13:35 Cela lui a-t-il permis de s'économiser pour ensuite tout péter en finale ? Peut-être bien.
13:38 Après avoir été mené 2-0 par les Suns, comme ce fut le cas plutôt face aux Nets,
13:42 le Greek Freak et les Bucks prirent les choses en main.
13:44 Si son match 3 à 41 points a évidemment marqué les esprits,
13:47 ce sera plutôt sa masterpiece du Game 6 qui restera dans les mémoires.
13:50 Pour lui, 50 points à 16 sur 25 au tir, mais aussi 14 rebonds,
13:54 et surtout un 5ème contre hyper clutch et décisif sur D'Andre Ayton en fin de rencontre.
13:58 Dans l'histoire des finales, il est le 7ème joueur à atteindre la cinquantaine,
14:01 succédant notamment à Michael Jordan en 1993, on en a déjà parlé, mais aussi à LeBron James.
14:06 Si on ajoute ses rebonds et ses contres, personne à ce stade de la compétition
14:09 n'avait fait aussi bien depuis le Shack en 2001.
14:12 Mieux encore, lui qui pendant toute la saison avait galéré avec ses lancers francs
14:15 a balancé ce jour-là un excellent 17/19 sur la ligne de réparation.
14:18 Il était habité.
14:20 Au final, sa campagne de playoff, il la terminera à 30,2 points, 12,8 rebonds, 5 passes,
14:25 1 interception et 1,2 contre de moyenne. Ça envoie.
14:28 Ajoutons à ça son efficacité de 57% au tir et on lui pardonnera amplement
14:32 les errements qu'il a connus aux lancers francs,
14:34 qui assurément ne vont pas l'empêcher d'obtenir une place dans notre liste d'aujourd'hui.
14:38 Pour finir, évidemment, nous allons parler de Nikola Jokic,
14:40 qui il y a quelques jours a conclu une campagne qui déjà est rentrée dans la légende, assurément.
14:45 Qui pensait lors de sa draft au deuxième tour en 2015
14:48 que le pivot serbe serait capable de jouer près de 40 minutes par match
14:51 tout en dominant chacune d'entre elles ?
14:53 Pas grand monde, c'est certain. Et pourtant, c'est ce qu'il vient de se passer dernièrement.
14:56 Pour commencer, parlons chiffres. Et dans l'histoire, sachez que sur un minimum de 10 matchs,
14:59 seuls 27 joueurs ont atteint les 30 points par match sur un run de playoff.
15:02 Sur un même échantillon, seuls 47 ont atteint les 13 rebonds de moyenne, et 24 les 9 passes.
15:07 Mais à votre avis, combien ont réussi à réunir toutes ces stats affolantes
15:10 en une seule et même post-season ?
15:12 Vous avez votre réponse. Un seul. Il s'agit du Joker.
15:15 C'est ainsi qu'avec 10 triple-doubles cumulés sur une seule édition,
15:18 il a battu le record de Will Chamberlain, dont on parlait plus tôt.
15:21 Mais c'est aussi ainsi que le serbe a terminé premier dans le classement de cette campagne
15:24 au total de points, de rebonds et de passes.
15:26 Il est le premier joueur all-time à avoir réussi à faire ça.
15:29 Ajoutons qu'il a shooté à 55% de réussite au global,
15:32 46% à 3 points, 80% au lancer franc,
15:35 mais aussi à tourner à plus d'un contre et une interception,
15:37 et on espère que vous le comprenez, en termes d'impact et de volume de jeu,
15:41 nous venons d'être témoins de l'histoire.
15:42 Les Wolves en 5 matchs, les Suns en 6, les Lakers en 4, puis le 8 en 5,
15:46 tous ont subi face aux Nuggets d'un Nikolai Okiche intenable.
15:50 En finale, lorsque ça comptait le plus, il a tourné à plus de 30 points, 14 rebonds et 7 passes,
15:54 avec une adresse exemplaire au tir, qui donnait l'impression qu'il pouvait
15:57 prendre les commandes de chaque match, dès qu'il le voulait.
15:59 On a eu beau essayer de lui envoyer Rudy Gobert, DeAndre Ayton, Anthony Davis,
16:03 ou Bam Adebayo tour à tour pendant ses playoffs, face à lui il n'y avait rien à faire.
16:07 Toujours le joker trouvait la faille, soit au scoring, soit à la passe,
16:10 respectant toujours le flot du jeu offensif.
16:12 D'ailleurs il faut savoir que dans son sillage, Denver est le champion qui présente
16:15 le meilleur offensive rating depuis 1987 en NBA.
16:18 Époque Lakers Showtime, menée par Magic Johnson.
16:21 Vous captez le genre de comparaison que nous sommes en train de faire concernant Okiche et ses Nuggets ?
16:25 Des matchs à 53 points, d'autres à 19 rebonds, certains à 17 passes,
16:30 le serbe pendant ses playoffs a juste tout fait.
16:32 Il est même devenu le 3ème joueur de l'histoire des finales, avec Shaquille O'Neal et Yanis Antetokounmpo
16:36 à tourner à plus de 30 points et dire bon à 55% au tir sur les 4 premiers matchs.
16:40 Mieux encore, il a également eu une présence défensive décisive,
16:43 lui qui pendant longtemps a soulevé des doutes sur l'impact qu'il pouvait avoir de ce côté là du terrain.
16:47 Non, il n'y a aucune question à se poser, le Nikolaï Okiche 2023 mérite définitivement
16:51 une place dans la liste des meilleurs runs de l'histoire des playoffs NBA.
16:53 Sachez en tout cas que comme on vous l'a dit en début de vidéo, la sélection fut très compliquée
16:57 et des Michael Jordan 1991, des LeBron James 2012 ou encore des Kawhi Leonard 2019
17:02 auraient pu trouver leur place aujourd'hui.
17:03 La condition sine qua non en tout cas pour être cité dans notre vidéo,
17:06 c'est d'avoir gagné le titre et être élu MVP des finales.
17:08 Voyons donc maintenant si l'an prochain, un joueur sera en capacité de nous faire des choses équivalentes
17:12 à ce que nous ont fait Yanis Antetokounmpo et Nikolaï Okiche dernièrement. On l'espère.
17:16 En tout cas, en attendant, dans les commentaires, n'hésitez pas,
17:19 dites nous quel est le run de playoffs qui vous a le plus impressionné all time.
17:23 Qu'il soit dans la liste ou non d'ailleurs.
17:25 A la prochaine !
17:27 [Musique]

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