Philippe de Villers sur la question européenne : «Notre droit est dicté par une force extérieure»
Philippe de Villers s'est exprimé sur la question européenne et selon lui, la France doit se détacher de l'Europe pour «reprendre le pouvoir»
Transcript
00:00 parce que les citoyens français n'ont pas encore compris,
00:04 parce qu'ils ne l'ont pas touché du doigt,
00:06 que 80% de ce qui concerne notre destin, nos lois, nos règlements, etc.
00:14 ce n'est plus chez nous, c'est à Bruxelles.
00:16 Et quand, par exemple, on entend les hommes politiques qui disent
00:22 "il faut que le Parlement retrouve des pouvoirs", ça me fait rire,
00:25 parce que en dehors de la retraite des anciens combattants et de la canonnerie
00:28 scolaire, il n'y a plus de pouvoir, on ne fait que transposer des directives.
00:31 Sauf quand on nous dit, quand l'Europe nous dit "maintenant, il faut payer".
00:34 Vu qu'on ne veut pas choisir entre l'État-providence et une France sans frontières,
00:40 il faut payer, il faut payer la différence parce qu'il faut payer l'immigration.
00:43 Mais on va prendre l'exemple de 2007, c'est extraordinaire.
00:50 Sarkozy, Hollande sont pour le "oui", c'est le "non" qui l'emporte.
00:55 Donc normalement, c'est les candidats du "non" qui gagnent la présidentielle.
00:58 Eh bien non, parce qu'en fait, les gens déconnectent encore aujourd'hui.
01:03 Par exemple, on dit "il faut résoudre le problème de l'immigration".
01:07 Et les gens ne voient pas que le problème de l'immigration ne nous concerne plus.
01:10 C'est plus nous qu'avant.
01:11 Si, les LR viennent de voir ça.
01:13 C'est-à-dire qu'en fait, vous avez des lois françaises qui sont inférieures
01:18 aux lois européennes et nos cours suprêmes obéissent aux cours suprêmes européennes.
01:23 Donc en fait, notre droit est dicté par une force extérieure,
01:28 par une puissance extérieure.
01:29 Donc en fait, si on veut rétablir nos frontières,
01:32 en finir avec les abus du droit d'asile, etc., il faut avoir le pouvoir.
01:38 En d'autres termes, en d'autres termes, moi, j'ai compris grâce à Séguin,
01:43 Pascouane, Arifrance-Garot, à l'époque, il y avait aussi Jean-Marie Le Pen
01:47 et Jean-Pierre Chévenement.
01:48 Nous, nous avons compris que lorsque le pouvoir n'a plus le pouvoir,
01:55 il ne peut rien pour vous.
01:57 Messieurs.
01:58 Et donc, le programme, c'est le rapatriement du pouvoir.
02:03 [Musique]
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