Emmanuel Macron rencontre les habitants de la résidence " les Campanules"

  • l’année dernière
Le président de la république a rencontré dans l'après-midi des habitants de la cité des Campanules, dans les quartiers est de la ville. Là où la mobilisation des citoyens avait réussi à empêcher l'installation d'un point de deal en janvier. Pas de casserolade mais au contraire un bain de foule très bienveillant soigneusement chorégraphié par la député Renaissance locale. Le chef de l'état est revenu sur sa formule : "traverser la rue pour trouver du travail", en parlant cette fois de " faire le tour du Vieux Port dans les restaurants et cafés " avec un jeune dont la mère déplore qu'il n'arrive pas trouver un emploi.
Toujours aux Campanules, M. Macron a rencontré six mamans du collectif des familles de victimes d'homicides liés aux trafics de drogues. Toutes ont perdu un enfant. Parmi elles, Anita : "Monsieur le président, je suis face à vous mais je ne suis plus là. Je suis empaillée. Je suis morte à l'intérieur".
Transcript
00:00 Il veut travailler dans quoi votre fils ?
00:02 Il est prêt à travailler serveur, il est prêt à travailler...
00:07 Mais alors, là franchement...
00:10 Quand j'étais plus jeune, tu disais "il faut traverser la rue"
00:14 Non, mais...
00:16 Non, mais c'est vrai, c'est encore plus drôle de le dire
00:21 Aujourd'hui on descend ensemble, on fait le tour du port
00:24 Je serais surpris qu'il n'y ait pas un restaurant ou un café qui ne cherche pas
00:27 Nous on n'a le droit à rien, l'assistance sociale nous a dit que vous n'avez le droit à rien
00:31 On a poussé la porte de l'assistance sociale, vous n'avez pas le droit à rien
00:36 On a un des modèles sociaux qui accompagne le plus
00:40 Moi je me dis, 1, on a dit 90 par mois
00:43 2, c'est vrai que...
00:45 Non, je dis la vérité, pourquoi vous rigolez ?
00:47 Vous êtes bien, vous gagnez beaucoup
00:49 Ça vous intéresse ?
00:51 Oui, parce que lui il rigole, j'aime pas quand on rigole quand les gens souffrent
00:54 Ça vous intéresse que je vous réponde ou pas ?
00:57 Très bien, vous allez sauver Marseille, merci
01:00 Non mais c'est grâce à vous, sous votre impulsion
01:03 Merci monsieur le président, merci
01:05 Parce que c'est grâce à vous, c'est grâce à vous
01:08 Vous allez nous sauver monsieur
01:11 Vous baliez au moins deux fois
01:13 Monsieur Macron, bonjour
01:16 Je suis un garçon, c'est très bonheur
01:19 Monsieur, on a déjà donné la lettre
01:23 On est rendu où à la mairie ?
01:25 La mairie, mais moi c'est la présidente, on sait pas quoi faire
01:28 Non mais c'est pareil
01:30 Je suis une députée qui est exceptionnelle
01:32 Il ne faut pas qu'elle reste députée, si vous pouvez, pour Marseille
01:35 Et pour la France, il ne faut pas qu'elle reste députée
01:38 C'est un bonheur, c'est un bonheur
01:42 J'ai ravidé ça aussi
01:44 Moi je suis une guide dans des sociétés
01:46 Par enceinte materne à l'établissement de pharmacies
01:49 Dans l'arrondissement d'à côté, ça me donne un peu d'aime
01:52 C'est très investitif
01:54 Je suis intéressé à faire de la politique
01:56 Est-ce que vous voulez faire un stage à Matignon ?
02:00 Oui, je sais, mais comme il n'y a pas de pénis
02:04 Je peux t'arranger un truc à Matignon aussi
02:07 Très bien
02:09 C'est des femmes
02:11 Bonjour messieurs-dames
02:13 Bonjour
02:15 Elles sont trop belles ces photos
02:17 Allez, allez, allez
02:19 Merci madame
02:22 C'est bien
02:24 - Je peux pas. - Non, tu peux pas.
02:26 - C'est bon.

Recommandée