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En visite à Marseille sur le thème de l'éducation, le président de la République ouvre le débat pour repenser le temps des vacances scolaires, notamment sur une potentielle réduction des vacances pour les élèves lors de l’été. La fédération des parents d'élèves réagit face à cette réflexion où elle aimerait être plus concertée.
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Transcription
00:00 contre toute attente. Le chef de l'État donc fait ressurgir la question récurrente de la durée des
00:04 vacances scolaires. Du côté de la Fédération de parents d'élèves, la PEP, on reconnaît qu'il y a
00:08 bien un problème. Laurence Zamekowski porte parole. Pour pas mal d'élèves, des lycéens de seconde
00:13 onde, ils se trouvent en vacances dès le 9 juin. Les parents, finalement, ce n'est pas deux mois
00:18 de vacances mais quasiment trois mois. Les parents travaillent, tout le monde n'a pas aussi les moyens
00:21 forcément pour pouvoir payer à ses enfants des activités ou des vacances. Donc cette réflexion
00:26 aujourd'hui autour des vacances, peut-être aussi pour alléger les journées des élèves, ce sont des
00:31 choses sur lesquelles on est tout à fait ouvert à réfléchir, à discuter. Ce qui est un peu de
00:36 dommage aujourd'hui, c'est que ces idées arrivent par des effets d'annonce au lieu d'être concerté,
00:41 discuté avant. C'est un peu triste mais on met la charrue avant les bœufs parce que pour pouvoir
00:45 faire toutes ces choses-là, il faut aussi quand même des moyens. Et aujourd'hui, les moyens, on ne
00:50 sait pas à quoi ça correspond. On n'a déjà pas les moyens pour les choses actuelles, les problèmes
00:54 de remplacement d'enseignants, on n'a pas assez d'assistants d'éducation. Il faut commencer déjà
00:58 pour voir ce qui existe. Le porte-parole de la PEP joint par Louise Salé et à propos du temps
01:03 scolaire, Emmanuel Macron a déjà annoncé l'ouverture progressive des collèges de 8h à 18h et
01:08 l'école maternelle accessible dès l'âge de 2 ans dans les quartiers d'éducation prioritaire.

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