Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez réagit sur les refus d'obtempérer : «Nous continuerons à lutter contre les délits routiers, contre les rodéos».
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00:00 Bien sûr, non, non, mais le ministre répondait à une parlementaire
00:05 qui considérait que la loi de 2017, qui vise à encadrer les cas d'usage de l'arme administrative,
00:10 le ministre répondait à une parlementaire qui disait que finalement,
00:13 on avait donné plus de prérogatives, plus de possibilités aux fonctionnaires
00:19 de faire usage de leur arme.
00:20 Depuis 2017, depuis le changement de la loi.
00:22 Depuis 2017, mais en réalité, ce sont des textes qui viennent encadrer l'usage de l'arme administrative.
00:27 Le cas de la légitime défense, qui au cas d'espèces, est celui qui va être interrogé.
00:32 Légitime défense, est-ce que les fonctionnaires étaient en danger ou pas ?
00:35 C'est ça qui va être interrogé.
00:37 Ça existait avant la loi et ça existe toujours depuis la loi.
00:40 Et puis la loi a prévu des cadres très spécifiques d'utilisation de l'arme administrative.
00:45 Tout ça reste très encadré.
00:47 Vous savez, un fonctionnaire de police n'utilise son arme qu'en cas d'ultime recours.
00:51 Ultime, ultime, ultime recours.
00:53 Le ministre a rappelé que les refus de tempérer ont augmenté.
00:56 C'est +13% depuis 2016.
00:58 Et l'utilisation des armes administratives à l'occasion de ces refus de tempérer, c'est 0,5%.
01:06 Donc voilà, il y a très peu d'utilisation de l'arme administrative.
01:09 Il y a beaucoup de refus de tempérer.
01:11 Et ça, c'est quand même pas normal.
01:12 Quand un policier demande à un véhicule de s'arrêter pour être contrôlé, en général, on doit s'arrêter.
01:17 Il ne faut pas l'oublier.
01:18 Alors évidemment, évidemment que l'usage de l'arme administrative dans le cas d'un refus de tempérer,
01:23 c'est toujours à éviter, c'est quelque chose à éviter,
01:26 surtout quand cela se traduit, comme hier, par le drame que nous avons connu.
01:31 Mais il ne faut pas oublier quand même, il faut rappeler les choses.
01:33 Parce que sinon, il n'y a plus de vivre ensemble, il n'y a plus d'état de droit.
01:36 Si quand un policier demande à un véhicule de s'arrêter, qu'il refuse de tempérer, on a quand même un problème.
01:42 Et en tout cas, il y a une chose qui est certaine, c'est que moi, comme préfet de police,
01:45 et ce sont les instructions que me donne le ministre de l'Intérieur,
01:47 nous continuerons évidemment à lutter contre les délits routiers, à lutter contre les rodeos.
01:52 Et nous continuerons à faire en sorte que des véhicules s'arrêtent pour être contrôlés
01:56 et verbaliser le cas échéant quand ils commettent des infractions.
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