- Les Visions du Mundial - 1986 -
Juin 1986 -
Comm FRA
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00:00 contre la Hongrie. Question de goût, vous préférez peut-être celle réussie par
00:04 Valdano l'argentin contre la Bulgarie au stade Olimpico.
00:12 La plus belle reprise de volet maintenant pour le Maroc et toujours
00:17 Kery et toujours contre le Portugal.
00:22 Le plus joli lob dans cette rencontre cette fois marqué par un portugais
00:27 Diamantino ou alors ou alors toujours question de goût les goûts et les
00:31 couleurs celui de Verkhoteren pour la Belgique contre le Paraguay.
00:37 Il est pas mal quand même. Le but qui semble plus simple toc toc toc entrée
00:44 Danemark RFA but d'Eriksen. Le tir le plus puissant maintenant dans cette
00:50 rencontre pour l'allemand Brehm un coup de canon sur la transversale à un poil
00:55 près c'était bon. Je vous ai dit des choses très bizarres
01:00 dans ce mondial bon d'accord d'accord l'homme descend du singe mais tout de
01:05 même il y a des limites à respecter il y a même des perroquets plus il est gros
01:11 celui là il prend toute la place c'est pas facile pour passer, il ennuie tout le monde.
01:14 Il paraît même qu'il y a un bison un bison futé le bison c'est le surnom
01:20 d'Elker Larsen le premier hat-trick dans ce mondial trois buts contre l'Uruguay
01:26 avec le Danemark qui l'a emporté 6 à 1. Comme on dit dans le jargon du football
01:31 c'est le coup du chapeau.
01:34 Il sera suivi d'un autre sombrero avec l'anglais Lineker contre la Pologne le
01:42 premier le deuxième et le troisième qui ne va pas tarder sur ce corner.
01:50 Lineker qui pourtant ne semblait pas au mieux quelques jours avant ce mondial
01:54 enfin il était temps pour l'Angleterre qui a mis au bon moment un tigre dans son
01:58 moteur après un départ des plus laborieux à propos de tigre et de félins
02:03 voici l'un des grands félins de ce mondial Diego Maradona. Pim ! Un coup de patte.
02:14 Ici Strachan qui marque contre l'Allemagne pour l'Ecosse n'a rien à
02:18 faire avec ses félins c'est plutôt imparéceux vous voyez ah bah oui ça fait trop pour lui
02:21 il est petit mais enfin avec un petit effort quand même Maradona aussi il n'est
02:25 pas bien grand et Azamandi ah non non là ça va pas il triche Strachan.
02:30 Et puis le premier entraîneur expulsé du terrain le paraguayen Rey Cayetano
02:36 pas vraiment content. L'expulsion la plus rapide de l'ouest carton rouge
02:40 monsieur Quignoux pour Batista de l'Uruguay contre l'Ecosse du coup on a
02:43 assisté à un match nul et tout le monde dans les tribunes faisait la grimace.
02:47 On termine cette petite semaine insolite avec les mexicains qui ont vraiment du rythme.
03:14 C'est bien mais les joueurs commencent à être fatigués. Faut injecter du sang neuf.
03:18 Là ça va être mieux. C'est bon ça c'est beaucoup mieux.
03:26 Ouais faudrait aussi faire quand même une petite piqûre pour certains spectateurs.
03:30 Il faut dire que nous approchons de la fin du premier tour déjà donc presque 36
03:34 matchs on fatigue. Attention il se passe encore des choses étonnantes.
03:38 Le paraguayen Nunez par exemple est enceinte. Bah oui ce sont des choses qui
03:42 arrivent. Les argentins sont furieux. L'italien Bagni va bousculer leur
03:46 gardien Pompidou. "Touche pas à mon pote, troque dans une autre pomme et touche pas
03:51 mon gosse toi. Non j'accoucherai dans les vestiaires pas sur le terrain. Non mais..."
03:56 L'un des gestes les plus dégueulasses du mondial. Francescolli se jette les deux
04:00 pieds en avant sur Pompidou lors d'un huitième de finale Uruguay-Argentine.
04:03 Pas de carton pour Francescolli. Chiréa l'italien ne s'occupe pas du tout du
04:08 ballon. Il préfère le visage de Stopira. C'était toujours en huitième de finale
04:13 au stade olympico France-Argentine. Pas de carton pour Chiréa. L'anglais Lineker
04:18 touchait également à la gorge contre le paraguay. Pourtant il était assez loin du
04:22 ballon. Regardez en bas de votre écran encore un coup de coude volontaire. Il est
04:26 signé Delgado. Pas de carton pour le paraguayen.
04:29 Enfin un carton rouge. Il est pour l'allemand Berthold. L'arbitre a vraiment
04:34 un oeil de lynx car c'est en retombant que Berthold donne habilement un coup de
04:38 poing au mexicain Quirarte. Enfin pas que des vilains gestes. Schumacher,
04:42 Dr. Jekyll et Mr. Hyde s'occupent dans le même match d'Hugo Sanchez qui souffre
04:47 de crampes. Le même Schumacher qui console un peu plus tard Aguirre qui vient
04:51 d'être expulsé. Les gardiens de but sont vraiment des gens bizarres.
04:55 Le belge Pfaff ici a le sourire et il fait gentiment un petit shampoing à
04:59 l'argentin Batista. Faut que ça mousse. Bon ça va Jean-Marie je pense maintenant
05:03 que j'ai les cheveux propres. On retrouve dix minutes plus tard le fantasque
05:08 gardien belge. Pas vraiment la même chanson. Oh je veux lui en coller une à
05:12 celui-là. Le même Pfaff qui 20 minutes plus tard va faire des câlins à un autre
05:16 argentin. Ah Diego toi, toi. Allez je te fais le bisou. Maradona lui aussi sait
05:22 faire des câlins. Ici en fin de match au belge Philippe Desmet. Ah mon petit
05:27 Philippe tu vas me manquer. C'est vraiment trop triste et ça repart pour un
05:31 shampoing. Mais le problème c'est que Desmet a des
05:35 poux plein la tête. Vous voyez Maradona s'en aperçoit. Il n'insiste pas. Allez
05:41 dégage. Vous voyez que les joueurs s'aiment bien.
05:44 Le belge Enzo Sifo lors d'un mémorable URSS Belgique en huitième de finale
05:50 applaudit le gardien soviétique Dassaev. Le même Dassaev qui en détournant ce
05:56 ballon s'est pris le poteau. Ça fait mal. Ça fait mal mais ce n'est
06:00 finalement pas trop grave. Cela l'aurait vraiment été pour Valdano qui est à
06:04 deux doigts de le prendre en pleine tête. Question était-il préférable de marquer
06:08 le but et de se prendre le poteau ensuite ? Réponse sans doute pas. Bien
06:11 joué Valdano. Finalement seul Gutiérrez a percuté un poteau de plein fouet.
06:16 Enfin là il s'agissait d'un poteau-graphe. Et oui il allait trop vite Gutiérrez.
06:20 Respecte pas les limitations de vitesse. Pas sérieux tout ça.
06:23 Bilan de ce retour de week-end. Un blessé grave. Le photographe sur la gauche. Un
06:29 blessé léger. Gutiérrez qui pourra reprendre son poste. Les impressions sur
06:34 cet accident avec un grand spécialiste des coupes du monde. Le roi.
06:40 Pardon parce que je ne parle pas le français. Bon ben alors si tu parles pas
06:46 français Edson fallait pas venir. Vaut mieux faire comme l'argentin
06:49 Batista. Partir. Batista prend tout son temps pour se faire remplacer car à cet
06:53 instant de la partie son équipe mène 1-0 contre l'Uruguay. Alors Gutiérrez qui
06:57 va vous le constater beaucoup mieux le bouscule un peu. Après c'est au tour de
07:00 Francescoli. Plutôt culoter ces deux là. Car pour gagner du temps les Uruguayens
07:05 sont vraiment des spécialistes. Lors du match contre l'Ecosse ils ont battu le
07:10 record du monde. Ils figurent d'ailleurs depuis je vous le
07:12 signale dans le Guinness Book. Jouant à 10 contre 11 après l'expulsion de
07:16 Batista et se sachant qualifié avec un match nul.
07:18 Ils ont gagné 18 minutes 25 secondes en première mi-temps et 17 minutes 40
07:24 secondes en deuxième. Un record. Pour dégager le ballon sur cette action ils
07:28 ont quand même gagné 40 bonnes secondes. Pas mal non ?
07:31 Ils le savaient que c'était une sortie de but au départ. Des petits malins.
07:34 Enfin il y a ensuite les huitièmes de finale avec élimination directe plus de
07:39 calcul donc et des matchs enfin spectaculaires. Bon huitième de finale ça
07:43 me paraît assez logique tout ça. Ah non ! Il y a la Belgique qui a battu l'USS.
07:47 Bravo les Belges. Et puis c'était... Et puis c'est pas terminé du tout.
07:51 Espagne - Danemark. C'est énorme. Danemark 1 - Espagne 5. C'est pas possible.
08:00 Je rêve.
08:02 Quel cauchemar. Voilà c'était donc un rêve. Non pas de problème le Danemark
08:09 c'est bien connu. Il gagne toujours. Ah ça le fait rire celui-là. Oui c'est rigolo.
08:16 Ah mes potes ont pris un coup de soleil. Pour moi... Les bras...
08:22 Ça va pas besoin de crème. C'est la balade. C'est la balade aussi pour les Danois.
08:26 Allez sur cette action. Berggrin. L'Andrup. L'Arsène. Aïe aïe aïe aïe aïe.
08:31 Allez ça va finir par rentrer. Vas-y Hekker. Tire. Ça y est. Non. C'est pas grave.
08:39 Je suis très confiant. Qu'est ce qui se passe ? Les rouges attaquent. Qu'est ce que ça
08:44 veut dire ? Qu'est ce que c'est que ce capitaine Camacho ? Arrêtez-le. Où est-ce qu'il va ?
08:49 Il va tirer. Il va tirer. Il s'entre. Allez Hogue. Vas-y. C'est bien. Ça va.
08:55 On a du mal à se dégager. Ils sont toujours là ces Espagnols. Ils s'accrochent. Ils sont bons.
09:00 Il n'y a rien à dire. Ils sont bons. Boutragueño. Michel. Chelio Alberto.
09:05 Il va falloir faire attention. Mais je me marre. Je me marre car ils sont toujours pris au piège du hors-jeu.
09:11 Ils sont naïfs. Allez. Lève ton drapeau. Qu'est ce qu'il attend celui-là ? C'est pas possible.
09:17 Allez. Là aussi. Avant ce tac. Ben oui. Il était hors-jeu. Il n'a pas de contact pour rien. Et là alors.
09:23 C'est une plaisanterie. Ça vous rappelle le grand Ajax d'Amsterdam. La vague qui déferle.
09:30 C'est impressionnant non ? Enfin c'est impressionnant. Mais enfin Monsieur Manolo. Vous allez finir par vous
09:36 prendre un but. On est bon en défense et en attaque. Attention. 30e minute. Berggrin. Elkiaer.
09:44 Berggrin qui s'est engagé. Il est fauché. Pénalty. Il n'y a rien à dire. Pénalty. Ils ne sont pas d'accord.
09:51 Et ils ont tort. Le ralenti nous le prouve. Caliego. Fauche bien Berggrin. Allez. Jesper Olsen.
09:58 C'était en finesse contre la RFA. Qu'est ce qu'il va nous faire ? C'est encore en finesse. C'est du délire.
10:07 Pas de problème. Tout va très bien. Ah je l'aime bien Jesper Olsen. C'est l'un de mes chouchous.
10:18 Je dois le reconnaître. Super dribbler. Regardez-le. Ah. Il peut faire des fautes pour l'arrêter.
10:22 Le petit joueur de Manchester United. Petit copain d'Amoros. Allez Jesper. Repique au centre.
10:28 Comme ça tu es sur ton bon pied. Ça va faire mal. Ah ça a failli. C'est pas grave. Je t'en veux pas Jesper.
10:34 T'es mon pote. Je vais boire un petit coup à ta santé.
10:37 Oh là. J'ai mal avalé. Ouh. J'en fous partout. C'est pas grave. Allez on approche de la mi-temps.
10:47 Toujours un zéro pour le Danemark. Ballon pour Jesper Olsen. Pas de problème. Il va relancer tranquille.
10:53 Hein. Relancer tranquille. Mais il a mis son pied droit. Il a mis son pied droit. Lui le gaucher.
11:01 Il est fou. Il y a un espagnol. Je ne le crois pas. Il y a un espagnol. Il y a un marqué. Vous trois gagnants.
11:09 Ça me fait de la peine. Ça me fait de la peine pour Jesper. Il n'emmène pas large.
11:15 Juste avant la reprise. Ah non. Il n'est pas dans le coup. Il ne va pas jouer longtemps d'ailleurs dans cette deuxième mi-temps.
11:21 J'espère. Il pense trop à sa gourde. Eh oui. Explique nous Jesper. Eh oui. Mon gardien après une attaque espagnole m'a donné la balle.
11:31 Et j'ai été un petit peu surpris. Mais la seule chose que j'avais à faire était de la donner devant cette balle.
11:37 Pourtant j'ai choisi de la redonner à mon gardien. Je n'avais pas vu le joueur espagnol.
11:40 Au moment même où j'ai frappé la balle, j'ai vu le joueur espagnol. Et j'ai compris que j'étais complètement fou.
11:45 Le meilleur homme de cette rencontre aurait pu être Jesper Olsen. Mais il a fallu d'un petit coup de pied mal ajusté pour que ce soit finalement Emilio Boutragueño.
11:57 Qui lui en a réussi beaucoup d'autres et très bien ajusté. Le deuxième pour Boutragueño à la suite de ce corner en deuxième mi-temps.
12:05 Deux à un pour l'Espagne. Il y aura ensuite un penalty de Goy Gotxea. Mais au départ, c'était Boutragueño qui avait été bousculé dans la surface.
12:14 3 à 1 pour l'Espagne. Emilio Boutragueño, le petit avant-centre du Real Madrid, marque son troisième but personnel sur cette action.
12:22 Le quatrième ne va pas tarder. Le cinquième pour l'Espagne. Sur-penalty cette fois. Mais là encore, c'était lui qui avait provoqué ce penalty.
12:30 5 à 1. Ce n'était pas un mauvais rêve. Super Espagne bien sûr. Mais quand même, où étaient les Danois du premier tour ?
12:37 - Ah, j'ai beau chercher, hein. Ciseaux peut-être ? Ciseaux ? On va bien voir. Ah non, ma science n'y suffit pas. Il me faut un grand spécialiste.
12:49 - Je... Je... Je craig que parler... parler anglais. - Ça m'énerve ! Ça m'énerve ! Coupe-coupe !
12:55 (coup de sifflet) - Ben oui, Hudson, il y aura toujours un problème de communication. Omar Boras, le sélectionneur uruguayen, a le coeur fragile après le 6-1 qu'on cédait devant le Danemark.
13:04 Alors il suit désormais les matchs des tribunes et donne ses instructions, vous l'avez vu, par Tukki Wolki, à son adjoint qui se trouve sur le banc.
13:10 C'est vrai que sur le banc en question, le coeur en prend un coup. L'argentin Bilardo a intérêt à faire attention. Il en est de même pour le Belge Guy Tess.
13:18 Prenez exemple sur le flegmatique italien Enzo Berzotte. La France gagne 2-0, mais il reste tranquillement assis et ne pipe mot.
13:24 Le sélectionneur du Mexique, Boras Milutinovic, lui, a trouvé la bonne formule. Il est carrément dos au terrain.
13:30 Tranquillos, il fait ses petits schémas tactiques. Ça l'amuse. Ça l'amuse peut-être pas le joueur mexicain qui, visiblement, aurait besoin ici d'un petit cachet d'aspirine.
13:38 Mais ce n'est pas grave. Restons avec le Mexique et Negrete, hauteur contre la Bulgarie en huitième de finale au stade aztèque, du plus beau but de ce mondial.
13:49 Alors là, il n'y a rien à dire. C'est le geste technique parfait. L'action est belle, un joli une-deux. Et regardez comme Negrete va chercher ce ballon très très haut.
14:02 Pas ici tout de même, mais quand même. Passons au match le plus fou de ce mondial maintenant.
14:10 But de Fernandez et qualification de la France devant le Brésil. Un match extraordinaire qui aurait pu basculer à n'importe quel moment.
14:17 Deuxième minute, tir d'Amoros. C'est le petit filet. Attention, on va maintenant de l'autre côté du terrain avec le docteur Socrates. Bat se sauve.
14:23 Allons bon, les Français repartent à l'assaut. Centre d'Amoros. Rocheteau, oui, non. Carlos et Julio César dégagent.
14:29 Attention au Brésil. Carreca, cette fois, ça y est. 1-0 pour le Brésil à 16e minute. Les Français ne désarment pas. Bon tir de Gires.