Le Journal - 29/06/2023 - NAHEL / Incendies et dégradations dans l'agglomération de Tours
NAHEL / Incendies et dégradations dans l'agglomération de Tours
MEDECINE / L'hospitalisation à domicile désormais accessible aux enfants
MEDECINE / L'hospitalisation à domicile dans quel cas ?
CLINIQUE SAINT GATIEN / Bientôt une école d'ingénieur et un bar restaurant
MEDECINE / L'hospitalisation à domicile désormais accessible aux enfants
MEDECINE / L'hospitalisation à domicile dans quel cas ?
CLINIQUE SAINT GATIEN / Bientôt une école d'ingénieur et un bar restaurant
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00:00 Générique
00:02 ...
00:10 -Bienvenue sur TV Tour.
00:11 Val de Loire, si vous nous rejoignez,
00:14 c'est l'heure de votre JT.
00:15 Nous sommes le jeudi 29 juin,
00:17 le sommaire en images de ce que nous avons retenu
00:20 dans l'actualité du jour.
00:21 Des voitures incendients, des commerces dégradés,
00:25 des violences urbaines ont eu lieu dans la nuit
00:28 de mercredi à jeudi, que ce soit à Tours,
00:30 Jouer les Tours, Lariche ou Saint-Pierre-des-Cors.
00:33 Bilan et réaction en début de JT.
00:35 L'hospitalisation à domicile est désormais possible
00:38 pour les enfants d'Indre-et-Loire.
00:41 Un service qui leur est dédié vient d'être créé.
00:44 Illustration à venir.
00:46 Enfin, à Tours, les 12 000 m2 de l'ancienne clinique
00:49 Saint-Gatien vont prochainement accueillir
00:52 une école d'ingénieurs et un bar-restaurant,
00:55 de quoi redynamiser la place de la cathédrale.
00:57 ...
01:00 -La métropole tourangelle n'a pas été épargnée
01:03 par les violences urbaines suite à la mort de Nahel,
01:06 ce jeune suélor d'un contrôle de police à Nanterre.
01:09 De nombreuses dégradations ont eu lieu
01:11 dans la nuit de mercredi à jeudi.
01:13 Les pompiers d'Indre-et-Loire ont été sollicités
01:16 à 70 reprises pour des feux de véhicules,
01:19 de poubelles ou des dégradations volontaires.
01:22 La préfecture en appelle au calme et, fil bleu,
01:24 réduit ses transports en soirée.
01:27 Mobilisés dès l'aube, les agents municipaux
01:29 ont fait disparaître les stigmates au centre de La Riche.
01:32 Pendant la nuit, les portes de la mairie et de la médiathèque
01:35 ont été forcées et l'intérieur détérioré.
01:38 Même constat dans le bureau de police municipale,
01:41 juste à côté, où des ordinateurs ont été brûlés.
01:44 En face, les vitrines du Lidl ont été brisées.
01:46 Malgré le choc, la mairie a tout de même maintenu son ouverture.
01:50 -La 1re disposition, ça a été d'attendre,
01:52 en tout cas, à la police nationale,
01:54 l'identité judiciaire, de ne toucher à rien,
01:57 puisqu'il y avait des briquets, des pierres,
01:59 en tout cas, sur le terrain, déparpillées,
02:02 et puis, bien sûr, de réquisitionner tous les agents
02:05 qui ont embauché un peu plus tard
02:07 et d'appeler tout le monde, en tout cas, à la rescousse.
02:10 -Des dégradations similaires ont aussi touché
02:13 Jouet-le-Tour ou encore Saint-Pierre-des-Cors.
02:15 Sur les réseaux sociaux, les échofourées du Sanitas
02:18 ont été documentées, poubelles et voitures brûlées,
02:21 mobiliers urbains dégradés, de manière à former des barrages.
02:25 La police du Sanitas a aussi été visée.
02:27 -Ca concerne essentiellement
02:29 les déçus,
02:31 dus à un cocktail monotope,
02:33 un bureau, essentiellement.
02:36 Ensuite, les parties communes du commissariat
02:38 sont un petit peu noircies,
02:40 mais modérément, dirons-nous.
02:42 Mais il faut revoir un nettoyage complet
02:45 et peut-être tout remettre en place
02:48 pour continuer à être opérationnel.
02:51 -Au total, les pompiers sont intervenus 70 fois
02:54 sur l'agglomération.
02:55 17 voitures ont été incendiées.
02:58 La Riche décompte une cinquantaine de feux de poubelle.
03:00 Pour éviter de nouveaux débordements,
03:03 la préfecture a pris des dispositions.
03:05 -Pour cette nuit, on a pris un arrêté drone.
03:08 On va avoir des survols de drones
03:10 durant la nuit pour prévenir des éventuels incendies
03:14 et coordonner l'action des sapeurs-pompiers
03:17 pour venir au secours de la population.
03:19 En fin de journée, le préfet va s'entretenir
03:21 avec la procureure de la République
03:24 sur d'éventuelles hauteurs qui seraient identifiées.
03:26 On en a déjà identifié certains. Il y aura des poursuites pénales.
03:30 -Les effectifs des forces de l'ordre
03:32 devraient être renforcés.
03:34 Ce soir, la circulation des bus et tramways
03:36 s'arrêtera dès 22h.
03:38 -Ils ont pris la poudre d'escampette.
03:42 14 bus en terre cuite installés sur la pelouse du Prio
03:46 et 5 hommes à la Riche ont disparu dans la nuit de mardi à mercredi.
03:50 Ils devaient servir de support à une exposition
03:53 et commencer sur place.
03:54 L'artiste qui les a façonnés explique
03:56 que ces sculptures n'ont qu'une valeur artistique
03:59 car leur matériau, la terre cuite, est plutôt commun.
04:02 Il espère donc pouvoir les retrouver.
04:04 Cette bonne nouvelle à présent, Laura,
04:07 cette adolescente de 16 ans qui avait quitté son domicile
04:10 de Marcy, sur Vienne, le 8 mai dernier,
04:12 a finalement mis fin à sa fugue après 50 jours.
04:15 Elle s'est rendue au commissariat de police
04:17 de Masipalezo lundi soir.
04:19 Un soulagement pour ses parents
04:21 qui craignaient qu'elle ne soit tombée
04:23 dans un réseau de prostitution.
04:25 -Un sentiment de joie immense
04:28 parce que forcément, à l'origine,
04:31 on la croyait dans des réseaux peu fréquentables
04:35 et il s'avère que ce n'est pas du tout le cas.
04:38 Elle a erré de squat en squat.
04:39 On l'a retrouvée en bon état physique.
04:43 Mentale, c'est à définir,
04:44 parce qu'il va falloir qu'elle soit suivie.
04:47 Mais tout est bien qui finit bien.
04:49 Elle a pris conscience du mal qu'elle avait pu faire
04:52 et du bien qu'elle avait à revenir à la maison.
04:55 -Sortir plutôt de l'hôpital ou éviter d'y aller,
04:58 c'est l'objectif de l'HAD, l'hospitalisation à domicile.
05:01 Cette option permet d'accéder à des soins de qualité
05:04 sans quitter son logement.
05:06 Depuis la mi-juin, en Indre-et-Loire,
05:08 les enfants peuvent aussi en bénéficier.
05:11 Un service dédié vient d'être créé
05:13 pour une prise en charge de la naissance à la majorité.
05:16 A Châteaurenau, Romane, 3 ans,
05:18 est l'une des premières à avoir testé ce dispositif,
05:21 Romane Delville.
05:22 -Depuis sa naissance, Romane a une maladie génétique rare.
05:27 20 cas sont recensés dans le monde.
05:29 Cette hypertension artérielle pulmonaire sévère
05:32 provoque chez elle des malaises cardiaques.
05:35 Et seules des médicaments fournis par l'hôpital pédiatrique
05:39 peuvent faire baisser la pression au niveau de son coeur.
05:43 -Elle a un gros traitement pour dilater ses artères
05:46 autour du coeur,
05:47 pour que le coeur puisse fonctionner normalement
05:50 et ne pas peiner.
05:51 Du coup, dès qu'elle a une émotion, un pleur,
05:54 comme toute personne à l'intérieur, tout s'accélère.
05:57 Et chez elle, si les artères ne sont pas assez dilatées,
06:00 elle va faire un malaise.
06:02 Le coeur n'arrive plus à fonctionner correctement,
06:05 il fait stop, et là, ça lâche.
06:07 -Les 8 premiers mois de sa vie,
06:08 Romane les a passés à l'hôpital Clocheville-de-Tour
06:12 avant de regagner son domicile à Châteaurenau.
06:15 Depuis, elle bénéficie d'une hospitalisation à domicile.
06:19 -Du coup, on a fini les antibiotiques.
06:22 -Parfait. -Elles ne toussent presque plus.
06:24 Encore un peu, mais ça va mieux.
06:26 -Il faudrait qu'on garde aussi
06:28 la quantité de la semaine prochaine à vos commandes.
06:31 -Un suivi bihebdomadaire pour les soins,
06:34 les commandes de médicaments et certains examens.
06:37 -Quand on va faire des presses de sang chez Romane,
06:40 ce qui, actuellement, s'était encore fait à Clocheville,
06:43 c'est l'importance que le médecin prescripteur
06:46 reçoive les bilans sanguins, les résultats,
06:49 et que nous, également.
06:50 Comme ça, on peut aussi les alerter s'il y a une problématique.
06:55 -Pour Romane et sa famille,
06:56 l'hospitalisation à domicile reste le meilleur moyen
07:00 de vivre une vie la plus normale possible.
07:03 -C'est pas une vie de rester dans un lit toute la journée,
07:06 attachée à des fils,
07:07 même si on a essayé de mettre des choses en place
07:10 pour travailler son développement de bébé.
07:13 Ca ne remplace pas.
07:15 Ca ne remplace pas du tout une vie à la maison,
07:17 avec ses frères, ses parents.
07:19 Enfin, voilà, il était vraiment temps pour elle
07:22 d'arriver chez elle, en tout cas.
07:24 -Prochaine étape pour Romane, qui aura 3 ans au mois d'août,
07:28 c'est de pouvoir accéder à l'école maternelle
07:30 avec son frère jumeau Raphaël.
07:32 Des protocoles doivent être mis en place
07:35 pour inclure une fillette extraordinaire
07:38 dans une scolarité classique.
07:42 -A qui s'adresse cette prise en charge ?
07:44 Pour quelle pathologie et à quel prix ?
07:46 On fait le point avec notre invitée du jour.
07:49 Sarah Lombardi, bonjour. -Bonjour.
07:51 -Vous êtes sage-femme, coordinatrice
07:53 de l'Assad HAD Pédiatrique en Indre-et-Loire.
07:56 Pourquoi la prise en charge des enfants à leur domicile
07:59 n'était pas possible auparavant ?
08:01 -En fait, auparavant, elle était possible,
08:05 mais très rarement, et surtout avec une équipe d'infirmières
08:09 spécialisées chez les adultes.
08:11 Depuis le mois de juin, on a mis en place une équipe
08:14 dédiée avec des infirmières puéricultrices
08:17 ou avec une expérience pédiatrique exclusivement,
08:20 qui vont prendre ces enfants spécialement en charge.
08:22 -Dans quel cas est-ce qu'on propose l'HAD Pédiatrique ?
08:26 -On le propose, ça peut être pour un nouveau-né
08:29 qui sort de maternité, mais comme vous avez dit
08:32 dans le reportage, ça peut être jusqu'à la majorité.
08:36 C'est des prises en charge, en fait,
08:39 pour tous soins hospitaliers qui peuvent se faire à la maison.
08:42 Ça va d'une surveillance de poids ou d'une jeunisse chez un nouveau-né,
08:47 mais ça peut aussi aller jusqu'à une alimentation
08:50 avec une sonde à domicile, besoin d'oxygène à domicile
08:53 ou des traitements par voie intraveineuse,
08:56 comme des antibiotiques.
08:58 -Ca peut être à la demande des parents ?
09:01 -Les parents peuvent en parler à leur médecin,
09:03 s'ils en ont entendu parler, effectivement,
09:06 mais pour entrer en hospitalisation à domicile,
09:09 c'est une prescription médicale.
09:11 C'est avec un médecin traitant, un médecin d'un service hospitalier
09:14 ou un pédiatre qui fait la demande.
09:16 -Est-ce qu'il y a un coût supplémentaire pour les parents ?
09:20 Est-ce que c'est plus cher ou moins cher
09:22 que l'hospitalisation classique ?
09:24 -Il n'y a pas de coût pour les parents,
09:26 c'est une prise en charge par la Sécurité sociale.
09:29 Et si, après, il y a un petit surcoût,
09:31 c'est les mutuelles qui prennent le relais.
09:34 Une hospitalisation classique à l'hôpital,
09:36 c'est entre 1 000 et 1 500 euros par jour.
09:39 Puisque ça englobe tout le personnel
09:41 et tout ce qui va avec l'hospitalisation.
09:43 À domicile, ça coûte entre 200 et 300 euros.
09:46 Donc il y a quand même une nette réduction de coût.
09:49 -Oui, parce que tout simplement, on est chez soi,
09:51 c'est notre électricité, on mange chez soi, c'est plus facile.
09:55 -Tout à fait. Et à domicile, c'est l'intervention d'infirmières.
09:58 On peut avoir un médecin si besoin aussi.
10:01 Et il faut savoir qu'à l'HAD,
10:03 on a aussi une équipe pluridisciplinaire
10:05 avec des psychologues, des assistantes sociales
10:08 pour intervenir si besoin.
10:09 -L'objectif, c'est aussi de laisser des places
10:12 pour des cas plus graves, des engorgés, l'hôpital ?
10:15 -Tout à fait. Après, on intervient déjà
10:17 sur le Loiret et sur l'Eure-et-Loire,
10:19 avec l'HAD pédiatrique.
10:21 Et donc, ça nous est arrivé d'intervenir,
10:23 par exemple, cet hiver, quand il y avait les bronchiolites
10:27 qui engorgeaient tous les services de pédiatrie
10:29 au niveau de l'hôpital d'Orléans.
10:31 Ca nous a permis de libérer des places
10:34 pour ces bronchiolites qui arrivaient à l'hôpital.
10:37 -Et le fait de vivre chez lui, dans son environnement,
10:39 peut-on aussi concourir à ce que l'enfant guérisse plus vite
10:43 ou qu'il se sente mieux ?
10:45 -Alors, ça, c'est évident.
10:46 On a déjà pu observer qu'un...
10:50 Par exemple, un prématuré qui passe déjà
10:52 deux mois et demi, trois mois de sa vie à l'hôpital,
10:55 à un moment donné, il peut stagner au niveau de la prise de poids.
10:59 Et le fait de rentrer à domicile, les parents sont plus sereins,
11:02 l'enfant aussi, et on voit bien que la courbe de poids décolle.
11:06 C'est sûr qu'à domicile, les parents sont chez eux,
11:09 ils ne font pas les déplacements à l'hôpital
11:11 pour rester auprès de leur enfant.
11:13 La fratrie peut être aussi présente autour de cet enfant.
11:16 Et les aides supplémentaires,
11:18 comme les grands-parents, les amis.
11:20 -Aujourd'hui, quelle est la capacité, j'allais dire,
11:23 d'accueil, d'action de la SADHAD ?
11:26 -On n'a pas un nombre de lits limités,
11:28 comme à l'hôpital.
11:29 On intervient sur tout le territoire d'Indre-et-Loire,
11:32 sur tout le 37.
11:33 Donc après, ce n'est pas en termes de lits,
11:36 ça va plutôt être en termes de soins à réaliser au domicile,
11:40 et puis aussi de distance,
11:41 parce que si on prend plusieurs patients très éloignés,
11:45 il faut aussi prendre en compte le temps de route.
11:47 -Est-ce qu'on peut tout faire à domicile ?
11:51 Ou il y a des limites, quand même ?
11:53 -Oui. À domicile, on n'est pas des soins d'urgence
11:57 ni de réanimation, donc clairement, non.
11:59 -Vous disiez une chimiothérapie.
12:01 -C'est possible à domicile.
12:03 Il faut savoir qu'on a des conventions
12:05 avec des pharmacies, avec la pharmacie hospitalière,
12:09 si c'est un produit qui doit sortir de l'hôpital.
12:11 Et ça, effectivement, ça se met en place,
12:14 il n'y a pas de souci.
12:15 -Comment faire ? On passe par son médecin traitant ?
12:18 -Oui, ou si on est à l'hôpital,
12:20 c'est le service qui nous appelle.
12:22 Et puis, le plus de la SADHAD, c'est que,
12:24 24h sur 24, il y a des astreintes téléphoniques,
12:27 infirmiers et médecins,
12:29 qui permettent d'avoir une continuité de soins
12:31 tous les jours, 7 jours sur 7.
12:33 -Ecoutez, merci, Sarah Lombardi,
12:35 pour cet éclairage sur l'hospitalisation
12:37 à domicile des enfants.
12:39 Rappelez-vous, fin juillet 2019,
12:43 la dernière clinique chirurgicale du centre-ville de Tours
12:46 fermait définitivement ses blocs.
12:48 Saint-Gatien, implanté juste en face de la cathédrale,
12:51 déménageait alors son activité vers la clinique de l'Alliance
12:55 à Saint-Cyr-sur-Loire.
12:56 Depuis, les 12 000 m2 de locaux ont été mûrés,
12:58 en attente d'un projet clair.
13:00 Aujourd'hui, on en sait un peu plus sur l'avenir de ce site
13:04 idéalement situé en centre-ville,
13:06 Saragro.
13:07 -Un site de 12 000 m2 au coeur de la ville historique de Tours,
13:12 marqué par mille ans d'histoire, de soins et d'accueil.
13:16 Un hospice au VIe siècle,
13:18 une clinique en 1974,
13:20 qui déménage en 2019.
13:22 Depuis, le site était devenu un squat.
13:26 La ville de Tours a souhaité lui redonner un sens social,
13:29 mais aussi commercial.
13:30 -Il va y avoir un pôle social important,
13:34 qui comprendra la maison de l'hospitalité,
13:37 mais également une pension de famille.
13:39 On accueillera des bureaux, des commerces,
13:42 une école supérieure, un restaurant,
13:45 et puis avec l'idée de créer un rooftop
13:47 que tous les Tourangeaux et Tourangels
13:49 attendent et souhaitent de leur vœu.
13:51 -Un futur rooftop ouvert à tous,
13:54 avec une vue imprônable sur la cathédrale
13:57 et les toits du Vieux-Tours.
13:58 Pour l'heure, le lieu accueille pendant neuf mois
14:01 la clinique du Street Art,
14:03 une exposition temporaire dans le noir
14:05 qui concentre 1 500 m2 de graffiti.
14:08 Ils ont été réalisés en cinq jours,
14:10 sous l'œil de Bob Jeudy, spécialiste du Street Art,
14:13 qui est allé dénicher 30 artistes de tout âge.
14:16 -Une année un peu exceptionnelle.
14:18 2023, c'est les 60 ans de l'art urbain en France.
14:22 J'ai découpé, bien sûr, les 60 ans en trois générations,
14:26 puisque c'est trois générations,
14:28 la quatrième arrivant, d'artistes.
14:30 Le doyen, c'est Gérard Zottikamien,
14:32 qui a 83 ans, donc qui est venu ici,
14:34 et puis la plus jeune, c'est...
14:36 De Tour et a 23 ans.
14:38 -Des visites payantes à la lampe-torche
14:40 sont organisées pour voir les fresques.
14:42 Elles seront ensuite détruites pour laisser place aux travaux.
14:46 -Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
14:48 Merci de votre fidélité à notre chaîne.
14:50 On se retrouve vendredi soir, toujours à 18h45,
14:53 pour faire un nouveau point sur l'actualité près de chez vous.
14:57 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
15:00 ...