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00:00 Au lever du jour, ce quartier de la ville est dévasté.
00:04 Respecter l'ordre, c'est tout.
00:09 Moi, ça n'explique pas tout ce qui se passe.
00:12 C'est impossible.
00:13 Presque tout a brûlé.
00:14 J'en suis toute émue.
00:15 Un peu plus loin, à Clamart, c'est un tramoé qui a été incendié.
00:30 A l'heure de partir au travail, beaucoup d'usagers sont dépités.
00:34 Je trouve ça dommage quand on prène les gens en otage comme ça.
00:40 Il y aura peut-être d'autres façons de discuter sur ce genre de problème que de mettre des
00:44 gens dans l'embarras pour aller travailler le matin.
00:45 Dans de nombreuses villes, des voitures brûlées, des bâtiments publics dégradés.
00:51 Alors aujourd'hui, évidemment, on l'a tous noté, c'est le 73e jour d'apaisement.
00:56 Plus que 27 jours d'apaisement à tenir.
01:00 C'était plus calme quand la France n'était pas apaisée.
01:02 Derrière, il y a une crise malgré tout de l'intégration d'une partie des immigrés
01:08 qui ne se reconnaissent pas dans les mœurs, dans les coutumes.
01:12 Les jeunes sont pas immigrés, ils sont français.
01:15 Attention, essentiellement, ils sont français.
01:18 Même à 2000%...
01:19 Attendez, pardonnez-moi, ils sont français ?
01:21 Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas français.
01:23 Je vous dis qu'une partie de ces jeunes ne se reconnaissent pas.
01:27 Hein, non Bernard ?
01:30 Oui, je pense que c'est une bonne chose et une super idée d'avoir découvert ça à travers la pandémie.
01:33 De découvrir la France et de découvrir l'intérieur du pays et pas surtout toujours en mer.
01:37 Et puis il y a aussi les vacances orthophoniques.
01:39 Je vous propose, avec Gabar Sabah, c'est dès qu'on veut vous être premier,
01:44 reparler votre langue afin de mieux vous adapter dans votre pays.
01:47 Merci Bernard !
01:48 À partir du moment où l'État ne peut pas protéger ses biens et les personnes,
01:53 puisqu'on a sûrement évité un drame avec l'incendie sur un balcon
01:56 qui s'est propagé jusqu'au 6ème étage d'un immeuble,
01:59 quatre personnes blessées,
02:01 oui, le contrôle c'est quand on empêche ce genre de choses.
02:04 Nous ne sommes pas capables aujourd'hui.
02:06 Ou alors, voulons-nous réellement empêcher cela ?
02:09 Aujourd'hui, la France a peur des délinquants.
02:22 C'est une réalité.
02:23 On laisse les délinquants brûler le bien commun,
02:26 brûler la voiture de l'ouvrier, parce que dans ces quartiers-là,
02:29 ce ne sont pas des PDG,
02:30 ce n'est pas le PDG total qui habite à Garges-les-Gonesse ou à Bois-Sarcelle.
02:34 Donc voilà, des gens qui ce matin se sont réveillés,
02:38 ils voulaient aller travailler, ils avaient leur voiture calcinée.
02:41 Aujourd'hui, l'État n'est plus en mesure de protéger les citoyens, nos concitoyens.
02:46 J'ai l'impression que vous êtes au bord du burnout.
02:49 Je vais vous prescrire une petite retraite.
02:53 Ça va être très bien.
02:54 Je ne vous cache pas qu'il y a un peu d'émotion dans l'air,
02:57 car ce sera mon dernier Télématin.
02:59 Mais oui, justement, j'allais vous en toucher un mot.
03:02 Ça a été un plaisir pour moi de vous avoir de l'autre côté de la passerelle,
03:06 de vous rencontrer cette année.
03:08 Vous m'avez fait un compliment, je vous le rends.
03:10 Vous êtes belles et fraîches également et je vous souhaite bonne route.
03:12 Merci Zohra.
03:14 A bientôt et bonne matinale.
03:16 C'est mon dernier 19-20, je pars pour de nouvelles aventures,
03:20 toujours sur France 3, avec bientôt un magazine quotidien sur les Jeux olympiques.
03:24 J'en suis très heureuse.
03:26 Pendant 13 ans, j'ai eu beaucoup de plaisir à vous retrouver à 19h30.
03:30 Merci sincèrement de votre fidélité, de votre confiance aussi.
03:34 Chaque soir, vous étiez plus de 2,5 millions à suivre le 19-20.
03:38 Alors ça fait chaud au cœur.
03:39 C'était aussi une immense responsabilité.
03:41 Sur l'original, la jeune femme a une pose trop lascive
03:45 qui n'incarne pas l'esprit du festival de bande dessinée,
03:47 selon la commune de Dieppe.
03:49 Alors, à sa demande, voici la version retouchée.
03:51 La pile de livres vient cacher le décolleté de l'héroïne
03:54 et les bretelles de son haut se sont épaissies.
03:56 Un choix assumé pour éviter une nouvelle polémique
03:58 après son affiche le mois dernier à l'occasion d'une braderie.
04:01 Mais ça n'a pas empêché les internautes de crier au sexisme et à la censure.
04:05 Ils ont riposté avec le hashtag #JeKiffeMonDécolleté
04:08 accompagné d'une photo, un mouvement soutenu par les femmes comme les hommes.
04:12 - Nous avons pensé que la représentation d'une jeune femme en pose lascive
04:16 avec un décolleté certes léger n'entrait pas dans la vision
04:18 que nous nous faisons de la lutte contre les discriminations.
04:21 Vous vous rendez compte ? Revoyons encore ça.
04:25 Revoyons encore.
04:26 Donc la jeune femme à gauche, quand nous avons vu l'affiche,
04:29 nous avons alerté l'association en pose lascive.
04:32 Voilà.
04:35 - C'est gênant une trompe sur le front comme ça.
04:37 - C'est-à-dire que je ne sais pas de quel côté la mettre.
04:40 - Bah quoi ?
04:43 - Non, t'as raison, c'est une vraie question.
04:45 C'est une vraie question.
04:46 Mais tu verras, une fois que tu auras trouvé un côté, tu ne le changeras pas.
04:48 - Si elle tenait comme ça, ce serait plus pratique.
04:49 - Il faut que tu choisisses de quel côté tu portes.
04:51 - Ils ont analysé l'orgasme féminin qui a longtemps été considéré
04:54 comme l'un des plus grands mystères de ce bas-monde,
04:56 surtout pour nous, les hommes.
04:57 Leur conclusion est la suivante.
04:59 Il y a trois types d'orgasmes féminins imagés par ces chercheurs.
05:02 La première, c'est la vague,
05:03 qui vous fait vivre apparemment de courtes rafales de contractions pelviennes
05:07 précédées d'un rythme entraînant tension puis relâchement du plancher pelvien.
05:09 - Oui, ça, ça correspond, oui.
05:11 - Avec Thomas, en fait, on ne s'est jamais couché ensemble.
05:14 - On s'est réveillé ensemble.
05:15 C'est le miracle de la télévision.
05:17 - Pendant deux ans, je l'ai vu, par exemple, se laver les dents
05:21 dans les toilettes de France Télévisions.
05:23 D'ailleurs, je dois vous témoigner de son hygiène irréprochable.
05:27 - Du commentaire impeccable.
05:27 - Et ça, j'ai vraiment apprécié.
05:29 - Bon, cela dit, parce qu'on est assez proches, quand même.
05:31 - Il y a aussi le volcan, détaillé par ces chercheurs tchèques.
05:35 Là, c'est précédé de tensions croissantes du plancher pelvien tirant vers le haut.
05:39 - C'est la réduque pérenniale, ça.
05:40 - Sans doute.
05:41 Et enfin, et à mon avis, vous êtes de cette équipe, la team avalanche,
05:44 qui se traduit par des contractions basses du plancher pelvien
05:47 de forte et maintenue tout au long d'une stimulation.
05:50 Bref, il y a trois styles.
05:51 - On peut avoir les trois dans une vie ?
05:53 - Oui, bien sûr.
05:55 Vous pouvez passer d'un à l'autre.
05:56 - T'es trop pro avalanche.
05:57 - Moi, c'est plus...
05:59 Je ne sais pas.
06:00 - On passait quand même 12 heures par semaine en direct à l'antenne.
06:04 C'est une vraie vie de couple.
06:05 D'ailleurs, Julien m'appelle son mari de télé.
06:07 Et j'ai été un mari de télé comblé.
06:09 - Il était un mari de télé fidèle.
06:11 Et je te remercie.
06:12 Parce que ce n'est pas le cas de tous les maris de France.
06:15 - Juste une chose à vous signaler,
06:17 c'est qu'une autre étude nous apprend que les Françaises,
06:19 vous avez surtout le risque d'être dans la team,
06:20 pas d'orgasme du tout.
06:21 Parce que de toutes les femmes européennes,
06:23 ce sont les Françaises qui ont le plus de difficultés à atteindre l'orgasme.
06:26 Là aussi, c'est sérieux.
06:28 Et de moins d'orgasme par mois.
06:30 Là aussi, c'est sérieux.
06:31 Je vous laisse avec cette information.
06:32 - Et on ne sait pas pourquoi ?
06:33 - On ne sait pas pourquoi.
06:34 On sait que ce sont les Hollandaises qui en ont le plus.
06:36 Voilà, vous avez du sang hollandais.
06:37 - Je suis un peu comme vous.
06:39 Je suis un peu comme vous.
06:41 - Et enfin, très grand merci à Delphine Ernotte et Stéphane Sidbon-Gomez
06:46 qui ont eu la bonne idée il y a deux ans de me faire revenir sur le service public.
06:50 Alors que j'étais dans un excellent centre de formation en pâtisserie à Neuilly-sur-Seine.
06:55 Je pars le cœur léger et je vous laisse avec l'excellente journaliste Marie Portolano
07:00 qui a mangé les mêmes gâteaux qu'moi.
07:02 Mais ça se voit moins sur elle.
07:03 - 100 degrés Fahrenheit au Texas, c'est 38 degrés Celsius.
07:08 Suffisant pour cuire des cookies sur un tableau de bord.
07:11 8 heures de cuisson tout de même.
07:14 - Oh mon Dieu, ça a fait de vrais cookies.
07:17 - Real cookies ?
07:19 Ce Texan s'en amuse, mais la chaleur inquiète les autorités.
07:23 Avec le taux d'humidité très élevé, les températures ressenties
07:27 peuvent dépasser les 45 degrés à l'ombre avec un risque réel sur la santé.
07:31 - Ah oui, super.
07:33 - Dénoir d'angle, double vasque.
07:36 - Oh merci, double vasque !
07:38 - Je me suis pas fait mal.
07:42 - Pardon, excusez-moi, pardon.
07:46 - Très franchement, je vais essayer de ne pas trop vous décourager.
07:50 Jamais les Français n'ont eu autant envie de voyager.
07:55 - Je veux, je dois, je veux être un pacha !
08:00 Je veux, je dois, je veux être un pacha !
08:03 Je veux, je dois, je veux être un pacha !
08:06 Je veux, je dois, je veux !
08:09 Je veux, je dois, je dois être un pacha !
08:12 Je veux, je dois, je veux être un pacha !
08:16 - En haute saison, elle leur avait pas hésité.
08:19 - Elle nous aurait fait partir et vraiment, on peut comprendre.
08:22 En haute saison...
08:24 Oh ma chérie, allez file, file, file !
08:28 André Duperroux, étretaté depuis 73 ans, songe parfois à déménager.
08:34 - Comment est-ce que vous, vous vivez cet afflux de touristes ?
08:39 - Ah c'est trop dur, c'est dur.
08:41 Je réclame un or, c'est la dernière année moi parce que...
08:44 Les étretatés, ils veulent plus vivre ici.
08:47 Ils vendent leur maison autour.
08:50 Ils veulent plus vivre ici. - À ce point-là ?
08:52 - Ah oui, oui, oui.
08:53 - En 4, le citron. - Oui.
08:56 - En 6, la lavande. - Bah oui.
08:59 - En 1, le thym. - Bah aussi.
09:01 - L'euromarin en 3. - Bah bien sûr.
09:04 - Alors là, à peu près... L'anis, l'anis en 2.
09:07 - L'anis vert, oui. Et le sel ?
09:10 - Ah c'est quand même pas l'arsenic.
09:13 - Non, bah non. - Je rigole.
09:15 - Dans ce Mission Impossible, vous parlez français.
09:20 Un tout petit peu, mais quand même.
09:22 Alors qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
09:24 - Please, s'il vous plaît, quelques mots.
09:26 - S'il vous plaît. S'il vous plaît, merci.
09:29 De rien.
09:30 - Je ne veux pas être ridicule, les gens vont se dire...
09:33 J'aurais dû m'entraîner un peu pour vous.
09:37 - Ok.
09:38 - Et puis je voulais vous remercier, vous, chers téléspectateurs de Télématin.
09:42 J'ai eu la chance et l'honneur de vous réveiller tous les matins.
09:45 Merci de m'avoir acceptée à la table de votre petit déjeuner.
09:48 On va donc se retrouver tous les après-midi.
09:50 Oh là là, mais c'est une affaire conclue !
09:52 - T'as fait le patron du Tour de France, t'as gagné l'État.
09:55 - Merci, Julien. - Je vous embrasse, parce que je vous aime.
09:58 - À demain, 6h30.
09:59 - Et nous, on se dit à très très très très vite.
10:03 Et belle soirée à vous, et je vous embrasse.
10:07 - Bravo !
10:08 - Peut-être, vous pouvez nous dire au revoir en français ?
10:18 - Au revoir. - Merci beaucoup.
10:20 - Au revoir. - C'est parfait.
10:22 Merci beaucoup. - Merci beaucoup.
10:24 *Bruit de coup de feu*