David Lappartient ce vendredi sur le Tour de France 2023 et à l'issue de sa conférence de presse pour y expliquer que les parties prenantes du cyclisme sur route professionnel s’unissent pour lancer SafeR, un organisme indépendant pour renforcer la sécurité du cyclisme professionnel sur route. L'occasion de revenir sur sa récente élection en tant que président du Comité National Olympique du Sport Français (CNOSF). En attendant de briguer la présidence du Comité International Olympique (CIO) ? La réponse de David Lappartient.
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00:00 Vous venez d'être élu président de l'UCNOSF, président de l'UCI, quel va être le plus grand chantier au sein du comité national olympique du sport français ?
00:08 Il y a plusieurs chantiers, mais le premier d'entre eux c'est tout d'abord de ramener l'unité, l'appel, rassemblement.
00:15 Moi je le vois de manière très positive parce que mes collègues hier au conseil d'administration, j'ai vraiment senti que c'était partagé.
00:22 Y compris par celles et ceux qui pouvaient être impliqués dans les turbulences qu'on a eues ces derniers mois.
00:27 Tout le monde a envie que les choses se stabilisent, tout le monde a envie finalement de retrouver cette paix et cette unité.
00:32 Et puis tout le monde a aussi conscience de la responsabilité qui est la nôtre en tant que pays hôte des Jeux olympiques de ne pas donner une telle image au niveau international.
00:41 Et donc ça c'est la première des priorités.
00:43 Et puis la deuxième c'est naturellement de réussir les Jeux de Paris 2024, réussir de manière sportive pour que nos athlètes performent,
00:51 qu'ils aient des médailles, qu'ils nous fassent rêver, qu'ils réunissent aussi le pays.
00:57 Parce que je crois que les Jeux olympiques, quand on voit ce qui se passe aujourd'hui en France,
01:01 quand on voit parfois ce pays divisé, fracturé, sous tension, je pense que les Jeux olympiques vont être un vrai moment de célébration.
01:08 Tout le monde se souvient de la Coupe du Monde 1998 avec cette France réunie derrière cette équipe de France de football.
01:15 C'est ça aussi qu'on veut.
01:17 Et je pense que c'est quelque part un message que nous, le sport, on peut passer.
01:21 On est un facteur de pacification, d'unification et finalement de concorde et de fraternité.
01:28 Monsieur le Président, certains vont vous reprocher un nombre de mandats trop important aussi.
01:33 Évidemment, mais je peux aussi tout à fait le comprendre parce que ça fait effectivement beaucoup.
01:38 C'est pour ça aussi que j'ai annoncé très clairement que je vais réduire la voilure sur un certain nombre de mandats locaux.
01:43 Je vais démissionner par emploi de la présidence du parc naturel régional et d'autres mandats.
01:48 Donc pour me consacrer quand même pleinement à la mission qui est la mienne.
01:52 Et puis j'ai aussi annoncé que je ne souhaite pas cumuler la présidence du département et la présidence du CNESF au-delà des deux ans à courir du mandat.
02:00 Autant un peu ponctuellement, même si ces deux ans ont donné un grand coup de collier.
02:04 Je pense que dans la durée, comme j'ai exercé avant, deux mandats, ça me semble bien.
02:10 Et j'ai toujours cette même passion pour le vélo. Le socle de mes mandats, ça reste aussi ce mandat cycliste à la présidence de l'UCI.
02:18 J'aime toujours autant ce sport et j'ai toujours envie de le servir.
02:21 Je suis élu jusqu'à fin 2025 à l'UCI. Les statuts me permettent encore de me représenter.
02:27 Donc je n'ai bien sûr pas pris de décision, mais il n'y a pas de raison objective pour l'instant pour que je ne sois pas non plus candidat.
02:33 Prochaine étape, le CIO.
02:35 Je suis membre déjà du CIO.
02:37 La présidence.
02:38 La présidence c'est une autre affaire. Aujourd'hui j'ai beaucoup de choses à faire.