• l’année dernière
L’essayiste, Céline Pina, s’est exprimée sur les 471 interpellations en France, après une nouvelle nuit d’émeutes : «Le gouvernement n’a pas le choix. S’il ne reprend pas le contrôle de la situation, on se demande bien ce qui nous attend derrière».

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Transcription
00:00 Oui, et le souci, c'est que je pense qu'on arrive au taquet,
00:02 c'est-à-dire qu'à un moment donné, on a un réservoir de forces de l'ordre,
00:06 il faut aussi que ces forces de l'ordre puissent se reposer.
00:09 Et on a en face des gens qui sont extrêmement organisés,
00:12 qui sont dans un travail de repérage urbain.
00:16 Et comme on le voit, ce n'est pas simple pour ces policiers,
00:18 parce que derrière, il y a aussi toute la question de leur famille.
00:21 On sait par exemple que le policier auteur du tir sur le jeune Nahel,
00:25 sa famille a dû être mis à l'abri.
00:27 Donc, même les gens qui assurent les forces de l'ordre sont aujourd'hui menacés.
00:31 Le gouvernement n'a pas le choix,
00:33 c'est-à-dire s'il ne reprend pas le contrôle de la situation,
00:36 on se demande bien ce qui nous attend derrière.
00:39 Donc, de toute façon, le contrôle de la situation, à mon avis, sera repris en main.
00:44 La question, c'est pendant combien de temps,
00:47 jusqu'à la prochaine émeute, jusqu'à la prochaine explosion,
00:51 tant on vient de montrer aux émeutiers la fragilité de ce pouvoir
00:55 et l'incapacité qu'il y a à protéger non seulement les symboles de la République,
01:00 mais jusqu'au moindre petit magasin en plein cœur de vide.
01:03 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:05 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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