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Point de vue sur les émeutes
Transcription
00:00 Bonjour les amis, je reçois beaucoup de messages qui me disent "qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on doit faire,
00:05 est-ce qu'il faut intervenir, on peut pas laisser notre pays ?"
00:09 En fait, vous avez pas compris, il faut être intelligent.
00:13 La France est un pays qui est très attaché à son régime, à la République.
00:19 Et pourtant ce régime, elle lui doit ce qui est en train de se passer en ce moment.
00:23 Si vous intervenez maintenant, vous allez venir au secours de ce régime, en fait.
00:31 Vous allez venir au secours de ce régime qui est en train de vaciller sous sa propre indulgence, en fait.
00:43 Il y a eu tellement d'indulgences envers certaines personnes que ces personnes se sentent invincibles, en fait.
00:49 Et tout ce laxisme, c'est le mot que je cherchais, tout ce laxisme est en train de faire vaciller le régime, en fait.
00:54 Le régime ne peut plus rien, là.
00:56 Là, intervenir maintenant, c'est se porter au secours d'un régime,
01:01 et se porter au secours de gens qui ont voté pour déjà perpétuer ce régime,
01:07 et ensuite qui ont voté pour Emmanuel Macron.
01:10 Vous n'avez pas compris, c'est terrible de voir ça parce que je me dis, il y a vraiment un problème de...
01:16 L'Européen d'il y a un siècle comprenait ces choses-là, bon bref.
01:19 Là, il faut laisser, pour être tout à fait concret, il faut laisser les hordes de 1
01:28 saccager les résidences principales des gens qui ont voté Emmanuel Macron dans les centres-villes.
01:34 Là, ils sont en train de gagner les centres-villes.
01:36 Ils sont en train de gagner les zones pavillonnaires.
01:38 Ils sont en train de gagner les endroits où il y a des boomers qui ont voté pour Macron, en fait.
01:43 Des boomers qui s'en foutent de vous laisser un pays dans cet état-là.
01:47 Ceux-là même, là, ils sont en train de découvrir ces hordes de 1 dans Paris.
01:51 Ce n'est pas maintenant qu'il faut intervenir.
01:54 Là, il faut laisser des gens pas renseignés découvrir de leurs propres yeux la réalité sans le filtre BFMTV.
02:03 Moi, je suis obligé de vous le dire, je jubile.
02:07 Pendant 10 jours, on a expliqué que j'étais une menace pour la République, pour la démocratie.
02:14 Des journalistes, là, il y en a eu vraiment un paquet qui ont dit ce genre de choses.
02:20 De voir maintenant qu'est-ce qui est réellement une menace pour la République et qu'est-ce qui l'a fait vaciller,
02:26 c'est génial, il faut laisser se passer ça.
02:29 Comment voulez-vous que les Français comprennent s'ils n'ont jamais la fessée pour comprendre la leçon ?
02:34 C'est comme les enfants. Les boomers, c'est comme les enfants.
02:38 Il faut qu'ils éprouvent la catastrophe dans leur chair pour comprendre ce qui se passe,
02:45 quels sont les enjeux qu'il y a en France actuellement.
02:48 Donc là, c'est du pain béni. C'est du pain béni ce qui se passe. C'est parfait.
02:52 Il faut laisser la France aller au bout de sa logique.
02:59 Ce que les banlieues sont en train de faire, bien sûr que le motif est...
03:04 Ils n'ont jamais saccagé autant quand ils nous tuaient à nous, des enfants,
03:08 et qu'ils nous flinguaient des gens dans les bataclans. Mais c'est comme ça.
03:12 Mais là, ce qu'ils font, il faut être stratège. Je vous rappelle qu'on est des Européens.
03:17 Il faut être stratège. Là, ils sont en train de faire le boulot à notre place. C'est parfait.
03:22 Ils sont beaucoup plus efficaces que je ne sais pas quelle attaque ou quelle vidéo pour montrer que la République est en morceaux.
03:27 Moi, j'ai fait une petite vidéo pour essayer de démontrer à quel point la République est pourrie.
03:32 Ils sont en train de faire mille fois mieux. Ils sont en train de l'humilier.
03:36 Et en plus, ils sont en train de l'humilier internationalement.
03:39 Je vous rappelle qu'on a un an des Jeux Olympiques et la France, c'est ça.
03:42 La France, c'est ce qu'on voit à la télé. Donc, laissez faire.
03:45 Et au bout d'un moment, on vous appellera. Au bout d'un moment, on appellera les gens comme nous
03:49 pour venir faire le ménage. Pour l'instant, ne bougez pas.
03:52 Cette police, il faut le dire, cette police qui a beaucoup aidé le régime pendant le Covid,
03:59 là, elle a envoyé par ce même régime contenir les uns avec du mépris en plus.
04:07 Puisque je vous rappelle que Emmanuel Macron a condamné le policier qui avait fait son travail.
04:13 Donc, les policiers ne veulent pas faire grève. Ils ne peuvent pas parce que pour des raisons de statut,
04:21 pour des raisons de... Voilà, tout simplement parce qu'effectivement, il faut que tout le monde mange.
04:25 Donc, ils ne peuvent pas faire grève. Donc, les policiers, là, la République, elle est face à un dilemme.
04:31 C'est-à-dire que elle a ses uns et ses policiers qui sont en train de s'affronter.
04:37 Il ne faut pas que les uns aillent trop loin et il ne faut pas que les policiers craquent.
04:40 Or, dans la logique actuelle, les uns vont aller de plus en plus loin et les policiers risquent de craquer.
04:45 Donc, il faut attendre. Parce que là, le réflexe primaire, c'est d'aller défendre son pays.
04:52 Mais vous ne défendrez pas votre pays. Vous défendrez un régime.
04:54 Et en fait, vous permettrez à l'extrême gauche de dire "Oh, regardez, il y a tel bande politique qui affronte telle bande ethnique".
05:01 Et ça, ce n'est pas du tout souhaitable parce qu'il va encore une fois se poser un arbitre.
05:05 Non, non. Là, c'est fini, ça. Il faut qu'il soit parti prenant tant.
05:09 Vous avez vu ce qui est arrivé à Martin Bilongo, là, Carlos Martin Bilongo ?
05:13 Il est venu faire de la récup' en pensant que toute la soumission de LFI allait porter ses fruits.
05:19 Et les émeutiers l'ont tapé avec une béquille.
05:21 C'est ce qui va se passer dans les jours prochains, si ça continue.
05:25 C'est ce qui va se passer pour l'extrême gauche, en fait.
05:27 Ils vont se faire taper dessus avec des béquilles.
05:29 Vous noterez que j'avais professé que les gens qui seraient à la campagne seraient à l'abri de ces choses-là.
05:40 Et c'est le cas, tout se passe en ville.
05:43 J'avais prévenu et j'avais prévenu depuis longtemps qu'il fallait aller à la campagne.
05:47 Normalement, les gens qui sont à la campagne, je parle des gens de notre âge,
05:52 ils sont conservateurs, ils savent pourquoi ils sont partis à la campagne.
05:55 Donc là, c'est très très bien, la campagne est épargnée.
05:57 Si vous vivez à la campagne, vous n'allez pas les avoir, les émeutes.
06:01 Et puis s'il y a un émeutier qui se pointe à la campagne, il y a de l'outillage.
06:05 Ce n'est pas trop le cas en ville.
06:07 Là, ils sont en train d'aller déglinguer les apparts des gens qui sont centristes ou qui sont d'extrême gauche.
06:12 Et il y a des gens d'extrême gauche, si tu ne regardes pas la fenêtre, ils voient du feu avec des Huns qui dansent autour.
06:18 Donc si vous voulez, c'est une aubaine énorme.
06:23 Vraiment, on a beaucoup de chance de voir ce régime peut-être s'achever avec ce débordement de ses propres Huns.
06:32 Il faut attendre, il ne faut surtout pas intervenir.
06:34 Là, il faut laisser le régime se débrouiller avec ses supplétifs Huns.
06:38 Voilà, c'est tout.
06:39 Protégez les vôtres, allez à la campagne, attendons.
06:43 Et quand la pédagogie aura été faite, intervenons.