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Transcription
00:00 Salut, je suis Zorro Mac, je suis dans Inside sur l'Infodrome.
00:03 Bonjour, je suis Zorro Mac,
00:09 El Presidente de l'UFPCI, Ex-Footballer International du Côte d'Ivoire.
00:13 On n'a pas choisi, c'est ce qui s'imposait à nous.
00:19 On a vu qu'il y avait un manque, c'est au-delà de ce manque-là
00:21 que l'UFPCI a été créée pour défendre les droits et améliorer les conditions de vie
00:25 de nos jeunes frères athlètes ici en Côte d'Ivoire et à l'extérieur du pays.
00:30 Comme je l'ai dit tantôt, c'était pour d'abord défendre les droits,
00:33 parce qu'ici en Côte d'Ivoire, le joueur ivoirien n'a pas de statut.
00:35 On ne sait pas qui il est réellement.
00:37 Et améliorer les conditions de vie parce que le joueur,
00:39 après le football, c'est difficile l'après-foot.
00:41 Et puis voilà, l'amener à investir, à être dans les conditions de qualité après le foot.
00:46 La concurrence fait partie de la vie quand même.
00:50 Nous, on ne vient pas pour concurrencer n'importe qui.
00:53 Nous venons pour travailler.
00:54 Nous venons d'être utiles à notre pays.
00:56 Au niveau footballiste.
00:57 L'UFPCI se porte amèrement très bien.
01:02 Nous sommes un groupe de personnes qui aiment le foot.
01:05 Il y a des magistrats, il y a des administrateurs, il y a des banquiers.
01:11 C'est toutes tendances confondues.
01:13 Et ensemble, nous avons mis notre intelligence et notre savoir-faire
01:17 pour créer beaucoup de choses pour nos jeunes frères.
01:20 Aujourd'hui, il faut savoir qu'il y a une assurance qui a été mise en place individuellement.
01:24 Pour assurer le joueur.
01:26 Parce qu'il n'y a pas d'assurance individuelle.
01:28 Le joueur, au-delà du foot, dans sa vie quotidienne, a une assurance qui lui permet de vivre tranquillement.
01:33 Et nous avons souscrit avec deux partenaires immobiliers
01:37 qui assurent la capacité à nos jeunes footballeurs locaux
01:42 de pouvoir cotiser avec des sommes minimes, je parle de 30 000 à 50 000,
01:47 pour pouvoir avoir un terrain ou une habitation.
01:49 Et déjà, il faut savoir qu'il y a un espoir.
01:51 Au départ, les gens ne croyaient pas.
01:53 Parce qu'ils se disaient, mais avec ce qu'ils gagnent,
01:55 est-ce qu'ils peuvent souscrire ? Est-ce qu'ils peuvent cotiser ?
01:58 Mais nous avons pensé à ça, pour les amener à cotiser malgré les meilleurs moyens.
02:02 Et cela se passe bien.
02:03 Après ça, nous avons signé avec une école audiovisuelle
02:07 qui permettra à tous les joueurs membres de l'UFPCI
02:11 d'avoir une formation de 8 à 1 an pour se former comme consultant.
02:16 Pour qu'après le foot, ils puissent avoir déjà un métier de réconversion tranquillement.
02:20 Il y en a tellement qu'on ne peut pas citer, parce qu'il y a encore des choses à avenir.
02:25 On a des très bons rapports avec la Fédération.
02:29 Surtout moi, j'ai des très bons rapports avec le président de la Fédération,
02:32 qui est un père pour moi.
02:33 Avant que l'UFPCI ne commence ses activités, je suis allé le voir,
02:37 j'ai eu à échanger avec lui et ça s'est très bien passé.
02:39 Il travaille de son côté bien, je travaille de mon côté très bien.
02:42 Et ensemble, je pense que nous avançons.
02:48 Notre tende est tellement vaste qu'il y a beaucoup de choses à mettre en exergue
02:51 pour le jeu de footballeur.
02:53 Déjà, on essaie de lui trouver un statut et une retraite aussi.
02:57 Donc ça fait partie de nos prérogatives pour les années à venir.
03:00 Apparemment, les gens en parlent, mais il n'y a pas encore de sanctions,
03:06 donc je ne vois pas de progrès.
03:07 Nouveau cas de racisme dans le football.
03:09 Hier, des cris de singes ont retenti dans un stade en Italie.
03:12 Parler, ne pas agir, c'est comme si on faisait la cuisine sans pouvoir manger.
03:17 D'après ce que j'ai appris, le président de la FIFA a délégué une quantité de joueurs
03:24 qui devraient quand même se composer en coopérative pour pouvoir prendre des sanctions
03:29 au fur et à mesure qu'il y ait des cris racistes dans un stade.
03:33 Donc je pense que cela rentrera en vigueur et qu'au-delà de ces sanctions,
03:38 les gens vont comprendre que ça n'a pas lieu d'être dans un stade.
03:44 Quand on ne gagne pas et qu'on se fait laminer par les petites équipes,
03:48 on a ce sentiment-là et c'est des sentiments qui sont vraiment en leur place.
03:52 La Coaduva ne fait pas rêver parce qu'on ne travaille pas assez.
03:55 Il faut travailler parce qu'il faut savoir que toutes les petites équipes
03:58 qu'on laminait à l'époque ont cherché à faire comme nous.
04:01 Donc ils travaillent pour être à notre niveau.
04:03 Donc si cela travaille, on doit travailler pour les dépasser.
04:07 Et c'est ce qui ne se fait pas.
04:08 Par exemple, à chaque fois qu'on se fait laminer par les petites équipes,
04:11 c'est difficile dans le temps des matchs.
04:13 Je pense qu'il faut revoir parce qu'on a un challenge très important en Coaduva,
04:18 qui est la canne, et prendre une sueur froide à domicile,
04:21 ce sera vraiment mauvais.
04:22 Vous savez, on a du potentiel.
04:27 Il faut simplement mettre des gens à côté.
04:29 Il faut simplement amener nos jeunes frères à comprendre que le maillot ne va rien.
04:32 C'est un sacerdoce, c'est un ministère, c'est une prérogative.
04:35 C'est mettre son cœur devant et se battre.
04:38 Parce que maintenant, le football, la technicité ou la qualité
04:41 ou le côté individuel ne prime plus.
04:43 C'est le groupe, c'est la famille, c'est la bataille.
04:45 Et c'est ce que nous, on avait à notre temps, quand on était en équipe nationale.
04:48 Il manque une concurrence dans l'équipe des éléphants.
04:55 On a tendance à croire que les cadres qui sont les plus anciens sont intouchables.
05:00 Pourtant, à un certain moment, ils sont plus productifs.
05:03 Donc du coup, il faut qu'il y ait une concurrence.
05:05 Au-delà de la concurrence, il y aura l'élévation de la qualité de notre équipe nationale
05:10 parce que c'est la concurrence qui fait que chacun de nous se transforme
05:13 et qui donne son savoir et sa volonté à cette équipe-là.
05:16 En notre époque, on avait beaucoup d'attaquants.
05:19 On avait Didier Aruna qui était le maître de l'attaque.
05:22 Mais quand il sortait, quand un Baké rentrait, ou un Aruna connaît, ou un Akale,
05:26 ainsi de suite, il rentrait, il démontrait aussi qu'il était vivant et qu'il était là.
05:30 Et c'est ce que l'on doit montrer à nos jeunes frères.
05:33 Tout le monde doit être sur le fil.
05:36 Personne n'est intouchable, nul n'est indispensable.
05:40 Il faut que cela soit mis dans la tête avant cette grande compétition.
05:43 Déjà, il faut savoir que l'UFPCI, avec ses membres actifs qui sont les joueurs,
05:52 il y a aussi le douzième homme.
05:54 Vous savez, à l'époque, on disait qu'une équipe qui joue a des supporters.
05:58 C'est les supporters-là qu'on compare au douzième homme, c'est-à-dire le douzième joueur.
06:02 Et nous, on a ces personnes-là qui sont en train de s'accroître.
06:06 Aujourd'hui, nous révendiquons près de 1 million de personnes.
06:08 Et ce sont ces personnes-là que nous allons amener dans tous les stades en Côte d'Ivoire.
06:12 Voilà comment nous allons contribuer, parce que l'État de Côte d'Ivoire
06:15 est en train de faire des infrastructures à des coûts de milliards.
06:18 Donc, il est important aussi que chacun de nous puisse apporter son grain de sel.
06:22 Donc, l'UFPCI apportera ses membres passifs qui viendront au terrain,
06:27 surtout avec un partenariat avec le COCAN.
06:30 Comment faire des réductions des tickets, comment leur donner des places,
06:34 comment leur permettre d'avoir accès au stade pour que cette carte-là puisse réussir.
06:38 [Musique]

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