• l’année dernière
Emmanuel Macron a reçu à Élysée des centaines de maires touchés par les émeutes qui ont fait suite à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre. Depuis le début des émeutes, 3625 personnes, dont 1124 mineurs, ont été placées en garde à vue, selon le ministère de la Justice. Plus de 1000 commerces ont été saccagés, pillés ou incendiés, 150 bureaux de poste ont été "impactés" et 4800 voitures brûlées.

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Transcription
00:00 Il faut bien regarder les émeutes, vous avez raison, ce n'est pas des révoltes, il n'y a rien de noble,
00:04 c'est des émeutes de 2023.
00:07 Un message politique, il n'y en a pas.
00:08 En 2005, il y avait un message politique.
00:10 En tout cas, on pouvait essayer d'intellectualiser quelque chose derrière.
00:14 Beaucoup d'associations ont été créées à l'époque, nationales, locales,
00:17 et il y avait une volonté de vouloir plus d'intégration, de considération, etc.
00:21 Ici, quand on regarde bien les méfaits, c'est du pillage, il y a un côté très mercantile.
00:27 Pardon M. le maire, mais ce que je vais dire, pour vous et pour Natacha,
00:31 si c'est ça, on arrête l'émission là maintenant, on va être en 55.
00:34 Si il n'y a aucun message et aucune leçon à retenir de ce qui s'est passé,
00:37 dans ces cas-là, c'est terminé.
00:41 S'il n'y a pas de message politique,
00:42 non mais pardon, s'il n'y a rien de politique dans ce que l'on vient de vivre depuis une semaine,
00:46 alors c'est terminé, on arrête là.
00:47 On passe à un discours uniquement sécuritaire et on arrête là.
00:50 Il y a d'autres éléments là-dedans, il n'y a pas de message politique,
00:52 mais il y a des leçons à tirer.
00:53 Et notamment, il y a deux lignes de force, moi j'étais à l'Élysée ce midi
00:57 avec le président de la République et mes collègues maires,
01:00 il y a deux, trois grandes demandes des maires sur lesquelles on a pu se mettre d'accord.
01:04 Il y avait un débat politique, mais qui n'avait pas grand intérêt,
01:06 on a l'impression que ce serait à l'Assemblée nationale.
01:08 Un, tout le monde veut un retour de l'autorité.
01:11 L'autorité dans les quartiers, dans tous les quartiers,
01:13 dans toutes les villes, dans tous les territoires.
01:15 Et deux, l'autorité à l'école.
01:16 Il faut remettre les professeurs, les instituteurs, les directeurs au centre,
01:20 et ce sont des gens qui doivent être intouchables.
01:22 Parce que s'il y a un déficit d'éducation,
01:25 s'il n'y a pas un cadre qui est bien précis, on perd notre jeunesse.
01:28 Et vous savez, quand vous écoutez les plus anciens des quartiers
01:31 qui sont la première génération ou deuxième génération,
01:33 c'est les plus rudes, c'est les plus radicaux.
01:35 Ils veulent de l'autorité.
01:37 Donc là, il y a une question.
01:38 Et après, il y a une autre question qui est fondamentale.
01:40 Et il faut ouvrir les portes, moi je suis LR, mais je vous les porte.
01:43 Le rapport police-population.
01:45 La population française, globalement, aime sa police.
01:47 Mais, dans certaines circonstances, il faut aider à nos policiers
01:51 à être plus sereins dans leur activité,
01:53 et que les gens interpellés ou contrôlés
01:55 puissent s'assurer d'un cadre bien précis.

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