À CHAUD
- L'ancien joueur de l'ASSE, Georges Bereta, est décédé à 77 ans.
- La statue du mineur de Roche-la-Molière a été brisée dans la nuit de mardi à mercredi. La mairie a porté plainte.
- C'est une première pour la Loire. La police peut utiliser un drone pour garantir la sécurité de la population.
- L'entreprise ZF Mécacentre se présentait devant le tribunal de commerce de Saint-Etienne. 180 emplois sont menacés par une liquidation judiciaire.
- Les élus d'Europe Ecologie Les Verts lancent une action en justice contre la Préfecture de la Loire par rapport à la qualité de l'air.
À DÉCOUVRIR:
- La région présente sa nouvelle politique culturelle.
L'INVITE DE LA RÉDACTION
- Vincent Bony, le maire de Rive-de-Gier, était invité à rencontrer le Président Emmanuel Macron à l'Elysée suite aux violences urbaines.
- L'ancien joueur de l'ASSE, Georges Bereta, est décédé à 77 ans.
- La statue du mineur de Roche-la-Molière a été brisée dans la nuit de mardi à mercredi. La mairie a porté plainte.
- C'est une première pour la Loire. La police peut utiliser un drone pour garantir la sécurité de la population.
- L'entreprise ZF Mécacentre se présentait devant le tribunal de commerce de Saint-Etienne. 180 emplois sont menacés par une liquidation judiciaire.
- Les élus d'Europe Ecologie Les Verts lancent une action en justice contre la Préfecture de la Loire par rapport à la qualité de l'air.
À DÉCOUVRIR:
- La région présente sa nouvelle politique culturelle.
L'INVITE DE LA RÉDACTION
- Vincent Bony, le maire de Rive-de-Gier, était invité à rencontrer le Président Emmanuel Macron à l'Elysée suite aux violences urbaines.
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00:00 [Musique]
00:15 C'est une figure emblématique de la Sainte-Étienne qui nous a quittés.
00:19 Georges Beretta est mort ce mardi à l'âge de 77 ans.
00:22 L'ancien Vert, qui se plaçait parmi les meilleurs footballeurs français des années 70,
00:26 a marqué son époque et des générations.
00:28 Plusieurs personnalités ont souhaité lui rendre hommage aujourd'hui.
00:31 Nous reviendrons sur son parcours dans ce journal.
00:33 Quelques jours après les émeutes, le président Emmanuel Macron recevait ce mardi
00:37 200 maires touchés par ces violences urbaines.
00:39 Parmi eux, Vincent Bonny, le maire de Rive-de-Gillet.
00:42 La mairie a été gravement dégradée durant les émeutes.
00:45 Il sera sur notre plateau pour revenir sur les échanges qu'il a pu avoir avec le président.
00:49 Et c'est un nouveau moyen pour maintenir l'ordre.
00:52 Pour la première fois, un drone a été utilisé pour surveiller certaines communes de la Loire.
00:56 Alors comment ça fonctionne ? Quel est l'intérêt de ce genre d'outils ?
00:59 Le directeur de la Sécurité publique de la Loire, Jean Haillet, nous répondra.
01:03 Enfin, il dénonce l'inaction de la préfecture en matière de pollution de l'air.
01:07 Les élus locaux d'Europe, Ecologie Les Verts, lancent une action en justice
01:11 dans le cadre d'une campagne nationale pour le droit à respirer.
01:15 On vous explique tout dans ce journal.
01:17 Bienvenue dans votre JT, je suis ravie de vous retrouver.
01:22 Il avait joué 343 matchs sous les couleurs de l'AS Saint-Etienne.
01:27 Georges Beretta s'est éteint mardi à l'âge de 77 ans.
01:30 L'ancien vert était atteint de la maladie de Charcot.
01:33 Son décès a remué beaucoup d'émotions dans le monde du football, mais plus généralement dans la Loire.
01:38 Anthony Verpillon a recueilli quelques témoignages et revient sur la carrière de ce joueur
01:43 qui avait cinq titres de champion de France à son actif.
01:46 Georges Beretta, c'était ce regard malicieux.
01:49 Ses huit ans à la SS, ce brassard de capitaine et ce but sur pénalty
01:54 lors de la remontée légendaire contre Split en 1974.
01:59 Mais aussi une fidélité au territoire, en particulier au quartier de Montrénaud,
02:03 où il a grandi et sur lequel il s'était confié à Tl7 en 2004.
02:07 J'ai vécu dans ce quartier jusqu'à l'âge de 12 ans sans être parti du quartier.
02:14 C'est-à-dire que j'ai commencé à aller en colonie polonaise à l'âge de 12 ans.
02:18 Sinon, je n'étais pas sorti du quartier du tout.
02:20 Je crois que j'ai marqué plus de buts de ce côté,
02:22 parce qu'il y avait tous les copains de Montrénaud qui étaient là.
02:25 Et forcément, ce mercredi matin, que ce soit sur le marché de Montrénaud ou à l'Étras,
02:29 où il vivait et avait ses habitudes, le cœur était lourd et le regard parfois embué,
02:34 en regardant les unes de la presse locale et nationale.
02:37 Alors je l'achète tous les jours, mais je viens d'arriver et je veux absolument lire cette page.
02:42 C'est un joueur exceptionnel, un élié qu'on ne reverra pas,
02:46 parce que des centres comme il faisait lui, on n'en a pas revu.
02:50 Parce que le jeu de Saint-Etienne, c'était par les ailes.
02:53 C'est un mec un beau joueur, c'est un mec qui marque.
02:57 Un bon souvenir, parce que c'était un bon joueur de foot.
03:00 C'était un homme, un pur Stéphanoise, c'est-à-dire très ouvert, très affable,
03:04 serviable et sympathique, bien sûr, à souhait.
03:07 Un monsieur, un monsieur. Voilà.
03:10 Mais pour ceux qui l'ont connu en tant que coéquipier,
03:13 Georges Beretta, ce sera avant tout un capitaine véritablement exemplaire.
03:17 Même si c'était qu'un bout, à l'époque, c'était de l'élastoplasme
03:23 que Beretta mettait sur son maillot, il était capitaine tous les jours.
03:29 Et puis, ce que je retiens de lui, c'est que c'était un magnifique raconteur de blagues,
03:37 mais souvent il éclatait de rire avant la fin.
03:41 Il y a des histoires, on ne connaîtra jamais la fin.
03:44 Un humour qui passait notamment par l'autodérision
03:47 que ce fils d'immigré polonais affichait autour de son nom.
03:50 Il disait "mais moi je ne m'appelle pas Beretta, je m'appelais Beretoski en fait.
03:54 Mais bon, quand on a quitté Krakow, on a mis les skis dans le train,
04:00 mais ils prenaient trop de place, on les a laissés sur le quai de la gare
04:03 et mon nom est devenu Beretta".
04:04 Et avec 344 matchs joués, 68 buts marqués et 9 trophées soulevés avec le club,
04:10 il restera certainement au panthéon des plus grands joueurs stéphanois.
04:14 Seule blessure dans sa carrière, le départ forcé à Marseille en décembre 1974.
04:19 Une fêlure jamais refermée pour lui, comme pour ses coéquipiers.
04:23 "Savoir qu'on n'allait plus rentrer derrière lui à Geoffroy-Guichard
04:28 et sur tous les terrains de France, nous a profondément déçus et même un peu choqués à l'époque".
04:36 "J'habitais pas très loin de chez lui, je suis parti un soir à pied et j'ai été le rejoindre.
04:41 Il habitait rue Claude-Aude et voilà, j'ai passé le moment de la soirée avec lui
04:47 parce que je comprenais pas et ma réaction le lendemain dans les journaux
04:51 a été de dire que je comprenais pas l'attitude des dirigeants".
04:54 Georges Beretta qui était devenu ambassadeur à vie de la SS il y a 10 ans.
04:58 Alors merci et bonne retrouvaille avec Robert Erba.
05:03 Ils étaient 200 à faire le déplacement ce mardi à l'Elysée.
05:06 200 maires de France particulièrement touchés lors des émeutes.
05:10 Vincent Bonny, le maire de Rive-de-Gillet, était dans l'Assemblée.
05:13 Il est notre invité ce soir.
05:14 Bonsoir, alors vous étiez présent à Paris.
05:16 La mairie de Rive-de-Gillet a été dégradée pendant ces nuits de violence urbaine.
05:21 Le président Macron a annoncé vouloir prendre du temps avec les maires
05:24 pour comprendre ce qu'ils ont vécu.
05:26 Est-ce que c'est ce qui s'est passé ? Est-ce que vous avez été écouté ?
05:30 Ça a été un geste fort que le président de la République nous invite à le retrouver à l'Elysée.
05:38 C'est le plus fort symbole de l'État et de notre République.
05:42 Donc ça c'était important et j'apprécie ce geste.
05:45 Et je crois que tous les maires qui étaient présents ont apprécié ce geste.
05:49 Après, oui, de la déception comme j'ai pu l'indiquer à l'issue de cette rencontre.
05:54 Parce qu'au-delà des quelques mots qui ont pu être prononcés
05:57 par le président de la République en ouverture de réunion,
06:00 il y a eu ensuite la parole donnée au maire de Nanterre,
06:03 qui a fait une intervention très digne, très responsable,
06:07 avec des propositions, notamment pour que la politique de la ville puisse être développée,
06:12 pour qu'il y ait des moyens pour compenser les inégalités.
06:17 Et après, il y a eu une succession d'interventions des maires,
06:20 sans qu'il n'y ait forcément de réponse de la part de l'exécutif.
06:23 La première ministre est venue à un moment donné, le ministre de l'Intérieur était là.
06:26 Il n'y a pas eu véritablement de dialogue avec le gouvernement, avec le chef de l'État.
06:31 Il y a eu une succession d'interventions des maires, pour ceux qui pouvaient prendre la parole.
06:35 Et je trouve, moi, qu'il a manqué de temps d'échange réel.
06:39 Et surtout, il y a eu une absence de cadre global de réponse.
06:43 Je ne m'attendais pas à des réponses précises en 48 heures, c'était trop tôt.
06:48 Mais on aurait souhaité avoir quand même un cadre de réponse plus approprié,
06:52 plus un cadre de travail, quelque chose.
06:56 Et donc, on est vraiment resté sur notre faim.
06:58 J'espère que le travail va se faire maintenant.
07:00 Quelles étaient vos attentes, justement ?
07:01 Quel type de réponse auriez-vous voulu avoir ?
07:04 Déjà, une meilleure compréhension de ce que nous avons vécu sur le terrain,
07:07 parce que c'est vrai que ça a été dur.
07:09 Certains collègues ont pu l'exprimer très directement.
07:12 Ils étaient en première ligne, comme nous-mêmes dans notre commune.
07:15 Et aujourd'hui, on est face aux dégâts.
07:17 On est face à la gestion d'une commune, avec par exemple,
07:20 plus d'hôtels de ville qui ne fonctionnent.
07:22 Donc, tous les services municipaux doivent travailler à l'extérieur de l'hôtel de ville.
07:26 Et donc, il y a des dégâts et un coût important.
07:29 Et on n'est pas certain que l'État va pouvoir prendre en charge
07:33 l'ensemble des frais qui seront liés à ces dégâts.
07:36 Pourtant pas les élus locaux qui sont responsables de cela.
07:40 Bon, donc j'espère que le travail va pouvoir se faire.
07:42 Et c'est important que ça puisse l'être.
07:44 Et puis, ce que j'aurais aimé aussi, c'est qu'on puisse annoncer
07:47 la suspension des fermetures, des suppressions de postes
07:50 dans tout ce qui est la police ou l'éducation.
07:53 Et dans notre commune, on se mobilise depuis déjà un moment
07:56 pour que le collège François Truffaut, par exemple,
07:59 y ait des heures d'enseignants en nombre suffisant.
08:03 Et dans le collège Louise Michel, qu'on ne supprime pas à la rentrée
08:06 le poste de principal adjoint, qui joue un rôle très important
08:09 pour que les projets pédagogiques puissent se développer
08:14 et donc répondre aux besoins éducatifs.
08:16 Parce que si on a des gamins qui sont rentrés dans la violence
08:19 de manière aussi directe, ça pose quand même un problème
08:22 de quel cadre éducatif on met en place pour des enfants
08:25 de 12, 15, 16 ans dans notre pays.
08:27 Oui, il y a un vrai travail de fond finalement à faire.
08:29 C'est ce que vous auriez dit si vous aviez pu prendre la parole ?
08:33 Oui, c'est ça. Il faut absolument arrêter de nous enlever
08:36 les services publics dans nos communes.
08:38 Rive-de-Gilles a perdu énormément de services publics
08:41 et on continue de gérer de manière comptable les services publics.
08:44 Ce poste dans le collège Louise Michel, par exemple,
08:48 qu'on veut supprimer à la rentrée, c'est incompréhensible.
08:50 On est dans un quartier prioritaire de la politique de la ville,
08:53 dans le centre-ville, et on y enlève des moyens.
08:56 Ça, ça ne va pas. Il faut absolument, au contraire,
08:58 remettre tous les services publics, la police, la justice,
09:01 l'éducation, faire en sorte que les gens puissent vivre correctement.
09:05 On a besoin de plus de présence de l'État
09:08 directement dans nos vies quotidiennes.
09:10 C'est un vrai appel. Vous l'avez dit, la mairie continue
09:13 de fonctionner, mais dans d'autres locaux.
09:16 Et maintenant, qu'est-ce qui se passe pour la mairie de Rive-de-Gilles ?
09:19 Comment on fait ?
09:20 Les services sont en train de faire un travail formidable
09:22 et je remercie tous les agents qui se sont mobilisés.
09:25 On a à nouveau un petit peu d'électricité dans l'hôtel de ville.
09:29 Les serveurs informatiques devraient pouvoir redémarrer demain.
09:32 En attendant, les agents peuvent travailler soit en télétravail,
09:35 le Covid nous avait appris à se travailler à distance,
09:38 ou accueillir le public à la salle des fêtes,
09:41 la salle Jean d'Asté, le rez-de-chaussée a été mobilisé
09:44 pour qu'on puisse accueillir le public,
09:46 avoir à nouveau l'État civil qui puisse fonctionner.
09:49 Et les services administratifs, techniques,
09:52 on trouvait asile dans d'autres locaux de la commune.
09:55 Donc voilà, on est en mode dégradé, comme on dit.
09:58 On se sert les coudes.
10:00 Mais on continue et puis on est en colère, évidemment,
10:04 à travers tout ce qu'on a vécu, mais on est déterminés
10:07 à retrouver la bonne marche de nos services municipaux,
10:10 la bonne marche de la ville, aider nos commerçants
10:13 qui ont subi de telles dégradations, qui ont été violemment attaqués,
10:16 aider tous les habitants qui ont pu être choqués
10:19 et meurtris par ces violences, et faire la ville ensemble.
10:22 Très bien, merci beaucoup Vincent Bonny d'être venu sur notre plateau
10:25 pour répondre à nos questions. Merci.
10:27 C'est aussi un symbole qui a été saccagé à Roche-la-Molière.
10:31 La statue du mineur installée dans le quartier Beaulieu
10:34 a été détruite dans la nuit de mardi à mercredi.
10:37 Enfin, les rouchons ont découvert la statue en bronze au sol,
10:40 cassée en trois morceaux.
10:42 Une nouvelle qui a soulevé beaucoup d'émotions,
10:44 notamment celle du maire de la ville, Éric Berlivet,
10:46 qui a dénoncé les faits sur sa page Facebook,
10:49 mais aussi celle d'Auguste Fayolle,
10:51 ancien président de l'association A Nos Gueules Noires,
10:54 qui s'est rendu sur le site ce matin.
10:56 Il parle au micro d'Alice Canivet. Écoutez.
10:58 C'est inadmissible, toucher à ça.
11:01 A ça, au piano, à d'autres choses, même dans les écoles,
11:04 c'est pas ce que je veux dire, non.
11:06 Les gens ne savent pas ce qu'on a bataillé avec les copains.
11:09 - En plus, c'est un souvenir. - Ah oui, là, c'est un souvenir.
11:12 C'est vraiment un souvenir.
11:14 Il n'y a pas de respect, les gens n'ont plus de respect.
11:17 Je ne comprends pas ça. Les écoles, tout ça, même le reste,
11:20 m'enfin, quand même.
11:22 Ça sert à quoi d'avoir cassé tout ça ?
11:25 A noter que la ville a déjà porté plainte.
11:31 L'empreinte aurait été relevée pour identifier
11:34 le ou les auteurs des faits.
11:36 Le maire de Roche-la-Molière invite également tous les patriotes,
11:39 tous les habitants, tous ceux qui se sentent concernés,
11:42 à venir jeudi 13 juillet à 18h pour l'inauguration
11:45 de la place des patriotes.
11:48 C'est une première pour la Loire.
11:50 Pour renforcer la sécurité, la police a désormais recours
11:53 à un nouvel outil, le drone.
11:55 Une aide toute nouvelle pour les forces de l'ordre
11:58 ainsi mieux surveiller les émeutes et débordements dans les rues.
12:01 Mais alors, qui pilote ces drones ?
12:04 Leurs utilisations sont-elles efficaces ?
12:06 Et surtout, comment aident-ils les effectifs de police présents
12:09 sur le terrain ? Jean Hayet, le directeur départemental
12:12 de la Sécurité publique, répond aux questions de Nathan Vaché.
12:15 C'est un drone grand public.
12:18 On n'a pas d'appareil spécifique avec des fonctionnalités
12:21 spécifiques police.
12:24 C'est un appui parmi les autres.
12:27 Il faut savoir que ça ne remplace pas, ça ne couvre pas
12:30 forcément toute la période, mais à un endroit donné,
12:33 pendant un temps donné, c'est un appui pour notre action.
12:36 Il a des capacités en termes d'optique qui permettent
12:39 d'avoir des visions plus larges sur un secteur.
12:42 Quand vous avez des caméras de vidéosurveillance au sol,
12:45 vous jouez entre les caméras de vidéosurveillance
12:48 puisque chaque caméra au sol a son périmètre,
12:51 mais il est forcément plus restreint qu'une caméra
12:54 qui est en scène et qui a une vue d'ensemble.
12:57 Ce sont des pilotes de drones policiers
13:00 qui ont passé des formations diplômantes spécifiques.
13:03 Ils leur donnent la capacité technique justement
13:06 par rapport à l'emploi des drones, à la fois technique
13:09 et juridique parce qu'ils savent très bien jusqu'où ils peuvent
13:12 aller dans le cadre du droit. C'est un drone grand public.
13:15 On n'a pas d'appareil spécifique avec des fonctionnalités
13:18 spécifiques police.
13:21 C'est efficace d'abord parce que ça nous permet
13:24 justement d'orienter les troupes au sol, voire de ne pas
13:27 les envoyer parce que dans un phénomène comme celui
13:30 qu'on rencontre actuellement, il arrive qu'on ait des faux appels.
13:33 Et donc en termes de vérification, le drone nous donne
13:36 l'économie d'envoyer une patrouille, patrouille dont on a besoin ailleurs.
13:39 Donc il y a déjà cet aspect-là. Et ensuite, en cas de situation
13:42 à risque, le drone nous permet de mesurer le risque.
13:45 Combien il y a de personnes ? Qu'est-ce qui est en train d'être commis ?
13:48 Est-ce que les personnes se cachent alors que quand vous êtes
13:51 au sol, vous ne le voyez pas forcément ? Donc c'est ces éléments-là
13:54 qu'apporte un appui aérien.
13:57 La technologie avance très vite et forcément,
14:00 nous, on s'adapte aux évolutions de cette technologie.
14:03 Alors c'est valable, j'allais dire, par rapport à l'action
14:06 qu'elle nous permet de faire. C'est valable aussi
14:09 par rapport aux actions répréhensibles
14:12 qu'on doit prendre en compte.
14:15 On a toute l'action hors voie publique
14:18 liée par exemple à toute la délinquance liée à l'Internet,
14:21 toutes les escroqueries, tous ces éléments-là. Là aussi, on s'est adaptés.
14:24 Là aussi, on a développé des outils. C'est la même chose
14:27 avec l'emploi des drones.
14:30 Nous vous en parlions hier. Depuis deux jours, les salariés
14:33 de ZEDEF Méca-Centre sont en grève. L'entreprise a été placée
14:36 en redressement judiciaire. En cas de liquidation,
14:39 180 personnes se retrouveraient sans emploi. Ce mercredi,
14:42 une cinquantaine d'entre eux se sont rassemblés au tribunal de commerce
14:45 de Saint-Etienne où l'audience avait lieu pour décider de l'avenir
14:48 de cette entreprise qui existe depuis une quarantaine d'années.
14:51 Si l'entreprise a de faibles chances de continuer d'exister,
14:54 la volonté principale des salariés est de rencontrer les actionnaires
14:57 afin d'engager un dialogue. C'est ce qu'explique
15:00 le délégué syndical CGT à ZEDEF Méca-Centre.
15:03 Il est au micro de Nathan Vacher.
15:05 Il y a d'abord un repreneur, mais qui va nous reprendre ?
15:08 On a des gros doutes sur un repreneur. Nous, on pense sur une liquidation
15:11 et c'est pour ça que la revendication principale des salariés,
15:14 c'est la venue des actionnaires. Ils se mettent autour de la table
15:17 et ils essayent de savoir ce qu'on fait, où on va exactement.
15:20 Il y a toujours de l'espoir, il ne faut pas lâcher. C'est pour ça que les salariés
15:23 se mettent en grève, sinon ils arrêtent d'abandonner. Il y a toujours un espoir.
15:26 On ne lâchera pas, on ira jusqu'au bout. On essaiera de la sauver, cette entreprise.
15:29 Quand il y a des salariés, ça fait 30, il y en a même un qui a 45 ans,
15:32 qui a prolongé, qui a 45 ans de boîte, la même boîte.
15:35 Donc on va essayer de la sauver et puis on verra.
15:38 On a eu une réunion extraordinaire en 2017 sur les orientations stratégiques d'entreprise.
15:44 On avait prédit un chiffre d'affaires de 33 millions d'euros en 2017.
15:49 Et ils passaient à 24 millions en 2021.
15:52 Et en 2022, on est à 22 millions et 2023, on va finir à moins de 20 millions.
15:56 Donc ils avaient quand même prévu l'achat du chiffre d'affaires et de la production.
15:59 Ce n'était pas une idée depuis longtemps déjà.
16:01 Donc le groupe a cherché à nous exclure, comme ils ont fait avec André Zieu.
16:06 Je vous le disais dans les titres, l'association Respire et deux conseillers métropolitains,
16:10 Europe Écologie, Les Verts, lancent une action en justice contre la préfecture de la Loire.
16:15 Ils dénoncent l'inaction de l'État au sujet du plan de protection de l'atmosphère.
16:19 Le but de ce plan est de proposer des solutions afin de protéger les populations de la pollution de l'air.
16:26 En France, c'est le cinquième recours contre un PPA sur 39 sur le territoire.
16:32 Julie Tocchi, conseillère métropolitaine et municipale d'Europe Écologie, Les Verts,
16:37 explique pourquoi le nouveau plan ne correspond pas au micro de Marie Hispario.
16:42 Nous on aimerait un PPA qui prenne plus en considération la santé des gens, tout simplement.
16:48 C'est ça l'objectif.
16:49 Donc par exemple, pour la ZFE, la zone à faible émission,
16:52 aujourd'hui la ZFE qui est mise en place sur Saint-Étienne-Métropole,
16:56 elle est beaucoup trop restrictive, enfin pas suffisamment en contraire restrictive.
17:00 C'est-à-dire qu'elle n'est là que pour les poids lourds et vraiment très très très très très polluant.
17:05 Et finalement tous les véhicules légers pourront continuer à circuler dans la métropole stéphanoise.
17:09 Et surtout le périmètre est beaucoup trop petit pour assurer une bonne qualité de l'air.
17:14 Et c'est la fin de cette édition.
17:16 Je vous le rappelle, le monde du sport est en deuil ce mercredi après le décès de l'ancien joueur de l'AS Saint-Étienne,
17:22 Georges Beretta, le footballeur avait 77 ans.
17:25 Tl7 lui rend hommage ce soir en rediffusant un documentaire qui lui était consacré tout de suite après le journal à 19h20.
17:32 Je vous retrouve jeudi 19h. L'actu continue sur notre site et nos réseaux sociaux.
17:37 Merci de votre fidélité.
17:39 [Musique]