Gianetti : « Tadej n'est pas encore à 100 % » - Cyclisme - Tour de France

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Principal rival de Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar a été incapable de répondre à l'attaque du Danois dans la dernière difficulté de la 5e étape du Tour de France ce mercredi. Mauro Gianetti, le manager général d'UEA Team Emirates, fait le point sur l'état de forme du coureur slovène, double vainqueur du Tour (2020 et 2021).

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Transcription
00:00 On espérait avoir eu la confirmation qu'il était en très bonne condition à Bilbao dans les premières deux étapes.
00:06 Et finalement aujourd'hui, là aux montagnes, a dit un peu la vérité peut-être plus réelle.
00:13 Wingegaard est au top et Tadej n'est pas encore à son mieux.
00:16 Heureusement, on a pris quelques secondes d'avance les premières deux jours pour faire le maillot jaune.
00:22 On a eu aussi la responsabilité aujourd'hui et l'autre jour de la chasse.
00:28 On espérait voir la réalité déjà à Bilbao, pas aujourd'hui.
00:35 Maintenant c'est ça, Tadej est en progression.
00:38 On est à la cinquième étape, on espère bien pouvoir progresser.
00:42 Bien sûr, il y a des secondes à récupérer, il y a beaucoup de boulot à faire.
00:47 Je n'ai pas encore vu Tadej parce qu'il est en protocole.
00:50 Mais bien sûr, c'est quelqu'un qui aime gagner, mais qui aime surtout regarder le demain.
00:59 Donc il ne va pas trop réfléchir à ce qui s'est passé aujourd'hui.
01:02 Peut-être qu'il s'y attendait parce qu'il sait bien d'où il vient et la préparation qu'il avait pu faire.
01:08 Donc tout le monde, on espérait que ce soit au 100%.
01:12 On a vu, il n'est pas encore au 100%, mais bon, on est là, on essaie de garder le moral.
01:18 C'est le Tour de France, il faut regarder en avant.
01:21 Mais je pense que oui, parce qu'il vient quand même d'une période de repos forcé.
01:25 Donc le travail qu'il a fait, il l'a amené à être en bon état.
01:31 On croyait qu'il soit déjà presque au 100% au début.
01:34 Bien les deux étapes, aujourd'hui la Grande Montagne a montré la différence qu'il y a encore entre lui et Wingegaard.
01:40 Gilles, il a fait une journée impressionnante aussi.
01:44 C'est un autre coureur qui va être là pour la bataille, pour le podium, bien sûr.
01:49 Mais vous savez, nous on a fait ce qu'on pouvait.
01:51 Donc devant, ils étaient costauds.
01:53 C'est pas qu'on pouvait pas faire plus que ça.
01:56 Donc finalement, Ineos a roulé aussi à la fin.
02:00 Peut-être ils se sont rendus compte que nous, plus que ça, on ne pouvait pas faire.
02:03 Quand il y a 36 coureurs à l'avance, c'est difficile de contrôler avec deux coureurs.
02:08 Donc on ne pouvait pas faire rouler toute l'équipe.
02:11 Il fallait garder quand même des forces pour la dernière montée.
02:14 Donc peut-être que quelques autres équipes ont aussi commis l'erreur de ne pas nous aider avant.
02:19 - Est-ce qu'il y a des gens à répondre aux déshébergations ?
02:21 - Il faut voir les gens. L'idée peut-être c'est bonne, mais il faut voir s'il y a des gens pour répondre.
02:25 - Est-ce possible de faire 1000 joueurs différents dans l'entraînement ?
02:27 - Bien oui, normalement oui.
02:29 Ça c'est ce qu'on espère.
02:31 Donc il a fait un travail de base.
02:33 Et donc il est en progression depuis quelques semaines.
02:36 Aujourd'hui, il fallait être au 100%.
02:39 On parle de Wingegard, le vainqueur du Tour de France.
02:41 On l'a dit au début, il a la responsabilité.
02:44 Il était le favori de ce Tour avant de venir ici.
02:47 Ça change pas les choses.
02:49 Je crois qu'il n'aime pas gagner.
02:51 Mais il aime gagner.
02:53 Donc s'il a la possibilité, à partir de demain, il va essayer.
02:56 Mais bien sûr, on a vu que Wingegard est vraiment très costaud et il l'est aussi.
03:01 - Wingegard est encore le plus favori ?
03:03 - Il est venu comme favori et maintenant il est le favori peut-être plus costaud encore qu'avant.

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