Michel Onfray : «Ce ne sont pas les réseaux sociaux qu'il faut incriminer mais la politique de Macron»

  • l’année dernière
Le philosophe Michel Onfray, sur les émeutes après la mort de Nahel : «On détourne l'attention des gens en disant que ce sont les réseaux sociaux qui ont rendu ça possible. [...] Ce ne sont pas les réseaux sociaux qu'il faut incriminer, mais la politique de Macron».

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Transcription
00:00 c'est l'équivalent de la CGT ou du Parti communiste qui disait "ce sont toutes, il faut savoir arrêter une grève"
00:04 et là c'est la même chose, tout ça est formidable mais il va quand même falloir arrêter parce que nous
00:10 on voit notre chiffre d'affaires qui baisse, disent les dealers, il n'est pas question, quand il s'agit du marché,
00:15 que le chiffre d'affaires baisse. Ces gens-là ignorent la morale.
00:18 S'il faut être immoral d'ailleurs pour faire des bénéfices, ils sont immoraux,
00:21 simplement ils ne connaissent qu'une seule chose, c'est effectivement l'effondrement du marché.
00:25 Et là si effondrement du marché il y a, on claque des doigts en disant "tout le monde rentre à la maison"
00:30 et singulièrement tout le monde rentre à la maison.
00:32 Pas du tout effectivement les réseaux sociaux qui sont responsables, c'est comme si on rendait coupable
00:37 l'accord de l'utendue en disant "le type qui a fabriqué l'accord est coupable du fait que quelqu'un se soit pendu avec"
00:42 là c'est exactement la même chose, on détourne l'attention des gens en disant "ce sont les réseaux sociaux qui ont rendu ça possible"
00:47 et derrière les réseaux sociaux il y a des gens qui veulent de la violence.
00:50 Ce ne sont pas les réseaux sociaux qu'il faut incriminer, c'est la politique de Macron et de ceux qui ont mené cette même politique.
00:56 Macron il sort du socialisme, Macron il était dans le gouvernement de Hollande
01:00 et puis Hollande pensait la même chose que Sarkozy quand il a fallu supprimer l'effet du référendum en 2005
01:06 avec l'Etat de Tisbonne en 2008.
01:08 C'est tout ce monde-là qui récolte ce qu'il a semé depuis des années.
01:12 [Musique]
01:16 [SILENCE]

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