• il y a 2 ans
Malgré une accalmie qui semble se confirmer depuis le début de la semaine, avec une moyenne de 18 interpellations sur les deux dernières nuits, le président Emmanuel Macron a toutefois dit mardi rester "prudent" sur la durabilité de ce calme. Du côté des forces de l’ordre en tout cas, on craint un retour des émeutes lors du 14-Juillet. Face à ce risque, la question du maintien des festivités commence donc à se poser. A Strasbourg et Nîmes, le feu d'artifice est annulé.

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Transcription
00:00 Le 14 juillet, aucune fusée d'artifice ne sera tirée à Strasbourg.
00:04 Trop dangereux, tranche la mairie, mais aussi les habitants.
00:07 « Si les gens viennent voir un feu d'artifice, on ne pourra pas maîtriser. »
00:11 « C'est trop dangereux. »
00:12 « Je crois que l'heure est venue de s'en passer. »
00:14 Après plusieurs nuits d'émeutes, les feux d'artifice sont aussi annulés à Montargis,
00:18 à Nîmes ou à Perpignan.
00:19 Mais à Toulouse ou à Lyon, les municipalités ont préféré suivre les instructions du ministre de l'Intérieur
00:25 et mettre en place un dispositif de sécurité.
00:27 Interdiction par exemple de transporter des armes, du carburant, des produits inflammables
00:32 ou de l'alcool sur la voie publique.
00:34 L'objectif, exactement comme à Paris, ne pas céder face aux émeutiers.
00:39 « Il est impensable que cette fête qui célèbre la République
00:43 soit empêchée par quelques centaines d'émeutiers. »
00:46 Un dispositif de sécurité qui risque d'accentuer la fatigue des gendarmes et des policiers.
00:52 « Ça va mobiliser énormément de forces de l'ordre qui sont déjà épuisées,
00:55 qui ont été très éprouvées ces derniers jours. »
00:59 À l'approche du 14 juillet, 68 000 fusées d'artifice ont été saisies sur le territoire.

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