Présence d'élus LFI à la marche pour Adama Traoré : «C'est de la provocation», fustige Aurore Bergé

Europe 1

ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr  Retrouvez "Le grand rendez-vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-grand-rendez-vous LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 manifestation hier hors berger, pourtant interdite, c'est tenu à Paris en souvenir d'Adama Traoré,

00:05 2000 personnes sur place avec une dizaine d'élus, des insoumis, des écologistes. Est-ce une nouvelle

00:12 fois une façon de défier l'État ? En tout cas c'est une provocation de manière évidente à

00:17 partir du moment où vous maintenez l'organisation d'une manifestation qui a été déclarée illégale,

00:23 qui a été rendue interdite, confirmée par le Conseil d'État. On a des institutions,

00:26 on vit dans une démocratie, on doit déclarer les manifestations qu'on veut organiser et

00:31 évidemment il y a la possibilité pour le préfet de police, quand il y a un risque pour la sécurité,

00:36 quand il y a un risque pour l'ordre public, de l'interdire. Il y a une possibilité de recours

00:41 et en dernier lieu c'est le Conseil d'État qui tranche. Et la provocation elle est double quand

00:45 vous êtes un élu de la République. C'est une faute politique de se rendre à une manifestation

00:49 interdite quand on est député ? Ce n'est pas une faim. Le problème c'est que eux, volontairement,

00:54 eux, c'est-à-dire la France Insoumise, utilisent cet argument-là. Pas de la faute politique,

00:59 mais de volontairement aller dans des manifestations illégales pour essayer de faire croire que nous

01:04 vivrions ici en France dans un pays autoritaire. On ne vit pas dans un pays autoritaire, on vit

01:08 dans un pays où évidemment le président de la République et ses décisions peuvent être

01:11 librement contestées. Ça s'appelle la démocratie, mais où il est hors de question qu'on porte atteinte

01:16 tout simplement à l'ordre public, à la sécurité et les forces de l'ordre ont agi de manière exemplaire.

01:21 - Les députés insoumis qui étaient à cette manifestation, ils jettent de l'huile sur le feu ?

01:26 Ils pratiquent quoi la politique du pire après les émeutes que l'on vient de connaître ?

01:31 - Nous dans le groupe que je préside, on a rebaptisé la France Insoumise la France incendiaire.

01:36 - De des insoumis comme ça à chacun des partenaires politiques ?

01:40 - Pas à chacun, mais parce que malheureusement on vit avec eux depuis un an à l'Assemblée nationale.

01:44 - Malheureusement ? - Oui malheureusement. Malheureusement parce que je pense que ce n'est pas une chance

01:48 pour notre démocratie d'avoir 88 députés d'extrême droite et d'avoir 74 députés d'extrême gauche

01:54 et les députés d'extrême gauche depuis un an, vous voyez bien, vous l'avez largement commenté,

01:59 on a été malheureusement amené à commenter des comportements dans l'hémicycle et hors de l'hémicycle.

02:03 - Vous les mettez dans le même panier l'extrême droite et l'extrême gauche ?

02:05 - Je mets dans le même panier. - Vous dites malheureusement on a 88 et 89.

02:08 - En tout cas moi j'ai jamais considéré que c'était une chance que dans cet hémicycle

02:12 on ait ce niveau-là intégré à notre hémicycle et d'extrême gauche et d'extrême droite.

02:17 Et après il y a des comportements qui sont différents, il y a des idées qui sont différentes,

02:21 moi je combats les deux, mais par rapport à votre question, clairement quand vous êtes un élu de la nation,

02:25 quand vous vous rendez à une manifestation illégale, interdite, je suis désolée,

02:30 de manière évidente vous entrez en contradiction avec les valeurs républicaines qui devraient être celles des élus.

02:35 - Mais au-delà de ça, on a vu, vous avez probablement vu l'image d'Eric Coquerel qui participe à cette manifestation,

02:40 on hurle autour de lui, on lance le slogan "tout le monde déteste la police",

02:43 "tout le monde déteste la police", il ne le reprend pas mais ne bronche pas.

02:47 Comment qualifiez-vous une telle attitude ?

02:49 - Déjà la vérité c'est qu'en France non, les français ne détestent pas leur police.

02:53 - Est-ce que c'est un appel à la violence contre la police ?

02:56 - Je ne sais pas si c'est un appel à la violence, en tout cas ce qui n'est pas normal,

02:59 c'est qu'on puisse avoir des élus qui ne bronchent pas alors qu'on a des slogans "la police tue",

03:04 "tout le monde déteste la police", ce n'est pas la première fois malheureusement que ce genre de choses se passent.

03:08 Et c'est absolument inacceptable et intolérable de venir avec son écharpe tricolore

03:13 et donc d'accréditer ça à la minute où vous entendez ce genre de propos,

03:17 vous devez évidemment quitter cette manifestation,

03:19 mais la vérité c'est qu'il n'aurait même pas dû être présent dans cette manifestation.

Category

Transcript

Recommandée