Pap Ndiaye attaque CNews : la chaîne se venge

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Transcript
00:00 On va parler de Pape Ndiaye, on va se le dire entre nous.
00:02 Il y en a marre que Seigneuse serve de paillasson, qu'on s'essuie les pieds sur nous,
00:06 en nous traitant de chaîne d'extrême droite.
00:08 Le ministre de l'Éducation, qui devait partir, qui devrait partir rapidement,
00:12 en cas de remaniement, ça ne fait aucun doute,
00:14 a tenté donc une sorte de vatou, Gauthier de Bret, de se refaire une santé, en ciblant Seigneuse.
00:20 Oui, Pape Ndiaye au bilan pour le moins compliqué.
00:23 Tout le monde dit et écrit qu'il est en sursis à l'éducation nationale,
00:27 car Emmanuel Macron cherchera un ministre de droite,
00:29 une figure d'autorité après les émeutes.
00:32 Pape Ndiaye a fait donc le choix ô combien original d'attaquer notre chaîne.
00:36 Écoutez-le.
00:37 Vincent Bolloré, une personnalité proche de l'extrême droite, vous dites,
00:43 son groupe est proche de l'extrême droite ?
00:45 Écoutez, quand vous regardez Seigneuse, quand vous regardez ce qui est devenu Europ1,
00:50 quand vous regardez cet ensemble-là, la conclusion s'impose.
00:55 JDD, enfin pardon, Europ1, Seigneuse, d'extrême droite ?
00:58 Écoutez, ce sont des publications, oui.
01:01 Seigneuse, c'est très clairement l'extrême droite.
01:03 Ils font du mal à la démocratie ?
01:04 Moi, je pense qu'ils font du mal à la démocratie, aucun doute.
01:07 Moi, je suis, vous savez, je considère que lutter contre l'extrême droite,
01:12 c'est une priorité.
01:14 Ça peut se faire de toutes les manières possibles.
01:16 Bon, c'est fatiguant parce que ce n'est pas la première fois.
01:18 Sophie Binet de la CGT, Marine Tondelier d'Europe Écologie Les Verts,
01:21 Rima Abdoulmalak, la collègue de Pape Ndiaye, ministre de la Culture,
01:25 ont toutes fait le choix de nous cibler, c'est bien le mot avant lui.
01:29 Fatiguant et insultant.
01:30 Insultant pour les 120 journalistes qui travaillent ici.
01:33 Insultant pour vous, téléspectateurs de CNews.
01:35 Alors, on va commencer par rappeler au ministre que, contrairement à lui,
01:38 CNews a le goût du pluralisme et respecte toutes les règles liées au temps de parole.
01:43 Roc Olivier Metz, patron de l'Arcom, l'a lui-même reconnu il y a quelques semaines.
01:47 Et concernant nos éditorialistes, Nathan Devers, Julien Dray, Philippe Guybert,
01:52 Laurent Geoffrin, Gérard Leclerc, Karim Zérébi, pour ne citer qu'eux,
01:56 interviennent très régulièrement et ne représentent pas vraiment l'extrême droite.
02:00 - Pape Ndiaye, avec ses propos, comment les qualifier ? A vous, il s'adresse à qui ?
02:06 - C'est la grande question.
02:07 À l'extrême gauche, à la France Insoumise, à la CGT, à la gauche médiatique,
02:12 à des gens ultra minoritaires qui ne supportent pas le pluralisme.
02:15 Car ce que traduit cette sortie du ministre, c'est son rejet profond de ce pluralisme.
02:19 Tous les journalistes devraient écrire la même chose, tous les éditorialistes dirent la même chose,
02:23 tous les médias traiter des mêmes sujets, sans quoi le procès en extrême droite vous sera intenté.
02:28 - Pape Ndiaye qui est quand même en grande difficulté. Il n'a pas de bilan.
02:33 - Qui a un bilan ? Très mauvais. Échec sur le harcèlement à l'école.
02:38 Brigitte Macron a dû reprendre le dossier en urgence.
02:40 Échec sur la mixité. Il avait accusé l'enseignement privé de faire de la ségrégation sociale et scolaire
02:46 tout en ayant ses enfants à l'école alsacienne.
02:48 Il a perdu absolument tous ses arbitrages. Les atteintes à la laïcité s'envolent.
02:52 Il manquera encore 3000 profs à la rentrée.
02:55 En fait, ce que dit cette sortie du ministre, c'est qu'il n'est déjà plus ministre.
02:58 Et au fond, il ne l'a jamais vraiment été.
03:01 Et avant même d'être remercié par Emmanuel Macron, il a déjà retrouvé son costume d'historien,
03:06 celui qui dénonçait les violences policières tel un député de la France insoumise.
03:10 Pape Ndiaye est encore ministre, mais la seule chose qui lui reste, c'est le titre.

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