Canicule: "Certains se laissent plutôt aller, s'isolent facilement" explique le président du Conseil départemental du Rhône

  • l’année dernière
Neuf départements sont ce mardi en vigilance orange canicule. Le président LR du département du Rhône est l'invité du Live pour détailler les mesures prises pour les plus fragiles. 
Transcript
00:00 Quand on frôle les 40 degrés, ce qui va être le cas dans votre département aujourd'hui,
00:06 qu'est-ce que vous donnez comme conseil ?
00:09 – On a mis en place dans le cadre du plan national, des mesures,
00:14 en interne et en externe.
00:15 D'abord, on a demandé à nos agents de travailler plus tôt le matin,
00:19 notamment ceux des routes, à partir de 5h30 du matin jusqu'à 13h.
00:24 Et puis on a déclenché le plan Calicut qui consiste, nous,
00:27 commandant la compétence du lien social, à suivre ce qu'on appelle
00:30 les personnes âgées vulnérables, celles qui sont isolées,
00:32 les appeler quasiment tous les jours, c'est une centaine d'appels que l'on fait,
00:36 en coordination avec les communes, ce qu'on appelle les CCRS,
00:40 pour voir ce qu'il nous faut d'assurer.
00:41 Et s'il le faut, on les fait un visite à domicile,
00:43 après pour voir sur place ce qui se passe.
00:45 Voilà, c'est le suivi au quotidien des personnes vulnérables,
00:48 sur une moyenne de 79 ans en moyenne, et on est plus sur un appel féminin
00:54 parce qu'il y a plus de femmes qui sont sur le rail.
00:56 Alors on suit, protection aussi des agences, je vous disais,
00:59 on a un grand problème, c'est joli, parce qu'on a le Tour de France,
01:02 donc il faudra que nos agents soient sur le territoire,
01:04 avec un ressenti 40 degrés, ça veut dire que ça va être une étape
01:06 un peu compliquée qui va être essentiellement dans le rôle.
01:09 Mais on est dans le cadre de nos prérogatives santé,
01:12 c'est-à-dire suivre les gens chez eux, s'il faut, on va à domicile,
01:15 et s'il faut, après, s'il y a personne, s'ils sont isolés,
01:18 on demande l'hospitalisation ou les faire en taille d'un,
01:20 dans une structure adaptée pour personnes âgées.
01:22 Voilà, c'est un suivi au quotidien, mais ce qui se passe dans le rôle,
01:25 ce doit se passer dans tous les départements de France,
01:27 j'imagine, j'ose espérer.
01:29 – Alors, vous avez aussi la responsabilité des EHPAD ?
01:34 – On l'a indirectement, puisque les EHPAD, ça dépend de l'ARS,
01:37 que ce soit les EHPAD privés ou les EHPAD publics,
01:42 voilà, on a aidé, on aide toujours, ce qu'on appelle,
01:45 les lieux de vie dans ces EHPAD qui sont réfugiés, qui sont climatisés,
01:49 on a beaucoup suivi en suivant pour faire en sorte,
01:50 celles qui étaient un peu plus anciennes, d'avoir un lieu
01:54 où ces personnes âgées, ces personnes qui sont ici,
01:56 puissent se retrouver dans des conditions plus acceptables,
01:58 plus de fraîcheur, parce que je dirais, la chaleur,
02:01 c'est essentiellement et les enfants, les nouveau-nés, et les personnes âgées,
02:05 qui souvent ne comprennent pas ou ne suivent pas,
02:07 dire ce qu'il faut faire, j'y vais, les choses simples,
02:08 s'hydrater, boire, être dans des lieux frais,
02:12 et certains se laissent plutôt aller, s'isolent facilement,
02:16 et ce qui est le pire là-dedans, c'est les isolements,
02:17 c'est ceux qui n'ont pas de famille, ceux qui se retrouvent,
02:19 notamment en zone très rurale, on a des fermes,
02:21 on pourrait croire que dans une ferme, les choses se passent bien,
02:24 mais non, on a des gens qui sont tout seuls,
02:26 et c'est ceux-là qu'il faut particulièrement suivre,
02:28 et là, on les suit avec les mairies, on a les listes, et on appelle,
02:31 je vous dis à peu près, c'est une centaine d'appels qu'on passe par jour,
02:34 et s'il le faut, tout de suite, immédiatement, on déclenche,
02:37 je dirais, ce qu'on appelle la VAD, la visite à domicile,
02:39 pour voir ce qui se passe, et s'il faut prendre des mesures
02:41 avec les médecins et la famille, quand il y en a une.

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