Un "bonus réparation" sera mis en place à partir d'octobre pour inciter les Français à faire réparer leurs vêtements

  • l’année dernière
Un "bonus à la réparation" des biens textiles doit être mis en place à partir d'octobre pour inciter les particuliers à faire rapiécer leurs vêtements. Cette enveloppe gouvernementale sera de dotée d'un fonds de 154 millions d'euros sur la période 2023-2028.

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00:00 - Que faites-vous quand votre pantalon est décousu, quand votre chemise est craquée, quand le bouton a sauté ?
00:05 - Ça me rappelle une chanson.
00:06 - Mon pantalon est décousu. Si ça continue, on verra le trou de mon pantalon.
00:14 Eh bien, on ne va plus le jeter, le pantalon décousu. On va le réparer.
00:18 - Oui, on va le...
00:19 - Avec une aide gouvernementale. Ça, c'est la nouveauté du jour.
00:22 - C'est exact, c'est très sérieux. L'enveloppe a même été évaluée sur 2023-2028 à 154 millions d'euros.
00:28 C'est la ministre de l'écologie qui l'a annoncé, la ministre d'État chargée de l'écologie, Bérangère Couillard.
00:34 Dès le mois d'octobre, nous serons incités, nous tous, à aller voir des couturiers, des couturières, des cordonniers,
00:41 alors qu'ils doivent être labellisés. Ce ne sont pas n'importe lesquels.
00:44 Ils doivent se faire reconnaître auprès de l'éco-organisme Refashion, qui pilote le fond.
00:53 À partir du moment où ils sont labellisés, on peut aller déposer ses vêtements.
00:56 Les aides, c'est quand même pas mal. C'est de 6 à 25 euros.
01:00 Refaire un talon d'une chaussure, par exemple, on aura 7 euros.
01:03 - On aura une subvention pour qu'il y ait un talon d'une chaussure plutôt que d'un talon d'une chaussure.
01:06 - On enlèvera 7 euros si on refait un talon. Une doublure de vêtements, c'est entre 10 et 25 euros.
01:10 Donc, votre couturier va facturer 40 euros. Là-dessus, on enlèvera 10 à 25 euros selon le travail qui aura été fait sur le vêtement.
01:21 - Tout ça va dans le sens du développement durable. Ça permet aux petits artisans de travailler.
01:26 - Deux autres équipes qui font vraiment recréer des emplois. Les couturiers et couturières relancent un peu les ateliers de couture.
01:32 - Les cordonniers sont venus faire des clés parce qu'ils ne refaisaient plus de chaussures.
01:35 - Exactement. Il y a ce métier-là. En plus, c'est un métier couturier-couturier.
01:40 Aujourd'hui, on parle beaucoup de télétravail. On peut ramener du travail chez soi.
01:43 Les cordonniers aussi, on va avoir besoin de cordonniers.
01:47 Et puis, l'autre côté, c'est le gaspillage. Figurez-vous qu'en 2021, on a acheté plus de 3 milliards de vêtements, chaussures, pièces de linge.
01:54 C'est 500 000 de plus qu'en 2021. Et tout ça, qu'est-ce qu'on fait ? On a jeté 700 000 tonnes.
02:01 - Ce sont des vêtements pas chers. - Justement, c'est des vêtements qui craquent. Donc, on va aller les faire réparer.
02:06 - C'est un cercle très vertueux. - Je ne suis pas sûr parce que les vêtements de mauvaise qualité, on ne va pas les faire réparer.
02:11 Sinon, les pays pas chers, on va les faire. C'est là qu'il faudrait travailler.
02:16 - Mais en tout cas, si déjà, on nous met un peu dans cette vertu de l'économie, parce que derrière, c'est aussi l'économie circulaire que l'on cherche.
02:21 C'est de faire retravailler, de faire surtout insister auprès des fabricants qu'ils tracent ces vêtements.
02:28 Donc, c'est une initiative qui a plein de vertus.

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