Elisabeth Borne reçoit les syndicats et le patronat à Matignon

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Ce mercredi 12 juillet, les syndicats représentatifs et le patronat sont reçus à Matignon pour échanger avec Elisabeth Borne. Ils doivent réfléchir ensemble au «pacte de la vie au travail» voulu par Emmanuel Macron.
Transcript
00:00 Eric Durit-Menten, la réunion entre patronat, syndicat et Elisabeth Borne s'est terminée
00:06 en fin de matinée.
00:07 Ils reprennent donc le dialogue.
00:10 Que retenir de cette réunion, Eric ?
00:12 On espérait que le dialogue social serait rétabli, tout le monde le souhaitait.
00:17 Elisabeth Borne, elle aussi, voulait montrer qu'elle avait gardé la main.
00:20 Mais finalement, en sortant, j'ai interrogé Force Ouvrière, la CFDT, on se rend bien
00:25 compte que la page n'est pas tournée, on ne va pas oublier comme ça.
00:28 Ils ne veulent pas oublier ce qui s'est passé en avril-mai-juin avec ces grandes manifestations.
00:33 Ils veulent aussi que le gouvernement soit présent dans les futures négociations qui
00:38 vont reprendre au mois de septembre avec une liste de sujets innombrables.
00:42 D'ailleurs, on est tous ici un peu interloqués par cette masse de demandes, de revendications.
00:47 Il y a bien sûr l'usure au travail, il y a bien sûr le compte épargne-temps, il y a
00:51 les salaires, il y a l'assurance-chômage, une liste impressionnante.
00:54 Et puis certains syndicats, comme l'a dit la CGT, sont dans un esprit combattif.
00:59 D'ailleurs, je précise que la CGT n'a pas voulu encore parler à C-News, mais elle a
01:02 dit devant Elisabeth Borne qu'elle restait très combative, qu'elle ne lâcherait rien.
01:06 Force Ouvrière aussi pense que la page n'est pas du tout tournée, que ça reprendra au
01:10 mois de septembre avec cette liste de revendications.
01:13 Alors après, on peut se poser une question.
01:15 Est-ce que cet intersyndical qui a l'air soudeux aujourd'hui va durer ?
01:18 Certains disent déjà que non, tout cela volera en éclats parce que les intérêts
01:22 de chacun sont trop importants.
01:24 Et puis le MEDEF, je termine par là, le MEDEF qui, lui, ne veut pas être piégé par
01:29 l'obligation d'avoir le gouvernement avec lui pour négocier.
01:32 Il veut garder une certaine liberté et avoir un certain nombre de lignes rouges qui seront
01:37 fixées, on en saura plus au mois de septembre.
01:39 [Musique]
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