Depuis quelques années, le MCO (multi-club ownership) est devenu la mode dans les rachats de clubs de football.
Sur plusieurs continents ou dans plusieurs pays européens, ce modèle permet de contourner certains règlements et d'augmenter la valeur du groupe en question.
Si certains acrobates de la finance s'essayent à ce jeu, avec des dégâts parfois considérables (voir Nancy), ce sont désormais les fond vautour et les puissances du Golfe qui font du MCO leur business de demain...
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Sur plusieurs continents ou dans plusieurs pays européens, ce modèle permet de contourner certains règlements et d'augmenter la valeur du groupe en question.
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Depuis quelques années, on évoquait ces filiales de grands groupes footballistiques.
00:05 Désormais, on est en plein dedans.
00:07 Nous sommes à l'heure du MCO, le Multi Club Ownership,
00:10 le fait que plusieurs équipes de football puissent être détenues par le même propriétaire.
00:14 Je pense que tout le monde a dû voir l'accélération des rachats de clubs
00:18 et la multiplication ces derniers mois en France et en Belgique.
00:21 Et en fait, tout ça, ça fait partie d'une logique de ce MCO
00:24 qui est copié sur le modèle des Pozo dont on reviendra tout à l'heure.
00:27 C'est-à-dire que vous avez un grand groupe.
00:28 Ça peut être un propriétaire, ça peut être un fonds d'investissement, que sais-je encore,
00:31 qui va avoir un très gros club et qui va en récupérer plusieurs ici et là.
00:35 Et on a remarqué que depuis quelques années, on avait la Belgique qui servait de filiale
00:38 et désormais, on a le Championnat de France, principalement en deuxième et en troisième division.
00:42 Alors pourquoi il y a autant de rachats et ce modèle de MCO ?
00:46 Premièrement, parce qu'on se dit que ça marche à travers l'exemple de City.
00:49 Deuxième point, parce que ça permet d'augmenter les valeurs.
00:51 Alors on parle des actifs, que ce soit en termes de joueurs, en termes de structure.
00:55 Et ensuite, on va te parler de connexion, de synergie à travers les pays.
00:59 Ça te permet de faire de la data, du recrutement.
01:03 Enfin bref, on va te mettre plein de raisons possibles ici et là pour faire gonfler la valeur de ton groupe.
01:07 Troisième point, il y a autant de rachats parce que les clubs sont très mal gérés.
01:10 On en parle depuis des années et des années.
01:13 Des situations financières scabreuses qui fait qu'il y a un besoin de cash et hop !
01:16 Là, justement, on est propice au rachat.
01:19 Quatrième point, c'est que souvent, ces opérations sont financées elles-mêmes
01:22 par d'autres fonds d'investissement qui vont prêter l'argent.
01:25 Et ensuite, il faudra rembourser parce qu'on a la très haute finance
01:28 qui a intégré complètement le modèle footballistique.
01:30 Voir tout ce qui s'est passé avec Elliott Management, fonds Vautour parmi les fonds Vautour.
01:34 Et enfin, le dernier point, c'est le laxisme absolu des instances
01:37 qui ne trouve rien à redire au fait que plusieurs équipes de football
01:40 puissent être détenues par le même propriétaire.
01:42 Ce qui peut poser problème.
01:43 On se rappelle, il y a quelques années, cette petite révolte qu'a eu en France en deuxième division
01:47 après les tours de passe-passe entre Ostende, en Belgique, et Nancy,
01:51 en deuxième division française, avec le même propriétaire.
01:53 Alors bien évidemment, ce qu'ils n'ont fait n'est pas illégal, je tiens à le préciser.
01:57 Ils ont peut-être simplement contourné des barrières qui n'existaient pas forcément
02:01 et qui posent vraiment question aujourd'hui sur la législation liée au MCO.
02:05 Pour reprendre, évidemment, au début, c'est le modèle des pots de zone.
02:08 On en parle très souvent.
02:09 Ils avaient Udinese en Italie, Grenade en Espagne, et Watford en Angleterre.
02:13 Trois clubs où pouvaient se passer les joueurs ici et là,
02:16 et notamment pour contourner certains règlements de permis de travail en Angleterre.
02:19 Alors, il y avait plein de scouts, ils ont été quand même novateurs avant l'heure,
02:22 j'ai envie de dire.
02:23 Néanmoins, il y a plein de zones d'ombre et encore des enquêtes judiciaires
02:26 qui ne sont pas totalement terminées.
02:27 Ensuite, on a eu le mouvement Red Bull qui a aussi inspiré énormément de clubs,
02:31 dont celui dont je porte le maillot, Monaco, on reviendra tout à l'heure.
02:34 Et sur le papier, c'est super joli le MCO.
02:36 Tu te dis justement que tu vas augmenter les valeurs de ton groupe,
02:38 que tu vas faire de la data, du scouting, tu vas tisser des connexions politiques,
02:42 pourquoi pas du business ici et là, que ça va te permettre de faire des synergies,
02:45 que tu seras meilleur, que tu vas…
02:46 Enfin bref, il y a plein de raisons comme ça.
02:48 Et on va te faire plein de PDF pour inciter les gens à venir investir et tout.
02:52 Dans la réalité, c'est beaucoup plus compliqué que ça.
02:53 On va prendre tout de suite l'exemple de Monaco.
02:55 Monaco, c'est du training de joueurs,
02:57 ce qui leur a permis d'avoir le titre avec Mendès à l'époque.
02:59 Bon, il y a plein de bonnes choses aussi,
03:00 des choses quand même dans la gestion qui posent beaucoup de questions.
03:03 Ils ont récupéré le cercle de Bruges en Belgique.
03:05 On se disait, ben voilà, on va mettre des jeunes en courveuse, etc.
03:07 Mais en fait, ils n'ont pas pris du tout connaissance du contexte déjà à Bruges.
03:11 Financièrement, c'est un gouffre financier.
03:13 Ils souhaitent d'ailleurs se séparer du cercle depuis très longtemps.
03:15 Et le problème, c'est qu'en fait, il y a plein de joueurs,
03:17 quand tu dis, vous allez à Monaco, ben les mecs, c'est bon,
03:19 il y en a plein, ils se croient arrivé.
03:20 Et en fait, ils sont directement envoyés au cercle de Bruges.
03:22 Il y a eu plein d'erreurs de casting, on avait évoqué le transfert de Marcelin.
03:25 En fait, ils ne connaissaient même pas les règles sur les prés.
03:27 Enfin, ça a été un flop absolu, comme plein d'autres joueurs.
03:30 Et en fait, ce n'était pas du tout adapté au cercle.
03:32 Il y en avait trop, enfin, une catastrophe et ils souhaitent s'en séparer.
03:35 Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça dépend des hommes que tu mets en place.
03:38 Et ce n'est pas parce que tu vas réussir dans un club type Manchester City
03:41 que les filiales que tu vas avoir,
03:42 elles vont réussir parce que ce ne sont pas les mêmes hommes.
03:44 Prenez 3 par exemple, c'est une filiale de Manchester City.
03:47 Vous avez plein de luttes d'égo, de sinulat entre les gens du City Football Group,
03:50 les gens qu'ils ont mis en place, les gens qui étaient là.
03:52 Eh, c'est absolument n'importe quoi, c'est une pétodière,
03:55 d'ailleurs, il y a eu quelques affaires cachées assez phénoménales.
03:57 Et donc au final, tu as une relégation logique en deuxième division.
04:01 Dans le même temps, tu as d'autres MCO qui n'ont pas les mêmes moyens du City Football Group,
04:04 parce qu'on va être très clair, 3 ou l'OML en Belgique
04:06 n'auront jamais de problème financier.
04:08 Mais tu as par exemple la filiale de Chateauroux,
04:10 donc c'est le chefier d'United, le Berskot en Belgique,
04:13 Chateauroux en France, c'est géré par un prince saoudien, United World.
04:16 Et en fait, quand ils sont arrivés à Chateauroux,
04:17 alors il y a eu 2 visions complètement distinctes,
04:19 c'est-à-dire qu'ils avaient nommé un ancien capitaine de l'Arabie Saoudite,
04:22 Oussama je crois qu'il s'appelle,
04:23 qui venait, qui devait faire directeur sportif,
04:24 mais qui avait une culture du travail très light, on va dire honnêtement.
04:27 Là, il est rentré de vacances il n'y a pas si longtemps.
04:28 Mais en fait, il avait une vision complètement antagoniste à celle des gens en place,
04:31 notamment M. Trottignon, alors avec qui il y aurait quand même pas mal de choses à dire,
04:34 parce que la gestion de Chateauroux, les mecs ont quand même un peu dilapidé le magou,
04:37 il y a quand même eu des trains de vie qui étaient complètement disproportionnés.
04:40 Néanmoins, vous avez vu tous les schmilblick que ça a fait,
04:42 c'est des gens locaux, des Denis Eux etc.,
04:44 qui ont mis la main au pot pour que finalement la DNCG accepte que Chateauroux reste en nationale 1,
04:48 parce que c'est un groupe aujourd'hui où c'est l'incertitude absolue,
04:50 parce que justement le propriétaire souhaite se désengager.
04:52 Vous avez évidemment la fake absolue,
04:54 Ostende, Nancy et tout ce groupe-là, avec les actionnaires qui, bref.
04:58 J'en ai parlé dans la vidéo spéciale Nancy,
05:00 donc c'est pas un gage de réussite, surtout que certains de ces groupes,
05:04 c'est pas eux qui ont l'argent, ils sont en train de faire des opérations financières
05:07 et ils devront rembourser derrière.
05:08 En parlant de groupes justement très obscurs, on a Seven Seven Seven,
05:11 propriétaire notamment du Standard, du Red Star en France,
05:15 des Vasco de Gamma au Brésil, ils sont minoritaires au ERTA.
05:17 Bref, ils ont un multigroupe où ils se font encore actionner plus de 200 millions,
05:21 mais eux on a fait une vidéo spéciale.
05:22 Il faut s'interroger sur les financements,
05:24 pourquoi les gens payent des clubs aussi chers, alors qu'ils payent au-dessus de la valeur.
05:28 Pourquoi ?
05:29 C'est quelque chose, vous vous dîtes, pourquoi vous le payez 15 ou 20 ?
05:32 Et là, vous avez cet exceptionnel article de Josimar que je vous recommande,
05:35 où là tu te rends compte comment ils font leur business sur le dos des drogues et des...
05:38 Enfin, un truc de fou, on rappelle les conditions pour le trafic de drogue dans les propriétaires et tout,
05:42 et c'est là où tu te demandes si justement,
05:44 il ne devrait pas y avoir des chambres indépendantes pour valider certains types de rachats,
05:47 parce que là, notamment dans le Standard, on se demande jusqu'où va aller Seven Seven Seven,
05:52 dont la réussite des clubs tient pour le moment sur un fil.
05:55 Alors bien évidemment, on peut sortir des exemples contraires,
05:57 et là on peut évidemment parler de Toulouse, du Milan, de Red Bull, tout ce que vous voulez.
06:01 Je rappelle évidemment que la gestion des MCO, ça dépend des moyens.
06:05 Rappelez-vous Baskonia, les fans de Sochaux, ils vont se rappeler, avec Alaves, etc.
06:09 Un désastre absolu, ils avaient un autre club, etc.
06:11 On essaye de se faire passer des mecs, et souvent en fait, c'est des directeurs sportifs agents,
06:15 c'était le modèle que GACP, les mecs que Bordeaux avait repris, voulaient faire.
06:18 Donc en fait, tu as plusieurs types de MCO.
06:20 Tu as le côté, c'est la cavalerie, c'est-à-dire que c'est pas mon argent,
06:23 je vais me faire emprunter, je vais récupérer des clubs, et ensuite je vais essayer de vendre.
06:26 Tu as les mecs qui ont un peu plus d'argent, qui essayent de stabiliser,
06:28 mais souvent qui se font avoir, qui ont les yeux plus gros que le ventre, on leur présente plein de clubs.
06:32 Comme les Bini, les mecs qui devaient racheter Dijon, qui sont repartis, tu comprends pas.
06:35 Alors qu'on pose plein de clubs, ils veulent faire un MCO, ils comprennent rien.
06:38 Vous avez ensuite les pros de la finance, les acrobates.
06:41 Alors les acrobates comme John Textor, Crystal Palace, Botafogo, etc.
06:44 On se rappelle les opérations déjà entre Lyon et Botafogo,
06:47 maintenant avec Molenbeek aussi, où ils souhaitent avoir une synergie et tout.
06:50 Petite anecdote d'ailleurs pour Lyon, ce que je voulais de la raconter, parce que ça me fait rire.
06:53 Autant à Jean-Michel Aulaz qui essaie de torpiller Textor,
06:55 autant à Textor qui essaye de vendre ses mecs en Arabie Saoudite et qui dit à la presse le contraire.
06:59 J'adore, j'adore comment on prend les gens pour des cons dans le milieu du foot.
07:02 Non, non, moi je suis là, c'est le cœur, etc.
07:05 Et on peut citer également le cas de Bill Follet, qui a récemment récupéré Bournemouth,
07:09 et qui est minoritaire à Lorient en attendant d'être majoritaire,
07:11 et qui avait aussi des vues sur un club belge avec Charles Roy, ça ne s'était pas fait.
07:14 Alors là il y a ce transfert qui est quand même assez surprenant.
07:16 John Textor très ami avec Bill Follet d'ailleurs.
07:19 Romain Feff pour 15 millions à Bournemouth, qui le prête immédiatement à Lorient.
07:22 C'est un peu le même système qu'au stand Nancy.
07:25 Sans papier, est-ce que c'est légal ?
07:26 Oui, complètement.
07:27 Par contre, et c'est là où ça devrait être intéressant,
07:29 c'est qu'à un moment donné il va falloir qu'au niveau des instances internationales,
07:32 c'est-à-dire l'UEFA dans cette partie-là, il va falloir réglementer cela.
07:35 Parce que là en fait, tu peux avoir le même souci avec Chelsea-Strasbourg,
07:38 c'est que est-ce que c'est loyal, surtout quand tu vois la différence de moyenne
07:41 d'un club de première ligue avec un club de Ligue 1.
07:44 Et là, hop, je te mets 15 millions et je te le reprête.
07:46 Donc il y a aussi toute cette question d'équité et tout, et d'ailleurs aussi sur la somme,
07:49 je suis curieux de savoir un peu ce qu'il y a sur le mandat.
07:51 Mais ça encore une fois, c'est parfaitement légal.
07:52 Par contre, est-ce que ça devrait être débattu et peut-être essayé d'être régularisé
07:56 par les instances internationales ?
07:57 Oui.
07:57 Le problème étant, c'est qu'on remarque que l'UEFA s'est couché.
08:00 Oui, non, non, le même propriétaire n'aura pas le droit, etc.
08:02 Sauf que tu t'aperçois qu'avec un peu d'intelligence, tu mets d'autres noms de société,
08:06 tu te débrouilles, tu arrives à maquiller un peu tout ça, et hop, on s'est couché.
08:09 Non, non, alors c'est bon.
08:10 On remarquera aussi que ça arrive à un moment où on a les grandes puissances du golf
08:14 qui vont investir le marché des MCO.
08:16 Parce que là, on va être très clair.
08:17 Vous avez, on a parlé de tous les trucs de cavalerie.
08:19 Au milieu, vous avez des mecs, on va dire des acrobates de la finance qui essayent de vous voir grands
08:23 et qui ensuite veulent revendre et tout ça.
08:24 Ok.
08:25 Ensuite, vous avez ceux qui sont dans l'immobilier, qui sont intéressés à récupérer des clubs
08:28 pour récupérer des stades et ensuite revendre pour payer les loyers,
08:31 enfin ensuite pour obtenir un loyer du stade, etc., parce qu'ils auraient eu ce très propriétaire.
08:34 Donc tu as ça aussi.
08:35 Et tu as les deux derniers là qui vont envahir le marché.
08:38 Le groupe de la très, très haute finance, c'est-à-dire les mecs, les fonds d'investissement
08:41 qui ont plein de pognon, qui vont racheter, etc., des clubs qui valent un petit peu moins cher
08:45 pour les valoriser, etc., et faire des grands groupes financiers.
08:47 C'est la même logique que la mondialisation et la multinationale qui a ses filiales.
08:50 Et le deuxième point, c'est les gens du golf.
08:53 Alors, il y a le City Football Group qui est de partout.
08:55 Nous, on en parle depuis un moment.
08:56 Le Qatar souhaite faire pareil.
08:57 Donc là, il y a des négociations au Brésil.
08:59 Ils sont minoritaires déjà à Braga.
09:01 Il y a des négociations aussi pour Malaga, mais c'est compliqué parce que ça appartient aussi à notre Qatari.
09:04 Il faudrait faire un roman complet sur ce qui s'est passé à Malaga depuis 10 ans.
09:07 Mais vous avez également l'Arabie Saoudite à travers son fonds souverain, le PIF,
09:10 déjà propriétaire de Newcastle, et qui rentre en négociation avec le club d'Austan notamment.
09:13 Donc si vous voyez, vous avez à peu près tous ces groupes.
09:15 Et en fait, ça devient aujourd'hui la norme.
09:17 Alors encore une fois, il ne faut pas non plus gueuler parce qu'il y a certains MCO,
09:20 les clubs ne seront pas réellement des filiales.
09:22 Ils auront un fonctionnement presque complètement indépendant, même si quelque part, en effet,
09:26 on pourrait se dire, mais ils seront toujours en dessous de l'autre club.
09:29 Donc comme on peut le voir aujourd'hui, c'est le nouveau modèle.
09:31 Mais c'est un peu le miroir aux alouettes, c'est un peu les rêves de grandeur.
09:34 Parce qu'on va te mettre plein de trucs.
09:35 Je vous dis, ils sont très très forts pour abattre les clients.
09:38 Sauf qu'en réalité, ces clubs-là, c'est des puits financiers.
09:40 Pourquoi Monaco veut surtout vendre le cercle ?
09:42 Certes, ils se sont mal préparés, etc.
09:43 Mais parce que financièrement, c'est un trou et tu dois remettre.
09:46 Et qui va vouloir d'un club pareil ?
09:47 Manchester City, City Football Group, ils ont les moyens, pas de problème.
09:50 Mais regardez, c'est un club comme trois sapères.
09:52 Et pareil, à l'OML, etc.
09:53 Donc en fait, ok, tu récupères des clubs qui ne valent pas très cher
09:56 parce qu'ils sont dans une situation financière délicate.
09:57 Mais le problème, c'est que vu le modèle économique du football,
10:00 tu vas toujours devoir remettre et remettre et remettre et remettre.
10:02 Et pour un ou deux joueurs qui vont te permettre ensuite de le passer dans ton club-lid,
10:05 il y a quand même beaucoup de blabla et peu de concret.
10:07 Donc au final, c'est ça.
10:08 En balançant beaucoup de poudre aux yeux aux gens,
10:10 c'est un peu comme les transferts, c'est un peu comme tout le reste.
10:12 En chantant l'amour ou que sais-je encore.
10:14 Alors qu'au final, c'est simplement une histoire de business,
10:16 d'entremetteurs qui veulent se faire un peu de pognon
10:18 et bientôt de puissance du golf ou de la très haute finance.
10:20 Qu'il est loin le foot populaire à Sochaux, à Nancy ou ailleurs.
10:23 En espérant qu'il puisse quand même continuer à survivre MCO ou pas.
10:27 Keep the faith.