La Matinale Été (Émission du 15/07/2023)

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Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00 Bonjour, bonjour à tous, merci d'être avec nous pour cette matinale d'été et de samedi avec Michel Thau.
00:00:06 Bonjour.
00:00:06 Bonjour.
00:00:07 Fondateur Opinion International. Pour commenter l'actualité avec vous, Joseph Toutenel.
00:00:10 Bonjour.
00:00:11 Bonjour.
00:00:11 Directeur de rédaction Capitale Sociale. Sans cravate. Vous ne mettez jamais de cravate, paraît-il.
00:00:15 Pratiquement jamais depuis mon service militaire.
00:00:17 Bravo, félicitations.
00:00:18 Déjà vous l'avez fait, ça c'est une bonne nouvelle.
00:00:20 Absolument.
00:00:20 Bonjour Carole Zanine, pour la météo. Il va faire chaud et beau.
00:00:25 On regarde les cartes avant de développer les titres. À tout de suite.
00:00:30 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys. Légère, résistante, durable.
00:00:37 Une nouvelle génération de bagages.
00:00:39 Très chaud, beau et chaud, mais pas pour tout le monde puisque c'est un temps assez agité qui nous attend encore.
00:00:47 Ce matin, par la pointe bretonne, c'est une dégradation, plus vieux, orageuse.
00:00:51 Ces orages qu'on va retrouver des Pyrénées jusqu'aux régions du Grand Est.
00:00:56 Attention, ces orages qui pourraient être violents à certains endroits.
00:01:00 Ça va se péjorer dans le courant de l'après-midi.
00:01:02 Avec des cumules importantes de 60 à 70 litres d'eau par mètre carré en seulement une ou deux heures à l'arrière en ciel.
00:01:09 Deux traînes. Seulement le Gauvre du Lion restera épargné par ces précipitations.
00:01:13 À noter, regardez ces rafales de vent, 50 à 70 km/h un petit peu partout du côté de l'Hexagone.
00:01:19 Côté température, un contraste thermique assez marqué ce matin.
00:01:23 14 degrés pour la Bretagne, 23 pour la Méditerranée dans le courant de l'après-midi.
00:01:28 Une amplitude thermique encore plus grande.
00:01:31 Regardez 19 pour la pointe du Finistère, 25 à Paris et 36 degrés pour Grenoble.
00:01:37 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
00:01:41 Légère, résistante, durable.
00:01:43 Une nouvelle génération de bagages.
00:01:46 Il est 7h sur CNews, merci d'être avec nous pour votre matinale du week-end.
00:01:50 À la lune de ce samedi matin, nous reviendrons sur un 14 juillet réussi.
00:01:54 Pas d'incident majeur signalé cette nuit.
00:01:56 Pas d'émeute, le dispositif policier déployé très important a fonctionné.
00:02:00 Est-ce la seule raison ? On y revient dans un instant.
00:02:03 À propos de sécurité, vous découvrirez le village de Kiers en Seine-et-Marne.
00:02:08 661 habitants et 33 caméras de sécurité.
00:02:14 À la page politique, nous parlerons du bilan des 100 jours d'Emmanuel Macron.
00:02:17 Maintenant, la date du 14 juillet est passée.
00:02:20 L'objectif d'apaisement du pays fixé par le chef de l'État est-il atteint ?
00:02:24 Pas exactement, pensent les Français. Vous les entendrez.
00:02:28 Un 14 juillet réussi du point de vue de la sécurité.
00:02:33 Cette nuit, peu d'incidents ou pas d'incidents à signaler.
00:02:36 On n'a pas vu ces images d'affrontements où des policiers auraient été visés par des tirs de mortier d'artifice.
00:02:40 Sans doute encore quelques voitures brûlées.
00:02:42 On n'a pas le décompte, mais la forte mobilisation des forces de l'ordre sur le terrain
00:02:47 a permis, semble-t-il, que la fête nationale se passe bien.
00:02:50 Célia Judin.
00:02:51 C'était un 14 juillet sous surveillance renforcée.
00:02:54 Un large périmètre de sécurité, de nombreux contrôles.
00:02:57 À Paris et ses départements limitrophes, les 11 000 policiers et gendarmes déployés
00:03:01 ont veillé au bon déroulement des festivités.
00:03:04 De quoi rassurer les participants.
00:03:06 Là, oui, on est relativement en sécurité.
00:03:09 D'autant plus qu'il y a eu quand même tout un service d'ordre qui était autour.
00:03:13 Voilà, aux entrées, c'était bien surveillé.
00:03:16 Donc oui, on se sent assez en sécurité.
00:03:18 En vrai, c'est rassurant parce que ce qui s'est passé la semaine dernière,
00:03:21 moi je vis à Paris, du coup je suis dans le 14e,
00:03:23 même dans le 14e, il y a eu des voitures de retournée, il y a eu des casses.
00:03:26 On se dit, on n'aimerait pas trop vivre ça là.
00:03:28 On se sent quand même rassuré parce qu'il y a quand même pas mal de fouilles.
00:03:31 On voit qu'on a des gens quand même autour de nous qui nous surveillent.
00:03:34 Donc on est plutôt rassuré.
00:03:35 Avec quelques 70 000 spectateurs attendus entre le champ de Mars et le Trocadéro,
00:03:39 les forces de l'ordre ainsi que la protection civile circulent dans la foule
00:03:43 et restent à l'affût d'éventuelles bouteilles d'alcool et autres articles pyrotechniques
00:03:46 venues jouer les troubles faites.
00:03:48 Cette nuit, sur l'ensemble du territoire, 45 000 forces de l'ordre étaient mobilisées,
00:03:53 appuyées par des unités d'élite telles que le GIGN et le RAID
00:03:56 et des moyens matériels importants parmi lesquels drones, hélicoptères et véhicules blindés.
00:04:02 Un dispositif colossal qui a permis aux participants de profiter du spectacle en toute sécurité.
00:04:08 Voilà, c'est ce que vous avez vu.
00:04:10 Le feu d'artifice, évidemment, ça a été les seuls à Paris,
00:04:12 ça a été les seuls mortiers d'artifice qu'on a vus.
00:04:14 C'était un joli feu d'artifice.
00:04:16 Ce qui prouve bien qu'il fallait faire ces feux d'artifice
00:04:19 par rapport à des mairies qui avaient annulé peut-être par peur des meutes nouvelles.
00:04:24 Oui, mais aussi pour faire des économies.
00:04:27 Ce n'est pas seulement la raison, ça coûte un peu d'argent.
00:04:29 C'est de l'argent qui sera dépensé ailleurs, forcément.
00:04:31 C'est plus facile de sécuriser une zone dans Paris qu'une grande zone,
00:04:35 que de sécuriser les villes de banlieue comme où j'habite
00:04:38 où la mairie a eu une tentative d'incendie il y a quelque temps.
00:04:41 Il faut être réaliste.
00:04:43 Votre analyse, c'est le déploiement simplement de sécurité.
00:04:46 On a eu 130 000 forces de l'ordre, policiers et gendarmes déployés sur trois jours.
00:04:51 C'est considérable.
00:04:52 Je pense qu'il y a quand même eu enfin, j'ai envie de dire,
00:04:55 des décisions de justice un peu dissuasives
00:04:57 pour certains auteurs des faits qui ont été commis il n'y a qu'un jour.
00:05:01 Il y a peut-être eu un certain effet dissuasif.
00:05:04 Et aussi la mobilisation de tous les acteurs locaux,
00:05:07 les familles, selon certains comme Alexandre Zemmour, les imams et les dealers.
00:05:12 On a l'impression que cette flambée de violence est passée.
00:05:15 Combien de temps ça va tenir, c'est une autre question.
00:05:18 Mais le 14 juillet, c'est bien passé.
00:05:20 Et tant mieux pour les valeurs de la rue.
00:05:21 Remettre du bleu dans la rue, c'est important, c'est vrai.
00:05:23 Mais est-ce qu'au fond, ça ne signifie pas que la colère liée à la mort de Naël est terminée derrière nous ?
00:05:29 Je ne crois pas. La colère, elle ressortira de toute façon,
00:05:33 parce que ce n'est pas lié à la mort.
00:05:35 Les émeutes, les radias, ce n'est pas lié à la mort.
00:05:38 Ce que vient de dire Michel est tout à fait exact,
00:05:40 sauf que c'est aussi le renoncement de l'État.
00:05:42 Parce que je rappelle que les bus, les métros, les RER étaient fermés à 22 heures.
00:05:46 Ça s'appelle le renoncement.
00:05:48 Regardez où nous en sommes.
00:05:49 C'est-à-dire que les gens qui ont travaillé hier soir, avant hier soir,
00:05:52 notamment dans la restauration, ceux qui servaient un café,
00:05:55 ceux qui font le nettoyage tard le soir, ceux qui sont dans les commerces tard le soir,
00:05:59 comment ont-ils fait pour rentrer chez eux ?
00:06:01 C'est le renoncement de l'État.
00:06:02 Moi, je ne vais pas dire "Bravo, c'est très bien".
00:06:04 Même ceux qui étaient à Paris à 1h du matin, parce que ça s'est terminé très très tard.
00:06:08 Beaucoup sont rentrés à pied.
00:06:10 Je salue Joseph Segura. Bonjour, vous êtes maire DVD de Saint-Laurent-du-Var.
00:06:14 Ce matin, on voulait vous poser la question de savoir comment s'était déroulée la nuit chez vous, d'abord.
00:06:20 Écoutez, ça s'est très bien passé, puisque vous venez de le souligner.
00:06:24 Nous sommes tous concernés.
00:06:26 Le dispositif police nationale et ma police municipale, sur cette nuit du 14 juillet.
00:06:32 Donc, naturellement, nous étions tous sur le quai.
00:06:36 Et nous avons, naturellement, avec toutes les associations et les acteurs, passé une nuit tranquille.
00:06:44 Même question.
00:06:45 Selon vous, c'est la présence de bleus, de beaucoup de policiers et de gendarmes sur le terrain,
00:06:49 qui a été dissuasif, ou c'est la colère qui est retombée ?
00:06:53 Non, je crois qu'il y a un tout.
00:06:55 Il y a un dispositif qui a été mis en place par monsieur le préfet, le directeur départemental de la sécurité publique,
00:07:01 avec mes policiers municipaux.
00:07:04 Il y a un effectif policier.
00:07:06 Et puis, il y a aussi une colère, peut-être, puisqu'on arrive vers l'été.
00:07:10 Moi, je crois qu'aujourd'hui, il y a une sensibilisation qui a été faite aussi,
00:07:12 avec un dispositif très clair sur les parents qui ne respectent pas ces engagements d'éducation avec les enfants.
00:07:18 C'est ça aussi notre priorité, c'est de faire comprendre aux parents
00:07:22 que les enfants à un certain âge doivent rester à la maison et ne pas traîner dans la rue.
00:07:26 Et le dispositif doit rester ferme et surtout ne pas céder.
00:07:30 Bon, il ne faut pas céder, il faut mettre la pression sur les parents,
00:07:32 il faut aller plus loin que mettre simplement la pression, leur dire,
00:07:35 il faut garder vos enfants à la maison, il faut, selon vous, aller plus loin,
00:07:39 c'est-à-dire s'en prendre un certain nombre de prestations sociales, les retirer s'il faut,
00:07:43 maintenir une pression plus grande, aller plus loin.
00:07:46 Donc, à un moment donné, il faut trouver des dispositifs pour faire comprendre aux parents
00:07:50 que c'est par l'éducation que nous arriverons à résoudre ce phénomène de violence qu'il y a aujourd'hui dans nos villes.
00:08:01 Et moi, j'ai créé un conseil municipal des jeunes, CM1, CM2 et 6e,
00:08:06 et nous voyons bien que dans les échanges que nous avons avec ces enfants, ces adolescents,
00:08:11 il y a aussi de l'échange, du dialogue, une compréhension.
00:08:15 Et surtout, une incompréhension de laisser des enfants mineurs, des enfants mineurs,
00:08:21 dans la rue à 2h du matin.
00:08:24 - Toute dernière petite question, s'il vous plaît, je vous demande une réponse rapide.
00:08:27 Est-ce qu'il va falloir s'habituer, au fond, à un tel déploiement policier chez vous,
00:08:31 ailleurs, dans les petites villes, dans les grandes villes, partout ?
00:08:34 Ça va être la norme ?
00:08:35 - J'ai été policier pendant 30 ans, j'ai fait partie des CRS pendant 10 ans.
00:08:40 La police, c'est notre rempart de la démocratie.
00:08:44 C'est la police.
00:08:45 S'il n'y a plus de policiers, s'il n'y a plus de policiers dans la rue, s'il n'y a plus du bleu,
00:08:49 c'est la guerre civile.
00:08:50 Donc moi, je ne suis pas pour un État policier, mais je suis pour renforcer les effets de la police,
00:08:53 leur donner les moyens, et non pas pour les critiquer systématiquement,
00:08:57 leur donner les moyens pour que la paix vive ensemble, dans le bien-être, dans la sécurité,
00:09:03 parce que nos concitoyens demandent la sécurité, et je crois que c'est le plus important.
00:09:07 - Vous avez raison. Merci Joseph Segura d'avoir été en direct avec nous.
00:09:09 Il y a une image qui va vous faire plaisir ce matin, image du 14 juillet qu'on a retenue.
00:09:14 J'ai retenu deux images d'hier.
00:09:15 D'abord cette première, ce motard de la police nationale qui a profité de la fête nationale
00:09:19 pour faire sa demande en mariage à Paris, sur les Champs-Élysées.
00:09:22 Vous n'avez jamais fait ça, Michel Thaub.
00:09:24 Jamais une demande en mariage comme ça.
00:09:26 - Non, pas comme ça. C'était plus...
00:09:27 - Demande acceptée.
00:09:28 - C'était plus conventionnel.
00:09:29 - Demande acceptée.
00:09:30 - C'était original, mais pas autant.
00:09:31 - Et puis une autre image, celle de cette petite fille qui tenait une pancarte.
00:09:36 Vous allez voir la séquence avant le défilé.
00:09:40 Vous allez voir, voilà.
00:09:42 Cette petite... "Merci de nous protéger", c'était en direction des policiers.
00:09:47 Les policiers, évidemment, l'ont applaudie et l'ont remerciée, même sur un truc de la police nationale.
00:09:53 C'est sympa, ça.
00:09:54 - C'est ça, la France.
00:09:55 Je pense que les Français sont derrière leur police et leur force de sécurité.
00:09:59 Et cette chaîne humaine des acteurs de la sécurité, des polices municipales
00:10:03 et l'ensemble des acteurs de la société, c'est ça qui compte.
00:10:05 - Ces policiers et ces gendarmes, ça fait maintenant des semaines qu'ils sacrifient leur vie de famille.
00:10:09 Ils ont sacrifié leur 14 juillet, etc. parce qu'ils sont sur le terrain, bien souvent, et qu'ils disaient "Merci à vous".
00:10:14 - Et c'est vrai que ce défilé, c'était l'occasion de remercier les gendarmes, les policiers, les militaires aussi.
00:10:21 - Et les pompiers.
00:10:22 - Et les pompiers, vous avez raison, qui ont été longuement applaudis.
00:10:24 Tout le monde n'a pas dit merci à la police, Augustin Zanet.
00:10:26 Tout le monde n'a pas dit merci à la police.
00:10:28 À sa travailler, dénonce ce matin encore le racisme dans la police, dans un entretien à l'Ibé, que vous avez lu.
00:10:34 - Effectivement, la sœur d'Adama Traoré commence par revenir sur la manifestation organisée à Paris.
00:10:39 C'était le week-end dernier.
00:10:41 Une manifestation, il faut le noter, qui s'est déroulée dans le calme, malgré l'arrestation du frère d'Assa Traoré à la fin du rassemblement.
00:10:48 Assa Traoré, dans son interview à Libération, précise "Si nous n'avions pas été présents à République ce jour-là,
00:10:54 alors nous aurions assisté à un retour en arrière dans l'histoire des libertés de France.
00:10:57 Pour les personnes noires, arabes et de couleur, pour la liberté de tous, j'étais obligé d'y aller".
00:11:03 La manifestation avait pourtant été interdite par la préfecture de police de Paris,
00:11:08 qui craignait un nouvel embrasement quelques jours seulement après les émeutes urbaines.
00:11:12 Pour Assa Traoré, lorsque le gouvernement bloque ses manifestations et ses rassemblements,
00:11:16 c'est un message très fort qui est envoyé, celui qu'on vit dans un pays qui se dit démocratique,
00:11:21 mais qui empêche de marcher les personnes de quartier noir ou arabe.
00:11:26 Elle dénonce également un pays qui n'écoute pas son peuple.
00:11:29 Assa Traoré va plus loin. Reconnaître qu'il y a du racisme dans la police, ce n'est pas de la faiblesse, c'est sauver des vies.
00:11:37 La liberté c'est moi grosso modo pour Assa Traoré.
00:11:40 Mais surtout c'est la confusion de plusieurs choses. Dans les quartiers d'abord, il n'y a pas qu'une seule couleur.
00:11:44 Et moi je trouve ça... Tous ces gens qui prennent des lunettes pour juger les uns et les autres en fonction de leur couleur de peau,
00:11:50 moi je ne l'accepte pas.
00:11:53 Reconnaître qu'il y a du racisme dans la police, c'est sauver des vies. C'est un uppercut honteux.
00:11:58 C'est cracher à la gueule à la figure de milliers de policiers.
00:12:01 Absolument et c'est totalement faux. La stratégie d'Assa Traoré, c'est d'abord de racialiser les débats.
00:12:07 Elle parle sans arrêt des Noirs, des Arabes, des personnes de couleur.
00:12:10 Elle avait eu cette phrase choc et totalement inexacte, totalement fausse.
00:12:15 Elle disait que les Noirs et les Arabes ne vivent pas en sécurité en France.
00:12:18 Mais la France est un des pays du monde où on vit le mieux, et notamment pour les personnes de couleur.
00:12:22 Donc cette racialisation du débat et cette attaque contre la police, non la police ne tue pas.
00:12:27 Non la police n'est pas raciste, non la France n'est pas raciste, non des places à Mme Assa Traoré,
00:12:32 dont c'est évidemment le fonds de commerce, on le sait bien,
00:12:35 et ce qui est complètement contraire aux valeurs et à la réalité de notre pays.
00:12:39 Après, on peut se demander pourquoi cette manifestation était interdite.
00:12:43 Moi ça, ça m'inquiète. Je n'ai aucune sympathie pour Assa Traoré, je suis entièrement d'accord avec ce qu'elle a dit.
00:12:48 Mais le fait que de plus en plus l'État interdise des choses qui normalement manifestaient,
00:12:54 c'est un droit fondamental constitutionnel, ça m'inquiète.
00:12:57 Aujourd'hui c'est eux, demain qui ce sera.
00:13:00 Dans ces nuits d'émeute qui ont marqué la France, on a vu que même des communes moyennes, voire petites, avaient été touchées.
00:13:06 D'ailleurs la diction est encore plus salée quand une petite commune, il faut rebâtir un service public, une école, une mairie, etc.
00:13:11 Raison pour laquelle de toutes petites communes souhaitent s'équiper de moyens de sécurité
00:13:15 ou de réseaux de caméras de vidéosurveillance.
00:13:18 Et c'est le cas ce matin qu'on va vous montrer du petit village de Kiers, centre géographique de la Seine-et-Marne.
00:13:23 Kiers, ses deux hameaux, 661 habitants et 33 caméras de vidéoprotection.
00:13:30 La nouvelle équipe municipale a tenu son engagement de campagne, protéger le village d'éventuels contrevenants en tout genre.
00:13:37 Avant 2020, on avait une dizaine de cambriolages par an de déclarés.
00:13:41 Aujourd'hui, on est à juillet 2023 et depuis janvier 2023, date de la mise en place de la vidéoprotection, j'en suis à zéro.
00:13:50 Des installations qui ont un effet dissuasif que la grande majorité des habitants valide.
00:13:56 Je trouve que c'est une bonne idée, ça rassure un peu au niveau des vols, au niveau de tout ce qui pourrait se passer dans le village.
00:14:02 On est assez content, on trouve qu'elles sont à des points stratégiques quand même.
00:14:06 Et surtout, on en est juste là, à côté de notre maison, donc on est assez content.
00:14:10 Disons que dans les rues, même nos enfants, ils sont de bas âge, mais plus tard, on sait que s'il y a quoi que ce soit, on pourra regarder des caméras.
00:14:20 Quand d'autres restent dubitatifs.
00:14:22 Personnellement, je ne suis pas trop favorable à ça. Maintenant, ça fait aller.
00:14:28 Pourquoi vous n'êtes pas favorable ?
00:14:30 On entend pas mal de choses là-dessus maintenant, les reconnaissances faciales et compagnie.
00:14:36 Ces installations ont coûté 200 000 euros hors taxes, financées à 70% par la région et le département.
00:14:43 Ramener par habitant, ça fait une caméra pour 20 habitants, ce qui est plutôt un énorme ratio en réalité.
00:14:50 On va parler de politique, les 100 jours, le chef de l'État avait fixé 100 jours et un cap à tenir pour sa première ministre, le cap de l'apaisement.
00:14:56 On est le 14 juillet, enfin le 14 juillet d'ailleurs est passé, et côté apaisement, le compte n'y est pas vraiment.
00:15:02 Macron a décidé de ne pas prendre la parole, libre à lui, mais les Français estiment à près de 80% que l'objectif n'a pas été atteint.
00:15:08 Sarah Fanzary.
00:15:09 Le président de la République doit prendre la parole dans les prochains jours.
00:15:13 Il ferait bien de parler parce qu'avec ce qui s'est passé récemment, je pense qu'il y a des choses à dire.
00:15:19 En attendant, les Français font leur propre bilan de ces trois mois dits d'apaisement.
00:15:24 D'après un récent sondage, 78% d'entre eux estiment que le président de la République n'a pas atteint les objectifs fixés à l'issue des 100 jours, et son silence les déçoit.
00:15:34 J'ai eu info de ça il y a quelques jours, ça ne me surprend pas plus que ça.
00:15:38 Monsieur Macron, pour moi, je suis déçu, franchement je suis déçu.
00:15:42 Il n'a qu'à être cohérent avec tout le monde et qu'il essaye d'apaiser tout le monde.
00:15:46 Lors de son discours, Emmanuel Macron pourrait conforter Elisabeth Borne à son poste de première ministre.
00:15:52 Pourtant, 65% sont favorables à un remaniement.
00:15:56 Pour l'heure, ni la date ni la forme de son discours ne sont connues.
00:16:01 Je suis le capitaine Aman Jackal.
00:16:03 C'est la grande inconnue sans doute dans les prochains jours, mais quand ? On ne sait pas.
00:16:06 7h15, le rappel des titres, Augustin Denetti.
00:16:08 Le parquet met en garde les internautes face à la multiplication de fausses cagnottes au nom du petit Émile.
00:16:16 Alors que l'enfant de 2 ans et demi disparu samedi dernier reste introuvable,
00:16:20 le procureur de la République de Digne-les-Bains met en garde les escrocs.
00:16:24 Il pourrait ouvrir une enquête pour escroquerie.
00:16:26 Dans les Alpes de Haute-Provence, toujours aucun élément ne permet de retrouver la trace du petit garçon,
00:16:32 malgré le ratissage de 97 hectares.
00:16:36 À Paris, une femme de 52 ans a perdu la vie hier, poussée sur les rails du RERB par un individu.
00:16:42 Selon le parquet, la femme s'est relevée, mais n'a pu éviter le train qui entrait en gare.
00:16:47 L'auteur présumé des faits qui a pris la fuite a été interpellé quelques heures plus tard après un vol à l'étalage.
00:16:52 Il a été placé en garde à vue et a rapidement avoué être l'auteur des faits.
00:16:56 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
00:16:59 Et à l'étranger, les acteurs hollywoodiens en grève.
00:17:03 Le centre de l'industrie du cinéma se retrouve complètement à l'arrêt depuis hier.
00:17:07 Des centaines de grévistes ont défilé devant les bâtiments de Netflix et d'autres services de streaming.
00:17:12 Un streaming responsable selon eux de rémunération trop basse.
00:17:16 Ils réclament une revalorisation de leur salaire.
00:17:19 Il s'agit de la première grève réunissant acteurs et scénaristes depuis 63 ans à Hollywood.
00:17:24 « Le trameau des 100 jours d'Emmanuel Macron est la raison pour laquelle il n'a pas pris la parole.
00:17:30 Est-ce qu'il va la prendre ? Parce que certains disent qu'il va la prendre en quelques jours, d'autres disent qu'il n'est pas pressé.
00:17:34 De toute façon, il n'a rien à faire avant septembre. Laissez les Français tranquilles en vacances. »
00:17:39 « Les 100 jours avaient deux objectifs, apaiser et élargir la majorité.
00:17:43 Bon, c'est échec sur les deux terrains.
00:17:45 La flambée des banlieues est bien au-delà d'ailleurs, parce que centaines de villes ont été touchées.
00:17:50 Et l'élargissement de la majorité n'a évidemment pas fonctionné.
00:17:54 Donc je pense qu'il n'a pas grand-chose à dire.
00:17:55 Le chef d'État fait plutôt profil bas depuis 15 jours, 3 semaines.
00:17:58 On peut le regretter parce qu'on attendait une parole quand même... »
00:18:01 « Mais les Français attendent, hein. Les Français attendent quelque chose. »
00:18:03 « Absolument. Mais c'est vrai qu'il n'a peut-être pas grand-chose à faire.
00:18:06 Et par qui ils vont placer les Isabelle Bond ? Ça, ce serait une question. »
00:18:09 « A priori, elle a sauvé sa tête. »
00:18:10 « L'intention de Emmanuel Macron, c'est de faire des déclarations qui sont...
00:18:13 J'annonce ceci, j'annonce cela. Là, visiblement, il n'a rien à annoncer.
00:18:16 Si c'était un échec des 100 jours, donc il se tait. On peut le comprendre.
00:18:19 J'aurais préféré que les 100 jours se passent mieux et qu'il puisse nous dire tout va bien, Mme le marquis. »
00:18:23 « Je voulais vous dire un mot de ce qui se passe en Grande-Bretagne
00:18:26 pour le footballeur français Benjamin Mandy.
00:18:28 Il est tombé des bonnes nouvelles pour lui, puisqu'il a été déclaré non coupable de viol et tentatif de viol par la justice britannique.
00:18:33 Six mois après avoir été acquitté pour six autres accusations de viol et une agression sexuelle,
00:18:38 le jury a rendu son verdict après trois heures de délibéré.
00:18:41 Il a passé quelques temps en prison, hein, Benjamin Mandy. Je crois qu'il a passé quatre mois en prison. »
00:18:45 « Il a été jugé, j'ai envie de dire, par le tribunal médiatique international. Il faut le reconnaître.
00:18:50 Donc, je pense que c'est très bien d'en parler parce qu'il a été reconnu innocent.
00:18:54 Comme quoi la présomption d'innocence, qui est une valeur souvent bien attaquée, elle est très importante.
00:19:00 Mais maintenant, ce qu'il faut espérer, c'est que le club Manchester City, qu'il avait écarté, le réintègre au plus vite.
00:19:07 Parce que ce ne serait que justice. Voilà. Il n'est peut-être pas un enfant de cœur,
00:19:11 mais il n'a pas commis ces faits horribles dont il était accusé. »
00:19:15 « Il est en fin de contrat. Ils ne sont pas obligés. Il est en fin de contrat avec City. »
00:19:17 « Oui, mais ce serait peut-être justice de le remettre dans le cadre des autres. »
00:19:20 « Ça serait symbolique en réalité. »
00:19:21 « Malheureusement, le mal est fait. La présomption d'innocence est quand même essentielle.
00:19:25 Parce que là, c'est un innocent, puisqu'il est déclaré comme tel. Mais le mal est fait. Il a été sali. »
00:19:29 « Il fait très chaud. Mais alors très très chaud. À beaucoup d'endroits, le thermomètre va dépasser les 30 degrés.
00:19:35 Et on n'est pas les seuls. L'Europe suffoque, Carole Zanin. »
00:19:39 « Eh oui, et c'est l'Agence spatiale européenne qui le dit, qui prévient.
00:19:45 Attention, le sud de l'Europe va clairement suffoquer dans les prochaines 48 heures, voire même tout au long de la semaine prochaine.
00:19:52 L'Italie, l'Espagne, la péninsule ibérique, le Portugal, la Grèce vont connaître des températures extrêmes à 48 degrés Celsius.
00:20:02 On va peut-être même battre des records, notamment celui de la Sicile.
00:20:07 C'était le 11 août 2021. Il a fait plus de 48,8 degrés Celsius.
00:20:13 Et Météo France prévient, ça ne fait que commencer.
00:20:16 Alors comment ça s'explique ? Eh bien, nous avons un anticyclone qui est centré sur le Maghreb actuellement
00:20:21 et qui va tout doucement arriver et entourer, progresser vers l'ouest de la Méditerranée.
00:20:28 Résultat, il va faire un effet couvercle, il va complètement compresser cette chaleur au sol.
00:20:35 C'est ce qu'on appelle un dôme de chaleur. Résultat, une journée déjournée, à prévoir, qui seront suffoquantes. »
00:20:42 Une cocotte minute, c'est plus qu'une bulle.
00:20:44 « Exactement, vous pourrez cuire les oeufs. »
00:20:46 On va être à l'intérieur de la cocotte. On va cuire.
00:20:49 Vous savez qu'hier, par exemple, à Athènes, ils ont fermé les plus grands monuments tellement il faisait chaud.
00:20:55 « C'est remarqué que dans le même temps, le Sahel reverdit. »
00:20:57 Non, ce n'est pas remarqué.
00:20:58 « Nous, on a des chaleurs extrêmes. On est en juillet-août et on a des chaleurs extrêmes.
00:21:03 Mais dans le même temps, le Sahel reverdit depuis quelques années.
00:21:07 Donc on voit que les échanges ne sont pas aussi simples que de dire « il fait chaud partout », c'est plus complexe. »
00:21:11 Il va faire chaud aussi en France ? Parce qu'on n'est pas encore au même niveau.
00:21:15 « On va être un petit peu épargnés.
00:21:17 C'est vrai qu'à part la Corse et l'extrême sud-est de la France, nous serons un peu épargnés
00:21:25 puisque nous aurons un petit flux océanique qui va faire que l'air sera un tout petit peu plus respirable.
00:21:30 Cependant, ça restera tout de même chaud, 30 à 35 degrés. »
00:21:34 Michel veut réagir, mais quand même, est-ce qu'il a fait 60 degrés en Espagne ?
00:21:37 « C'est ce que je voulais dire. »
00:21:39 « Eh bien, attendez de le dire, je vais expliquer l'histoire. Il a fait 60 degrés en Espagne ? C'est une question sérieuse. »
00:21:43 « Pas à ma connaissance, mais vous me l'apprenez. »
00:21:47 « Mais c'est Sandrine Rousseau qui le dit. Il faut lire Sandrine Rousseau dans un tweet.
00:21:50 Il fait 60 degrés en Espagne. Pas exactement, répond Serge Jacquin, qui est scientifique,
00:21:54 très souvent pour fonder des climatosceptiques.
00:21:56 Mais il manque des éléments importants de contexte.
00:21:59 Cette mesure prise par satellite donne une information de la température de la surface du sol
00:22:02 peut-être de 15 à 20 degrés supérieurs à l'air, suivant le type de sol et ses couleurs.
00:22:05 Il n'a jamais fait 60 degrés en Espagne.
00:22:07 Un sensé point d'interrogation, Smiley qui fait la tête.
00:22:10 Ça, c'était pour Sandrine Rousseau.
00:22:12 « Non, non, mais c'est ce que je voulais rebondir justement là-dessus.
00:22:14 La France n'est pas épargnée parce que politiquement, vous avez évidemment des fameux hommes politiques
00:22:19 qui veulent récupérer les enjeux de réchauffement climatique.
00:22:22 Et Sandrine Rousseau veut faire peur aux Français pour essayer de gagner,
00:22:25 grappiller quelques voix hypothétiques.
00:22:28 Non, il n'a pas fait 60 degrés en Espagne.
00:22:30 Même s'il fait de plus en plus chaud, au Canada, il y a des centaines d'ascendants
00:22:33 qui ne sont pas maîtrisés. C'est une réalité.
00:22:35 Mais ça ne sert à rien de faire peur aux Français.
00:22:37 Ce n'est pas comme ça qu'on trouvera les solutions pour s'en sortir. »
00:22:40 Vous nous direz. S'il fait 60 degrés en France, vous nous dites. N'oubliez pas.
00:22:43 « Promis. »
00:22:44 La pub, dans un instant, on se retrouve.
00:22:46 C'est la suite de votre matinale info, toujours avec Michel Thaube, fondateur Opinion internationale,
00:22:55 et Joseph Touvenel, directeur, rédaction, Capital Social, dans un instant.
00:23:00 Aufin, Augustin est déjà là. Il est avec nous ce matin.
00:23:04 Et dans un instant, vous allez nous parler des impôts.
00:23:07 Car la France est championne d'Europe des prélèvements obligatoires.
00:23:10 C'est à la une ce matin. La France championne d'Europe des impôts.
00:23:14 On va voir dans un instant comment et pourquoi nous sommes repassés en tête de toute la zone euro.
00:23:20 Ce matin, on parlera aussi de la hausse du harcèlement sexuel et sexiste.
00:23:24 Un indicateur nous a particulièrement intéressé, celui du secteur parisien,
00:23:27 de la gare du Nord et de la gare de l'Est, où la SNCF a constaté une hausse de 60%.
00:23:32 60% en un an. Et avec l'été et les tenues plus légères, c'est pire.
00:23:36 C'est ce qu'ont constaté nos reporters.
00:23:38 Et puis nous irons à Hollywood dans cette demi-heure, après deux mois de grève des scénaristes.
00:23:42 C'est au tour du puissant syndicat des acteurs d'appeler à la grève.
00:23:45 Panique pour vos films et vos séries de la rentrée et de cet hiver, nous dira Ramzi Maliki.
00:23:51 La France championne d'Europe des impôts, c'est fait.
00:23:55 Alors ça, c'est fait, c'est un record. Bon, on n'est pas toujours premier,
00:23:58 mais là, on est redevenu premier, Augustin.
00:24:00 Oui, une première place dont on se serait bien passé.
00:24:03 La France est championne d'Europe de l'impôt.
00:24:06 Selon une étude de l'institut Molinari, relayée par nos confrères de Figaro,
00:24:10 les Français ne commenceront à travailler pour eux-mêmes que ce lundi 17 juillet.
00:24:15 Autrement dit, depuis le 1er janvier, un salarié célibataire qui touche le salaire moyen
00:24:21 travaille pour payer ses prélèvements obligatoires, comme les cotisations sociales, les impôts, la TVA.
00:24:26 La France se retrouve donc en tête du classement.
00:24:29 Regardez ce classement. Les trois premières places.
00:24:31 Le poids de la fiscalité sur le salarié moyen en France représente 54,1%,
00:24:37 53% pour la Belgique, 53% également en Autriche.
00:24:43 Prenons un exemple très concret. Je vais appeler cet exemple M. Dupont.
00:24:47 M. Dupont, il est un salarié moyen célibataire. Il coûte à son employeur chaque mois 4762 euros.
00:24:53 En d'autres termes, M. Dupont crée de la valeur de par son travail au moins égale à 4762 euros.
00:25:00 Sauf qu'à la fin du mois, il ne lui reste dans son portefeuille que 2187 euros nets de charges et d'impôts.
00:25:09 Autre exemple parlant, avant de disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel,
00:25:14 le salarié moyen français doit faire face à 117 euros de cotisation.
00:25:19 A titre de comparaison, outre-Manche au Royaume-Uni, c'est 55 euros de charges et impôts
00:25:24 pour disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel. C'est une sacrée différence.
00:25:29 Il y a un petit chiffre que vous avez donné. 53% de prélèvement en Belgique.
00:25:34 Je croyais qu'il n'y avait pas de prélèvement fiscal ou quasiment pas de prélèvement fiscal en Belgique.
00:25:39 Il y avait de l'argent pour s'en aller en Belgique pour payer moins d'impôts.
00:25:43 En tout cas, pour ce qui est de la France, si au moins ce matraquage fiscal servait à quelque chose,
00:25:50 c'est-à-dire que permettait au niveau régalien, au niveau de la santé, au niveau de l'éducation, d'avoir des bons résultats.
00:25:55 Mais ce qui est très choquant, c'est non seulement ce matraquage fiscal, mais également l'inefficacité qu'il y a derrière.
00:26:03 Les Français sont aussi en colère à cause de cela et on le voit malheureusement tous les jours.
00:26:07 Je vous donne un chiffre. Il y a eu une consultation organisée par les impôts.
00:26:10 On a voir pour mes impôts, ça a été lancé en avril dernier par le gouvernement.
00:26:14 Payer ses impôts est un acte citoyen pour 88% des Français.
00:26:18 Les gens sont d'accord pour payer les impôts, mais l'argent est mal utilisé pour quasiment 80%, 78%.
00:26:25 Déjà l'impôt sur le revenu, c'est moins de la moitié des Français qui le payent.
00:26:28 Donc il y a un problème. C'est-à-dire qu'il n'y a plus de la moitié des Français qui sont pauvres.
00:26:32 Donc on a un problème de répartition à un moment donné.
00:26:35 Après, il y a un problème d'utilisation et on a aussi un problème global avec une pression fiscale beaucoup trop importante.
00:26:42 C'est clair, même si je suis d'accord pour payer des cotisations pour la sécurité sociale, pour la santé, pour la sécurité,
00:26:47 mais à un moment donné, quand ça dépasse les 50%, de toute façon, je crois que c'est Giscard qui avait annoncé
00:26:53 que si ça dépassait les 45%, on était dans un pays qui était quasiment totalitaire.
00:26:58 Ça y est, on y est.
00:26:59 On est dans un pays totalitaire.
00:27:01 C'est notre définition, le totalitarisme.
00:27:04 - Sur ces chiffres, le Figaro, un éditorialiste, parle d'insolation fiscale.
00:27:08 Je trouve que c'est une formule, on va dire estivale, à propos par rapport à...
00:27:12 - Il n'y a pas de crème, il n'y a rien pour se protéger.
00:27:15 - Et puis pour les salariés, il y a des gens qui sont salariés avec des salaires pas les plus bas, mais moyens,
00:27:19 qui en fait ont un niveau de vie plus bas que des gens qui ne travaillent pas.
00:27:22 Et là, on a aussi un problème de répartition entre ceux qui peuvent bénéficier d'aide, et il en faut,
00:27:27 et des générations, et ceux qui travaillent et qui n'en ont pas, et qui eux, payent l'impôt.
00:27:31 Il y a un petit sujet là.
00:27:32 - Joseph, je vous rappelle que c'est la matinale, c'est court, c'est tac tac tac.
00:27:35 Allez, ce matin, on voulait pointer du doigt le harcèlement de rue.
00:27:38 Ça va avec l'été, les corps qui se découvrent, les esprits de certains garçons qui s'échauffent.
00:27:42 La multiplication des outrages sexistes envers les femmes étant très forte de hausse.
00:27:46 La sûreté de la SNCF a constaté une augmentation de 60% des signalements l'année dernière.
00:27:52 Alors des secteurs parquituliers, qui sont au Garde-de-Lesse, Garde-du-Nord à Paris,
00:27:55 nos reporters ont tendu leur micro là-bas.
00:27:58 Des regards insistants, du harcèlement et parfois même de la violence.
00:28:02 Des attitudes régulièrement constatées par ces femmes près de la Garde-du-Nord.
00:28:06 - Il y a des garçons qui demandent des réseaux et qui continuent à forcer lorsqu'on leur dit non.
00:28:11 - Quand on est en heure de pointe, où ils vont être effectivement un peu intrusifs,
00:28:17 le regard, se coller un peu trop près de soi.
00:28:20 - Ah t'es bonne, t'as pas un snap, ça fait peur ? On sait pas ce qui se passe après.
00:28:24 Pour lutter contre le harcèlement de rue, la mairie du 10e arrondissement a mis en place des actions de sensibilisation,
00:28:30 animées par des policiers et agents de la SNCF.
00:28:33 Mais d'autres mesures restent à prendre selon la maire de l'arrondissement.
00:28:37 - Des aménagements sont possibles. Un meilleur éclairage par exemple,
00:28:40 la mise en place de safe place chez des commerçants
00:28:43 et bien sûr la formation de policiers nationaux et municipaux au harcèlement sexuel et sexiste.
00:28:48 Les femmes rencontrées, elles, suggèrent davantage de moyens humains sur place.
00:28:52 - Plus de gendarmes on va dire. Il n'y a pas assez de contrôle ici.
00:28:57 - Avoir quelqu'un vers qui se diriger si on sent qu'il y a un problème.
00:29:01 - Avoir plus de personnel qui soit dans la gare.
00:29:03 Les auteurs d'outrages sexistes risquent une amende de 90 à 750 euros.
00:29:08 - Sujet Charles Pouce et Marine Sabourin, on tourne rond, la réalité c'est toujours pareil.
00:29:15 On voudrait un référent, on voudrait plus de policiers, on voudrait que ça s'arrête, on voudrait que les gens se tiennent bien.
00:29:19 - Depuis le 1er avril, et ce n'est pas un précédent avril, l'outrage sexiste en mode organisé est considéré comme un délit.
00:29:25 Il y a eu la fameuse amende de Marine Schiappa pour essayer de dissuader,
00:29:29 il y en a eu quelques milliers pour un million d'outrages commis sur les femmes.
00:29:34 La réalité c'est qu'effectivement, il n'y a pas d'efficacité pénale en la matière, comme dans d'autres sujets.
00:29:40 Et effectivement, vous avez des points de Paris, de Marseille, de Lyon, des grandes villes,
00:29:45 où vous avez une véritable violence contre les femmes.
00:29:48 - C'est qu'on se concentre, on se parle mal, on s'est plus adressé aux gens.
00:29:52 - À un moment donné, il faut se poser la question, Gare du Nord, Gare de l'Est et d'autres centres,
00:29:57 il y a un problème culturel aussi.
00:30:00 Quand vous avez des Afghans qui viennent, qui eux, on leur dit que la femme,
00:30:05 elle doit être enfermée, elle doit être couverte, on ne doit pas la voir.
00:30:07 Sinon, c'est des femmes de mauvaise vie, comment voulez-vous que ces gens n'explosent pas dans notre société ?
00:30:12 - Là, ce n'est pas les Afghans, il n'y a pas cette statistique.
00:30:15 - Oui, il y a aussi... - Gare du Nord, je peux vous assurer qu'il y en a,
00:30:18 il y a un campement d'Afghans qui est du côté du canal Saint-Martin, pas très grand.
00:30:21 Il y a un problème aussi culturel, il n'y a pas qu'un problème culturel, mais il y a aussi...
00:30:25 - Les jeunes femmes qu'on a entendues dans le sujet, elles ne parlent pas d'Afghans ou d'étrangers,
00:30:30 elles disent juste, on est agressé, verbalement, partout et n'importe qui.
00:30:34 - Si on veut se cacher la réalité, il faut continuer.
00:30:37 Allez Gare du Nord, allez Gare de l'Est, allez, passez la caméra, faites un tour,
00:30:42 et vous allez voir s'il n'y a pas un problème culturel.
00:30:44 - Alors si on me dit que c'est les Beauceron, moi je veux bien, mais ils ont bien changé.
00:30:47 - Non, mais peut-être que c'est quelque chose qui s'ajoute.
00:30:50 - Je suis très attaché, parce que c'est la raison de la couleur orange de mes cravates,
00:30:54 c'est le respect, il y a un manque de respect des femmes, c'est inadmissible,
00:30:57 et c'est vrai qu'elles s'en plaignent de plus en plus.
00:30:59 On pouvait penser qu'avec la mobilisation #MeToo et l'hypersensibilisation,
00:31:04 et c'est une bonne chose, au respect des femmes, cela reculerait,
00:31:07 et bien non, la réalité, c'est que pour des raisons culturelles, sociales,
00:31:11 de manque de respect, de manque d'éducation, on en parle tout le temps avec la crise des banlieues,
00:31:15 il y a un manque de respect des femmes, et c'est inadmissible.
00:31:17 - Je veux dire, Joseph, vous avez sans doute raison, mais quand on dit à une jeune femme
00:31:21 "t'es bonne" ou "file-moi ton snap", c'est pas forcément afghan ou étranger, etc.
00:31:25 - Non, non, bien sûr, il y a aussi un problème d'éducation, vous avez raison.
00:31:28 - C'est une culture d'éducation, voilà. - Évidemment.
00:31:30 - Allez, on va parler d'autre chose, quoique c'est un peu le même sujet.
00:31:33 Un arrêté anti-zonard à Angoulême, pourquoi faire ?
00:31:36 On va poser la question à Jean-Philippe Pousset, bonjour,
00:31:39 vous êtes adjoint au maire d'Angoulême, qui sont les zonards à Angoulême ?
00:31:43 - Alors d'abord, l'arrêté anti-zonard, c'est une qualification de vos confrères de la Charente-Libre,
00:31:50 l'arrêté, il n'est pas rédigé comme ça, c'est un arrêté qui organise l'occupation paisible
00:31:59 de l'espace public, parce que pour nous, il n'est plus paisible, voilà.
00:32:02 Et c'est pas qu'un problème de zonard, c'est un problème d'occupation
00:32:07 parfois privatisée de l'espace public.
00:32:10 - Alors qui occupe de manière abusive le domaine public, soyons clairs ?
00:32:16 - Il y a des voyageurs, des marginaux, ça bien sûr, avec parfois 1, 2, 3, 4 chiens,
00:32:22 ils sont en groupe de 5, 6, 7, voilà.
00:32:25 Et puis il y a aussi des manifestations festives de la part de gens
00:32:29 qui ne sont pas des voyageurs, des marginaux, qui ouvrent des coffres de voitures,
00:32:32 qui mettent des sonos à fond, qui sur l'espace public font des barbecues,
00:32:38 sur d'autres espaces de la ville, donc ça doit gérer l'ensemble de ces problématiques.
00:32:45 - Mais ça, il faut un arrêté pour les empêcher de faire du bruit,
00:32:49 de rester à un emplacement, de boire, parce qu'on peut prendre des arrêtés anti-alcool,
00:32:54 si c'est un problème d'alcool, on peut prendre des arrêtés anti-bruit ?
00:32:57 - On a déjà un arrêté anti-consommation d'alcool, qui n'est pas forcément suffisant.
00:33:03 En fait, je vais vous dire, c'est un arsenal d'outils, c'est un outil comme un autre.
00:33:08 Le premier arrêté, c'est évident, c'est l'occupation du domaine public
00:33:13 par les forces de l'ordre et les forces de sécurité.
00:33:16 Voilà, on a besoin d'avoir une sécurité plus importante,
00:33:23 un sentiment d'insécurité se développe dans nos centres-villes
00:33:26 et on doit y faire face lorsqu'on est élu local.
00:33:30 Donc la première décision, c'est d'avoir plus d'éléments sur l'espace public.
00:33:37 - Donc, sentiment d'insécurité, vous dites sentiment d'insécurité.
00:33:41 Ça nous relie un peu au sujet précédent, qui était à Paris,
00:33:44 Gare de l'Est, Gare du Nord, etc.
00:33:46 Mais ça se traduit par quoi aussi ?
00:33:48 C'est des insultes, c'est des mots qui se prononçaient,
00:33:52 c'est des insultes sexistes, on les a vues, mais peut-être autre chose.
00:33:57 - Alors d'abord, si je fais lien avec votre sujet précédent,
00:34:02 nous on s'est doté d'un dispositif qui s'appelle Angela,
00:34:04 qui marche bien, qui est en protection en lien avec les commerçants,
00:34:09 et c'est le lien de notre arrêté vis-à-vis des jeunes femmes.
00:34:12 Et je vous confirme effectivement le développement de harcèlement de rue
00:34:16 vis-à-vis des jeunes femmes, mais pas seulement à Paris,
00:34:19 mais dans nos villes de province.
00:34:23 Ensuite, ça se manifeste comment ?
00:34:27 D'abord par des jets d'urine, les gens urinent sur l'espace public,
00:34:34 au coin des arbres, ils sont là entre 10h et 19h, et 20h, 21h,
00:34:39 certains boivent beaucoup.
00:34:41 Par des manifestations d'être statiques sur l'espace public,
00:34:46 ils s'allongent par terre, ils s'agglutinent autour des terrasses, des commerces.
00:34:56 - Moi j'entends tout ce que vous dites, mais finalement, au fond,
00:35:00 pour faire respecter ça, on va terminer là-dessus,
00:35:02 mais pour faire respecter ça, il faut des policiers,
00:35:04 il faut des policiers municipaux, et les policiers municipaux,
00:35:07 c'est le bras qui va vous empêcher d'avoir ces gens qui urinent,
00:35:13 qui se comportent mal, qui agressent.
00:35:15 - Je voulais entendre...
00:35:17 - Il ne faut pas que des policiers, il faut aussi...
00:35:19 D'abord, c'est une petite minorité, qui pourrit la vie d'une grande majorité.
00:35:23 - Qui pourrit la vie des gens.
00:35:24 - Il faut aussi qu'il y ait une réponse de la justice,
00:35:26 je ne dis pas qu'il faut les enfermer, mais les policiers vont les arrêter,
00:35:29 ils vont devoir faire de la paprasserie, et il va se passer quoi ?
00:35:32 Rien, ils vont revenir immédiatement dans la rue.
00:35:35 Là, on a un problème qui n'est toujours pas résolu.
00:35:38 - Vous dites que ça ne sert à rien.
00:35:40 - Je ne dis pas que ça ne sert à rien,
00:35:42 mais que la justice n'y est pas.
00:35:43 - On le voit dans tous ces sujets, et je trouve ça très bien ce que fait la ville d'Angoulême.
00:35:47 La sécurité, on est dans une société de plus en plus violente.
00:35:50 La sécurité, c'est l'affaire de tous.
00:35:52 C'est une chaîne humaine qui va des policiers municipaux,
00:35:56 policiers nationaux, tous les acteurs, l'éducation,
00:35:59 la fermeté au niveau de la justice, de faire la pression sur ceux
00:36:04 qui effectivement nuisent à notre quotidien.
00:36:07 C'est une chaîne humaine qui mobilise tout le monde,
00:36:09 et c'est comme ça qu'on arrivera, espérons-le,
00:36:12 à faire reculer ces violences endémiques dans notre société.
00:36:15 - Vous avez entendu les commentaires.
00:36:17 Merci beaucoup Jean-Philippe Pousset d'avoir été avec nous en direct adjoint au maire d'Angoulême.
00:36:23 Une semaine après sa disparition, on est toujours sans nouvelles du petit Émile,
00:36:28 le petit village du Vernet, même si c'est un hameau,
00:36:31 le Vernet dans les abbes de Haute-Provence est bouclé,
00:36:33 véritablement bouclé, vous allez nous le dire.
00:36:36 C'est il y a Barotte, après une semaine de recherche, qui n'ont rien donné,
00:36:39 puisque c'était samedi dernier la disparition,
00:36:42 pas de trace de ce petit garçon de deux ans et demi.
00:36:45 - Interdiction de se rendre et de circuler dans le Haut-Vernet
00:36:52 à toute personne étrangère au hameau, car pour protéger l'enquête,
00:36:55 permettre le bon déroulement des investigations,
00:36:58 éviter un tourisme malveillant et trop curieux,
00:37:00 mais surtout respecter l'intimité des riverains et de la famille d'Émile,
00:37:04 le maire François Balik a déposé un arrêté,
00:37:07 effectif jusque lundi.
00:37:09 Il y a donc un filtrage, comme vous pouvez le voir derrière moi,
00:37:11 avec cette barrière, un filtrage au long de la journée
00:37:14 qui est effectué par la plupart des habitants,
00:37:17 puisque les gendarmes ont quitté la zone,
00:37:19 il n'y a plus de recherche sur le terrain.
00:37:22 Les enquêteurs s'attellent désormais à l'analyse de tous les éléments,
00:37:25 tous les indices qu'ils ont trouvés lors des fouilles.
00:37:28 De nouvelles auditions ont également été effectuées.
00:37:31 Il faut étudier aussi les relevés téléphoniques des riverains
00:37:34 et les plus de 1200 appels reçus suite à l'appel à témoins.
00:37:37 Enfin, cette autre information, si aucune piste n'a été révélée,
00:37:40 pour comprendre et expliquer la disparition du petit garçon âgé de 2 ans et demi,
00:37:45 le procureur de la République de Dignes-les-Bains
00:37:47 a fait savoir qu'il pouvait ouvrir une enquête pour escroquerie
00:37:51 suite aux fausses cagnottes de dons qui ont été lancées sur Internet
00:37:55 au nom de la famille d'Émile.
00:37:57 Elles doivent être fermées au plus vite.
00:37:59 Merci Célia. Il y a 30 maisons dans le Hameau.
00:38:02 Elles ont été visitées. Il y a 25 habitants qui ont été auditionnés.
00:38:06 Tous les véhicules inspectés, 97 hectares de champs et de bois ratissés,
00:38:10 toujours rien.
00:38:12 Et par ailleurs, il y a des gens qui profitent du malheur
00:38:14 avec ces cagnottes en ligne.
00:38:16 C'est là le disait, au nom du petit Émile,
00:38:18 le procureur de la République de Dignes a menacé d'ouvrir une enquête
00:38:20 pour escroquerie parce qu'on voudrait retrouver ce petit garçon
00:38:23 qui a disparu d'une manière incroyable.
00:38:26 Il n'y a pas de mots pour...
00:38:28 C'est inadmissible. Après je ne comprends pas pourquoi il y a des menaces de poursuite.
00:38:31 Il faudrait qu'il y ait des poursuites.
00:38:33 Le fait même d'avoir ouvert ces cagnottes, c'est profondément inadmissible.
00:38:37 Bon, il y a un papier qui va vous intéresser aujourd'hui dans Valeurs Actuelles
00:38:40 qui a ouvert ces colonnes à plusieurs personnalités sous le titre "Redevenir France".
00:38:43 Et vous allez voir notamment que l'ancien ministre de l'Intérieur
00:38:46 et premier ministre de gauche, Manuel Valls,
00:38:48 qui n'a pas de mots assez durs pour dénoncer l'ensauvagement
00:38:51 et la décivilisation que connaît le pays.
00:38:54 Dans les colonnes de Valeurs Actuelles, plusieurs responsables politiques
00:38:58 exposent leurs idées après les émeutes qui ont émaillé le territoire.
00:39:01 Il y a d'abord Jordan Bardella, le président du RN.
00:39:04 Il appelle de ses voeux un référendum sur la question migratoire.
00:39:07 Parmi ses propositions, des sanctions pour les parents
00:39:10 et une totale fermeté sur l'immigration.
00:39:13 Le RN souhaite supprimer les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes.
00:39:16 Je plaide pour la suppression du droit du sol
00:39:19 et la fin de l'acquisition automatique de la nationalité française.
00:39:22 Marion Maréchal fait aussi ce lien entre les émeutes et l'immigration.
00:39:26 Elle prône des mesures drastiques en la matière.
00:39:29 Nous devons stopper toute immigration nouvelle,
00:39:32 organiser la remigration des étrangers qui violent nos lois.
00:39:35 Enfin, Manuel Valls est lui aussi interrogé par l'hebdomadaire.
00:39:38 L'ancien premier ministre dresse un constat alarmant,
00:39:41 évoque un délitement de la République et appelle à sortir du déni.
00:39:46 Il nous faut donc dire stop à l'immigration,
00:39:48 privilégier l'assimilation et mettre en œuvre une autre politique de peuplement.
00:39:51 Pas plus de 40% de logements sociaux dans une ville,
00:39:54 pas plus de 30% d'étrangers dans un quartier.
00:39:57 Tous ces responsables politiques s'accordent sur un point,
00:39:59 la solution ne viendra sûrement pas d'un nouveau plan de dépenses publiques
00:40:03 à destination des banlieues.
00:40:05 Messieurs, je vous donne la parole juste après le rappel des titres d'Augustin.
00:40:08 Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi
00:40:15 ont fixé leur cap de partenariat stratégique à l'horizon 2047.
00:40:18 Coopération en matière de sécurité, dans le domaine spatial,
00:40:22 l'environnement ou dans le cadre de la guerre en Ukraine.
00:40:25 Les deux dirigeants ont publié une ambitieuse feuille de route.
00:40:29 L'Inde a annoncé vouloir faire l'acquisition de 26 Rafales
00:40:33 ainsi que de trois sous-marins supplémentaires.
00:40:36 L'été est bien lancé, mais certaines destinations touristiques
00:40:40 se retrouvent envahies par les vacanciers.
00:40:43 C'est le cas de l'île de Bréha dans les Côtes d'Armor
00:40:45 où plus de 6 500 visiteurs débarquent chaque jour.
00:40:48 La municipalité a donc décidé de réguler les arrivées sur l'île.
00:40:53 Jusqu'au 25 août, un arrêté municipal limite les arrivées par navette
00:40:58 à seulement 4700 personnes entre 8h et 14h.
00:41:02 Et au terme d'un long processus judiciaire,
00:41:05 le champion du monde Benjamin Mendy a été relaxé des faits de viol
00:41:09 dont il a été accusé en octobre 2020.
00:41:11 Benjamin Mendy avait été incarcéré fin août 2021
00:41:14 et avait passé plus de quatre mois en détention provisoire
00:41:16 avant d'être libéré début janvier 2022 et placé sous contrôle judiciaire.
00:41:21 Le joueur a exprimé son émotion en fondant en larmes à l'énoncé de ce verdict
00:41:26 mais enfin à un feuilleton judiciaire et médiatique de presque trois ans.
00:41:30 Merci Augustin, je voulais qu'on revienne juste en quelques mots
00:41:35 avec Michel Taub et Joseph Souvenel sur cette une de Valeurs Actuelles et son contenu.
00:41:40 On a compris que ceux qui ont pris la plume et ont parlé
00:41:44 pensent que c'est par la lutte contre l'immigration, la ré-immigration d'ailleurs,
00:41:49 qu'il faut réinventer la France en quelque sorte.
00:41:54 Moi je pense que c'est une partie de la solution, je dis une partie seulement
00:41:57 parce que beaucoup des auteurs de ces faits sont français
00:42:00 et tous ne sont pas binationaux.
00:42:02 Donc malheureusement j'ai l'impression qu'on a peut-être un train
00:42:04 ou j'ai envie de dire une génération de retard.
00:42:06 On est français mais haine de la France, c'est le grand paradoxe Michel.
00:42:09 On est français, on déteste la France.
00:42:11 Mais ce que je voulais ajouter c'est que ça n'est qu'une partie de la solution.
00:42:15 Ce qui est très fort je trouve dans ce titre c'est redevenir la France
00:42:18 parce que ce dont il s'agit c'est de réaffirmer les valeurs de la République française,
00:42:22 le modèle social français dont on doit être fier et qu'il est hors de question
00:42:27 comme le font Assatra Horet et d'autres de contester.
00:42:30 C'est un des plus beaux pays du monde, c'est une chance d'être français
00:42:33 et encore faut-il en être digne, c'est le sens de ce dossier de valeurs actuelles.
00:42:36 Deux choses, le droit du sol il faut quand même s'interroger.
00:42:39 Peut-être que quand on mettait six mois pour arriver de l'autre côté de la Méditerranée à Paris
00:42:44 c'était valable mais aujourd'hui ce n'est plus le cas.
00:42:46 Et la deuxième chose, je vois Manuel Valls, c'est dommage qu'il n'ait pas été Premier ministre
00:42:51 pour mettre en place la politique qu'il prône.
00:42:53 Rendez-vous raté en quelque sorte.
00:42:57 L'été vous regardez moins la télé, sans doute, vous allez moins au cinéma.
00:43:01 Mais cet hiver, quand il fera froid, Michel, que vous serez sous votre plaide,
00:43:05 vous aurez envie de regarder une série, un bon film, tintin, rien du tout.
00:43:09 Les scénaristes, il n'y aura plus rien, les scénaristes sont en grève.
00:43:12 Les scénaristes sont en grève depuis deux mois et depuis quelques heures
00:43:15 sont les acteurs, la guilde des acteurs, le syndicat des acteurs qui les a rejoints
00:43:19 et là, ça va être très dur.
00:43:21 On va le retrouver à Los Angeles, tant que vous preniez la parole,
00:43:23 je sais que vous avez envie de parler. Ramzi Malouki.
00:43:26 Elle s'appelle Fran Drescher, connue mondialement pour son personnage de nounou
00:43:30 dans la série "Une nounou d'enfer". Elle assume aujourd'hui un tout autre rôle,
00:43:33 celui de président de SAG-AFTRA, le puissant syndicat des acteurs.
00:43:37 La comédienne a appelé les 160 000 membres de son syndicat
00:43:40 à quitter immédiatement les plateaux de tournage et rejoindre les piquets de grève
00:43:44 d'un autre syndicat, celui des scénaristes, paralysant désormais toute une industrie.
00:43:48 Car si les studios avaient anticipé la grève des scénaristes
00:43:52 en accélérant l'écriture des scénarios, le mouvement social des acteurs
00:43:55 vient de geler toutes les productions en cours, parmi lesquelles
00:43:58 des feuilletons populaires et des films dont la diffusion ou la sortie
00:44:02 risquent d'être à présent retardées. Autre problème, l'absence de célébrité
00:44:06 pour les opérations de promotion, surtout en période d'estival.
00:44:09 La première du film, "Le Manoir hanté" des studios Disney,
00:44:12 se fera ainsi sans les acteurs. Le salon Comic-Con, qui doit débuter
00:44:15 la semaine prochaine à San Diego et où sont généralement présentés
00:44:18 en avant-première les films de super-héros, est également menacé.
00:44:22 Et on parle de plus en plus de reporter la cérémonie des Emmy Awards,
00:44:26 prévue pour la mi-septembre au mois de novembre prochain.
00:44:29 Tout semble indiquer que cette double grève historique
00:44:32 pourrait durer plusieurs mois.
00:44:34 - Double grève historique et Tintin Le Pled. Terminé.
00:44:37 - Olivier, vous n'étiez pas correspondant à Hollywood.
00:44:40 Une chose est sûre, c'est qu'en France, on a un très bon cinéma.
00:44:43 Le groupe Canal+ qui contribue très fortement.
00:44:45 Si on n'a pas de film américain, on aura quand même du cinéma européen.
00:44:49 - Allez, on y va pour le sport. Le Tour de France, 13e étape, résumé.
00:44:52 ...
00:44:56 - Vous regardez votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Huisson.
00:45:00 - Ce n'est pas la prise de la Bastille, mais comme prévu,
00:45:03 l'ascension du Grand Colombier a modifié le rapport de force
00:45:06 en tête de la Grande Boucle. L'échappée de cette 13e étape,
00:45:09 dont les tricolores Paché, Petit et Latour,
00:45:11 compte rapidement une puis deux minutes d'avance.
00:45:13 Alors le peloton, emmené par les UAE, accélère la cadence,
00:45:16 près de 50 km/h en moyenne. Rapide, un peu trop
00:45:19 quand on connaît la suite du parcours.
00:45:21 Et la suite, c'est le plateau de Hauteville.
00:45:23 D'abord, ascension non répertoriée à presque 5%
00:45:26 et un sprint intermédiaire géré depuis l'arrière
00:45:28 par Mike Tennyson devant Matej Moric.
00:45:30 Un premier tournant qui réduit les ambitions de Pierre Latour,
00:45:33 mais pas le tempo des UAE, bien décidés à offrir l'étape
00:45:36 à Tadej Pogacar et pourquoi pas le maillot jaune,
00:45:38 toujours sur les épaules d'un Wingard, de plus en plus proche
00:45:41 à mesure que l'ascension arrive. Au pied du géant jurassien,
00:45:44 c'est Quentin Paché, le premier fuyard à attaquer.
00:45:46 L'équipe UAE, elle, ne pousse pas si fort que cela
00:45:48 et Wingard en profite pour rester dans la roue du Slovene.
00:45:51 Les deux hommes sont presque côte à côte dans les lacets
00:45:53 du grand Colombier, certes loin de la tête de course,
00:45:56 désormais mené par Michal Kwiatowski, parti en contre.
00:45:58 Le Polonais Dinios ne lâchera plus et signe sa première victoire
00:46:01 sur le Tour 2023 au moment où Tadej Pogacar lance son attaque.
00:46:05 Le Slovene coupe la ligne en 3ème position
00:46:08 et récupère 4 secondes de bonification.
00:46:10 Wingard, lui, reste en jaune, mais ne compte plus
00:46:13 que 9 secondes d'avance sur son rival.
00:46:15 - Vous avez suivi votre programme avec la machine à café.
00:46:22 Groupe Saint-Huisson.
00:46:24 - Voilà, et pour la petite histoire, le dernier Français
00:46:26 à avoir remporté une étape le jour de la fête nationale,
00:46:29 le 14 juillet, c'était en 2017 et c'était à Foix.
00:46:32 Et donc, ça remonte. Je vous remercie tous les deux
00:46:34 d'avoir été là ce matin, Michel Thaube, Josette Oudel.
00:46:37 Merci de m'avoir accompagné pour cette première heure.
00:46:39 Mais la matinale, ça continue.
00:46:41 Matinale, week-end, dans un instant, votre météo.
00:46:44 - Avant de retrouver le journal et nos invités,
00:46:49 Faten Idri, Avocat, bonjour. Céline Pina et Céis, bonjour.
00:46:53 On va se tourner vers Carole Zanine pour les cartes météo du jour.
00:46:58 Il va faire chaud.
00:46:59 - Regardez votre météo avec Samsoni Proxys.
00:47:02 Légère, résistante, durable.
00:47:05 Une nouvelle génération de bagages.
00:47:07 - Et on ? - Chaud.
00:47:09 - Très chaud, vous allez nous montrer cette carte.
00:47:12 Pas pour tout le monde, cela dit.
00:47:14 C'est contrasté, j'ai l'impression.
00:47:16 - Oui, Olivier, très contrasté.
00:47:18 Et le parapluie sera l'équipement indispensable
00:47:21 pour la plupart des Français aujourd'hui,
00:47:23 puisque c'est une dégradation pluvieuse
00:47:25 qui arrive par la pointe bretonne ce matin
00:47:28 avec un régime d'averse, quelques éclaircies, des précipitations.
00:47:32 Mais regardez, ici, au pied des Pyrénées,
00:47:34 en passant par le massif central,
00:47:36 mais également la Bourgogne-Franche-Comté,
00:47:38 il y aura des orages, des orages parfois assez violents.
00:47:42 Seule la région PACA sera épargnée par ces orages.
00:47:45 Vous profiterez d'une belle matinée là-bas.
00:47:47 A noter que les Alpes-Maritimes restent en vigilance orange
00:47:51 pour cause de canicule.
00:47:53 Dans le courant de l'après-midi, là où nous avions les orages ce matin,
00:47:57 ces orages vont se décaler vers l'est du territoire.
00:48:00 À l'arrière, un ciel de traîne, nuages d'éclaircies et quelques averses
00:48:03 et retour au sec pour la pointe bretonne
00:48:06 comme pour le pays de la Loire.
00:48:08 À noter ce vent, 60 à 70 km/h,
00:48:10 qui soufflera en rafale un petit peu partout sur le territoire.
00:48:14 Côté température, où la vidéo l'avait contrastée déjà ce matin,
00:48:17 avec 14 degrés pour la pointe bretonne.
00:48:19 Nous aurons 20 degrés pour Paris,
00:48:21 19 ici du côté de Bordeaux,
00:48:23 23 pour Nice.
00:48:24 Dans le courant de l'après-midi, ça va être encore le grand écart.
00:48:28 36 degrés pour Grenoble,
00:48:30 nous aurons 30 degrés ici pour Lyon,
00:48:32 30 également du côté du nord-est
00:48:35 et 25 degrés dans les rues parisiennes.
00:48:38 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
00:48:41 Légère, résistante, durable.
00:48:44 Une nouvelle génération de bagages.
00:48:46 Il est un peu plus de 8h sur CNews,
00:48:48 merci d'être avec nous.
00:48:49 La suite de votre matinale-été du week-end.
00:48:51 À la une, nous reviendrons sur un 14 juillet réussi.
00:48:55 Pas d'incident majeur signalé cette nuit,
00:48:57 mais tout de même 255 voitures brûlées,
00:49:00 96 interpellations.
00:49:02 On vous donnera tous les chiffres dans un instant.
00:49:04 Le dispositif policier déployé est très important à fonctionner.
00:49:07 Est-ce la seule raison ? On y revient tout de suite.
00:49:10 À propos de sécurité, vous découvrez le village de Kers en Seine-et-Marne.
00:49:14 661 habitants et 33 caméras de sécurité.
00:49:18 Pourquoi faire ?
00:49:20 Et puis à la page politique, nous parlerons du bilan des 100 jours.
00:49:24 Maintenant que la date du 14 juillet est passée,
00:49:26 l'objectif d'apaisement du pays fixé par le chef de l'État
00:49:29 est-il atteint ?
00:49:30 Pas exactement, pensent les Français.
00:49:32 Vous les entendrez.
00:49:34 Un 14 juillet réussi,
00:49:38 mais selon le bilan provisoire qui nous a été communiqué,
00:49:42 on a eu cette nuit 255 véhicules incendiés.
00:49:47 Il y en a eu 423 l'an dernier,
00:49:49 donc on est à peu près à 40% de moins que l'an passé.
00:49:52 96 interpellations,
00:49:54 7 policiers et gendarmes, sapeurs-pompiers blessés.
00:49:56 Il y en avait eu 21 en 2022,
00:49:59 donc c'est trois fois moins.
00:50:00 Et puis il y a eu 51 usages d'artifices
00:50:02 contre les forces de l'ordre.
00:50:04 Là c'est nettement moins,
00:50:05 il y en a eu plus de 300 l'an passé.
00:50:07 Plutôt donc une réussite.
00:50:09 La force mobilisation des forces de l'ordre sur le terrain
00:50:13 a permis quand même que cette fête nationale se passe bien.
00:50:16 C'est l'IA Juda.
00:50:17 C'était un 14 juillet sous surveillance renforcée.
00:50:21 Un large périmètre de sécurité et de nombreux contrôles.
00:50:24 À Paris et ses départements limitrophes,
00:50:26 les 11 000 policiers et gendarmes déployés
00:50:28 ont veillé au bon déroulement des festivités.
00:50:31 De quoi rassurer les participants.
00:50:33 Là oui, on est relativement en sécurité.
00:50:35 D'autant plus qu'il y a eu quand même
00:50:37 tout un service d'ordre qui était autour.
00:50:40 Aux entrées c'était bien surveillé,
00:50:43 donc oui, on se sent assez en sécurité.
00:50:45 En vrai c'est rassurant parce que
00:50:46 ce qui s'est passé la semaine dernière,
00:50:48 moi je vis à Paris, je suis dans le 14e,
00:50:49 même dans le 14e il y a eu des voitures de retournée,
00:50:51 il y a eu des casses.
00:50:52 On se disait on aimerait pas trop vivre ça là.
00:50:54 On se sent quand même rassurés
00:50:55 parce qu'il y a quand même pas mal de fouilles.
00:50:57 On voit qu'on a des gens quand même autour de nous
00:50:59 qui nous surveillent,
00:51:00 donc on est plutôt rassurés.
00:51:01 Avec quelques 70 000 spectateurs attendus
00:51:04 entre le champ de Mars et le Trocadéro,
00:51:06 les forces de l'ordre ainsi que la protection civile
00:51:08 circulent dans la foule
00:51:09 et restent à l'affût d'éventuelles bouteilles d'alcool
00:51:11 et autres articles pyrotechniques
00:51:13 venues jouer les troubles faites.
00:51:15 Cette nuit, sur l'ensemble du territoire,
00:51:17 45 000 forces de l'ordre étaient mobilisées,
00:51:19 appuyées par des unités d'élite
00:51:21 telles que le GIGN et le RAID,
00:51:23 et des moyens matériels importants
00:51:24 parmi lesquels drones, hélicoptères et véhicules blindés.
00:51:27 Un dispositif colossal qui a permis aux participants
00:51:31 de profiter du spectacle en toute sécurité.
00:51:34 Rudi Mana, porte-parole d'Alliance,
00:51:37 est avec nous pour réagir à ce qui s'est passé cette nuit.
00:51:40 On est plutôt dans un bilan positif,
00:51:42 c'est plutôt réussi,
00:51:44 mais le bilan c'est que quand il y a du bleu,
00:51:46 quand il y a beaucoup de policiers sur le terrain,
00:51:48 eh bien les choses se passent bien.
00:51:52 Oui, bonjour à vous, vous avez raison de tirer ce bilan-là,
00:51:56 effectivement, ça s'est plutôt bien passé,
00:51:59 c'est plutôt réussi, mais j'ai envie de vous dire à quel prix.
00:52:02 45 000 forces de l'ordre sur la voie publique un 14 juillet,
00:52:06 on n'avait jamais vu ça.
00:52:08 Oui, effectivement, quand il y a du bleu sur la voie publique,
00:52:12 ça calme les ardeurs.
00:52:14 J'ai envie de vous rajouter que quand il y a des condamnations pénales fermes
00:52:17 lors des interpellations dans ces services,
00:52:22 vous savez quoi, ça calme aussi les ardeurs.
00:52:26 Donc, en fait, le cocktail, il est très très simple,
00:52:28 pour que ça remarche bien en France,
00:52:30 il faut une police forte,
00:52:32 avec une justice qui condamne derrière et qui condamne rapidement,
00:52:35 et vous verrez que ça va se calmer assez vite,
00:52:39 parce qu'en fait, c'est le seul cocktail
00:52:41 qui permet de garantir une sécurité dans ce pays.
00:52:44 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça, Faten, Idrie, et puis Céline Pina ?
00:52:48 Oui, tout à fait, 45 000 policiers, c'est énorme,
00:52:50 et puis les saluer, saluer les forces de l'ordre,
00:52:52 parce qu'ils ont quand même vécu des semaines intenses,
00:52:55 et puis moi, j'ai assisté à quelques condamnations
00:52:57 dans les tribunaux, notamment francilien,
00:52:59 il est vrai qu'il y a eu une sévérité accrue,
00:53:02 avec des mandats de dépôt qui ont été prononcés.
00:53:04 J'ajouterai aussi que de nombreuses...
00:53:06 Mais selon vous, pourquoi ?
00:53:07 Est-ce que c'est la circulaire de ministre de la Justice,
00:53:10 ou au contraire, c'est une prise de conscience dans les tribunaux ?
00:53:13 Il y a eu énormément de comparutions immédiates,
00:53:15 et je pense qu'il y a eu...
00:53:17 Ça n'amène pas toujours à des condamnations, hein,
00:53:18 la comparution ?
00:53:19 Oui, tout à fait, mais pour le coup, les condamnations,
00:53:21 j'ai pu voir qu'elles étaient sévères,
00:53:23 et puis aussi, je voudrais ajouter que l'accès est beaucoup plus difficile
00:53:27 pour avoir des mortiers aujourd'hui, que l'année dernière,
00:53:30 donc ça, je pense que ça peut aussi jouer...
00:53:33 Rudy Mana vous dira combien ont été saisis,
00:53:35 mais le chiffre est énorme.
00:53:37 Je pense que le diagnostic que pose Rudy Mana
00:53:40 est exactement celui-là, à partir du moment où la sévérité
00:53:43 au rendez-vous, où la sanction est là,
00:53:45 et où donc la personne peut prendre conscience de ce qu'elle a fait,
00:53:49 oui, ça décourage les autres de les imiter,
00:53:52 et en plus, ceux qui étaient sur le marché,
00:53:54 les professionnels de la déglingue, de toute façon,
00:53:57 aujourd'hui ne sont plus là parce qu'ils ont été condamnés.
00:54:00 Donc ce qu'on voit, c'est que le lien
00:54:02 police sévère, justice efficace,
00:54:05 ça donne des résultats concrets en termes d'ordre public.
00:54:08 Bon, ça, vous êtes d'accord avec ça Rudy Mana,
00:54:10 vous avez fait le même constat, mais 51 usages d'artifices
00:54:13 contre les forces de l'ordre, contre 333 l'an passé,
00:54:16 c'est beaucoup moins, évidemment,
00:54:19 c'est 6 fois moins, mais tout de même,
00:54:22 tout de même, on continue à pouvoir se procurer,
00:54:24 vous avez relevé que, effectivement,
00:54:26 moins facilement ces mortiers d'artifices,
00:54:28 mais pourquoi ? Parce qu'il y a eu des saisies énormes, en réalité.
00:54:31 Oui, bien sûr, il y a eu un travail exceptionnel,
00:54:35 là encore, en amont des forces de l'ordre,
00:54:38 qui ont saisi des tonnes de mortiers d'artifices.
00:54:41 C'est vrai que les années précédentes,
00:54:43 on ne s'était pas attaqué aussi fortement à ce phénomène.
00:54:46 Cette année, on a vraiment forcé le trait là-dessus
00:54:49 et on en a vraiment saisi énormément.
00:54:52 Il y a encore quand même beaucoup trop de véhicules volés,
00:54:55 il y a encore des policiers, des gendarmes et des pompiers blessés.
00:54:58 C'est vrai que le top, ça serait d'atteindre le chiffre zéro,
00:55:01 bon, il ne faut pas rêver non plus,
00:55:03 mais franchement, je vous dis,
00:55:05 le constat que font mes collègues aujourd'hui sur le terrain,
00:55:08 c'est que ces interpellations avec des condamnations derrière
00:55:12 donnent un sens à notre métier.
00:55:14 Parce que vous savez, quand vous interpellez des individus
00:55:16 et que vous les voyez deux heures après dehors,
00:55:18 ou que vous les voyez le lendemain à recommencer les mêmes bêtises,
00:55:22 ça ne donne pas un bon état d'esprit, en tout cas.
00:55:27 Ce que je veux dire, c'est que les policiers sont blasés
00:55:30 de voir ce genre de phénomène,
00:55:32 et c'est important que pour avoir du sens,
00:55:35 il faut que les condamnations soient fermes,
00:55:37 de manière à ce qu'on n'ait pas l'impression de travailler pour rien.
00:55:42 - Rudy, vous restez avec nous, parce que je voudrais que vous réagissiez
00:55:45 à une interview, celle qui a été donnée à Sattraoré,
00:55:49 à Libération, où c'était donné à Dieu la lue, pour nous.
00:55:53 C'est une charge terrible, dure, contre la police.
00:55:57 - Clairement, elle commence à Sattraoré par revenir
00:55:59 sur la manifestation organisée par le comité Adama,
00:56:02 c'était le week-end dernier à Paris.
00:56:04 Une manifestation qui s'est globalement déroulée dans le calme,
00:56:07 même si le frère d'Assa Traoré a été interpellé en fin de rassemblement.
00:56:11 Assa Traoré précise "Si nous n'avions pas été présents à République ce jour-là,
00:56:16 nous aurions assisté à un retour en arrière dans l'histoire des libertés en France,
00:56:20 pour les personnes noires, arabes et de couleur,
00:56:23 pour la liberté de tous, j'étais obligé d'y aller".
00:56:26 La manifestation avait pourtant été interdite par les autorités,
00:56:30 qui craignaient un nouvel embrasement quelques jours seulement
00:56:33 après les émeutes urbaines.
00:56:34 Pour Assa Traoré, lorsque le gouvernement bloque ces manifestations
00:56:37 et ces rassemblements, c'est un message très fort qui est envoyé,
00:56:40 celui qu'on vit dans un pays qui se dit démocratique,
00:56:42 mais qui empêche de marcher les personnes des quartiers noirs et arabes.
00:56:47 Elle dénonce également un pays qui n'écoute pas son peuple.
00:56:50 Assa Traoré va même plus loin.
00:56:52 "Reconnaître qu'il y a du racisme dans la police, ce n'est pas de la faiblesse,
00:56:56 c'est sauver des vies".
00:56:58 "Reconnaître qu'il y a du racisme dans la police, c'est sauver des vies", Rudy Mana.
00:57:01 C'est un uppercut, je le disais tout à l'heure, honteux,
00:57:04 et c'est surtout craché à la figure de centaines de milliers de policiers.
00:57:08 Oui, vous savez, cet argument qui est ressorti ces derniers temps
00:57:13 de racisme dans la police, j'ai l'impression que c'est l'argument des faibles.
00:57:16 C'est l'argument des gens qui n'ont plus aucun argument
00:57:19 et qui ressortent celui-ci en dernier ressort.
00:57:22 La police, comme toutes les couches de la société,
00:57:25 effectivement, il y a une partie, une toute petite partie de gens qui sont racistes,
00:57:30 comme dans tous les corps de métier, il y a effectivement des racistes.
00:57:33 Mais je peux vous dire que la police, il y a de tout dans la police.
00:57:37 On a des fattés, on a des moussas, on a toutes les catégories.
00:57:43 Toutes les personnes de l'État sont représentées dans la police
00:57:47 et très clairement, vous savez, quand on met l'uniforme de policier,
00:57:51 nous, on ne regarde pas la couleur de peau, on n'a qu'un seul maillot,
00:57:55 c'est celui de la police.
00:57:56 Alors quand on entend ça, je vous assure que ça nous rend triste,
00:58:01 mais ça nous rend triste surtout pour eux de sortir de tels arguments,
00:58:06 parce que ce n'est absolument pas le cas.
00:58:08 Bien sûr, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, il y a une toute petite frange,
00:58:11 comme partout, mais dire qu'il y a un racisme systémique dans la police,
00:58:16 ça veut dire qu'ils n'ont aucun autre argument et franchement, presque je les plais.
00:58:20 Non mais là, ça va encore plus loin.
00:58:22 C'est dire aussi "la liberté c'est moi, les autres tous pourris" en quelque sorte.
00:58:26 Céline Pina.
00:58:27 Oui, en fait, Assa Traoré, elle rêverait d'être la soeur de George Floyd.
00:58:31 Ce qu'elle veut, c'est être l'icône d'une sorte de mouvement Black Lives Matter français.
00:58:37 Le seul problème, c'est qu'elle se trompe à la fois de pays et de causes.
00:58:41 De pays, parce qu'il n'y a pas de racisme systémique dans notre pays.
00:58:44 De causes, parce que là où la cause de George Floyd ne fait aucun doute,
00:58:48 la cause d'Assa Traoré est extrêmement mauvaise.
00:58:51 Il n'est pas mort victime du racisme et il n'est probablement pas mort victime des gendarmes.
00:58:56 Elle ajoute "il est temps que l'État accepte le rôle que la France a eu dans l'esclavagisme et le colonialisme".
00:59:01 Donc ça fait remonter les choses et ça fait des liens avec des choses qui n'ont rien à voir.
00:59:06 Je voulais vous entendre s'y mettre.
00:59:08 Non mais moi, je trouve que venir jeter l'eau propre sur l'ensemble de la police,
00:59:12 c'est très dangereux.
00:59:14 Dans la police, je connais de nombreux policiers qui sont de toutes les origines.
00:59:19 Qu'il y ait des brebis galeuses, il y en a partout.
00:59:22 Mais ils font un travail qui est difficile.
00:59:24 Les policiers, ce sont les gardiens de la paix.
00:59:26 Ce sont les gens qui sont là pour nous protéger.
00:59:28 Et pour les côtoyer au quotidien, ils ont une profession qui est fondamentalement difficile.
00:59:33 Se faire insulter à longueur de journée, c'est aussi difficile.
00:59:36 Et pour un salaire qui n'est pas important.
00:59:38 Donc je pense que cliver la société entre d'un côté, j'entends les Noirs, les Arabes,
00:59:43 nous sommes Français, et ceux qui aiment la France,
00:59:46 le ressentent en eux-mêmes, moi ça me dérange profondément d'avoir des discours où on clive les gens.
00:59:52 Tous les Français ne détestent pas la police, au contraire, à plus de 80%.
00:59:55 On a encore vu des images hier.
00:59:57 Une image formidable d'une petite fille avec une pancarte,
00:59:59 hier lors du défilé du 14 juillet, qui disait "Merci de nous protéger",
01:00:03 qui a été applaudie par les policiers.
01:00:05 Peut-être qu'on retrouvera cette image.
01:00:07 Voilà, on va la voir, ici, elle est là.
01:00:10 Ça c'est des images qui font plaisir, qui rééquilibrent en quelque sorte les choses.
01:00:15 Vous aurez le mot de la fin.
01:00:17 La situation a été compliquée, la police a été très mise en cause ces derniers temps.
01:00:25 Oui, complètement, et c'est justement de ça dont je voulais parler.
01:00:29 Vous savez, il y a eu un défilé hier, je crois que les personnes qui ont été le plus applaudies,
01:00:34 ce sont les policiers et les pompiers.
01:00:37 On a vu cette image de cette petite, avec ce panneau, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
01:00:42 Vous savez, quand on est en statique dans certains endroits des villes,
01:00:45 il y a des centaines, voire des milliers de gens qui viennent nous voir,
01:00:48 en nous apportant leur soutien.
01:00:50 On n'a jamais vécu une telle vague de soutien pour la police.
01:00:54 Et ça, je vous garantis que ça me fait chaud au cœur.
01:00:57 C'est pour ça que les propos d'une minorité, d'une extrême minorité de la population,
01:01:02 aujourd'hui, ne font plus écho chez nous.
01:01:04 Nous, on va continuer à être des policiers républicains,
01:01:07 on va continuer à travailler pour le peuple de France,
01:01:10 parce que, vous l'avez bien dit tout à l'heure, nous sommes des gardiens de la paix,
01:01:13 et nous sommes là pour garantir les paix publiques.
01:01:15 Et croyez bien qu'on continuera à le faire, malgré les provocations
01:01:18 et les attaques insupportables que nous subissons.
01:01:20 Merci Rudy Minard d'avoir été avec nous en direct ce matin, porte-parole Allianz.
01:01:24 Merci beaucoup.
01:01:25 Dans ces nuits d'émeute qui ont marqué la France,
01:01:28 on a vu quand même des communes moyennes, voire petites, avaient été touchées.
01:01:31 D'ailleurs l'addition est souvent encore plus salée que sur des petites communes.
01:01:35 Il faut rebâtir un service public, une école, une mairie, ça coûte très cher.
01:01:38 Raison pour laquelle de toutes petites communes souhaitent s'équiper
01:01:41 de moyens de sécurité ou de réseaux de caméras de vidéosurveillance.
01:01:44 C'est le cas du petit village de Kierse, centre géographique de la Seine-et-Marne,
01:01:48 à peine plus de 600 habitants.
01:01:50 Kierse, ses deux hameaux, 661 habitants et 33 caméras de vidéoprotection.
01:01:58 La nouvelle équipe municipale a tenu son engagement de campagne,
01:02:02 protéger le village d'éventuels contrevenants en tout genre.
01:02:05 Avant 2020, on avait une dizaine de cambriolages par an de déclarés.
01:02:09 Aujourd'hui, on est à juillet 2023 et depuis janvier 2023,
01:02:14 date de la mise en place de la vidéoprotection, j'en suis à zéro.
01:02:18 Des installations qui ont un effet dissuasif que la grande majorité des habitants valide.
01:02:24 Je trouve que c'est une bonne idée, ça rassure un peu au niveau des vols,
01:02:27 au niveau de tout ce qui pourrait se passer dans le village.
01:02:30 On est assez content, on trouve qu'elles sont à des points stratégiques quand même
01:02:34 et surtout au moment où on en est juste là, à côté de notre maison, donc on est assez content.
01:02:38 Disons que dans les rues, même nos enfants, ils sont de bas âge,
01:02:42 mais plus tard, on sait que s'il y a quoi que ce soit, on pourra regarder des caméras.
01:02:47 Quand d'autres restent dubitatifs.
01:02:50 Personnellement, je ne suis pas trop favorable à ça. Maintenant, ça va aller.
01:02:55 Pourquoi vous n'êtes pas favorable ?
01:02:57 On entend pas mal de choses là-dessus maintenant, les reconnaissances faciales et compagnie.
01:03:03 Ces installations ont coûté 200 000 euros hors taxes,
01:03:06 financées à 70% par la région et le département.
01:03:11 8h15 sur CNews, merci d'être avec nous. Le rappel des titres Augustin.
01:03:17 Le parquet met en garde les internautes face à la multiplication de fausses cagnottes au nom d'Émile.
01:03:23 Alors que l'enfant de 2 ans et demi disparu samedi dernier reste introuvable,
01:03:27 le procureur de la République de Digne-les-Bains met en garde également les escrocs.
01:03:31 Il pourrait ouvrir une enquête pour escroquerie.
01:03:34 Dans les Alpes de Haute-Provence, toujours aucun élément ne permet de retrouver la trace du petit garçon,
01:03:39 malgré le ratissage au peigne fin de 97 hectares.
01:03:44 À Paris, une femme de 52 ans a perdu la vie hier, poussée sur les rails du RERB par un individu.
01:03:51 Selon le parquet, la femme s'est relevée mais n'a pu éviter le train qui entrait en gare.
01:03:55 L'auteur présumé des faits qui a pris la fuite a été interpellé quelques heures plus tard après un vol à l'étalage.
01:04:01 Il a été placé en garde à vue et a rapidement avoué être l'auteur des faits.
01:04:05 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
01:04:08 Et à l'étranger, les acteurs hollywoodiens en grève.
01:04:11 Le centre de l'industrie du cinéma se retrouve complètement à l'arrêt depuis hier.
01:04:15 Des centaines de grévistes ont défilé devant les bâtiments de Netflix et d'autres services de streaming.
01:04:20 Un streaming responsable, selon eux, de rémunérations trop basses.
01:04:24 Ils réclament une revalorisation de leur salaire.
01:04:26 Il s'agit de la première grève réunissant acteurs et scénaristes depuis 63 ans à Hollywood.
01:04:32 Je vous redonne le bilan de la nuit qui nous a été donné par le ministère de l'Intérieur.
01:04:39 Ça peut évoluer encore dans la journée mais 250 véhicules incendiés, 96 interpellations,
01:04:44 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, 51 usages d'artifices contre les forces de l'ordre.
01:04:49 Bon, bilan en nette baisse, vous l'avez compris.
01:04:53 Les 100 jours du chef de l'État, les 100 jours qu'avaient fixés les chefs de l'État,
01:04:58 en tout cas il y avait un cap à tenir, le cap de l'apaisement, on y est.
01:05:03 Le 14 juillet est passé et côté apaisement, le compte n'y est pas vraiment.
01:05:07 Emmanuel Macron a décidé de ne pas prendre la parole, libre à lui,
01:05:10 mais les Français estiment à près de 80% que l'objectif n'est pas atteint.
01:05:14 Sarah Fentari.
01:05:16 Le président de la République doit prendre la parole dans les prochains jours.
01:05:20 Il ferait bien de parler parce qu'avec ce qui s'est passé récemment, je pense qu'il y a des choses à dire.
01:05:26 En attendant, les Français font leur propre bilan de ces 3 mois dits d'apaisement.
01:05:31 D'après un récent sondage, 78% d'entre eux estiment que le président de la République n'a pas atteint les objectifs fixés à l'issue des 100 jours.
01:05:39 Et son silence les déçoit.
01:05:41 J'ai eu info de ça il y a quelques jours, ça ne me surprend pas plus que ça.
01:05:45 Monsieur Macron, pour moi, je suis déçu, franchement je suis déçu.
01:05:49 Il n'a qu'à être cohérent avec tout le monde et qu'il essaye d'apaiser tout le monde.
01:05:53 Lors de son discours, Emmanuel Macron pourrait conforter Elisabeth Borne à son poste de Premier ministre.
01:05:59 Pour l'instant, 65% sont favorables à un remaniement.
01:06:03 Pour l'heure, ni la date, ni la forme de son discours ne sont connues.
01:06:08 Vous avez entendu ces Français ? Il y a des choses à dire, mais que dire aux Français exactement ?
01:06:16 Il y a des choses à dire, d'autant plus qu'ils viennent de passer une séquence extrêmement violente,
01:06:20 dans lesquelles on entend encore Assa Traoré quand elle traite la France d'esclavagiste, c'est quand même très fort.
01:06:28 Or, le problème de traiter la France d'esclavagiste, c'est de faire une partition entre les Blancs et les autres.
01:06:33 Séparatisme ?
01:06:34 Exactement, sauf que l'esclavage a été pratiqué par les Noirs, par les Arabes et par les Blancs.
01:06:39 Même le maximum de l'esclavage, le nombre le plus important, c'est la traite arabo-musulmane,
01:06:44 c'est aussi la plus violente parce qu'on y castrait les hommes.
01:06:47 Donc si on se met, j'allais dire, à gratter nos plaies, il faut aller jusqu'au bout
01:06:52 et montrer que l'être humain en soi a des reproches à se faire.
01:06:55 Je pensais que c'est ça que doit dire Emmanuel Macron, si j'ai bien compris.
01:06:58 Emmanuel Macron, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il est quand même très habile.
01:07:02 Parce qu'il nous parle des 100 jours, mais ça fait plus de 2000 jours qu'il est président de la République.
01:07:05 Oui, il allait fixer un cap, je vois.
01:07:07 Oui, il fixe un cap, voilà, il faut quand même avouer qu'il est habile.
01:07:12 En vérité, on voit bien qu'en France, on a des gros sujets et l'un des plus importants, c'est la sécurité.
01:07:18 C'est d'ailleurs son talon d'Achille et ça continue de l'être.
01:07:20 Oui, mais à la fin de ce cap, il y avait plusieurs choses.
01:07:23 On attendait peut-être un remaniement, pas le cas.
01:07:25 On a toujours la même première ministre, elle est de plus en plus sûre de conserver son poste.
01:07:31 Pourquoi est-ce qu'il la changerait, cette dame à la compétence d'avaler des couleuvres énormes sans même les mâcher ?
01:07:37 Il l'humilie à longueur de journée, elle est fidèle au poste et droite dans ses bottes.
01:07:41 Moi, je serais lui, je la garderais.
01:07:43 D'autant qu'il mettrait qui à la place ?
01:07:45 Qui pourrait symboliser un renouveau pour la France ?
01:07:49 Qui pourrait symboliser l'union des Français et un avenir possible ?
01:07:53 Moi, je n'en vois aucun, en tout cas aucun qui ne s'impose.
01:07:56 Même hier, je ne sais pas si vous avez vu l'image à la tribune, sur la tribune du 14 juillet,
01:08:01 un petit problème de protocole, elle n'a pas été placée exactement là où l'ordre protocolaire aurait dû placer Elisabeth Borne,
01:08:08 c'est-à-dire à côté d'Emmanuel Macron.
01:08:10 À sa place, il y avait Lebron Pivet.
01:08:13 On a dit que c'était une erreur, mais ça fait partie des petites humiliations que vous soulignez.
01:08:18 On a l'impression qu'elle est un petit peu "infusible" et ça fait parler.
01:08:23 Pendant ce temps-là, les vrais dossiers n'avancent pas comme ils devraient avancer.
01:08:26 Un dossier qui nous intéresse, en Grande-Bretagne, le footballeur français Benjamin Mandy a été déclaré non coupable de viol et tentative de viol par la justice britannique,
01:08:33 six mois après avoir été acquitté par six autres accusations de viol et une agression sexuelle.
01:08:38 Le jury a rendu son verdict avec trois heures de déhulbérée.
01:08:41 Je vous rappelle que Benjamin Mandy a passé du temps derrière les barreaux.
01:08:45 Il sort donc déclaré non coupable, mais le procès médiatique a eu lieu.
01:08:50 Lui, il a été lynché par les médias.
01:08:55 C'est vrai. Après, on a peut-être un autre problème qu'on ne voit pas non plus.
01:09:00 C'est la difficulté dans ces affaires de viol d'apporter des preuves définitives.
01:09:04 Mais à la fin, quand vous avez autant de femmes qui sont mêlées à ce genre d'histoire, vous ne pouvez pas ne pas garder un petit doute.
01:09:10 Donc Benjamin Mandy a été acquitté faute de preuves. La justice est donc passée.
01:09:15 Et la justice britannique fonctionne un peu différemment. Il faut en plus qu'on apporte, que la victime apporte la preuve.
01:09:22 C'est très compliqué. Ça demande énormément d'argent. En fait, finalement, on n'est pas si mal lotié.
01:09:27 C'est vrai que celui qui a plus d'argent a des chances de gagner ses procès.
01:09:30 Mais l'acquittement ne fera jamais autant de bruit que la mise en accusation. Donc aujourd'hui, il a quitté.
01:09:35 Oui, mais pour tout le monde, c'est un violeur.
01:09:37 C'est pour ça que je dis que l'acquittement fait moins de bruit que la mise en accusation.
01:09:42 On va dire un mot du surtourisme. Vous avez parti en vacances.
01:09:47 Et sans doute que vous ne serez pas seul sur des îles désertes. Je vous le dis tout de suite, mesdames.
01:09:53 L'île de Bréa, vous connaissez, en Bretagne, magnifique. L'île de Bréa va imposer des quotas.
01:09:58 This weekend, Monsieur le maire limite le nombre de visiteurs. 4 700 touristes au maximum pourront visiter Bréa.
01:10:05 C'est déjà beaucoup, mais ça sera comme ça jusqu'au 25 août parce qu'il y a des pics, parfois jusqu'à 6000 personnes.
01:10:10 Et là, saturation. C'est là qu'on parle de surtourisme. Objectif, préserver l'écosystème de cette île fragilisée par la venue de milliers de vacancés.
01:10:19 On va écouter le maire de Bréa.
01:10:21 Ce que l'on cherche à faire, c'est de ne plus avoir de journée de pic qui était cependant assez rare.
01:10:29 Mais il y en avait quelques unes où on pouvait monter parfois 6000 personnes.
01:10:33 Ce qu'on ne veut plus avoir, effectivement, c'est en 2022, je crois qu'il y en avait eu 4.
01:10:38 En 2021, c'était à peu près dans les mêmes ordres de journée avec autant de monde.
01:10:45 Voilà, pour les gens qui vivent sur l'île, c'est compliqué.
01:10:48 Pour les touristes qui viennent visiter l'île, ça n'est pas non plus apprécié.
01:10:53 Voilà, je voulais qu'on termine en disant un mot de ce tweet de Sandrine Rousseau.
01:10:57 Je ne sais pas si vous avez vu, elle faisait un commentaire sur la chaleur qui s'est emparée de l'Europe.
01:11:03 Il fait très très très très chaud. 40 degrés, c'est déjà beaucoup.
01:11:06 Mais là, elle dit, il fait 60 degrés en décimale. 60 degrés.
01:11:09 Et Mme Rousseau, elle s'y connaît.
01:11:11 Ne riez pas.
01:11:13 Mais oui.
01:11:14 Sur les réseaux sociaux, je rigole, parce que sur les réseaux sociaux, il y a quelqu'un qui a marqué
01:11:18 "Regardez, maintenant, on a la météo".
01:11:21 C'est assez drôle.
01:11:23 On a surtout la réponse de Serge Jacqas, qui est scientifique, et très souvent pourfordeur des climato-sceptiques.
01:11:28 Mais on va découvrir son tweet. Il répond à Sandrine Rousseau.
01:11:32 Il dit "Il manque des éléments importants de contexte.
01:11:35 Cette mesure prise par satellite donne une information de la température de la surface du sol.
01:11:39 Elle peut être de 15 à 20% supérieure à l'air suivant le type de sol et sa couleur.
01:11:44 Il n'a jamais fait 60 degrés en Espagne. C'est insensé."
01:11:47 Est-ce que Mme Rousseau se serait trompée ?
01:11:49 En fait, il y a un compte parodique de Sandrine Rousseau sur Twitter.
01:11:52 Il faut que je regarde à deux fois pour être sûr.
01:11:54 Parce que des fois, je me demande si ce n'est pas une parodie.
01:11:56 60 degrés, sans être climato-sceptique, on a du mal à croire que le ressenti soit de 60 degrés.
01:12:02 Elle n'est pas employée chez nous pour faire la météo, je vous assure.
01:12:06 On ne va pas faire ça.
01:12:08 C'est toute la crédibilité de ces faux écologistes.
01:12:11 En fait, ce qu'ils cherchent, c'est à créer une forme de panique millénaire.
01:12:15 Ils sont dans la logique apocalyptique.
01:12:17 Tout ce qui sert à cette logique, on a le sentiment que ça les fait jouir.
01:12:21 Ce n'est absolument pas efficace.
01:12:23 Mieux vaut écouter M. Jankovici que Mme Sandrine Rousseau.
01:12:27 Mais quand même, mettez de la crème, il fait chaud.
01:12:29 Les jours qui arrivent, on verra la météo dans un instant.
01:12:33 Vous restez avec nous.
01:12:34 A tout de suite.
01:12:35 On marque une page de pub.
01:12:37 Et on revient.
01:12:38 Merci d'être avec nous sur CNews.
01:12:43 La suite de votre matinal, week-end, été.
01:12:46 On va parler dans un instant des impôts en France.
01:12:49 La France championne l'Europe des prélèvements obligatoires.
01:12:52 Avec Augustin Deniadiou, on verra comment et pourquoi nous sommes repassés en tête de toute la zone euro.
01:12:57 On parlera également ce matin de la hausse du harcèlement sexuel et sexiste.
01:13:01 Un indicateur nous a particulièrement intéressé, celui du secteur parisien, la gare du Nord et de la gare de l'Est.
01:13:06 Où la SNCF a constaté une hausse de 60% en un an.
01:13:09 Et avec l'été et les tenues plus légères, ces pires ont constaté nos reporters.
01:13:14 Et puis nous irons à Hollywood dans cette demi-heure après deux mois de grève.
01:13:17 Des scénaristes et autour du puissant syndicat des acteurs d'appeler à la grève.
01:13:20 Panique pour vos films et vos séries de la rentrée, nous dira Ramzi Malouk.
01:13:25 Les impôts, Augustin.
01:13:29 Tout le monde dit qu'on paye trop d'impôts en France.
01:13:32 Est-ce qu'on est les champions du monde des impôts ?
01:13:34 Alors, champions du monde, je ne sais pas, mais champions d'Europe, oui.
01:13:36 Oui, la première place.
01:13:37 Mais cette première place, on s'en serait bien passé.
01:13:39 La France championne d'Europe de l'impôt, selon une étude de l'Institut économique Molinari,
01:13:44 relayée par nos confrères du Figaro.
01:13:46 Les Français ne commenceront à travailler pour eux-mêmes que ce lundi 17 juillet.
01:13:51 Autrement dit, depuis le 1er janvier, un salarié célibataire qui touche le salaire moyen d'un Français
01:13:57 travaille pour payer ses prélèvements obligatoires comme les cotisations sociales, les impôts, la TVA et autres.
01:14:03 La France se retrouve donc en tête du classement.
01:14:06 Classement qu'on va voir, les trois premiers pays en tête de ce classement.
01:14:10 Le poids de la fiscalité sur le salarié moyen représente en France 54%, 53% en Belgique, 53% également en Autriche.
01:14:19 On va prendre un exemple.
01:14:21 Pour bien comprendre, M. Dupont, par exemple, est un salarié moyen célibataire qui coûte à son employeur chaque mois 4762 euros.
01:14:28 En d'autres termes, M. Dupont crée une valeur chaque mois de par son travail au moins égale à 4762 euros.
01:14:36 Sauf qu'à la fin du mois, il ne lui reste dans sa poche que 2187 euros nets de charges et d'impôts.
01:14:43 Autre exemple parlant, avant de disposer de 100 euros de pouvoir d'achat réel en France,
01:14:49 le salarié moyen doit faire face à 117 euros de cotisation.
01:14:54 À titre de comparaison, Outre-Manche, en Grande-Bretagne, c'est 55 euros de charges et d'impôts pour disposer de 100 euros dans son portefeuille.
01:15:02 C'est une sacrée différence.
01:15:03 Vous dites que la date du 17 juillet, c'est le démarrage du moment où on travaille ?
01:15:08 C'est ça. Plus de la moitié de l'année, on travaille pour payer nos impôts, nos cotisations sociales, la TVA notamment, sur tous les produits.
01:15:16 Super, on est content.
01:15:18 Vous savez qu'il y a eu une consultation baptisée "En avoir pour mes impôts" lancée en avril dernier par le gouvernement.
01:15:23 Payer ses impôts est un acte citoyen pour 88% des Français.
01:15:26 On est content, on paye des impôts.
01:15:28 Mais l'argent est mal utilisé pour quasiment 80% des gens.
01:15:32 C'est le grand problème.
01:15:34 On est d'accord pour payer des impôts, mais on ne sait pas où va cet argent.
01:15:38 Et souvent, on n'est pas d'accord sur l'endroit pour lequel il est attribué.
01:15:42 Oui, parce que la réalité, c'est que les Français sont très attachés, par exemple, à la sécurité sociale.
01:15:47 Pour eux, c'est même un élément fondamental du contrat social.
01:15:50 Donc, ces impôts, ils vont vers des choses utiles.
01:15:54 Ce qui est contesté aujourd'hui, c'est finalement l'efficacité des services publics.
01:15:59 Le fait que l'éducation déçoit, le fait que les hôpitaux sont en train de se casser la figure.
01:16:04 Donc, tout ce qui nous relie aujourd'hui est en crise.
01:16:06 Et vous dites ça, et en même temps, on a tous en tête les images de services publics qui brûlent.
01:16:11 Et donc, on se dit "Mais dans quel pays on vit ?"
01:16:13 Les mairies brûlent, les commissariats brûlent, les établissements publics brûlent.
01:16:18 Enfin, c'est complètement délirant.
01:16:20 Et on sait qu'on va payer en plus pour ces impôts.
01:16:23 Les impôts, là, ils vont servir à ça.
01:16:25 C'est Michel Audiard qui disait "Bientôt, il ne nous restera plus que l'impôt sur les eaux".
01:16:30 Et là, nous y sommes.
01:16:31 Et malheureusement, c'est encore amené, certainement augmenté,
01:16:34 pour justement, c'est vrai, un pouvoir au niveau des services publics,
01:16:39 un service public qui se dégrade.
01:16:40 Donc, c'est là où il y a la compréhension des Français.
01:16:42 On voit bien au niveau de l'école, de l'hôpital, qu'on est sur une pente descendante.
01:16:46 On va revoir les chiffres de la nuit, des violences de cette nuit.
01:16:50 Alors, très, très en baisse, vous allez le constater.
01:16:54 Le dispositif de sécurité a été efficace.
01:16:57 Néanmoins, on compte, à l'heure, bilan provisoire, donné à 5h30,
01:17:02 255 véhicules incendiés, 423 l'an passé, donc baisse de 40%.
01:17:07 96 interpellations, 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés.
01:17:10 Il y en avait eu 21, donc 3 fois plus l'an passé.
01:17:13 Et 51 usages d'artifices contre les forces de l'ordre, 6 fois moins que l'an passé.
01:17:18 C'est vrai qu'il y a eu un effort qui a été fait pour mettre la main
01:17:21 pour empêcher les mortiers d'artifices.
01:17:25 Nous sommes en direct avec Antoine Vildieu. Bonjour.
01:17:29 Vous êtes député RN de Haute-Saône.
01:17:32 D'abord, un commentaire sur cette nuit.
01:17:34 On fait à peu près tous le même.
01:17:35 Quand il y a de la police sur le terrain, les choses vont mieux.
01:17:38 Écoutez, oui, le constat, c'est qu'effectivement, du moment que la police est présente,
01:17:43 du moment que les ordres sont donnés, du moment que les préfets soutiennent aussi
01:17:47 l'action des forces de l'ordre, le travail est fait.
01:17:49 Ça démontre bien une chose, c'est qu'aujourd'hui, ce n'est pas un manque d'effectifs,
01:17:53 mais bien un manque de soutien moral et un manque d'engagement des policiers
01:17:58 et des gendarmes sur le terrain qui fait défaut au gouvernement.
01:18:02 Est-ce que vous avez, vous de votre côté, je vous pose la question de manière très ouverte,
01:18:07 la remontée de certains chiffres ou de certains actes qui auraient marqué la nuit
01:18:13 ou les dernières heures, parce que ça s'est étalé au fond sur tout ce week-end du 14 juillet
01:18:19 qui est connu pour être un week-end où on fait flamber des voitures ?
01:18:24 Écoutez, comme chaque année, c'est une date qui est prise au sérieux.
01:18:30 La fête nationale, on a eu quand même de nombreux arrêtés pris par les préfets
01:18:34 en amont pour l'interdiction de la vente des pétards, un renforcement des contrôles
01:18:38 aux frontières, notamment avec la frontière allemande et belge,
01:18:43 où on sait que les passeurs font passer énormément de pétards par cet endroit-là.
01:18:49 Donc des chiffres, des remontées, des incidents spécifiques, non.
01:18:54 On déplore, oui, une dizaine de policiers blessés dus à des tirs de mortier
01:18:58 à qui on apporte tout notre soutien évidemment, et puis à qui on redit notre pleine mobilisation
01:19:06 dans leur engagement. Néanmoins, des événements particuliers, des événements graves
01:19:13 sur cette nuit du 14 juillet, on n'en a pas eu à déplorer à l'heure actuelle.
01:19:18 Bon, ça c'est vraiment la bonne nouvelle, mais on terminera là-dessus.
01:19:21 Au fond, j'ai l'impression qu'on va devoir s'habituer, d'une certaine manière,
01:19:25 à ce déploiement, à ces déploiements importants, 14 juillet, 31 décembre,
01:19:29 les fêtes nationales. On va devoir faire la fête entourée de policiers en quelque sorte.
01:19:34 C'est quelque chose qu'on va devoir se rentrer dans la tête.
01:19:37 Et très franchement, les Français sont demandeurs en réalité.
01:19:41 On le voit dans tous les sondages, dans tous les micro-tendus qu'on fait.
01:19:44 Les Français demandent plus de forces de l'ordre sur la voie publique.
01:19:48 Écoutez, il y a deux choses. Il y a la présence des forces de l'ordre sur la voie publique
01:19:53 qui remettent du bleu dans la rue. Ça fonctionne, ça a un effet dissuasif.
01:19:58 On s'est bien rendu compte avec les récentes émeutes que ce n'est pas suffisant.
01:20:02 Aujourd'hui, ce n'est pas simplement remettre du bleu dans la rue qu'il faut,
01:20:06 c'est aussi permettre et avoir des forces de l'ordre qui sont mobilisées
01:20:11 et qui ont envie de travailler. On a un problème avec le cadre aujourd'hui
01:20:15 de la légitime défense. Avec Michael Tavert, mon collègue,
01:20:19 on avait déposé une proposition de loi qui va dans le sens de la présomption
01:20:22 de légitime défense pour les forces de l'ordre.
01:20:24 Aujourd'hui, ce que les policiers et les gendarmes ont besoin,
01:20:26 c'est un réarmement moral. Aujourd'hui, ils savent très bien
01:20:29 qu'ils peuvent compter sur nous, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de fatalité.
01:20:32 Marine Le Pen a des solutions. On a des propositions.
01:20:36 Il faut que le gouvernement s'ouvre et puis accepte de voir la réalité en face.
01:20:41 On ne peut pas toujours être fracassé par le tsunami qui vient
01:20:45 et le faire comme si on était surpris d'une situation qui, au final,
01:20:49 était parfaitement prévisible et qui était annoncée depuis des années
01:20:52 et des années et des années.
01:20:54 Depuis la fin des années 70, merci. À peu près 40 ans, je pense,
01:20:58 Céline Pinard. Oui, exactement. Mais monsieur le député parlait
01:21:02 de réarmement moral. En fait, ça va être quand même relativement compliqué
01:21:06 parce qu'on a vu l'attitude du président de la République
01:21:09 au moment de la mort du jeune Nahel qui condamne la police,
01:21:12 puis ensuite se rendant compte qu'il en a besoin,
01:21:15 qui demande à son ministre de l'encenser.
01:21:17 Lui, à nouveau, humilie un peu ceux qui défendent la police
01:21:22 pour donner des gages, entre guillemets, aux camps qui détestent la France.
01:21:26 Ça devient très, très compliqué, c'est-à-dire qu'on n'a pas une ligne claire.
01:21:30 Or, quand le pouvoir politique n'est pas clair vis-à-vis de sa police,
01:21:34 le sens du travail de la police n'est pas clair non plus.
01:21:36 Juste en un mot, pour terminer, vous avez le sentiment que la colère
01:21:40 qui avait été provoquée par la mort de Nahel est retombée ?
01:21:43 Est-ce que ces chiffres sont le reflet de ça ?
01:21:47 En tout cas, les émeutes qui ont découlé semblent maintenant s'apaiser,
01:21:52 enfin, retomber. Et puis je pense parce qu'il y a eu les moyens,
01:21:55 les policiers ont fait un travail quand même extraordinaire,
01:21:58 il y a eu des moyens qui ont été mis, et en France, ensuite,
01:22:01 vous avez trois fois plus de moyens sur la justice qu'en France.
01:22:03 En Allemagne, deux fois plus. Il y a aussi la question des moyens alloués à la justice.
01:22:08 Quand vous voyez les juges et les greffiers qui croulent sur les dossiers,
01:22:11 comment voulez-vous qu'il y ait une célérité dans la justice
01:22:13 et qu'on puisse apporter une réponse pénale à des actes délictueux aux criminels ?
01:22:17 Oui, mais enfin, on sait que ça peut être inflammable très vite,
01:22:20 un rodéo qui tourne mal, etc. Il peut y avoir plein d'autres raisons
01:22:24 pour lesquelles les quartiers et la jeunesse de ce pays s'embrasent également.
01:22:29 Je salue et je remercie Antoine Vildieu, député RN de Hautsonne,
01:22:32 d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:22:35 Dans la matinale, on voulait également pointer du doigt le harcèlement de rue.
01:22:38 Ça va avec l'été, avec les corps qui se découvrent, les esprits,
01:22:41 certains garçons qui s'échoppent. La multiplication des outrages sexistes
01:22:45 envers les femmes étant très forte hausse.
01:22:47 La sûreté de la SNCF a constaté une augmentation de 60 %, 60 % !
01:22:51 Décidément, l'année est coulée dans un secteur très particulier de Paris,
01:22:57 celui de la gare de l'Est et de la gare du Nord,
01:22:59 où nos reporters ont tendu leur micro.
01:23:01 Des regards insistants, du harcèlement et parfois même de la violence.
01:23:05 Des attitudes régulièrement constatées par ces femmes près de la gare du Nord.
01:23:09 Des garçons qui demandent des réseaux et qui continuent à forcer lorsqu'on leur dit non.
01:23:14 Quand on est en heure de pointe, où ils vont être effectivement un peu intrusifs,
01:23:20 le regard, se coller un peu trop près de soi.
01:23:23 T'es bonne, t'as pas un snap, ça fait peur ? On sait pas ce qui se passe après.
01:23:28 Pour lutter contre le harcèlement de rue, la mairie du 10e arrondissement
01:23:31 a mis en place des actions de sensibilisation, animées par des policiers et agents de la SNCF.
01:23:37 Mais d'autres mesures restent à prendre selon la maire de l'arrondissement.
01:23:40 Des aménagements sont possibles, un meilleur éclairage par exemple,
01:23:44 la mise en place de safe place chez des commerçants
01:23:46 et bien sûr la formation de policiers nationaux et municipaux au harcèlement sexuel et sexiste.
01:23:51 Les femmes rencontrées, elles, suggèrent davantage de moyens humains sur place.
01:23:55 Plus de jadame on va dire. Il n'y a pas assez de contrôle ici.
01:24:00 Avoir quelqu'un vers qui se diriger si on sent qu'il y a un problème.
01:24:04 Avoir plus de personnel qui soit dans la gare.
01:24:06 Les auteurs d'outrages sexistes risquent une amende de 90 à 750 euros.
01:24:11 C'est l'impénat, ça vous fait réagir ces réactions à la gare de l'Est.
01:24:15 C'est les gares du Nord aussi, c'est vrai que les corses se découvrent un peu.
01:24:20 Alors là je vous rassure, pas besoin, même si vous avez une jupe et un collant et que c'est l'hiver.
01:24:26 Moi je prenais beaucoup le train à une époque dans ces gares là.
01:24:30 Oui c'est vrai que c'est des gares où on sent en insécurité.
01:24:33 Pour quelles raisons ? Vous avez analysé la raison pour laquelle c'était le cas ?
01:24:36 Alors il n'y a jamais un seul facteur.
01:24:38 Mais le premier facteur, il peut être culturel.
01:24:41 Vous avez des cultures dans lesquelles la place de la femme, c'est une place d'infériorité.
01:24:45 Dans lesquelles la femme qui est dans la rue est forcément un peu pute, un peu facile,
01:24:50 parce qu'elle doit être à la maison.
01:24:52 D'accord, de quelle culture vous parlez ? Pour être très clair.
01:24:55 Très souvent, les cultures où la femme n'est pas l'égal de l'homme,
01:24:59 c'est tout ce qu'il y a de l'autre côté de la Méditerranée, en Afrique, où la grève, les femmes ne sont pas…
01:25:03 Beaucoup d'étrangers qui seraient auteurs de ces agressions.
01:25:06 Ou de Français dont la mentalité est plus occupée par les normes de leur pays d'origine,
01:25:11 par les règles qui régissent la vie ici, tout simplement.
01:25:15 Et après, il y a aussi l'augmentation de l'agressivité dans les rapports humains,
01:25:19 qui fait que quand vous êtes plutôt du côté des faibles,
01:25:22 et une femme est vue comme plus faible, moins forte qu'un homme,
01:25:24 vous êtes une victime potentielle. Les deux se rencontrent.
01:25:27 Où est le respect, la ténèderie ?
01:25:29 Non, mais sur les raisons, je pense que les raisons sont multiples.
01:25:31 J'entends la question culturelle.
01:25:34 Quand vous vous baladez dans les rues des pays de l'autre côté de la Méditerranée,
01:25:38 vous vous faites certainement moins embêté qu'autour de la gare du Nord ou de l'Est.
01:25:41 Pourquoi ? Parce qu'en fait, il y a plus aussi de policiers.
01:25:45 Et je pense qu'en France, on a surtout un problème de laxisme.
01:25:48 Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'autres problèmes,
01:25:50 ou qu'il n'y a pas de problème par rapport à des questions culturelles ou d'immigration,
01:25:54 mais il y a aussi un problème de laxisme.
01:25:56 C'est-à-dire que dans certains pays, on ne tolère pas certaines choses.
01:25:58 La police a les moyens d'être présente et de sanctionner.
01:26:02 Donc, on se permet de faire moins de choses.
01:26:04 Problème de sanction. On ne sanctionne pas immédiatement.
01:26:06 Tout à fait.
01:26:07 Même pour des petites choses, même pour des agressions verbales.
01:26:09 Il devrait y avoir plus de moyens humains autour des gares.
01:26:12 Je suis une femme, je sais comment ça se passe.
01:26:15 Et c'est vrai que ce qui nous fait peur, c'est de croiser la mauvaise personne
01:26:18 et de se dire qu'on n'a pas de ressources.
01:26:21 Une semaine après sa disparition, on est toujours sans nouvelles du petit Émile,
01:26:25 le petit village, le hameau même du Vernet, dans les Alpes de Haute-Provence,
01:26:29 est bouclé, vraiment bouclé.
01:26:31 Vous allez nous le dire, c'est les abarrotes.
01:26:33 Après une semaine de recherche qui n'ont rien donné,
01:26:36 pas une seule trace de ce petit garçon de deux ans et demi.
01:26:39 Oui, aucune trace d'Émile et le maire François Balique.
01:26:45 Le maire du Vernet a déposé un arrêté municipal jusque lundi
01:26:50 pour interdire l'accès et la circulation à toute personne étrangère au hameau du Haut-Vernet.
01:26:55 C'est un arrêté pour protéger l'enquête, le bon déroulement des investigations,
01:27:01 mais surtout respecter l'intimité de la famille d'Émile et des riverains,
01:27:04 puisque les gendarmes ont arrêté les recherches sur le terrain.
01:27:08 C'est donc aux habitants d'effectuer un filtrage sur la route
01:27:12 qui relie le hameau du Haut-Vernet jusqu'au village.
01:27:15 De nouvelles auditions ont été effectuées.
01:27:18 Il faut désormais analyser également les plus de 1200 appels reçus
01:27:22 suite à l'appel à témoins, analyser tous les indices,
01:27:26 tous les éléments que les enquêteurs ont trouvés lors des dernières fouilles
01:27:30 et effectuer aussi des relevés téléphoniques, analyser les relevés téléphoniques des riverains.
01:27:36 Crasse, pas d'indices, rien. C'est vraiment une disparition terrible.
01:27:42 Je voulais vous rajouter une chose, parce qu'hier,
01:27:44 le parquet a mis en garde contre des gens qui profitent de cette affaire,
01:27:50 qui montent des cagnottes, c'est ça Célia ?
01:27:52 Oui, effectivement, le procureur de la République de Dînes-les-Bains
01:27:59 a menacé d'ouvrir une enquête contre les fausses cagnottes de dons.
01:28:03 Vous savez, ces cagnottes en ligne qui permettent, parfois, lorsqu'il y a un drame,
01:28:07 de soutenir la famille, de soutenir les victimes.
01:28:10 Eh bien, il y aurait des fausses cagnottes au nom de la famille d'Émile.
01:28:13 Et c'est pour cela que le procureur de la République a demandé la fermeture de ces cagnottes au plus vite.
01:28:18 Merci beaucoup Célia Barod pour ces explications.
01:28:22 Moi, je trouve vraiment terrible cette disparition.
01:28:26 Je ne comprends pas comment on ne trouve rien, mais alors, rien du tout.
01:28:30 Il y a eu un précédent, apparemment, dans la région, il y a plus de 30 ans,
01:28:33 un petit garçon qui a disparu à moins de 30 kilomètres.
01:28:36 Et on est toujours sans nouvelles.
01:28:38 On souhaite que les choses se dénouent de manière beaucoup plus positive.
01:28:42 Augustin Donat-Dieu, il est 8h45, presque 45, le rappel des titres.
01:28:48 Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi
01:28:54 ont fixé leur cap de partenariat stratégique à l'horizon 2047.
01:28:58 Coopération en matière de sécurité dans le domaine spatial,
01:29:01 l'environnement ou dans le cadre de la guerre en Ukraine.
01:29:04 Les deux dirigeants ont publié une ambitieuse feuille de route.
01:29:08 D'ailleurs, l'Inde a annoncé vouloir faire l'acquisition de 26 rafales
01:29:11 ainsi que de 3 sous-marins supplémentaires.
01:29:15 L'été est bien lancé, mais certaines destinations touristiques
01:29:18 se retrouvent envahies par les vacanciers.
01:29:20 C'est le cas de l'île de Bréa, dans les Côtes d'Armor,
01:29:22 où plus de 6 500 visiteurs débarquent chaque jour.
01:29:26 La municipalité a donc décidé de réguler les arrivées sur l'île.
01:29:29 Jusqu'au 25 août, un arrêté municipal limite les arrivées par navette
01:29:33 à seulement 4 700 personnes entre 8h et 14h.
01:29:38 Et au terme d'un long processus judiciaire,
01:29:41 le champion du monde Benjamin Mendy a été relaxé des faits de viol
01:29:44 dont il a été accusé en octobre 2020.
01:29:47 Le joueur de foot avait été incarcéré fin août 2021
01:29:50 et avait passé plus de 4 mois en détention provisoire
01:29:52 avant d'être libéré début janvier 2022,
01:29:55 puis placé sous contrôle judiciaire.
01:29:57 Le joueur a exprimé son émotion en fondant en larmes
01:30:00 à l'énoncé de ce verdict mettant fin à un feuilleton judiciaire
01:30:04 et médiatique de presque 3 ans.
01:30:07 Je voulais qu'on s'arrête ce matin sur une enquête,
01:30:11 plutôt ce qu'a fait le magazine Valeurs Actuelles,
01:30:15 qui a ouvert ses colonnes à plusieurs personnalités
01:30:18 sous le titre "Redevenir la France, comment refaire nation" en quelque sorte.
01:30:23 C'était ça la question qui était posée,
01:30:25 et parmi ceux qui ont répondu, il y a l'ancien ministre de l'Intérieur
01:30:28 et Premier ministre de gauche, Manuel Valls.
01:30:31 Dans les colonnes de Valeurs Actuelles,
01:30:34 plusieurs responsables politiques exposent leurs idées
01:30:36 après les émeutes qui ont émaillé le territoire.
01:30:39 Il y a d'abord Jordan Bardella, le président du RN.
01:30:42 Il appelle de ses voeux un référendum sur la question migratoire,
01:30:45 parmi ses propositions, des sanctions pour les parents
01:30:48 et une totale fermeté sur l'immigration.
01:30:50 Le RN souhaite supprimer les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes.
01:30:54 Je plaide pour la suppression du droit du sol
01:30:56 et la fin de l'acquisition automatique de la nationalité française.
01:31:00 Marion Maréchal fait aussi ce lien entre les émeutes et l'immigration.
01:31:03 Elle prône des mesures drastiques en la matière.
01:31:06 Nous devons stopper toute immigration nouvelle,
01:31:09 organiser la remigration des étrangers qui violent nos lois.
01:31:12 Enfin, Manuel Valls est lui aussi interrogé par l'hebdomadaire.
01:31:16 L'ancien Premier ministre dresse un constat alarmant,
01:31:19 évoque un délitement de la République et appelle à sortir du déni.
01:31:23 Il nous faut donc dire stop à l'immigration,
01:31:25 privilégier l'assimilation et mettre en œuvre une autre politique de peuplement.
01:31:29 Pas plus de 40% de logements sociaux dans une ville,
01:31:32 pas plus de 30% d'étrangers dans un quartier.
01:31:34 Tous ces responsables politiques s'accordent sur un point,
01:31:37 la solution ne viendra sûrement pas d'un nouveau plan de dépense publique
01:31:40 à destination des banlieues.
01:31:42 Le discours de Marion Maréchal ou du RN est attendu,
01:31:46 celui de Manuel Valls est plus inattendu.
01:31:48 Il est plus inattendu si on ne le lit pas depuis longtemps,
01:31:51 mais il a pris des positions extrêmement fermes sur les questions de sécurité.
01:31:55 Donc non, il est plutôt en cohérence avec ce qu'il déroule depuis des années.
01:32:00 Après, ce qui est intéressant dans le titre de valeur actuelle...
01:32:03 Que ne l'a-t-il pas fait avec les ministres de l'Intérieur ?
01:32:05 Ça, je suis d'accord, mais bon.
01:32:07 En tout cas, le titre de valeur actuelle qui est intéressant,
01:32:10 c'est qu'il montre si on a besoin de fermeté, de solution,
01:32:13 et toutes celles qui sont proposées sont intéressantes à discuter,
01:32:16 on a aussi besoin de la deuxième étape,
01:32:18 qui est comment on redevient français tous ensemble.
01:32:20 Parce que ce n'est pas qu'une question de flux migratoire.
01:32:24 Évidemment, c'est une cohérence.
01:32:26 Comment redevenir, donner du sens à ce que c'est qu'être français ?
01:32:30 Redevenir patriote, parce que ce mois a été galvaudé.
01:32:33 Vous allez aux États-Unis, vous avez des personnes de toutes les origines,
01:32:36 mais ils aiment leur drapeau.
01:32:37 Tout n'est pas perdu, on a vu le 14 juillet, hier, le défilé.
01:32:41 J'ai embarqué avec des militaires, je vous assure que tout le monde n'est pas anti-patriote.
01:32:45 Oui, mais justement, et puis je pense que je le répète,
01:32:48 il faut redonner de l'autorité, ça a été dit,
01:32:51 en finir avec le laxisme et réaimer la France pour ceux qui sont passés à côté.
01:32:57 C'est vrai que c'est un vrai, vrai, vrai sujet,
01:33:01 et un gros travail, il va falloir se retrousser les manches sérieusement.
01:33:04 Il y a un autre vrai, vrai, vrai sujet,
01:33:05 c'est ce qu'on va regarder à la télé ou au cinéma cet hiver.
01:33:08 Grève des scénaristes, depuis deux mois.
01:33:11 Les acteurs sont en grève depuis quelques heures,
01:33:13 et là je peux vous dire, ceinture, il n'y aura plus rien.
01:33:16 Ramdi Malouki, à la fin de la liste.
01:33:19 Elle s'appelle Fran Drescher,
01:33:21 connue mondialement pour son personnage de nounou dans la série "Une nounou d'enfer".
01:33:25 Elle assume aujourd'hui un tout autre rôle,
01:33:27 celui de présidente de SAG-AFTRA, le puissant syndicat des acteurs.
01:33:31 La comédienne a appelé les 160 000 membres de son syndicat
01:33:34 à quitter immédiatement les plateaux de tournage
01:33:36 et rejoindre les piquets de grève d'un autre syndicat,
01:33:39 celui des scénaristes, paralysant désormais toute une industrie.
01:33:42 Car si les studios avaient anticipé la grève des scénaristes,
01:33:45 en accélérant l'écriture des scénarios,
01:33:47 le mouvement social des acteurs vient de geler toutes les productions en cours,
01:33:51 parmi lesquelles des feuilletons populaires et des films
01:33:54 dont la diffusion ou la sortie risque d'être à présent retardée.
01:33:58 Autre problème, l'absence de célébrité pour les opérations de promotion,
01:34:01 surtout en période estivale.
01:34:03 La première du film, "Le Manoir hanté" des studios Disney,
01:34:06 se fera ainsi sans les acteurs.
01:34:08 Le salon Comic-Con, qui doit débuter la semaine prochaine à San Diego,
01:34:11 et où sont généralement présentés en avant-première les films de super-héros,
01:34:14 est également menacé.
01:34:16 Et on parle de plus en plus de reporter la cérémonie des Emmy Awards,
01:34:20 prévue pour la mi-septembre au mois de novembre prochain.
01:34:23 Tout semble indiquer que cette double grève historique
01:34:26 pourrait durer plusieurs mois.
01:34:28 - Heureusement, grâce au cinéma français,
01:34:30 on aura encore des productions françaises de qualité.
01:34:33 Le Sport, le tour de France.
01:34:36 [Musique]
01:34:39 Vous regardez votre programme avec la machine à café,
01:34:42 Groupe Saint-Huisson.
01:34:44 [Musique]
01:34:48 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café,
01:34:51 Groupe Saint-Huisson.
01:34:53 - Alors, entre les deux se montrent, normalement, il y aurait dû avoir du cyclisme.
01:35:00 On le joue quand même ? Allez, on regarde, on regarde le tour de France.
01:35:03 Ce n'est pas la prise de la Bastille, mais comme prévu,
01:35:05 l'ascension du Grand Colombier a modifié le rapport de force
01:35:08 en tête de la Grande Boucle.
01:35:10 L'échappée de cette treizième étape, dont les tricolores Paché, Petit et Latour,
01:35:13 compte rapidement une puis deux minutes d'avance.
01:35:16 Alors le peloton, emmené par les UAE, accélère la cadence,
01:35:19 près de 50 km/h en moyenne.
01:35:21 Rapide, un peu trop, quand on connaît la suite du parcours.
01:35:24 Et la suite, c'est le plateau de Hauteville.
01:35:26 D'abord, ascension non répertoriée à presque 5%,
01:35:29 et un sprint intermédiaire géré depuis l'arrière
01:35:31 par Mike Tennysen devant Matej Moric.
01:35:33 Un premier tournant qui réduit les ambitions de Pierre Latour,
01:35:36 mais pas le tempo des UAE, bien décidés à offrir l'étape à Tadej Pogacar
01:35:40 et pourquoi pas le maillot jaune, toujours sur les épaules d'un Wingard,
01:35:43 de plus en plus proche à mesure que l'ascension arrive.
01:35:45 Au pied du géant jurassien, c'est Quentin Paché, le premier fuyard à attaquer.
01:35:49 L'équipe UAE, elle, ne pousse pas si fort que cela,
01:35:51 et Wingard en profite pour rester dans la roue du Slovène.
01:35:54 Les deux hommes sont presque côte à côte dans les lacets du Grand Colombier,
01:35:57 certes loin de la tête de course,
01:35:59 désormais menée par Michal Kwiatowski, parti en contre.
01:36:02 Le Polonais Dinios ne lâchera plus et signe sa première victoire sur le Tour 2023,
01:36:06 au moment où Tadej Pogacar lance son attaque.
01:36:09 Le Slovène coupe la ligne en 3ème position et récupère 4 secondes de bonification.
01:36:14 Wingard, lui, reste en jaune, mais ne compte plus que 9 secondes d'avance sur son rival.
01:36:27 - Voilà, je vous ai regardé, vous avez regardé avec attention ce sujet, je le sais.
01:36:32 Regardez ça, c'est les images de cette nuit.
01:36:34 Voilà, c'était magnifique, le feu d'artifice,
01:36:36 14 juillet, 3-4 avril, il y a même un peu de musique, je ne sais pas si on l'entend,
01:36:39 mais en tout cas, l'occasion de vous dire que c'était chouette,
01:36:42 mais c'était chouette aussi avec vous ce matin, mesdames, fatales hydries, merci.
01:36:46 Céline Pilla, merci beaucoup.
01:36:48 Et dans un instant, vous avez rendez-vous avec un autre feu d'artifice, d'information,
01:36:51 Gauthier Lebrecht, évidemment, et moi je vous retrouve demain matin, bye bye.
01:36:54 *Musique*

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